Visite au foyer de Vie Pen Ar Prat
Lundi 09 décembre, les élèves de la classe de Terminales ASSP Option Structure sont allés visiter le Foyer de Vie Pen Ar Prat de Pont-l’Abbé qui accueille des adultes en situation de handicap moteur et polyhandicap.
Uns visite sous le signe de la bonne humeur réalisée par les résidents du foyer qui étaient ravis de faire visiter leur lieu de vie. La visite s’est finie autour d’un échange avec une partie des résidents et les professionnels (AMP, AES, Educateurs, Animatrice et Aides Soignantes). La visite a été organisée par Mme Le Cossec, Animatrice du foyer depuis de nombreuses années, et Mme Foucaut, enseignante de STMS.
« Dénaturé » : la nature morte contemporaine
Le CDI expose du 26 janvier au 18 mars 2015, une sélection d’œuvres issues des collections de l’Artothèque de Brest, autour du thème "Dénaturé".
Aujourd’hui encore, l’objet est perçu par les artistes comme étant au centre de l’action contemporaine. Représenter un objet c’est envisager le rapport de l’homme ou de la société à son environnement.
Tesson photographie d’Yves Trémorin
Les œuvres de la collection de l’Artothèque, présentées au CDI, sont des variations contemporaines de la nature morte. Chaque artiste a sa façon de l’appréhender et de la réinterpréter.
Définition : l’appellation nature morte se réfère aux compositions d’objets inanimés que l’on peut considérer comme autonomes, contrairement aux Vanités où les symboles du temps et de la brièveté de la vie, de la mort, et de la Résurrection sont présents dans la figuration d’objets tels que le sablier, le crâne, les fleurs, associés aux objets de l’activité humaine.
Série Pariétal noir Fernande Petitdemange
Christine Papail et Jean-Luc Le Cleac’h
« Des racines et des arbres » : des élèves du lycée récompensés, leurs œuvres exposées
Le projet mené par les classes de Mme Le Gall, dans le cadre de l’objet d’étude « Écriture poétique et quête du sens », se clôt sur une exposition des travaux des élèves à la Galerie Rouge à Pont-l’Abbé.
Les réalisations des élèves sont à découvrir du mercredi 28 novembre au samedi 8 décembre 2018, avec les œuvres de l’artiste Gil Bizien, sur le thème « Des racines et des arbres », concours organisé en lien avec le Salon Bigouden du livre au Triskell, les 1er et 2 décembre 2018.
Cinq élèves lauréats
Les résultats du concours ont été publiés : cinq élèves du lycée sont lauréats et recevront le Prix Jeunesse 16-17 ans. Les récompenses ont été attribuées à :
- « L’élu de la forêt » de Marine Raphalen, Eva Stervinou et Lila Haÿs
- « Il est des renouveaux plus amers que d’autres » de Charlotte Gouzien
- « Ces drôles de vertébrés » de Dylan Beauvais
Le Prix Spécial du Jury est décerné au lycée pour l’ensemble des travaux réalisés.
C’est sur la sur la scène du Triskell que la remise des prix aura lieu samedi 1er décembre, lors de l’inauguration du Salon, à 11 heures en présence de Monsieur Stéphane Le Doaré, maire de Pont-l’Abbé et de Clarisse Lavanant, marraine du Salon Bigouden du Livre 2018, sur entrée libre. Les élèves lauréats pourront, à l’appel de leur nom, lire leur texte et prendront la parole pour expliquer le projet et en remercier l’ensemble des participants.
Des œuvres exposées
Les réalisations des élèves, ainsi que leurs sources d’inspiration, seront exposées à la Galerie Rouge de Pont-l’Abbé. Le vernissage de l’exposition aura lieu le vendredi 30 novembre à partir de 18 h 30 et la Galerie est ouverte, sur entrée libre, tous les jours de 10 heures à 12 heures et de 17 heures à 19 heures, en présence des élèves volontaires et de leur professeure
« Filles/garçons : égalité des chances ? » - une expo au lycée
Dans la continuité de la Journée internationale des droits des femmes du 8 mars, le lycée accueille une exposition du Musée national de l’éducation pendant tout le mois de mars.
Intitulée « Filles/garçons : égalité des chances », cette exposition est installée dans le bâtiment historique. Chacun peut donc la découvrir librement ou dans le cadre de ses cours, notamment en EMC (enseignement moral et civique) puisque le programme de la classe de 1re invite à travailler sur la promotion de l’égalité entre les hommes et les femmes.
