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Yves Bernard, un Résistant de notre établissement

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2 YBernard actions
3 YBernard arrestation deportation
4 YBernard camp
5 YBernard retour

2013-2014

Concours de la Résistance - cérémonie de récompenses : Laennec à l’honneur

Samedi 24 mai, la traditionnelle cérémonie de remise des récompenses du concours national de la Résistance et de la Déportation s’est tenue à Quimper sous la présidence du Préfet du Finistère, M. Jean-Luc Videlaine. A cette occasion, Camille Coïc, Maxence Lagogué et Elio Le Coz ont reçu leurs prix.

Quatre récompenses pour Laennec

Lauréate de l’épreuve individuelle avec une mention spéciale, Camille a eu l’honneur d’ouvrir la cérémonie en recevant son prix des mains du préfet. La victoire dans l’épreuve collective avec un dossier qui, rappelons-le, est sélectionné pour être présenté au jury national, lui a en outre valu, ainsi qu’à ses camarades, les félicitations de M. Maurice Laval, grand résistant et déporté. Par ailleurs, Camille a également été récompensée par un prix spécial, le prix de la Résistance.

Camille récompensée à titre individuel
Camille reçoit son prix des mains de M. Jean-Luc Videlaine, préfet du Finistère

Grâce au travail qu’elle a réalisé avec Elio et Maxence, mais grâce aussi à l’implication des 24 élèves de 1re L/ES et à l’engagement du lycée Laennec dans le travail de mémoire, le jury leur a remis la 1re coupe d’établissement .

Chant des Partisans

Cette cérémonie solennelle s’est par ailleurs déroulée au rythme des chants entonnés par nos trois lycéens : Le Chant de Partisans, dans un premier temps, avant la clôture de l’après-midi par le Chant des Marais.

Bravo à Camille, Elio et Maxence ! Félicitations aussi à tous les autres élèves de la classe !

Voyage en Normandie en guise de récompense

Les 20 et 21 mai, les lauréats du Concours de la Résistance étaient invités par le Comité départemental en Normandie.

Découvrons l’histoire Eté 1944 – Normandie

Dans le cadre du Concours National de Résistance et de la Déportation, nous sommes partis sur les lieux clés du débarquement du 6 juin 1944 et de la bataille de Normandie. [C’était l’une des récompenses attribuées par le Comité Départemental du Prix de la Résistance et de la Déportation].

Tout d’abord, nous avons fait la visite du Mémorial de Caen, dans lequel nous avons pu visiter une exposition de l’Europe avant 1945. Malheureusement, par manque de temps, il ne nous a pas été possible de voir l’exposition de l’Europe après 1945. Un film nous a été proposé, le Jour-J. Ce musée nous a paru riche, organisé, intéressant, émouvant par moments, mais frustrant du fait du manque de temps consacré à la visite de Mémorial. Le moment le plus émouvant pour tout le groupe a été la visite de l’Abbaye d’Ardenne, où le Résistant Alain Bodivit a provoqué en nous de l’empathie en raison de l’émotion qu’il a montrée. Le dernier lieu historique de cette journée a été l’hôtel de ville de Caen, historiquement Abbaye aux hommes, dans lequel un élu local nous a honoré de sa présence et a prononcé un discours sur l’importance du devoir de mémoire que nous perpétuons aujourd’hui.

Réception à l hôtel de ville de Caen

Le lendemain, nous sommes allés au cimetière allemand de La Cambe, qui au regard de ses 21 222 tombes, nous a une nouvelle fois beaucoup touchés. En face du cimetière, se trouvait le musée de la Paix qui a fait lui aussi l’objet d’une visite. S’en est suivie la visite du cimetière américain de Colleville-sur-Mer dans lequel nous avons eu l’honneur de participer à une cérémonie officielle en hommage aux soldats.

Cérémonie du souvenir au cimetière américain de Colleville-sur-Mer
21 mai 2014 : Camille portant la gerbe du comité départemental du Prix de la Résistance et de la Déportation. A ses côtés, deux autres lauréats du Concours, Alain Bodivit (ancien Résistant) et Alain Méléard (président du Comité finistérien).

En fin de séjour, nous nous sommes rendus au port artificiel d’Arromanches, pour y découvrir les vestiges (en béton) de ce port flottant imaginé par W.Churchill. Vint ensuite le visionnage d’un film imaginé par le Mémorial de Caen au cinéma 360° projeté sur 9 écrans disposés en cercle tout autour de la salle. Ce film est à notre avis une vraie réussite. Pour finir notre séjour, la visite de Bayeux, où le Général Charles de Gaulle a mis le pied, le 14 juin 1944, pour la première fois depuis 1940, constitua aussi une étape de choix de notre périple. En somme, ce voyage a été très enrichissant culturellement, particulièrement émouvant et devrait, pour nous, faire partie intégrante d’un programme d’Histoire-Géographie, tant son impact nous sensibilise au devoir de préserver la paix dans le monde.

Maxence Lagogué, Elio Le Coz , Camille Coïc.

8 mai : un message lu par Camille

Invités par Alain Méléard, président du Comité départemental du Prix de la Résistance et de la Déportation, Camille Coïc et Elio Le Coz ont participé à la 69e cérémonie publique départementale commémorative de la victoire de 1945.

La cérémonie du 8 mai à Quimper

Lors de cette cérémonie solennelle, présidée par le Préfet du Finistère, Jean-Luc Videlaine, Camille a eu l’honneur de lire le message de l’UFAC (Union française des associations de combattants et victimes de guerre).

Camille donnant lecture du discours de l’UFAC

Prononcés devant le monument de la Libération à Quimper, ses mots résonnent comme un écho au travail de recherche réalisé avec Elio sur les héros et les martyrs de la Libération : « en ce jour anniversaire, rendons hommage à tous les soldats français […] tués sur les différents théâtres opérationnels, aux soldats alliés engagés sur tous les fronts et dont le sacrifice permit la libération de la France ».

Elio et Camille en compagnie des anciens Résistants

Camille poursuit, dans une continuité certaine avec son propre travail visant à honorer les héros et les martyrs de la Seconde Guerre mondiale : « Rendons hommage aux combattants de la Résistance et saluons la mémoire des hommes, des femmes et des enfants exterminés dans les camps nazis en raison de leur nationalité, de leur religion, de leurs convictions ou de leur engagement dans le combat. Souvenons-nous de tous ces sacrifices, souvenons-nous du prix de la Liberté ! »

Sa remarquable prestation lui vaut du reste les félicitations des autorités, du Préfet au Maire de Quimper, en passant par Jean-Jacques Urvoas, député du Finistère, ou Maryvonne Blondin, Sénatrice du département.

Quant à Elio, il confie « j’ai beaucoup apprécié la lecture de Camille et le discours du Préfet [donnant lecture du discours de M. Kader Arif, Secrétaire d’Etat aux Anciens combattants et à la Mémoire] qui, tous deux, m’ont ému. »

Dépôt de gerbe

Par la suite, Camille et Elio ont également aidé au dépôt de la gerbe du Souvenir Français et ont achevé la matinée en point d’orgue, à la Préfecture, où ils étaient conviés à la réception offerte par M. Le Préfet.

Réception à la Préfecture

Cet événement s’inscrit aussi dans le prolongement de la Journée nationale du souvenir de la Déportation à laquelle ont participé plusieurs élèves de la section européenne allemand, à Plobannalec-Lesconil, le dimanche 27 avril. A cette occasion des lycéens de 2de et de 1re avaient en effet rendu hommage aux internés des camps nazis en entonnant, dans la langue de Goethe, le Chant des Marais (das Börgermoorlied).

Une matinée inoubliable pour les deux lycéens qui ont dignement représenté leur établissement en ce 8 mai 2014 : « c’était la première cérémonie officielle à laquelle je participais. J’ai été impressionné par le côté protocolaire et militaire. Enfin, il était intéressant de revoir M. Bodivit [ancien Résistant du réseau Turma] et de discuter avec lui », souligne Elio. Quant à Camille, elle estime que « préserver la mémoire de nos aïeux, célébrer ceux qui ont œuvré pour la France d’aujourd’hui est un devoir de citoyen qui me semble fondamental. J’étais fière et honorée qu’on m’ait proposé de lire un discours : il ne suffit pas d’être lauréate d’un concours (pour ma part du concours national de la Résistance), il faut en mériter le titre et c’est son engagement et son investissement dans le devoir de mémoire qui y contribuent. »

Concours de la Résistance : trois lauréats au lycée

Camille Coïc (1re 2), Maxence Lagogué (1re 2) et Elio Le Coz (1re 5) viennent d’être primés pour leur travail sur les « Héros et les Martyrs de la Libération en Pays Bigouden ».

Sélectionnés pour le prix national

Leur dossier vient en effet de recevoir le 1er prix attribué par le jury départemental du Concours de la Résistance. Dans le cadre du thème proposé cette année, « la Libération du territoire et le retour de la République », ils avaient choisi d’axer leur recherche sur l’histoire locale, celle du Pays bigouden, et sur les personnages qui ont oeuvré, parfois au péril de leur vie, pour chasser l’occupant et mettre fin à la dictature de Vichy. Le sujet choisi et la forte implication des trois lycéens ont manifestement séduit le jury qui a décidé de sélectionner leur travail pour le prix national.

les lauréats du concours
De gauche à droite : Maxence, Camille et Elio.

Pour la qualité de sa production dans l’épreuve individuelle, Camille Coïc a, par ailleurs, obtenu une mention spéciale.

Camille Coïc
Camille, double lauréate du Concours de la Résistance (épreuve individuelle et travail collectif). Ici en compagnie d’Alain Bodivit, Résistant de l’intérieur (21 janvier 2014)

Félicitations à tous les trois !

Un voyage en Normandie en guise de récompense

Les trois élèves, scolarisés en 1re L pour deux d’entre eux et en 1re ES pour le troisième, recevront le prix départemental, le samedi 24 mai, au pôle Pierre Jakez Hélias de Quimper. Ils sont en outre invités à un déplacement en Normandie - au Mémorial de Caen et sur les plages du Débarquement - les 20 et 21 mai prochains.

Concours national de la Résistance et de la Déportation

Les élèves de 1re L/ES participent au concours national de la Résistance et de la Déportation.

