Cette année-là, les proviseurs des deux établissements, le Bigouden Jean-Louis Buannic et le Burkinabè Zéphirin Bationo ont en effet signé une convention de partenariat, par le biais de l’AFIDESA.
Un collège/lycée
Le lycée de Réo scolarise 1800 élèves environ, de la 6e à la Terminale. Il accueille aussi bien les filles que les garçons. Les classes y sont particulièrement chargées. En moyenne, on compte une centaine d’élèves par classe : par exemple, pas moins de 113 lycéens en 1re littéraire cette année. Les moyens manquent souvent pour former ces jeunes dans les meilleures conditions. La province du Sanguié est en effet une région très pauvre où tous les enfants ne sont pas scolarisés.

Des actions solidaires à Laennec
Pour aider leurs camarades, les élèves du collège et du lycée Laennec entreprennent régulièrement différentes actions.
Les élèves du BEP Carrières sanitaires et sociales avaient permis, il y a quelques années, de fournir des médicaments pour l’infirmerie de Réo. En 2011, c’est un « relais de la solidarité » qui a été organisé à Laennec. Près de de 1500 € avaient alors été collectés. L’AFIDESA a ainsi pu acheter des collections de livres (ouvrages inscrits aux programmes des examens), un lecteur DVD et des DVD ou encore un ordinateur portable.

La vente d’objets artisanaux africains, organisée au foyer du lycée, a aussi donné la possibilité de financer divers achats. Le laboratoire de sciences physiques a, par ailleurs, été équipé à l’aide de matériel donné par le lycée Laennec où il n’était plus utilisé.
Cette année, une opération de vente de pains au chocolat menée dans l’établissement bigouden a permis de récolter 340 € qui seront destinés à payer l’abonnement du lycée de Réo à internet.

Des échanges de courriers entre les élèves
Tous les ans aussi, depuis 2004, les élèves de 2de des deux établissements entament des échanges épistolaires. Chaque année donc, une vingtaine de volontaires environ adressent des courriers aux bénévoles de l’AFIDESA qui les remettent aux lycéens de Réo, lors de leur voyage sur le terrain (en général au mois de janvier ou de février). Ainsi naissent des correspondances qui se prolongent parfois durant la totalité des années lycée. Une riche découverte de l’autre et de ses modes de vie pour une précieuse ouverture sur le monde.