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Comment s’engager ?

De multiples façons de s’engager

On peut s’engager de différentes façons :

Faire un don (argent, vêtements, jouets, alimentaire, matériel scolaire…)

Les Dons d’argent

Ils permettent aux associations de mettre en place des projets et de les assurer sur le long terme.

Les Dons de vêtements

Un don qu’il faut faire prudemment. Il est préférable de passer par des structures de réinsertion pour éviter de détruire l’économie locale.

Les Dons de matériel scolaire et de livres

Un envoi de ce genre doit être préparé car il peut être mal pris par le pays receveur. En outre, l’envoi de manuels scolaires n’est jamais utile car le programme qu’il traite ne correspond pas à celui en vigueur dans le pays receveur.

Les Dons alimentaires

Envoyer de la nourriture peut être justifié dans les situations d’urgence (en privilégiant l’agriculture durable) mais, comme pour les vêtements, il ne faut pas casser l’économie locale.

Être bénévole ou volontaire au sein d’une association

Quelle est la différence entre être bénévole et être volontaire ?

La principale différence entre un bénévole et un volontaire est que le volontaire a un contrat qui peut être renouvelé et touche une indemnité.

Être bénévole :

On peut par exemple faire du soutien scolaire, venir en aide aux personnes démunies ou encore superviser une animation sportive ou culturelle.

  • Sous ce statut, vous n’êtes pas rémunérés mais vous pouvez être dédommagés des frais engendrés par votre activité.
  • Vous n’avez pas d’horaires imposés.
  • Vous pouvez mettre un terme à votre activité quand vous le souhaitez (sans procédure ni dédommagement).
  • En cas de problèmes, l’association dispose normalement d’une assurance pour la protection des bénévoles.

Être volontaire :

Être volontaire est un engagement personnel mais aussi collectif. L’engagement peut aller de 1 mois à 2 ans.

Travailler dans l’humanitaire

  • - Il faut avant tout combattre les idées reçues pour ne pas oublier que les ONG (Organisation Non Gouvernementale) ou les ASI (Action de Solidarité Internationale) cherchent du personnel ayant de l’expérience et des qualifications.
  • Malheureusement, le nombre de candidatures est souvent supérieur aux besoins, et les critères de recrutement sont très stricts. Depuis une quinzaine d’années, leur champ d’action s’est cependant élargi.
  • - Les profils recherchés sont souvent les médecins, les infirmiers (personnels de santé), les ambulanciers, les ingénieurs et techniciens (en traitement d’eau et en BTP), les logisticiens, les administrateurs, les chefs de mission ou collecteurs de fonds.
  • - Les professionnels travaillent soit sur le terrain, soit au siège de l’organisation.

Secteurs d’intervention

Les missions depuis la France se déroulent à l’étranger, elles durent quelques mois à quelques années et sont destinées aux personnes ou collectivités qui endurent des difficultés sociales, économiques et médicales.

  • Les missions d’urgence consistent à prendre en charge des populations, lors de guerres, d’épidémies ou de catastrophes naturelles.
  • Les missions de post-urgence consistent à reconstruire les régions frappées par un sinistre.
  • Les missions de développement permettent aux régions peu développées de mettre en œuvre des programmes d’éducation, d’alphabétisation, d’agriculture ou de commerce équitable.

Profils appréciés :

  • La gestion est préparée par des logisticiens, logisticiens watsan (eau), administrateurs de missions, spécialistes du micro-crédit et chef sde mission ou représentants légaux de l’ONG ou ASI sur le terrain.
  • Le développement rural et urbain est géré par un développeur rural et un développeur urbain.
  • La santé est orchestrée par les médecins, infirmiers, sage-femmes, médecins spécialistes, aides soignants, psychologues, prothésistes, …
  • Le suivi au siège des ONG est réalisé par un chargé de suivi des programmes, un collecteur de fonds, un responsable technique, un délégué général, un responsable de la communication, un responsable des ressources humaines et un juriste.