Au programme : « La Libération du territoire et le retour à la République »

Un devoir de mémoire

Créé en 1961 par le ministre de l’éducation nationale, Lucien Paye, le concours national de la Résistance et de la déportation (CNRD) vise :

  • à perpétuer, auprès des jeunes générations, la mémoire de cette période troublée
  • à honorer les combattants - les Français libres et le peuple de la nuit - qui ont lutté contre l’oppression et ont contribué à libérer la France et l’Europe du joug nazi
  • à rendre hommage aux victimes, les civils comme les soldats, les déportés comme les résistants.

Les élèves à la découverte de l’histoire locale

Les 24 élèves de 1re L/ES ont l’occasion de s’intéresser à l’histoire locale puisque le thème de cette année s’y prête particulièrement. Aidés par l’ANACR (Association nationale des Anciens Combattants et Résistants) et l’association des « Ami(e)s de la Résistance », ils vont rencontrer des témoins de cette période et collecter des documents qui dorment encore dans les archives familiales.

Monument en hommage aux fusillés de Poulguen

Deux anciens Résistants, Alain Madec et Joël Lazennec, sont invités au lycée, le 21 janvier 2014, pour faire part de leur expérience et transmettre leur témoignage.

Les lauréats du concours seront récompensés lors de la cérémonie de remise des prix le samedi 24 mai 2014 au Pôle Universitaire Jakez-Hélias à QUIMPER à 14 heures 30. En plus, un déplacement en Normandie, au Mémorial de Caen et sur les lieux du débarquement, leur sera proposé les 4 et 5 juin 2014.

Conférence de l’AFIDESA : le Burkina Faso, un PMA en quête d’un développement durable

Invités à présenter les actions qu’ils mènent dans une région du Burkina Faso, les bénévoles de l’Action Finistérienne de Développement du Sanguié (AFIDESA) ont sensibilisé les élèves des cinq classes de 2de générale et technologique aux questions du développement et de la solidarité internationale.

Témoignant de leur expérience du terrain, Michelle Andro et Angéline Bosser, accompagnées de Véronique Frenkel et Marcelle Joncour, ont présenté aux lycéens la situation de cette province burkinabée où est implanté l’établissement de Réo, jumelé avec le lycée Laennec depuis 2004.

Chacune des cinq classes de 2de, séparément, a bénéficié de cette intervention d’une durée de deux heures. S’appuyant sur un très riche diaporama, celle-ci était structurée selon trois grands thèmes :

  • les difficultés de développement (problèmes de l’enclavement et des transports, alimentation, accès à l’eau, santé, éducation,…)
  • les solutions mises en œuvre (par les populations locales ou par les associations de solidarité internationale)
  • les résultats obtenus (les quelques progrès réalisés mais aussi l’ampleur de la tâche qu’il reste à accomplir).
Conférence de l’AFIDESA (13 décembre 2013)
Michelle Andro (à gauche) et Angéline Bosser (à droite) accompagnées de Véronique Frenkel et Marcelle Joncour font part de leur expérience de terrain. Tous les ans, elles se déplacent dans la province du Sanguié (Burkina Faso) pour assurer le suivi des actions de solidarité qu’elles initient en Pays bigouden.

Un discours empreint d’un grand humanisme et d’une inébranlable foi dans la capacité de la population du Sanguié à progresser sur la voie du développement. Comme aime à le répéter, Michelle Andro, « grâce aux femmes, l’Afrique s’en sortira. Mais il faut les aider, leur permettre d’accéder à la scolarité et à l’alphabétisation ». Assurément, l’avenir du continent repose sur leurs frêles mais solides épaules, elles qui, au Sanguié, s’activent du matin au soir, un enfant dans le dos. C’est du reste en ce sens que l’AFIDESA oeuvre auprès de groupements féminins et au sein des écoles. Il faut leur donner les moyens, par l’éducation, de maîtriser la fécondité, d’éviter les grossesses précoces et les IST et tout simplement d’apprendre à lire, à écrire et à compter.

Conférence de l’AFIDESA (13 décembre 2013)
Un échange interactif grâce aux nombreuses questions posées par les élèves (ici la classe de 2nde3)

Une information interactive qui vise à éduquer non seulement à la solidarité internationale mais aussi à une citoyenneté mondiale et qui invite les lycéens de Pont-l’Abbé à entreprendre des échanges avec ceux de Réo.

Des nouvelles du lycée de Réo

L’AFIDESA, association de solidarité internationale, nous tient régulièrement au courant de ce qui se passe à Réo, dans l’établissement jumelé avec le lycée Laennec.

Les dernières nouvelles :

Début avril : Sayouba Ouedraogo, professeur correspondant de l’AFIDESA au lycée de Réo, nous informe que la connexion internet par WIFI fonctionne désormais dans son établissement.

L’action de solidarité menée à Laennec au mois de novembre 2013 et qui avait permis de collecter 340 € porte donc ses fruits.

Il ne reste plus aux élèves des deux lycées qu’à entamer une correspondance par mail.

Depuis le début de l’année scolaire

Les élèves du lycée de Réo
  • La rentrée a eu lieu le 1er octobre. 1800 élèves de la 6e à la terminale sont scolarisés au lycée de Réo. Comme d’habitude, les classes sont particulièrement chargées (en moyenne 100 élèves par classe).
  • le lycée de Réo, par l’intermédiaire de Sayouba Ouedraogo, a fait part de ses besoins à l’AFIDESA. Les enseignants souhaiteraient bénéficier d’une imprimante matricielle monochrome pour pouvoir reproduire quelques documents. Autre demande : un abonnement à internet.
    salle des profs au lycée de Réo
  • Fin octobre : AFIDESA a accueilli, en Pays bigouden, Honoré Sorgo, l’un des directeurs régionaux de l’enseignement au Burkina Faso (l’équivalent du recteur d’Académie en France).
  • 16-24 novembre : lors de la Semaine de la Solidarité internationale, le lycée Laennec a récolté 340 €. Les élèves ont choisi de destiner cette somme au financement d’un abonnement à internet à Réo.
  • Début décembre : un conteneur vient de partir du Havre, avec en particulier 5 ordinateurs déclassés, cédés par une commune pour le lycée de Réo. Arrivée prévue dans quasiment 3 mois. AFIDESA espère les mettre en fonctionnement lors du séjour annuel sur place.
    La cour du lycée de Réo
    Une demi classe en contrôle (février 2014)

    1er mars : L’AFIDESA vient de rentrer de sa mission annuelle sur le terrain. Des bénévoles de l’association (Angéline, Michelle, Hervé, Michel et Roger) ont pu faire le point sur les besoins du lycée de Réo et ont eu le plaisir d’installer, dans l’établissement, des ordinateurs en provenance du Pays bigouden, de lui offrir une imprimante, achetée d’occasion au Burkina Faso, et de mettre en place une connexion internet Wifi.

    Achat d’une imprimante
    Michel et Hervé de l’AFIDESA achètent une imprimante d’occasion pour le lycée de Réo (février 2014)
    Installation des ordinateurs
    Michel et Hervé installent les ordinateurs donnés par une mairie bigoudène à l’intention du lycée de Réo (13 février 2014)

Au programme :

  • Les élèves de 2de de Laennec envisagent d’organiser un relais de la solidarité pour récolter des fonds à destination de leurs camarades de Réo.

Des Résistants au lycée : trois grands passeurs de mémoire

Mardi 21 janvier 2014, Alain Bodivit, le Commandant Lazennec et André Robeson ont rencontré les classes de 1re (L, ES, S, STMG) et de terminale littéraire pour leur faire part de leur expérience de Résistants durant la Seconde Guerre mondiale.

Camille Coïc, une élève de 1re L, dans son message introductif emprunté à Daniel Trellu, fondateur du maquis de Saint-Goazec-Spézet, donne d’emblée le ton de la cérémonie. Il s’agit avant tout, pour la jeune génération d’honorer, les anciens qui ont combattu pour la Liberté et de prendre conscience de ce qu’elle leur doit.

Alain Bodivit, Joël Lazennec et André Robeson, les trois grands témoins, accompagnés par François Fouré (animateur de Mémoire et espoirs de la Résistance)

« … Ils n’étaient pas nés pour être des héros ou des martyrs. Mais si c’est être un héros que de se lever quand il faudrait rester couché, de se révolter contre la force brutale, de refuser l’humiliation et d’entrer dans l’arène, les mains nues face aux fauves, alors ils ont mérité ce titre. Mais si c’est être un martyr que de savoir souffrir et mourir pour que d’autres connaissent la joie de la liberté, alors ils ont mérité ce titre… »

Le chant des Partisans en guise d’hommage

A travers le témoignage de Joël Lazennec, d’Alain Bodivit et d’André Robeson, ce sont toutes ces femmes et ces hommes, souvent jeunes, voire à peine sortis de l’enfance, qu’il importe en effet de célébrer et de remercier à cette occasion. Le Chant des Partisans, hymne de ralliement de la Résistance, entonné par une poignée de volontaires, souligne la solennité du moment.

Chant des Partisans entonné par les élèves
Au premier plan (de gauche à droite) : Justine, Gwendolyne, Titouan, Kilian, Camille et Elio rendent hommage aux Résistants en entonnant, à leur intention, l’hymne de la Résistance.
A l’arrière-plan : Michel Aymerich (Proviseur), Alain Méléard (président du comité départemental du prix du CNRD), Alain Bodivit, Joël Lazennec, André Robeson, les trois Résistants, et François Fouré (animateur de Mémoire et espoirs de la Résistance).

Un des 11 hommes du cuirassé le Paris à avoir rallié de Gaulle

Tour à tour chacun des invités raconte son histoire personnelle qui s’inscrit, depuis plus de 70 ans, dans l’Histoire de France. Joël Lazennec, le premier, qui s’engage dès juin 1940 aux cotés du général de Gaulle pour que« le pavillon français continue de battre sur toutes les mers du monde » et ne soit pas souillé par l’infamie de la capitulation et de la collaboration. Ralliant l’Angleterre au moment de la débâcle, à bord du cuirassé le Paris, il fait partie des onze hommes d’équipage sur plus de 3000 à répondre favorablement à l’Appel de l’Homme du 18 juin. Guidé par l’insouciance de ses 21 ans et par son inébranlable foi dans la capacité de la France à gagner la guerre, il n’a de cesse de se battre pour la Victoire. « Nous avions l’ambition et la certitude de gagner ».

