Témoignant de leur expérience du terrain, Michelle Andro et Angéline Bosser, accompagnées de Véronique Frenkel et Marcelle Joncour, ont présenté aux lycéens la situation de cette province burkinabée où est implanté l’établissement de Réo, jumelé avec le lycée Laennec depuis 2004.
Chacune des cinq classes de 2de, séparément, a bénéficié de cette intervention d’une durée de deux heures. S’appuyant sur un très riche diaporama, celle-ci était structurée selon trois grands thèmes :
- les difficultés de développement (problèmes de l’enclavement et des transports, alimentation, accès à l’eau, santé, éducation,…)
- les solutions mises en œuvre (par les populations locales ou par les associations de solidarité internationale)
- les résultats obtenus (les quelques progrès réalisés mais aussi l’ampleur de la tâche qu’il reste à accomplir).

Un discours empreint d’un grand humanisme et d’une inébranlable foi dans la capacité de la population du Sanguié à progresser sur la voie du développement. Comme aime à le répéter, Michelle Andro, « grâce aux femmes, l’Afrique s’en sortira. Mais il faut les aider, leur permettre d’accéder à la scolarité et à l’alphabétisation ». Assurément, l’avenir du continent repose sur leurs frêles mais solides épaules, elles qui, au Sanguié, s’activent du matin au soir, un enfant dans le dos. C’est du reste en ce sens que l’AFIDESA oeuvre auprès de groupements féminins et au sein des écoles. Il faut leur donner les moyens, par l’éducation, de maîtriser la fécondité, d’éviter les grossesses précoces et les IST et tout simplement d’apprendre à lire, à écrire et à compter.

Une information interactive qui vise à éduquer non seulement à la solidarité internationale mais aussi à une citoyenneté mondiale et qui invite les lycéens de Pont-l’Abbé à entreprendre des échanges avec ceux de Réo.