Participer à un chantier de jeunes bénévoles

Voir l’article sur les chantiers de jeunes

Monter son projet de solidarité internationale

  • Des projets avec déplacement physique des acteurs sont mis en place soit du Nord vers le Sud soit du Sud vers le Nord (dans le cadre d’un échange, un accueil est préparé pour les jeunes ou partenaires)
  • Le contenu ou les contenus peuvent au sein d’un même projet, s’articuler entre eux comme les constructions, animations, formations, échanges-découverte interculturels et la défense des droits humains.
Pour plus d’informations, vous pouvez contacter Gaëlle Queffélec :

Rue du Petit train - 29120 PONT-l’ABBÉ / tel : 02 98 66 08 09

mail

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Les chantiers de jeunes

Gaëlle QUEFFELEC : l’engagement en quelques questions

Nous avons rencontré Gaëlle QUEFFELEC, responsable du Point Information Jeunesse de Pont-l’Abbé, le 9/11/2015 et avons eu la chance de lui poser quelques questions sur l’engagement des jeunes.}}}

« En quoi consiste votre mission ?

Gaëlle Queffélec - Nous avons pour but d’informer les jeunes dans différents domaines. On les accompagne dans leurs projets comme dans leur orientation, l’enseignement ou encore dans un souhait de participer à une action solidaire.

Combien d’employés êtes-vous ?

G. Q. - Je suis coordinatrice jeunesse employée par la Mairie de Pont-l’Abbé, c’est-à-dire que je suis responsable de tout le pôle PIJ. Je suis aussi animatrice au PIJ. Le PIJ est un réseau national. La France comporte 1500 structures sur le territoires. Je suis donc accompagnée de nombreuses personnes dans mon travail, aussi bien à l’échelle nationale que locale.

Y a-t-il beaucoup de jeunes qui viennent vous voir chaque année ?

G.Q. - Environ 2 000 jeunes viennent nous voir chaque année pour demander des renseignements et des aides pour la construction d’un projet. Ils sont généralement âgés de 11 à 17 ans, mais ils peuvent aussi être plus âgés.

Vous parlez de projet, mais avez-vous déjà reçu la visite de jeunes voulant entreprendre un geste de solidarité internationale ?

G.Q. - Oui ! De nombreux jeunes veulent partir à l’étranger pour participer par exemple à des chantiers de jeunes. Souvent ces jeunes citoyens sont âgés de plus de 18 ans car c’est plus facile d’entreprendre un projet à cet âge, quand on est majeur.

Comment les accompagnez-vous dans leurs projets ?

G.Q. - Le PIJ les aide principalement à se renseigner. Mais dans certains cas, le Point Information Jeunesse peut participer à un projet solidaire en proposant une bourse d’aide pour ces jeunes.

Pouvez-vous nous donner un exemple de projet solidaire à la réalisation duquel vous avez contribué ?

G.Q. - Nous avons déjà eu deux jeunes filles qui sont venues nous voir pour des renseignements sur l’organisation d’un voyage humanitaire en Inde pour soigner la lèpre. Nous les avons accompagnées tout au long de leur projet, avons contacté différentes associations qui les ont prises en charge une fois là-bas, et nous avons aussi aidé pour le budget du voyage. Une autre fois, nous avons aidé à la création d’un centre de loisir au Burkina Faso et nous avons aussi aidé un voyage en Mongolie de jeunes qui voulaient s’occuper d’orphelins.

Êtes-vous déjà partie voir un des projets auxquels vous avez ainsi contribué ?

G.Q. - Non. J’ai un certain confort de vie et je connais mes limites. Je pense que pour entreprendre de tels projets il faut être sûr de supporter le changement des conditions de vie. Savoir si on est prêt à sacrifier son confort habituel. Connaître l’environnement de notre lieu d’accueil et se connaître soi-même est donc primordial.

Avez-vous déjà été bénévole ?

G.Q. - Oui. J’ai déjà participé à la récolte de fonds pour certaines associations. Je pense que s’engager est très important pour un citoyen, jeune ou plus âgé. L’engagement peut aussi consister en des actions du quotidien comme trier ses déchets ou encore décider de s’occuper d’un proche.

Quels conseils donneriez-vous à un jeune voulant s’engager ?

G.Q. - Je lui dirais tout d’abord de s’informer. L’autonomie des jeunes passe avant tout par une éducation à l’information. S’informer permet de faire des choix pour être heureux dans sa vie. C’est pour cela que notre centre existe. Ensuite, il faut connaître le terme « s’engager », bien le définir pour trouver des objectifs concrets. Il faut que le jeune sache que, s’il veut s’engager, il peut tout d’abord commencer par des engagements proches, locaux, comme être écocitoyen.