Le Commandant Lazennec, héros de la Bataille de l’Atlantique

Alors qu’il est rattaché à la marine marchande britannique, il participe à la bataille de l’Atlantique à bord du cargo le Saint-Bertrand.« On ne mesure pas assez à quel point le ravitaillement de l’Angleterre était décisif pour que le conflit bascule en faveur des Alliés. Sans les convois de l’Atlantique, le débarquement en Normandie n’aurait pu se produire. Il fallait acheminer des produits alimentaires, du matériel, des explosifs,… des États-Unis vers l’Europe ». Il fallait surtout déjouer les torpilles des U-Boote allemands. « Bien sûr que j’avais peur, d’autant que les sous-marins étaient dissimulés et que dans nos convois certains bateaux étaient touchés. Ainsi nous n’avons pu sauver aucun homme d’un pétrolier en feu. »

Le réseau Turma-Vengeance à l’honneur

Les deux autres invités, quant à eux, sont membres de la Résistance intérieure. Alain Bodivit rejoint en effet les rangs du réseau Turma-Vengeance en janvier 1943 à l’âge de 17 ans, dans la région de Pleuven. Approché par un copain lors d’un match de football, il intègre une équipe de dix jeunes hommes, sans jamais prendre conscience de l’organigramme du groupe auquel il appartient. « C’était très cloisonné, ce qui permettait d’assurer la sécurité de chacun. Parce que si l’un des membres était pris, il était torturé, dans le meilleur des cas fusillé, et bien souvent il parlait et « trahissait » tout le réseau. » Au sein de son réseau spécialisé dans le renseignement, il participe au sabotage de lignes téléphoniques mais aussi à des représailles contre les collabos. Intégrant les Forces françaises de l’Intérieur (FFI) après le débarquement, il répond au signal de l’insurrection généralisée de la Bretagne, suite au message codé de la BBC « Le chapeau de Napoléon est-il toujours à Perros-Guirec ? » et prend les armes pour participer aux combats de la Libération, à Quimper, à Fouesnant ou à Cléden-Cap Sizun.

Victime de la Déportation

Si l’expérience d’André Robeson présente quelques similitudes avec celle d’Alain Bodivit (résistance intérieure au réseau Vengeance, participation à de nombreux sabotages), elle diffère aussi par son dénouement. Alors que l’insurrection de Paris vient de se produire, il est chargé, avec 160 hommes du réseau Hildevert du 1er Régiment de Paris, de préparer un terrain d’atterrissage pour des parachutistes canadiens. Ceux-ci ont pour mission d’empêcher l’arrivée de renforts allemands. Mais l’opération tourne au fiasco, lorsque le groupe se trouve confronté à la tristement célèbre division Das Reich (la responsable du massacre d’Oradour-sur-Glane) et André se retrouve au peloton d’exécution.« C’est bien évidemment l’image qui m’a le plus marqué ». Voyant sa dernière heure arrivée, il ne doit la vie sauve qu’à un officier allemand, blessé dans les combats mais soigné par son groupe. Suivent cependant de longs mois de déportation dans le Nord de l’Allemagne (déplacé de camps en camps, à Stargard, Stalag IID, ou à Greifswald, Stalag IIC notamment). L’avancée des soldats de l’Armée rouge lui permet de recouvrer une certaine liberté mais l’entraîne à parcourir l’Europe de l’Est, en train, en camions et le plus souvent à pied. S’approchant d’Odessa, il pense la libération proche, cependant des désaccords entre les Trois Grands à Yalta (Roosevelt, Churchill et Staline) le renvoient sur les routes d’Ukraine et de Pologne. « Je ne suis rentré qu’en juin 1945. »

Un message à destination de la jeunesse

Interrogés par les élèves sur la manière dont ils ont vécu la Libération et sur leurs souvenirs les plus marquants, les trois Résistants se posent en passeurs de mémoire et donnent une véritable leçon de civisme à leur auditoire. Sans s’ériger en modèles, ils tentent d’éveiller la conscience citoyenne de leurs jeunes interlocuteurs. Le Commandant Lazennec en tête « Si j’ai agi ainsi, c’est parce que j’avais un idéal et une ambition. Ayez tous un idéal et une ambition ! »

Citant Antoine de Saint-Exupéry, Alain Bodivit explique aussi pourquoi il ne se considère pas comme un héros. « La guerre n’est pas une aventure. La guerre est une maladie. Comme le typhus… ». Et surtout, il estime que « quand on n’a pas tout fait, on n’a rien fait. » En 1944, il ne participe pas à la liesse générale lors de la Libération, tant il continue à être habité par une certaine amertume, contre les Résistants de la dernière heure mais aussi, plus encore sans doute, du fait d’un « sentiment de culpabilité à l’égard de ceux qui ont été dénoncés, parce que l’on a été imprudents. Par notre faute, des femmes ont été déportées à Ravensbrück. Je garde aussi un fond de tristesse pour ceux qui sont partis.  »

Élèves entourant les Résistants

Même si Alain Bodivit se refuse à endosser ce rôle, pour les élèves ces Résistants sont de véritables héros qu’ils ont envie de saluer en leur serrant la main, ou de photographier. Certains demandent aussi à poser à leurs côtés sur les clichés pris par leurs camarades ou leurs professeurs.

Serrer la main des héros : la conclusion souhaitée par les élèves impressionnés - et souvent émus - par l’histoire des Résistants.

Exposition sur l’eau au château de Pont-l’Abbé

Des élèves de 2de sensibilisés aux enjeux d’une gestion durable de l’eau.

Lors de la Semaine de la Solidarité Internationale (16-24 novembre 2013), le collectif PASI (Pont-l’Abbé Solidarité Internationale) a organisé, comme tous les ans, une exposition au château. Cette année, c’est le thème de l’eau que ce regroupement de 9 associations a retenu.

Trois classes de seconde du lycée Laennec s’y sont rendues avec leurs professeurs d’histoire-géographie, la question de l’eau étant à leur programme.

Trois expositions :

  • L’eau, source de vie (CCFD)
  • L’eau, une ressource vitale (photographies de Yann Arthus-Bertrand)
  • Palestine, l’eau confisquée - Quand l’eau devient une arme de la politique d’annexion par Israël (Association France Palestine Solidarité, nov.2012)
    La présentation de l’exposition de Yann Arthus-Bertrand, « l’eau, une ressource vitale »

    Ces panneaux auront permis à chacun de mesurer les nombreux et puissants enjeux que revêt la question de l’eau et de comprendre qu’elle constitue une des causes des tensions géopolitiques dans certaines régions de la planète, telles le Proche-Orient.

    Un groupe d’élèves de 2de 5 attentifs aux explications d’Yves Jardin (président de l’Association France Palestine Solidarité Cornouaille)

    Les élèves ont pu compter sur les explications complémentaires apportées par les bénévoles des associations, comme Y. Jardin, président de France Palestine Solidarité Cornouaille.

Interviewés pour Le Télégramme}

Un groupe d’élèves interviewés par Michel Mari, journaliste du Télégramme

Michel Mari, journaliste du Télégramme a en outre interrogé quelques élèves volontaires pour savoir ce qu’ils avaient appris en visitant l’exposition et comment celle-ci les avait sensibilisés à la solidarité internationale. Spontanément, ils ont tous fait part de leur sentiment de révolte devant le sort réservé aux Palestiniens. Ils ont pris conscience que l’eau est une ressource convoitée et même disputée en certains endroits de la planète.

Éduquer à une citoyenneté mondiale active

« ll faut sensibiliser les gens, faire en sorte que les Israéliens se rendent compte de ce qu’ils font en privant d’eau les Palestiniens. Nous ne nous rendons pas compte de la chance que nous avons d’accéder à autant d’eau que l’on veut. Lorsque nous rechignons au self pour aller chercher une carafe d’eau, il faudrait penser que certains font des kilomètres chaque jour pour en avoir seulement quelques litres », a conclu Anagael Pereira-Moncoiffe. Quant à Klara Boulaire, elle s’est indignée en estimant qu’il « est injuste de tirer sur les citernes comme le font les Israéliens pour priver d’eau les Palestiniens ».

Article rédigé à partir du travail réalisé par Adeline L’Hénoret, Marie Laurent et Marie Le Cloarec (2de 3 et 5) en accompagnement personnalisé.

Intervention de Gaëlle Queffélec du Point Information Jeunesse

Le bénévolat et le volontariat international présentés aux élèves de terminale

Mardi 19 novembre, 81 élèves des classes de terminale générale, technologique et professionnelle ont rencontré Gaëlle Queffélec, la responsable du Point Information jeunesse de Pont-l’Abbé.

Cette intervention s’inscrivait dans le cadre de la Semaine de la Solidarité internationale, puisqu’il s’agissait de délivrer aux futurs jeunes adultes toutes les informations nécessaires à un engagement dans l’humanitaire.

Débat mouvant pour favoriser l’échange et la participation

Tous volontaires pour participer à cette information, les lycéens ont commencé la séance par un débat mouvant. Ce jeu de positionnement consistait pour eux à prendre part à un échange construit à partir de trois phrases :

  • « S’impliquer dans la solidarité internationale, c’est d’abord être motivé par la découverte et l’ouverture au monde »
  • « S’investir dans la solidarité internationale, c’est acquérir une expérience à l’étranger pour la valoriser, ensuite, professionnellement. »
  • « Tout le monde peut travailler dans le domaine de la solidarité internationale au sein d’une ONG ».
    Débat mouvant animé par Gaëlle Queffélec
    Le débat s’engage : deux camps doivent argumenter pour justifier leur position
    « S’impliquer dans la solidarité internationale, c’est d’abord être motivé par la découverte et l’ouverture au monde » : chacun s’est positionné, sauf une élève indécise

    Chaque élève était alors invité à choisir son camp : celui qui n’était pas d’accord avec la proposition devait se positionner à gauche de l’animatrice, celui qui était d’accord à droite et les indécis au milieu. Ainsi, s’engageait le débat, chaque camp cherchant à convaincre l’autre de le rejoindre.

