Capucine Le Lay et Maya Laurens, détentrices d’un bac ES brillamment obtenu en 2018, sont en effet intervenues auprès de 27 élèves de 1re et terminale suivant l’enseignement de spécialité HGGSP. Les un(e)s déjà très déterminé(e)s quant à leur orientation et envisageant d’intégrer un IEP, les autres souhaitant, pour l’instant, seulement s’informer afin de construire leur projet de manière éclairée.
- Capucine à gauche, Maya à droite
- Un groupe attentif aux explications et conseils de Maya et Capucine
Mais tous ont pu bénéficier des conseils de Maya et Capucine qui n’ont pas manqué de partager leur expérience avec enthousiasme. Après le bac obtenu au lycée Laennec, elles ont en effet poursuivi leurs études en CPGE à Brest (en lettres - hypokhâgne - pour la première, en économie - ECE - pour la seconde) où elles se sont préparées plus spécifiquement au concours de Sciences Po Grenoble. Pour une réussite exemplaire. « Mieux vaut passer un seul concours bien préparé que quatre "à l’arrache !" », conseille Maya, qui se montre ravie de sa première année à Grenoble, « une ville étudiante, de taille modeste, très agréable à vivre et entourée de montagnes ». Capucine précisant même que « de n’importe quelle fenêtre de l’IEP, on a vue sur les montagnes, enneigées l’hiver ». C’est aussi « le seul campus à l’américaine de France ».
Actuellement en deuxième année, elles suivent leur cursus au sein d’universités à l’étranger, à Santiago du Chili pour Maya et à Bogota pour Capucine. Le contexte sanitaire les contraint cependant à participer aux cours à distance. Frustrant pour les jeunes femmes qui espèrent toutefois toujours que le second semestre sera plus propice à une mobilité internationale. Mais une aubaine pour les lycéens de Laennec qui ont ainsi pu profiter de leur témoignage, d’un retour d’expérience très enrichissant et de précieux conseils de méthode pour se préparer au mieux aux concours des IEP et à la formulation des dossiers sur Parcoursup.
Une manière aussi de démystifier les études à Sciences Po., trop élitistes et inaccessibles aux yeux de certains lycéens, et d’encourager la construction de projets d’orientation ambitieux. Il s’agit en effet de donner confiance à celles et ceux qui en manquent et qui estiment ne pas être en capacité de se destiner à de telles formations. « Osez ! » leur conseille implicitement Capucine.
- Le précieux témoignage de Capucine
- Un échange plus individualisé en fin de séance
Très soucieuses de transmettre aux actuelles promotions les mêmes types de conseils que ceux dispensés en son temps par Pambou Le Guellec, bachelier au lycée Laennec en 2016 et qui a lui-même intégré Sciences Po en 2018, Maya et Capucine se sont parfaitement acquittées de la mission qu’elles s’étaient fixée.
Merci beaucoup à elles deux !