Rencontre avec d’anciens combattants de la Guerre d’Algérie

Les 1re 4 et 5, ainsi que les T-STMG ont eu l’occasion, à l’initiative de la FNACA, de rencontrer d’anciens combattants de la Guerre d’Algérie, pendant une matinée à Pont l’Abbé.

Ces derniers, alors que se préparaient les commémorations d’une guerre encore chargée de sens, voulaient transmettre, par devoir de mémoire, un passé encore « à fleur de peau ».

Exposition de la FNACA

Une guerre pas encore bien digérée dans la mémoire collective française, dont les élèves savent peu de choses, sinon les conséquences qu’elle a eues sur la société. Cependant, sans bien saisir le déroulement et les retournements de situation entre 1954 jusqu’aux accords d’Evian de 1962, et même après.

Echanges avec les « Anciens d’Algérie »

Cette découverte avait pour but de transmettre des connaissances sur les origines, les acteurs, les phases du conflit, ses horreurs parfois, mais aussi le vécu de ces évènements transmis par ces jeunes soldats, aujourd’hui âgés.

Echanges avec les « Anciens d’Algérie »

Sans rien cacher de leurs points de vue, de leur engagement, en regrettant la façon dont ce conflit a été géré par les responsables de l’époque, mais voulant faire preuve de pacifisme (c’est l’objectif de la FNACA, promouvoir la paix), les anciens soldats, appelés et issus de tous les corps - de la communication aux commandos en passant par la maintenance ou les liaisons aériennes - ont expliqué les conditions de leur engagement. Ils ont aussi répondu aux élèves, en évoquant parfois de douloureux souvenirs, sans langue de bois, appuyés sur une fort intéressante exposition de 36 affiches qui donnèrent à penser aux lycéens.

Découverte de l’exposition de la FNACA par les élèves de 1re

Ceux-ci semblent avoir pris conscience que cette guerre n’est pas un conflit simple, sans « gentils ou méchants », mais que la pluralité des acteurs (Engagés de la IVe, puis de la Ve, partisans du FLN, membre de l’OAS, civils « pieds noirs », harkis), la brutalité terrible du conflit (terrorisme en métropole, assassinat de population, usage de la torture), dans un contexte de décolonisation, après la perte de l’Indochine, est une part de l’histoire de France qu’il faut connaître.

Un grand merci à la FNACA, et à son président pour la délégation de Pont-l’Abbé, M. Yves Le Bec, sans qui cette journée n’aurait pu se tenir.