Bénévolat, volontariat, chantiers de jeunesse : informations à destination des futurs majeurs

Après avoir remis en cause, par le biais de ce débat, certaines idées reçues, Gaëlle Queffélec a cherché à apporter aux élèves tous les renseignements nécessaires à un futur engagement dans la Solidarité Internationale. Elle a, notamment, beaucoup insisté sur la nécessité de prendre conscience des réalités locales et a été soucieuse de ne rien masquer de la difficulté des missions à accomplir.

Informations sur la Solidarité internationale délivrées par Gaëlle Queffélec

Si la plupart des élèves ont réalisé qu’il n’est pas simple de s’engager dans le volontariat international, à 18 ans, sans compétences professionnelles - dans le bâtiment, la gestion de l’eau, le domaine médical, en particulier -, plusieurs d’entre eux se sont montrés intéressés par la participation à des chantiers de jeunesse.

L’engagement associatif humanitaire : rencontre avec des bénévoles de l’AFIDESA

Le 28 Novembre 2013, Angéline Bosser, la présidente de l’AFIDESA, et Jean-Pierre Drézen, son vice-président, sont intervenus au lycée auprès d’un groupe de 2de dans le cadre de l’accompagnement personnalisé. Deux semaines auparavant, deux autres groupes d’élèves avaient déjà rencontré Angéline Bosser et Michelle Andro, une autre bénévole de l’association.

Les lycéens ont pu leur poser les questions qu’ils avaient préparées durant les cours précédents. Les membres de l’AFIDESA leur ont présenté les objectifs de leur association et leurs motivations. Ils leur ont fait partager leurs points de vue sur la solidarité internationale et leur expérience du Burkina Faso.

Quel dévouement pour l’association et l’action humanitaire !

Les membres de l’AFIDESA, principalement des retraités, donnent beaucoup de leur temps pour l’association, entre leurs voyages humanitaires au Burkina et les actions qu’ils mènent dans le Finistère, en particulier pour sensibiliser les habitants et les motiver à se lancer dans des actions de solidarité. Mais c’est un « sacrifice » qui permet d’aider les plus démunis, de se battre contre les injustices de ce monde et de lutter contre les inégalités, notamment entre les pays du Sud et ceux du Nord. Selon eux, « on ne peut imaginer la pauvreté, la misère, les souffrances des familles sans être allé sur place ». « C’est parce que j’ai toujours été révoltée par l’injustice, parce que je ne voulais plus voir des enfants mourir de faim que je me suis engagée » , a insisté Michelle Andro. « Si j’interviens auprès des lycéens, c’est surtout pour les sensibiliser et les faire réfléchir sur ce sujet. » Quant à Angéline Bosser, elle a précisé que, depuis toute petite, elle est attristée de voir des images d’enfants maigres parce qu’il n’ont pas à manger dans un monde où la nourriture ne fait pourtant pas défaut. Sa motivation première vient de là.

L’association agit principalement de deux manières :

  • Sur le terrain, au Burkina Faso, en particulier en faveur de l’éducation, pour aider à construire des classes, pour améliorer les conditions de vie à l’école et fournir le matériel nécessaire. Ils aident aussi les groupements féminins. Ainsi, ils espèrent contribuer au développement de la province du Sanguié.
  • Dans le Finistère, pour sensibiliser les élèves avec des interventions reconnues par l’inspection académique.
Échanges avec Angéline Bosser (à gauche) et Michelle Andro, membres de l’AFIDESA

1 tonne de papier = une table banc.

Mais pour pouvoir agir, il faut de l’argent : collecte et recyclage de papiers, ventes d’objets Burkinabés, récoltes de pomme de terres, vente de pain au chocolat par les Lycéens du Lycée Laennec, … dans le but d’obtenir des fonds pour réaliser des actions.

Cette rencontre aura permis aux lycéens de mesurer et de comprendre les différences qu’il y a entre leur mode de vie et celui des Burkinabés. Ils ont ainsi été sensibilisés aux besoins de ces populations et à la nécessité de mettre en place des actions pour récolter des fonds.

Travail réalisé par Nicolas LOUSSOUARN, Sacha JOLY, Nolwenn LE BRIS, Maëlle LE DONGE, Yvane MARTIN-REBOURS, Pauline BERDER, Emma DERRIEN, Thomas GUILLEMOT, Enora DOUGUET, Alexandra LE DOUGUET, Lindsay LE BLEIS, Sten LE MEN (2de 2, 3, 4 et 5) - Sélection des meilleurs passages des comptes-rendus rédigés en accompagnement personnalisé

Rencontre avec la responsable du PIJ - Au programme : l’engagement humanitaire

Les élèves de 2de ont rencontré Gaëlle Queffélec la responsable du PIJ (point information jeunesse) de Pont-l’Abbé. Elle est venue leur présenter le volontariat dans la solidarité internationale et le travail dans l’humanitaire et leur a expliqué comment s’engager.

Le jeudi 21 novembre, durant la Semaine de la Solidarité Internationale, trois groupes d’élèves de 2de travaillant sur ce thème en accompagnement personnalisé ont participé à une intervention organisée par leurs professeurs d’histoire-géographie qui avaient invité Gaëlle Queffélec au lycée.

Un débat mouvant pour susciter la réflexion et les échanges

Gaëlle Queffélec a entamé la rencontre avec les élèves par un jeu de questions sous forme de débat mouvant. Un débat mouvant est un débat où une affirmation est proposée à un groupe. Debout, les participants doivent se déplacer du côté gauche en cas d’accord, à droite en cas de désaccord et ne pas bouger s’ils sont indécis. Chaque camp doit convaincre les autres de le rejoindre. Les élèves ont ainsi débattu sur les affirmations suivantes :

  1. La solidarité internationale ne concerne que l’aide d’urgence après une catastrophe naturelle.
  2. Il faut être majeur pour s’investir dans la solidarité internationale.
  3. La solidarité internationale n’intervient que dans les pays sous développés d’Afrique.
    Débat mouvant animé par Gaëlle Queffélec

    D’une manière générale, les adolescents n’ont pas approuvé les affirmations énoncées et ils ont su justifier leur position. Ils ont ainsi avancé que, même s’ils sont mineurs, ils ont oeuvré pour la solidarité en vendant et en achetant des pains au chocolat. Ils ont aussi souligné que, lors de l’ouragan Katrina aux États Unis, les aides alimentaires avaient été nombreuses alors que c’est l’un des pays les plus riches du monde.

    La solidarité internationale : uniquement pour les pays du Sud ?

    Tual, Thomas et Vincent estiment que « ce fut une expérience très enrichissante pour [eux] ». Quant à Maverick et Romane, ils ont trouvé que « le débat [s’était] plutôt bien passé, parce que tous les lycéens y ont participé et ont donné leurs arguments ».

    La solidarité internationale : une aide d’urgence seulement ?

    Nolwenn a trouvé, de son côté, qu’« au fil de cette phase les élèves ont commencé à prendre de l’assurance et à donner des réponses pertinentes. »

Bien distinguer bénévolat et volontariat

Par la suite, Gaëlle Queffélec a aussi sensibilisé les lycéens aux actions menées à l’étranger et leur a appris la différence entre le bénévolat et le volontariat :

  • Être bénévole dans une association, c’est être une personne volontaire et disponible, non rémunérée. Certains participent à un chantier de jeunes bénévoles, ce qui constitue, pour la plupart des jeunes, leur première expérience de solidarité. C’est une mission sociale. Afin de rénover un chantier par exemple.
  • Quelques personnes sont volontaires au sein d’une association avec un contrat d’engagement, des missions bien précises et une rémunération d’environ 600 € par mois. Être volontaire, c’est par exemple s’occuper des orphelins. Mais il ne faut surtout pas oublier de s’adapter au pays que l’on veut aider et aux modes de vie des populations locales (nourriture, coutumes, religion…). Il est nécessaire aussi de prendre conscience que le confort est rarement présent. Pour travailler dans l’humanitaire, un jeune peut partir à l’étranger à partir de 18 ans. Les personnes sont recrutées en fonction de leurs compétences, leurs qualifications et des besoins sur le terrain. Par exemple, de jeunes étudiants en médecine peuvent se proposer de venir bénévolement en aide aux populations victimes d’épidémies. D’autres personnes peuvent construire des écoles grâce à leurs compétences techniques dans les métiers du bâtiment.

Des précisions sur les missions du PIJ

Pour terminer son intervention, Gaëlle Queffélec a expliqué le rôle du PIJ : le point info jeunesse aide les jeunes qui veulent partir en mission humanitaire à monter des projets. Mais c’est aussi un lieu d’accueil, de proximité, gratuit, anonyme et personnalisé. Il informe sur les études, les emplois (petits jobs), la santé, le logement, etc…

Travail réalisé par Tual KERBOUL, Thomas KERNILIS, Vincent LE GUIRRIEC, Marie CASTEL, Loïse BOSSER, Léa RAMOS, Nolwenn BROTO, Emma LE CLOAREC, Camille LE NOURS et Pauline LARZUL, Romane GUILLOUX et Maverick LE LEUC’H (élèves des classes de 2de 1, 2, 3 et 4) . Sélection des meilleurs passages des comptes-rendus rédigés en accompagnement personnalisé.

Agir pour la solidarité internationale, l’exemple des chantiers jeunes.

Gaëlle Queffélec a également fait part aux lycéens de deux expériences qu’elle a accompagnées. Elle leur a présenté différents voyages effectués par de jeunes étudiantes, un en Mongolie, un autre en Inde et enfin le dernier au Burkina-Faso.

Qu’est-ce qu’un chantier de jeunes ?

Il est possible de participer aux chantiers de jeunes à partir de 16 ans, pendant une durée plus ou moins longue allant de 2 semaines à 6 mois. Les chantiers consistent à partir à l’étranger pour aider les populations dans le besoin. Sur place, les jeunes peuvent animer ou ouvrir un centre de loisirs pour les enfants, ou encore proposer des solutions durables pour améliorer la vie des populations. Plus de 5000 chantiers se montent chaque année dans plus de 86 pays, il y a donc une grande possibilité d’intervenir pour la solidarité internationale à l’étranger.

Une action solidaire : la vente de pains au chocolat

Durant la Semaine de la Solidarité internationale du 16 au 24 novembre, le lycée Laennec s’est mobilisé, à sa manière, pour aider le lycée de Réo au Burkina Faso.

