Le jeudi 21 novembre, durant la Semaine de la Solidarité Internationale, trois groupes d’élèves de 2de travaillant sur ce thème en accompagnement personnalisé ont participé à une intervention organisée par leurs professeurs d’histoire-géographie qui avaient invité Gaëlle Queffélec au lycée.
Un débat mouvant pour susciter la réflexion et les échanges
Gaëlle Queffélec a entamé la rencontre avec les élèves par un jeu de questions sous forme de débat mouvant. Un débat mouvant est un débat où une affirmation est proposée à un groupe. Debout, les participants doivent se déplacer du côté gauche en cas d’accord, à droite en cas de désaccord et ne pas bouger s’ils sont indécis. Chaque camp doit convaincre les autres de le rejoindre. Les élèves ont ainsi débattu sur les affirmations suivantes :
- La solidarité internationale ne concerne que l’aide d’urgence après une catastrophe naturelle.
- Il faut être majeur pour s’investir dans la solidarité internationale.
- La solidarité internationale n’intervient que dans les pays sous développés d’Afrique.
- Débat mouvant animé par Gaëlle Queffélec
D’une manière générale, les adolescents n’ont pas approuvé les affirmations énoncées et ils ont su justifier leur position. Ils ont ainsi avancé que, même s’ils sont mineurs, ils ont oeuvré pour la solidarité en vendant et en achetant des pains au chocolat. Ils ont aussi souligné que, lors de l’ouragan Katrina aux États Unis, les aides alimentaires avaient été nombreuses alors que c’est l’un des pays les plus riches du monde.
- La solidarité internationale : uniquement pour les pays du Sud ?
Tual, Thomas et Vincent estiment que « ce fut une expérience très enrichissante pour [eux] ». Quant à Maverick et Romane, ils ont trouvé que « le débat [s’était] plutôt bien passé, parce que tous les lycéens y ont participé et ont donné leurs arguments ».
- La solidarité internationale : une aide d’urgence seulement ?
Nolwenn a trouvé, de son côté, qu’« au fil de cette phase les élèves ont commencé à prendre de l’assurance et à donner des réponses pertinentes. »
Bien distinguer bénévolat et volontariat
Par la suite, Gaëlle Queffélec a aussi sensibilisé les lycéens aux actions menées à l’étranger et leur a appris la différence entre le bénévolat et le volontariat :
- Être bénévole dans une association, c’est être une personne volontaire et disponible, non rémunérée. Certains participent à un chantier de jeunes bénévoles, ce qui constitue, pour la plupart des jeunes, leur première expérience de solidarité. C’est une mission sociale. Afin de rénover un chantier par exemple.
- Quelques personnes sont volontaires au sein d’une association avec un contrat d’engagement, des missions bien précises et une rémunération d’environ 600 € par mois. Être volontaire, c’est par exemple s’occuper des orphelins. Mais il ne faut surtout pas oublier de s’adapter au pays que l’on veut aider et aux modes de vie des populations locales (nourriture, coutumes, religion…). Il est nécessaire aussi de prendre conscience que le confort est rarement présent. Pour travailler dans l’humanitaire, un jeune peut partir à l’étranger à partir de 18 ans. Les personnes sont recrutées en fonction de leurs compétences, leurs qualifications et des besoins sur le terrain. Par exemple, de jeunes étudiants en médecine peuvent se proposer de venir bénévolement en aide aux populations victimes d’épidémies. D’autres personnes peuvent construire des écoles grâce à leurs compétences techniques dans les métiers du bâtiment.
Des précisions sur les missions du PIJ
Pour terminer son intervention, Gaëlle Queffélec a expliqué le rôle du PIJ : le point info jeunesse aide les jeunes qui veulent partir en mission humanitaire à monter des projets. Mais c’est aussi un lieu d’accueil, de proximité, gratuit, anonyme et personnalisé. Il informe sur les études, les emplois (petits jobs), la santé, le logement, etc…