Donc pour finir, pour vous, que permet l’acte de s’engager ?

G.Q.- S’engager c’est apprendre à s’informer, vivre une expérience unique. On y satisfait ses besoins : on découvre de nouvelles choses, on apprend à offrir de l’aide. S’engager peut aussi permettre d’améliorer des compétences professionnelles et personnelles. »

Renseignements auprès de Gaëlle Queffélec :

Rue du Petit train - 29120 Pont-l’Abbé / 02 98 66 08 09 mail

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Les chantiers de jeunes : une expérience enrichissante

Qu’est-ce qu’un chantier de jeunes ?

Un chantier de jeunes est un rassemblement de jeunes bénévoles de 14 ans à 30 ans ayant pour but de venir en aide en restaurant ou construisant un bâtiment. Ces chantiers peuvent se situer à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale.

Comment est organisé un chantier de jeunes ?

Les chantiers de jeunes se passent généralement en juillet et en août. Ils durent environ de 2 à 3 semaines. La durée hebdomadaire du travail est en moyenne de 20 à 30 h pour les adolescents et de 30 à 35 heures pour les adultes. Les coûts pour les jeunes varient selon les associations.

Que font-ils ?

Les jeunes s’engageant dans ces chantiers réalisent différents projets d’action sociale, de préservation du patrimoine, d’animation, de construction, d’aménagement, de protection de l’environnement… Participer à un chantier de jeunes permet à un jeune citoyen de s’enrichir culturellement et professionnellement grâce aux rencontres et échanges avec d’autres bénévoles ainsi qu’aux différentes activités auxquelles il participe. On y apprend à vivre en collectivité (cuisiner ensemble, planifier des projets communs, travailler en groupe, … ) et à s’ouvrir au monde. A travers les chantiers, les jeunes apprennent à avoir des responsabilités et à entreprendre des projets et sont introduits dans la vie active.

Les chantiers de jeunes sont donc un bon moyen de s’engager dans la citoyenneté. Ils bénéficient à la fois aux jeunes citoyens et aux personnes aidées. C’est une introduction idéale à la solidarité internationale.

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Pourquoi s’engager ?

De nombreuses raisons de s’engager

Il y a différentes raisons de vouloir s’engager, que ce soit au sein d’une ONG (Organisation Non Gouvernementale) ou d’une association. En premier lieu, vouloir aider les gens ou se rendre utile que ce soit à l’échelle locale, nationale ou internationale.

D’autres motifs peuvent donner envie de s’engager :

  • Participer à un projet collectif
  • S’impliquer dans la vie locale
  • Partir à la rencontre d’autres cultures
  • L’enrichissement personnel
  • Rencontrer d’autres personnes
  • Être fier de ses réalisations

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S’engager en pays Bigouden

« La Bigoudène » au profit d’AFIDESA

Le CAB (Club Athlétique Bigouden) est une association sportive qui chaque année organise une course au profit d’AFIDESA.

Cette course s’appelait la « Torche Pont l’Abbé » et se nomme maintenant la « Bigoudène ». Chaque inscription est payante quelle que soit la distance que l’on choisit de parcourir (différentes catégories, de 1000 m au marathon). L’argent est par la suite reversé à AFIDESA, une association agissant et luttant contre des problèmes humanitaires au Burkina Faso et donc oeuvrant pour la solidarité internationale. Cette année 2015 la course a réuni environ 2500 participants pour sa 18e édition et rapporté près de 800 €.

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La Semaine de la Solidarité internationale

Tous les ans, lors de la 3e semaine du mois de novembre, la Solidarité internationale est à l’honneur en France.

En pays Bigouden, le collectif PASI s’attache à organiser diverses animations à cette occasion. Ses bénévoles, membres de 9 associations locales de solidarité internationale, proposent notamment une exposition. En 2015, elle avait pour thème les conséquences humaines du réchauffement climatique et a été affichée au lycée Laennec pendant trois semaines.

Au programme également, une randonnée solidaire, une causerie-débat à la Maison des Camélias, la projection d’un documentaire, l’information délivrée par le Point Infos jeunesse de Pont-l’Abbé et un spectacle solidaire avec en pariculier la participation du collège Laennec.

La 19e édition se déroulera du 12 au 20 novembre 2016.

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