Une bonne action

Des élèves de 2de du lycée Laennec ont vendu des pains au chocolat, dans le but de collecter des fonds pour l’AFIDESA (association aidant la région du Sanguié, au Burkina Faso). Ils se sont spontanément investis pour cette cause en y consacrant une partie de leur temps lors des récréations du matin. Belle opération du lycée bigouden qui a récolté environ 340€ ! 

La vente de pains au chocolat par les élèves de 2de 3 et de 2de 5 : une récréation consacrée à une action solidaire.

340 euros pour le lycée de Réo

Cette somme a été entièrement reversée à l’AFIDESA pour aider le lycée de Réo au Burkina, jumelé avec l’établissement pont-l’abbiste. Le 28 novembre, Angéline Bosser, la présidente de l’association, et Jean-Pierre Drézen, le vice-président, ont reçu des mains des élèves le chèque de 340 euros. Les membres de l’association ont remercié les lycéens de leur engagement dans cette action et leur ont laissé le choix de la destination de la somme collectée : le financement d’un abonnement à internet pour le lycée de Réo ou l’achat d’un thermocopieur. A l’unanimité, ils ont pris la décision de payer la connexion internet. Cela leur permettra de pouvoir communiquer plus facilement et plus rapidement avec les élèves de leur lycée partenaire. 

Remise de l’argent collecté aux responsables de l’AFIDESA (Angéline Bosser, présidente de l’association, et Jean-Pierre Drézen, vice-président)

Des élèves sensibilisés

Cette action aura aussi permis à l’AFIDESA et aux enseignants de sensibiliser la jeunesse bigoudène à la solidarité envers des pays en développement, comme le Burkina Faso, l’un des plus pauvres de la planète. « Participer à une action solidaire nous permet de nous intéresser aux pays en difficulté et de nous rendre utiles pour les aider », n’a pas manqué de souligner Ewen Cornou, élève de 2de 5. Espérons qu’après tous ces efforts, quelques âmes solidaires naîtront et s’investiront à leur tour dans une association.

Travail réalisé par Mélia Bréhonnet, Mathéo Cardot, Lomig Cariou, Laëtitia Barbier, Clément Le Nours, Nathan Kerloch, Ewen Cornou et Théo Cépéda (élèves de 2de 3 et 2de 5) - sélection des meilleurs passages des différents comptes-rendus réalisés en accompagnement personnalisé

Une petite exposition sur les acteurs de la solidarité internationale

A l’occasion de la semaine de la Solidarité internationale (16-24 novembre 2013), une exposition sur les acteurs institutionnels et associatifs était présentée au CDI du lycée.

Constituée d’affiches du Secours Populaire, de Médecins sans frontières, du CCFD-Terre Solidaire ou de Solidarité laïque, l’exposition visait à faire réfléchir les élèves sur la nature des messages qui peuvent être diffusés lors des campagnes de sensibilisation.

Les messages misérabilistes n’ont pas disparu

Sur de nombreuses affiches, les pays du sud, et l’Afrique en particulier, restent associés à la famine, aux gros ventres des enfants dénutris ou aux corps décharnés des adultes affamés. Les regards implorants ou les mains tendues visent à nous culpabiliser et à victimiser les populations des États en développement. « Nous ne cherchons pas à choquer, mais à interpeller sur une réalité de terrain très difficile », affirme une consultante de Médecins sans frontières. Il s’agit prioritairement d’attendrir les donateurs potentiels afin de récolter le maximum de fonds.

Exposition sur les acteurs de la Solidarité internationale

Des campagnes de communication centrées sur l’éducation au développement

Mais les ONG et les Associations de Solidarité Internationale cherchent de plus en plus à dépasser les clichés misérabilistes pour véhiculer des messages plus positifs, insistant sur les atouts de ces pays, sur les initiatives qu’ils prennent et sur les projets qu’ils mettent en oeuvre. Ainsi plusieurs affiches nous invitaient-elles à agir de manière solidaire, à nous interroger sur les ressorts du développement et à remettre en cause nos représentations néo-colonialistes. « La solidarité que nous défendons repose donc sur le partage et la réciprocité, non sur l’assistance ou le paternalisme », selon le CRID (Comité de recherche et d’informations pour le développement).

Des acteurs institutionnels

Un autre volet de l’exposition présentait les organismes de l’ONU, tels que l’OMS, l’UNICEF, la FAO qui agissent aussi en faveur du développement des pays du Sud. L’Union européenne, les États ou les collectivités locales ne sont pas en reste, soutenant les projets initiés par les citoyens et les associations, nouant des partenariats, favorisant les jumelages ou accordant des aides et des subventions.

Visite de l’exposition « Tous des sauvages ! Regards sur la différence » à l’abbaye de Daoulas

Les 1re L/ES à la rencontre de l’Autre

Lundi 14 octobre, trente-huit élèves de 1re L et ES du lycée Laennec ont visité l’exposition « Tous des sauvages ! Regards sur la différence » à l’abbaye de Daoulas. Organisé par deux de leurs professeures, ce déplacement s’inscrivait dans le cadre des programmes de sociologie et d’histoire-géo : en abordant les multiples formes de l’altérité, l’exposition invitait les lycéens à une rencontre avec l’Autre, celui qui fait peur parce que l’on ne le connaît pas, que l’on trouve monstrueux ou que l’on infériorise parce qu’il est différent. Ce fut l’occasion pour chacun de se rendre compte du regard ethnocentrique porté sur autrui et sur les autres peuples, de remettre en cause ses représentations mais aussi de prendre conscience des stéréotypes qui conduisent à stigmatiser et construisent les discours racistes et colonialistes. Mais pour beaucoup, le moment le plus mémorable de la visite restera, à coup sûr, la dégustation de fourmis noires et de vers de farine.

affiche expo 44427

2014-2015

« La paix, faut s’accrocher ! » : l’exposition de PASI au lycée

Comme tous les ans, à l’occasion de la Semaine de la solidarité, le collectif d’associations PASI (Pont-l’Abbé Solidarité Internationale), a réalisé une exposition à destination des scolaires. Le thème retenu cette année est celui de la paix.

Reprenant le titre de l’ouvrage de Maryvonne Connan, militante pacifiste qui vient de décéder au mois de juin, (« la paix, faut s’accrocher ! »), cette exposition est centrée sur l’Afrique, de la Conférence de Berlin (1884-1885) au génocide rwandais de 1994. Elle accorde aussi une place importante à la situation de la Palestine pour aider à mieux comprendre les enjeux dans ce point chaud de la planète.

La paix, faut s’accrocher !

Des dessins sur le thème de la paix réalisés par les enfants des écoles primaires locales permettent aussi d’illustrer l’exposition.

La Colombe de la paix (dessin et acrostiche d’écoliers)

Contrairement aux années passées, les membres du collectif PASI ont voulu qu’elle soit itinérante afin de la rendre accessible au maximum d’élèves des lycées et collèges de Pont-l’Abbé.

Dessins et acrostiche d’écoliers

C’est ainsi que les lycéens de Laennec peuvent la découvrir, seuls ou guidés par leurs enseignants, du 24 novembre au 5 décembre.

70e anniversaire de la libération des camps : le fil du passé tendu aux lycéens

Alors que les grands de ce monde sont réunis à Auschwitz le 27 janvier 2015, les lycéens de Laennec célèbrent eux aussi, à leur manière, la libération des camps nazis. Ils accueillent des témoins directs ou indirects de cette sombre période de notre histoire.

Moins de trois semaines après les attentats qui ont endeuillé la France, la présence de Résistants, de Déportés ou de leurs descendants au lycée Laennec résonne d’un écho particulier. "Liberté, égalité, fraternité mais aussi LAÏCITÉ ", proclame avec conviction Alain Méléard, le président du Prix Départemental du Concours National de la Résistance et de la Déportation. « Croyants et non-croyants ont affronté le pire, c’est-à-dire la barbarie. Ensemble. » Le lien entre le passé et le présent n’a jamais été aussi tangible.

Chant des Partisans et Chant des Marais
Elio Le Coz et Camille Coïc, lauréats du Concours de la Résistance et de la Déportation en 2014, ont inauguré de manière solennelle la rencontre avec les Résistants en entonnant ces deux hymnes.

« Le fil ne doit pas être rompu »

Michel Aymerich, le proviseur du lycée, citant Nietzsche (« L’homme de l’avenir est celui qui aura la mémoire la plus longue »), invite, quant à lui, les élèves à ne pas oublier le passé, au risque d’être condamnés à le revivre. « L’homme est à surveiller comme le lait sur le feu », souligne-t-il. « A l’heure ou des bruits de bottes résonnent à l’Est de l’Europe, à l’heure où, ici ou là, nous voyons monter des extrémistes de tout bord, il faut avoir en tête que l’homme est capable du pire. Du pire et du meilleur ; des petites voix soulignent ces instants d’humanité dans les camps, volés aux tortionnaires, entre détenus. Ou entre soldats ennemis, sur le front, qui fraternisent le temps d’une nuit. » Il conclut en s’adressant aux adolescents qui l’écoutent avec attention et gravité : « vous, les jeunes générations, il faut absolument que vous sachiez ce qui s’est passé dans votre histoire. Le fil ne doit pas être rompu ». Message saisi ! Tout comme celui de Maryvonne Moal, dépositaire de la parole de son père, Émile Jegaden, Résistant, déporté au Struthof-Natzweiler, qui conseille aux jeunes de bien choisir leur engagement.

Un engagement héroïque et ô combien risqué

Alain Bodivit et André Robeson

Une leçon d’histoire que n’oublieront pas de sitôt les plus de 130 lycéens des classes de 1re générale et technologique ou de terminale de bac professionnel. D’autant que la présence d’Alain Bodivit et d’André Robeson, engagés l’un et l’autre dans la Résistance à l’âge de 17 ans, le même que leurs auditeurs du jour, permet de rendre palpables les risques encourus, les souffrances endurées et l’horreur de la déportation. Mais aussi l’héroïsme de ceux qui ont choisi le bon camp, avec enthousiasme et non sans une certaine témérité. Les arrestations, les interrogatoires violents, les tortures, la déshumanisation du camp, les marches de la mort (390 km, à pied, en 10 jours, avec un seul quignon de pain en guise de nourriture et des escargots crus ramassés en chemin pour tenir…) ne manquent pas d’interpeller les lycéens. « Comment conserver sa foi dans l’homme, dans l’humanité, dans de telles conditions, face aux tortures physiques et psychologiques ? », interroge Barbara (élève de 1re 2). "Je vais employer ses propres mots, tout en l’appelant Émile pour garder la distance nécessaire", lui répond Maryvonne Moal. « Mon père croyait en l’homme. Pourtant si une part de lui était vivante, l’autre était morte. Dans les derniers temps de sa vie, il n’était plus avec nous. Il était retourné dans le camp avec ses camarades, ceux qui n’étaient pas revenus ».

