"Même s’il faut franchir l’étape d’un concours très sélectif, il n’est pas impossible d’intégrer un IEP", c’est du moins le message martelé par les deux jeunes adultes, anciens élèves du lycée Laennec, dont le parcours en est le témoignage le plus convaincant.
Comme Maya, Pambou ou Capucine à l’IEP de Grenoble, Ninon et Jeanne ont suivi un tel cursus. Sciences Po Bordeaux, Paris ou Rennes, les anciens lycéens de Laennec ont continué leurs études au sein de ces formations exigeantes. Et ne manquent pas de communiquer leur enthousiasme à ceux qui leur succèdent, sans pour autant occulter les difficultés rencontrées.
Ils invitent surtout leur auditoire à faire preuve d’ambition, à briser le plafond de verre et à lutter contre l’autocensure : ces formations sont assurément accessibles pour un élève sérieux, travailleur et disposant de solides compétences. Maya et Pambou en sont la preuve.
D’anecdotes en petits conseils, ils égrènent leur parcours, qui les conduits à un premier emploi au Ministère des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, pour l’un (après un stage auprès de Tony Estanguet, le patron des JO 2024), et à une expérience au Chili dans le cadre de son master 1 pour l’autre.
- Maya et Pambou entrent dans les détails : modalités d’accès, horaires, programmes, débouchés,… rien n’est oublié
La conclusion revient à Pambou : " c’est un exercice très plaisant et si nous pouvons contribuer à court-circuiter les entreprises de « coaching » en orientation des lycéens, nous serons très ravis".