Sur les traces de Robert Fouré

Le grand-père de François Fouré, lui n’est jamais rentré. Sa famille a perdu sa trace lorsqu’il a été arrêté et déporté en Allemagne. Le Chef des FFI de la région parisienne, prédécesseur du célèbre Rol-Tanguy, est mort dans le camp de Dora après sa libération par les Américains. Alice son épouse et son fils n’en sauront jamais rien. C’est seulement en 2005, que François découvre l’histoire de ce grand-père, ce héros, qu’il n’a pas connu. Il le doit au hasard : un dossier secret dissimulé dans une cache et retrouvé au moment de la mise aux normes des ascenseurs. François va alors remonter le fil de l’histoire, jusqu’au cimetière où est enterrée la dépouille du colonel Fouré, dans l’Ehrenfriedhof de Nordhausen.

« Nous étions une minorité »

Une salle attentive et captivée
6 classes de 1re et une dizaine d’élèves de terminale rassemblés dans la salle Autret écoutent avec attention et gravité le témoignage de Maryvonne Moal.

Destin tragique qui contraste avec celui d’André Robeson : « la chance ne m’a jamais quitté tout au long de mon parcours », d’un camp à l’autre ou lors des marches de la mort, de Stargard sur la Mer Baltique à Odessa dans le Sud de l’Ukraine. Quand Anagaëlle (élève de 1re 4) cherche à savoir s’il n’a jamais cédé au désespoir, il lui répond, dans un grand sourire, « malgré tout cela, je n’ai pas pensé que j’allais mourir sans doute parce que je suis de nature optimiste ». A la question de Lomig (élève de 1re 4), « quelles motivations vous animaient lorsque vous êtes entrés en Résistance ? », c’est Alain Bodivit qui répond, en soulignant l’importance du milieu dans lequel il vivait. La défense de la France, de la République française, de la liberté, allait de soi dans la famille Bodivit. « C’est tout naturellement que je suis entré dans la Résistance, en 1943, au sein du réseau Turma-Vengeance. Je n’attendais que ça depuis juin 1940. Mais à l’époque, nous étions une minorité. La France était majoritairement pétainiste ». Une manière subtile de rappeler à chacun la nécessité de défendre les valeurs qui fondent aujourd’hui encore notre vivre-ensemble, quand d’autres les ont bafouées et salies aux heures les plus sombres de notre histoire, il y a plus de 70 ans.

Cette rencontre s’inscrivait dans le cadre de la préparation au Concours national de la Résistance et de la Déportation. Cette année les élèves - une vingtaine à Laennec - doivent plancher sur « la libération des camps nazis, le retour et l’accueil des déportés et la découverte de l’univers concentrationnaire ».

AFIDESA - portrait de bénévole : Angéline Bosser, une bénévole enthousiaste et généreuse

Le 4 novembre, nous avons rencontré Angéline Bosser par l’intermédiaire du lycée, une femme dynamique, enthousiaste, généreuse et engagée. Nous avons échangé avec elle sur l’association qu’elle préside : l’Action Finistérienne pour le Développement du Sanguié (AFIDESA). Voici les résultats de cet échange qui nous a permis d’approfondir notre culture sur le bénévolat.

Une femme engagée

Angéline Bosser, 62 ans, originaire du haut Pays bigouden, ancienne professeure d’histoire-géographie au collège Laennec pendant 30 ans, fut passionnée par son métier. Son métier de professeur lui a en effet beaucoup apporté, notamment son ouverture sur le monde ainsi que l’enrichissement de ses connaissances et la transmission à autrui. Mère de 3 enfants et grand-mère de 8 petits enfants, elle partage sa vie entre sa famille et l’association dont elle est présidente depuis 5 ans. Elle fut aussi adjointe au maire de Plomeur.

Membre d’une association

Depuis 1980, Angéline Bosser est membre d’une association qui intervient dans le Sanguié, région du Burkina Faso. Cette association a actuellement porté assistance à 22 écoles primaires, 2 lycées ainsi que 2 collèges. L’association compte 50 adhérents, plus particulièrement des retraités. Cette bénévole nous a particulièrement touchées par ses propos, montrant sa sensibilité : « Lorsque tu vois leur [les habitants du Sanguié] situation, leur manière de vivre, leur volonté de faire avancer les choses, tu as envie de les aider. » Elle nous a également fait part d’une expérience qui l’a énormément touchée : « Là-bas, devant mon hôtel, j’ai aperçu un groupe d’enfants sous un réverbère dans la nuit. Intriguée, je suis allée à leur rencontre et j’ai compris qu’ils faisaient leurs devoirs. N’ayant pas d’électricité chez eux, ils se regroupaient tous en-dessous pour pouvoir s’éclairer. Touchée par ce que je venais de voir, je suis allée leur acheter à tous des crayons, ce n’était qu’un petit geste, mais leur sourire a suffi à m’émouvoir. »

Angéline Bosser au lycée Laennec 2015

Cette rencontre a été enrichissante pour nous, en tant qu’élèves qui étudions la solidarité internationale mais aussi en tant que personne. Nous retenons la générosité et la volonté d’Angéline, ainsi que de ses collègues. Désormais nous en savons davantage sur le fonctionnement d’une association.

Nina P., Clara, Alyssia, Lucie, Coraly (2de 5)

AFIDESA - portrait de bénévole : Christian Geoffroy, un homme engagé

Christian Geoffroy, que nous avons eu la chance de rencontrer le 4 novembre dernier, nous a fait partager son engagement pour l’association AFIDESA dont il est membre depuis presque 2 ans.

Christian Geoffroy est un retraité de 65 ans. Il vient de l’Est de la France (Marne) et a déménagé vers la Bretagne, il y a maintenant deux ans. Il a été trésorier d’une association dans la Marne pour aider le Burkina-Faso. Son épouse et lui sont désormais membres de l’AFIDESA. Selon lui, « Le meilleur côté du bénévolat, c’est le contact avec les gens ».

Christian Geoffroy

D’après lui, le fait d’être bénévole perturbe la vie de famille (voyages, réunions, engagement.. etc) mais cela ne le dérange plus car ses enfants sont grands et sa femme partage son engagement dans l’AFIDESA. Pour eux, l’association fait donc partie de leur quotidien, de leur vie. Cependant leurs enfants s’inquiètent tout de même quand une expédition a lieu au Burkina-Faso.

« S’impliquer dans une association n’est pas un devoir mais plutôt un plaisir pour nous », nous a-t-il confié.

Les membres de l’association qui interviennent directement au Burkina-Faso doivent payer le déplacement (environ 900 euros). Les déplacements ont lieu deux fois par an en général. Tous n’ont pas les moyens de financer leur billet d’avion car cela représente un coût important pour chacun. Ceux qui ne peuvent pas se déplacer interviennent localement, en menant des actions pour collecter des fonds ou sensibiliser les élèves, collégiens et lycéens.

Christian, quant à lui, s’est déjà rendu une fois dans la région du Sanguié au Burkina. Il a pu nous transmettre ainsi sa précieuse expérience du terrain et nous faire comprendre ce que représente son engagement humanitaire.

Article rédigé par Margot Maubrou, Axelle Roudot, Nina Stéphan, Audrey Bertholom et Manon Verhoest (2de 5)

AFIDESA - portrait de bénévole : Jean-Pierre Drézen, un engagement de longue durée

Jean-Pierre Drézen, vice-président de l’Afidesa, est venu, le 14 octobre 2014, répondre aux questions de certains lycéens de 2de, sur le fonctionnement de l’association et sur les actions qu’elle mène au Burkina Faso.

A 71 ans, il continue à s’engager très activement dans la solidarité internationale, en venant en aide à de nombreux Burkinabè. Son but principal est maintenant de soutenir cette association caritative qu’est l’AFIDESA. Quand on lui demande ce qu’il aime dans l’engagement humanitaire, il répond ainsi : « C’est quand on voit la joie de ces gens qui nous reçoivent ».

Sensibilisé à l’âge de 22 ans

Lorsqu’il avait 22 ans, les 6 ans qu’il passa en Afrique du Nord furent un élément déclencheur pour lui. Membre de l’AFIDESA depuis 1987, date à laquelle on lui propose une correspondance entre l’école de Plomeur, dont il est le directeur, et un établissement du Burkina, Jean-Pierre a renforcé son engagement depuis sa retraite en 1998. Si son métier d’instituteur lui permettait de cumuler sa vie professionnelle et son engagement associatif, il l’empêchait se s’impliquer pleinement. Il est à présent vice-président de l’association. Toute l’équipe aide actuellement, dans le Sanguié, 22 écoles primaires, 2 collèges, ainsi qu’un lycée qui se trouve à Réo et avec lequel le lycée Laennec est jumelé. Elle soutient aussi les paysans et les groupements féminins.

Des actions sur le terrain dans le Sanguié

Tous les deux ou trois ans, Jean-Pierre accompagné de sa femme et d’autres bénévoles, fait une excursion au Burkina Faso. Ils séjournent dans un simple hôtel situé à Koudougou et ils louent ensuite un véhicule conduit par un chauffeur local qui les guidera tout au long de leur séjour. Ils y vérifient la bonne utilisation de l’argent, entrent en contact avec les habitants et se réservent une semaine de tourisme. Ils voyagent entièrement à leurs frais, en s’assurant de conditions sanitaires décentes.

Pour les financements de l’association, Jean Pierre Drézen contribue à plusieurs actions, comme par exemple la récolte de papier (pour 140 tonnes, l’AFIDESA gagne environ 15000€) ou la vente de pommes de terre et de couscous.

Jean-Pierre Drézen au lycée Laennec le 14 octobre 2014

Un objectif : sensibiliser les jeunes Bigoudens.

Jean-Pierre se rend aussi régulièrement dans les établissements scolaires du Pays bigouden, que ce soient les écoles primaires, les collèges ou les lycées. Courageux et engagé, il a permis, par son action, aux enfants du Sanguié d’aller à l’école et d’avoir une chance d’avancer dans la vie, grâce au coup de pouce donné à ce petit pays.

Son intervention auprès des lycéens de Laennec n’aura pas manqué de susciter des questions dans leur esprit : pourquoi ne pas s’engager ? Participer à cette solidarité ? Aider les autres dans la détresse ?

Travail réalisé par deux groupes d’élèves de 2de 1 (les meilleurs passages des articles rédigés ont été sélectionnés et reliés entre eux).
Jean-Pierre Drézen : dans le cœur des Burkinabè (interview)

Elèves : « L’association a-t-elle un impact sur votre vie privée ? »

Jean-Pierre Drézen : « Oui énormément ! Il faut être disponible et organisé ! »

Élèves : « Pourquoi vous-êtes vous engagé dans cette association ? »

J-P D. : « Avant, nous étions professeurs et après avoir travaillé pendant 8 ans en Tunisie, nous avons été sensibilisés aux difficultés des Africains et nous avons eu envie de les aider. »

Élèves  : « quels sont les bons côtés de votre engagement dans l’AFIDESA ? »

J-P D. : « Aider les autres, sensibiliser, les plus jeunes comme les plus âgés, ouvrir les yeux aux gens »

Élèves : « Y a-t-il aussi de mauvais côtés ? »

J-P. D.  : « Oui, bien sûr ! Cela peut empiéter sur la vie personnelle et demande beaucoup d’efforts. Mais les bons côtés l’emportent, sinon je ne m’impliquerais pas de la sorte… »

Élèves : « Merci Jean-Pierre ! Cet entretien nous a permis d’ouvrir les yeux sur les problèmes du monde qui nous entoure et de prendre conscience de l’importance des ONG ».

Interview réalisé par des élèves de 2de 2 et 3.

AFIDESA - portrait de bénévole : Martine Sacré, membre d’une association qui change des vies

La rencontre avec trois bénévoles de l’AFIDESA a eu lieu au Lycée Laennec le mardi 14 octobre, ce qui nous a permis de découvrir le rôle de chacun - et surtout celui de Martine Sacré - au sein d’une petite association, qui emploie de grands moyens.

Martine Sacré, retraitée, ancienne bénévole d’une autre association a récemment rejoint l’Afidesa en vue d’aider les Burkinabè. A l’aide d’actions caritatives, ce groupe de bénévoles auquel elle appartient récoltent des fonds pour subvenir aux besoins éducatifs des enfants, leur donner une chance d’avancer. Martine a rejoint cette association avec l’espoir d’aider des personnes démunies et de leur rendre la vie meilleure. Cette ancienne professeure d’arts plastiques trouve en effet impensable que certains êtres humains n’aient pas accès à une éducation. C’est pour cela qu’elle participe à la collecte de papier et le transforme en joie de vivre chez les Burkinabè. ’’ Je pense que le fait d’aider crée des liens très forts et apporte une grande leçon de vie.’’

Martine espère maintenant que de nombreux jeunes rejoindront l’Afidesa et continueront le travail que ses camarades et elle ont commencé. Un message à destination des élèves qu’elle a rencontrés en ce mardi 14 octobre…

Clara, Pierre et Julietta

Centenaire de la Première Guerre mondiale : deux expositions au lycée.

Alors que la France commémore, en cette année 2014, les débuts de la Grande Guerre et rend ainsi hommage à ses « poilus » qui se sont sacrifiés dans les tranchées, deux groupes d’élèves ont réalisé des expositions affichées durant les mois de novembre et décembre dans le bâtiment historique du lycée.

Au CDI : « Écrivains soldats témoins de la Première Guerre mondiale ».

L’exposition affichée au CDI

La première exposition intitulée « Écrivains soldats témoins de la Première Guerre mondiale » a vu le jour dans le cadre de l’enseignement d’exploration Littérature et société suivi par vingt et un élèves de 2de.

Fondé sur l’étude d’œuvres littéraires produites par des artistes qui ont combattu sur le champ de bataille, tels Roland Dorgelès, Henri Barbusse, Maurice Genevoix ou encore l’Allemand Erich Maria Remarque, ce travail a permis aux lycéens de prendre conscience de la terrible et douloureuse expérience vécue par les soldats durant le conflit.

Quelques panneaux de l’exposition
Affiche extraite de l’exposition

Pour mieux la percevoir et la mettre en évidence, ils ont accompli un travail de recherche complémentaire afin de redonner tout leur sens historique aux textes littéraires. Ils ont pu également s’appuyer sur des documents d’archives prêtés par le collectionneur quimpérois Christophe Rochet.

Dans l’escalier d’accès au CDI : « L’expérience combattante dans une guerre totale »

La seconde exposition, produite par la classe de 1re 2, s’inscrit quant à elle dans le cadre du cours d’histoire et de la thématique du programme : « L’expérience combattante dans une guerre totale ».

Affiche de l’exposition

Il s’agissait pour les élèves, répartis en groupes de deux, de mener un travail de recherche sur un sujet de leur choix. Les uns ont axé leur étude sur les combattants, dans les tranchées, sur la mer ou dans les airs, tandis que les autres s’interrogeaient sur la dimension totale du conflit. L’ensemble des affiches témoigne ainsi de la brutalisation subie par les hommes et les sociétés.

panneau de l exposition

Une manière pour chacun d‘honorer ceux qui ont, malheureusement en vain, combattu pour que la Guerre 14-18 soit la der des ders.

A voir jusqu’aux vacances de Noël.

Concours de la Résistance : 4 élèves de Laennec primés

Deux groupes d’élèves du lycée viennent de voir leur travail de recherche récompensé par le jury départemental.

A l’occasion du 70e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, le thème national au programme, cette année, visait à étudier « la libération des camps nazis, le retour et l’accueil des déportés et la découverte de l’univers concentrationnaire ».

Sensibilisés par le sort des enfants

Pauline Berder et Tristan Le Guirriec de 1re ES2 ont choisi de faire porter leur travail sur « Des enfants et adolescents revenus de l’enfer », à travers le vécu et le témoignage de trois d’entre eux : Simone Veil et Henri Borlant qui, bien des années après leur libération, ont eu la force de rédiger et de publier un livre autobiographique retraçant cette expérience douloureuse et profondément traumatisante. Les dessins naïfs du jeune Thomas Geve, réalisés à l’âge de 15 ans, pendant sa période de convalescence après les camps, ont constitué l’autre support de leur étude. Le sujet choisi et la manière de le traiter ont ainsi remporté les faveurs du jury.

Des adolescents revenus de l enfer

Le poids des mots

Camille Coïc (Terminale L) et Elio Le Coz (Terminale ES) ont, quant à eux, prolongé l’aventure entamée l’an dernier. Déjà plusieurs fois primés en 2014, avec une mention spéciale pour l’épreuve individuelle remportée par Camille et un dossier sélectionné pour être présenté au jury national, ils ont à nouveau séduit les membres de la commission départementale.

Leur réflexion portait cette année sur « les mots » : « des mots pour savoir, des mots pour comprendre, des mots pour transmettre, des mots pour le dire ». Elle s’est donc fondée sur de multiples lectures de récits autobiographiques : de Primo Levi (Si c’est un homme) à Ida Grinspan (J’ai pas pleuré), en passant par Simone Veil (Une vie), Sam Braun (Personne ne m’aurait cru, alors je me suis tu), Charlotte Delbo (Auschwitz et après), Marguerite Duras (La douleur) ou encore Elie Wiesel et Jorge Semprun qui ont rédigé ensemble Se taire est impossible .

Prix et récompenses

Le 30 mai 2015 les quatre lauréats ont reçu leurs prix, à l’occasion d’une cérémonie solennelle organisée au pôle Pierre-Jakez Hélias de l’UBO et présidée par le Préfet du Finistère Jean-Luc Videlaine, le Maire de Quimper Ludovic Jolivet et la Vice-Présidente du Conseil Départemental, Armelle Huruguen.

Les lauréats de Laennec à l’issue de la cérémonie de récompenses
de gauche à droite : Pauline, Tristan et Camille (Elio était absent)

A cette occasion, outre la récompense qui lui a été décernée pour son travail collectif, Pauline Berder a également reçu, le Prix de Mémoire et Espoir de la Résistance.

Photo de groupe à destination du magazine Pen Ar Bed
Camille, au premier plan, à la gauche de M. J.-L. Videlaine, Préfet du Finistère. Tristan, en arrière-plan sur la gauche.

Les lauréats ont également été invités, le 3 juin, à visiter le fort de Bertheaume, le poste de direction de Keromnes et le Cénotaphe de la Pointe Saint-Mathieu.

Visite du blockhaus de Keromnes
Ce blockhaus accueillait le poste de direction de tir de la batterie de Keringar. Il n’y en a que trois de ce type en France.
Échanges avec les deux derniers FFI de Plougonvelin
René Pellen et Roger Priol, fringants nonagénaires, racontant leur engagement au sein de la Résistance.

Ils ont aussi participé à un magnifique hommage aux « Marins résistants morts pour la France ».

Émouvante lecture, par Elio, de la dernière lettre de Bernard Maitre

Elio a alors eu l’honneur de lire la dernière lettre que Bernard Maître, un jeune marin résistant, membre des FTPF, a écrite à ses parents juste avant d’être fusillé à l’âge de 20 ans. « C’est un mercredi, par un beau matin de février, que mon pauvre corps tombera sous les balles de nos ennemis. […] Je suis né français et mourrai français. […] Je redis avant de mourir les nobles et belles paroles qu’un patriote comme moi a dites avant de mourir :“ Je meurs pour que la France vive”. »

Une cérémonie rythmée par de nombreux chants, de La Marseillaise à l’Ode à la joie en passant par le Choeur des esclaves de Nabucco ou encore trois chansons de Maxime Piolot. Tous les ingrédients étaient donc réunis pour faire planer une vive émotion sur le site de la Pointe Saint-Mathieu baigné d’un soleil radieux.

Félicitations à nos quatre lauréats !!!

Des surfeurs respectueux de l’environnement : chantiers nature en baie d’Audierne

Chaque année, lors de la trêve hivernale, les surfeurs de l’association sportive du lycée Laennec participent à des chantiers nature en baie d’Audierne.

Accompagnés par Grégory Thomas, le guide du littoral de la Communauté de Communes du Pays Bigouden Sud (C.C.P.B.S.) et Emmanuelle Monfort, professeure d’EPS, ils sont sensibilisés aux enjeux du milieu dans lequel ils évoluent.

Plantation d’oyats visant à fixer le sable de la dune

Ainsi prennent-ils conscience de la nécessaire préservation des écosystèmes. Selon les années, ils ont pu participer :

  • au programme européen OSPAR (Oslo-Paris) qui visait à ramasser, trier et recenser, en suivant une grille très précise, les déchets sur une des plages de la baie d’Audierne (en 2012).
  • à la restauration du milieu dunaire (pose de ganivelles et plantation d’oyats), en 2013.
  • à la sécurisation des lieux après la série de tempêtes de l’hiver 2014.
  • à la préparation de l’arrivée des guêpiers d’Europe en baie d’Audierne en 2015.

« Ces actions, financées par le programme Karta du Conseil Régional, s’inscrivent dans le cadre d’une initiation à la gestion et à la découverte d’un patrimoine menacé qui nous permet d’expliquer aux jeunes, outre la fragilité de la dune, la faune et la flore qu’on trouve dans le secteur », précisent Grégory Thomas et Emmanuelle Monfort.

Explications de Grégory Thomas

Une exposition retrace les différents chantiers menés ces dernières années. Elle sera affichée au lycée au mois de mars, à l’occasion des « Journées de la mer & du littoral ».

L’exposition des chantiers nature en format PDF

Journées de la mer & du littoral : un projet pluridisciplinaire à destination des 1re

Du lundi 23 au vendredi 27 mars, le lycée Laennec a mis en oeuvre, sur un thème transversal - la mer et les littoraux -, un projet impliquant différentes disciplines.

Il s’agissait de proposer aux élèves des activités diverses, ayant toutes un lien avec l’un des marqueurs majeurs de leur territoire : la proximité de l’Océan Atlantique et de ses rivages, qu’ils connaissent si bien.

Impliquant les enseignements d’arts plastiques, de géographie, d’économie-gestion, de SVT ou de SES, ce projet avait pour objectif de « décloisonner les savoirs, tout en ouvrant le lycée et les lycéens sur l’environnement proche ».

Des conférences comme à la fac

Il visait également à travailler sur la liaison avec le monde de l’enseignement supérieur « pour démystifier l’université ». C’est ainsi que ces Journées de la mer & du littoral étaient parrainées par Jean-Claude Bodéré, éminent professeur de géographie de la mer, spécialiste de géomorphologie littorale, et que deux autres enseignants-chercheurs de l’UBO ont été invités à intervenir, auprès des élèves, lors de conférences sur les ressources halieutiques ou sur les zones côtières.

Jean-René Couliou et Jean-Claude Bodéré : deux universitaires interviennent au lycée Laennec
Conférences

S’ouvrir sur l’environnement proche

Les dunes et les plages se sont, pour l’occasion, transformées en véritables salles de classe à ciel ouvert. Ancien élève de l’établissement, Jean-Claude Bodéré a accompagné deux groupes d’élèves sur le terrain pour des séances d’observation et d’étude du milieu, tandis qu’un autre groupe profitait, au Treustel, de la leçon dispensée par Patricia Rolland du SIVOM de l’Île-Tudy/Combrit.

sorties de terrain

Les classes qui suivent un enseignement d’économie (1re STMG et 1re ES) ont, en outre, bénéficié d’une sortie pédagogique combinant la visite d’une entreprise avec la découverte de la criée du Guilvinec pour une étude du marché de la pêche.

Visite d’Haliotika et de la criée du Guilvinec (1re ES1 et 1re ES2)
Visites d entreprises

Une grande variété d’expositions

Par ailleurs, le Peintre officiel de la Marine, Patrick Camus, avait gracieusement prêté, à l’établissement, quelques-unes de ses oeuvres pour une exposition intitulée « Rivages de Bretagne ».

« Rivages de Bretagne » : exposition de Patrick Camus au CDI
De part et d’autre des tableaux du Peintre Officiel de la Marine, les élèves suivant l’option Arts plastiques ont déposé leurs propres oeuvres, ces petites boîtes qui nous invitent à voyage en mer.
Oeuvre de Patrick Camus exposée au CDI
Oeuvre de Patrick Camus exposée au CDI

Celle-ci était accompagnée de travaux d’élèves, s’inspirant de Yann Kersalé, pour un étonnant « Voyage en mer ».

Voyage en mer
Voyage en mer 6
Voyage en mer… à la manière de Yann Kersalé
Travail réalisé en cours d’arts plastiques

Les chantiers nature, réalisés chaque année, sur les dunes de la Torche-Tronoën, par les sportifs de l’association du lycée étaient également mis en valeur par le biais d’une autre exposition (« Des surfeurs respectueux de l’environnement »).

Exposition : « Des surfeurs respectueux de l’environnement »

La dimension scientifique de la thématique de la mer n’était pas oubliée non plus puisque les organisateurs avaient fait venir une série de panneaux réalisés par l’Institut de Recherche pour le Développement : « Océan & climat : des échanges pour la vie »

Rencontre du Souvenir – 70 ans de la Libération

Invités par la Région Bretagne, 24 élèves de terminales L et ES ont participé, en compagnie de lycéens de quatre autres établissements bretons, à une Rencontre du Souvenir le 18 septembre à Rennes.

Ils étaient en effet conviés à présenter les travaux mémoriels réalisés l’an dernier dans le cadre du Concours national de la Résistance et de la Déportation. Un journaliste de TV Rennes 35, Vincent Simonneaux, était chargé d’animer cet après-midi d’échanges entre les adolescents, le Directeur de l’ONAC, Antoine Rodriguez, et Erwan Le Guillermic, auteur d’un documentaire intitulé Éclats d’une Libération (sur la situation en Bretagne entre avril 1944 et mai 1945).

En guise de point départ, sept élèves du lycée Laennec ont entonné Le Chant des Partisans, avant que leurs camarades du Lycée La Fontaine des Eaux de Dinan ne lisent les très beaux poèmes écrits à partir du témoignage d’un Résistant qu’ils ont rencontré.

Chant des Partisans
de gauche à droite : Titouan, Justine, Camille, Gwendolyn, Kilian, Elio et Maxence

Lorsque la réflexion s’est portée sur le lien entre histoire et mémoire, Elio Le Coz (TES) et Camille Coïc (TL), représentant leurs camarades, sont remontés sur scène pour présenter, à l’assemblée, le travail effectué l’an dernier : de la rencontre avec trois Résistants (André Robeson, Alain Bodivit et Joël Lazennec) à la cérémonie organisée dans le cimetière américain de Colleville-sur-Mer en passant par celle du 8 mai à Quimper, ils ont souligné avec force le rôle, essentiel à leurs yeux, des manifestations mémorielles et des lieux de mémoires (la stèle de La Torche ou le Monument du Poulguen).

Youn Tardivel (TL) s’est immiscé dans le débat en soulignant à quel point il était sensible à la signification de certains lieux, y compris lorsqu’il crapahute sur les dunes de la Torche pour s’adonner à sa passion des sports nautiques. En effet, il n’en oublie jamais ces jeunes hommes tombés sous les balles des Nazis, au mois d’août 1944, en ce lieu devenu aujourd’hui mythique pour bien des surfeurs de la planète.

Elio et Camille

Une après-midi instructive, enrichissante et, par moments émouvante, qui a permis de rappeler à chaque participant que la paix se gagne chaque jour et qu’il importe de ne pas la considérer comme acquise à jamais.

Solidarité internationale : sensibilisation et information des élèves de terminale

A l’occasion de la Semaine de la Solidarité internationale (15-23 novembre 2014), Gaëlle Queffélec, responsable du Point Infos Jeunes de Pont-l’Abbé, a proposé une animation aux élèves de terminales sous forme de débat mouvant.

Réunis dans la salle Autret, près de soixante-dix élèves des filières professionnelles, générales et technologiques ont participé activement à une séance d’information, de sensibilisation et de réflexion.

Les animateurs : Anaïs, Romain et Gaëlle

Gaëlle Queffélec, accompagnée de Romain et Anaïs, ses deux collègues, a en effet cherché à susciter le débat entre les lycéens en leur proposant des phrases polémiques : « Il faut être majeur pour s’investir dans la solidarité internationale. » « S’impliquer dans la solidarité internationale, c’est d’abord être motivé par la découverte et l’ouverture au monde. » « La solidarité internationale, c’est assistance et paternalisme. »

Se positionner sur une phrase « polémique »

Chaque élève devait prendre position en se plaçant dans un camp : ceux qui approuvent la citation, ceux qui ne sont pas d’accord avec elle ou ceux qui demeurent indécis. La discussion pouvait alors s’engager, le but étant de faire bouger les lignes, au sens propre comme au sens figuré.

Un débat animé entre les élèves pour essayer de faire bouger les lignes

Au terme de débats intenses, parfois très animés, auxquels ont pris très activement part quelques élèves tels que Maëlle, Emeric, Julie, Damien, Paul, Youn, Élodie ou Elouan, Gaëlle Queffélec a pu délivrer des informations sur le volontariat, les chantiers de jeunesse, le bénévolat, l’engagement humanitaire, etc…

Il ne s’agissait pas tant de susciter des vocations que de déconstruire certains préjugés, d’éduquer à une autre vision de la solidarité internationale et de faire prendre conscience de la difficulté des missions menées sur le terrain dans les pays en crise.

Au vu de l’attroupement autour de l’animatrice à la fin de la séance et de la pertinence des questions posées, nul doute que le message est passé !

La solidarité internationale correspond à :

  • un acte réfléchi qui vise à induire des changements de comportements individuels et collectifs.
  • un acte politique qui vise à rendre plus équitables les règles de la politique mondiale.
  • un acte nécessaire pour tous car c’est la condition d’un monde plus juste !

Elle repose sur le partage et la réciprocité.