Elle "traite des débats se rapportant à la démocratisation de l’enseignement du XIXe siècle à nos jours. Deux dimensions sont développées en parallèle : la démocratisation de l’école en fonction du milieu social des élèves et la prise en compte, notamment depuis une quarantaine d’années du sexe/genre des apprenants".
La perspective historique, au cœur de l’élaboration de l’exposition, permet ainsi de questionner la place et les rôles attribués à chacun à travers le temps, tout en abordant autrement cette thématique.
« Juliette au pays des embûches »
Une pièce de théâtre pour la prévention des chutes chez la personne âgée
Dans le cadre d’une action d’éducation à la santé, présentés par les terminale BAC PRO ASSP( Accompagnement Soins et Services à la Personne), la pièce de théâtre intitulée « Juliette au pays des embûches » se jouera le 5 décembre à 15h au lycée en salle Autret.
Elle sera suivie d’un débat avec des professionnels du territoire présentant les facteurs de la chute (ergothérapeute, kinésithérapeute, infirmière) et permettant des échanges avec le public.
Cette action a aussi pour objectif de créer du lien sur le territoire et de promouvoir les relations intergénérationnelles. Une collation clôturera la journée.
Ouvert à tous et gratuit.
« Rawa-Ruska » : une exposition dédiée à ce camp nazi méconnu
Rawa-Ruska : un camp de représailles créé par les Nazis, en Galicie (dans l’actuelle Ukraine), où sont morts de nombreux Français. L’exposition est présentée au CDI du 4 au 15 novembre.
Plus de 25 000 soldats ont été retenus prisonniers dans le camp de Rawa-Ruska (le Stalag 325). La plupart d’entre eux y ont été éliminés d’une mort lente, par la faim, le froid, la fatigue, la maladie.
- Affiche de l’exposition
Prêtée gracieusement par l’association « Ceux de Rawa Ruska et leurs descendants », l’exposition rend hommage aux détenus en illustrant les atteintes portées à la dignité humaine.
En évoquant, après une mise en contexte historique et géographique, les conditions de vie dans ce camp méconnu du grand public, elle permet à chacun de mesurer la déshumanisation à l’oeuvre durant la Seconde Guerre mondiale. Et elle nourrit la réflexion sur la négation de l’homme (thème au programme du Concours national de la Résistance et de la Déportation en 2016-2017).
Par ailleurs trois membres de l’association, Viviane Kervinio, Nelly Masseron et Yolande Fournier viendront témoigner, auprès des élèves, du sort subi par ces soldats, leurs pères.
A cette occasion, le film de Chochana Boukhobza, « Rawa Ruska, le camp des évadés », sera présenté, avant même sa diffusion à la télévision.
1 € pour Réo : opération « crêpes solidaires »
Afin de rénover le CDI du lycée de Réo au Burkina Faso, le lycée Laennec a décidé de lancer une opération « crêpes solidaires » pour récolter des fonds.
Le lycée Laennec vous propose de payer un peu plus cher votre repas de crêpes, afin de nous permettre de récolter des fonds dans le but de rénover le CDI du lycée de Réo. Cet établissement du Burkina Faso est en effet jumelé avec le nôtre. Son CDI a été détruit par des fuites dans les canalisations d’eau et est occupé par des chauves-souris.
- L’état du CDI du lycée de Réo
- Photo prise par Roger Bosser (AFIDESA)
Le but de cette opération est donc de les soutenir financièrement afin de redonner une nouvelle vie à leur CDI. Le GRETA est chargé de préparer les crêpes et vous accueillera afin de vous proposer un repas complet, au prix habituel de 7,50 €, plus 1 € au service de la solidarité internationale (que vous déposerez dans une caisse prévue à cet effet).
- Affiche de l’opération crêpes solidaires
Nous vous attendons nombreux : n’hésitez pas à vous investir dans une noble cause et à réaliser une bonne action. Opération de Mars à Juin 2017.
10 lycéens au festival d’Avignon
10 lycéens de 1re du Lycée Laennec ont pu se rendre au festival d’Avignon du 8 au 12 juillet, avec leurs deux professeurs de Français, Murielle Goasmat et Yves Le Chevallier, dans le cadre d’une opération menée conjointement par le Conseil régional et le Rectorat de Rennes.
L’opération « Lycéens en Avignon » permet chaque année à plusieurs centaines de lycéens d’assister au Festival d’Avignon.
Elle a pour objectif de favoriser le rayonnement du théâtre dans l’institution scolaire et, grâce à un programme d’accompagnement artistique et pédagogique, de contribuer à la formation du spectateur à partir de l’expérience festivalière d’Avignon.
C’est dans ce cadre que cette année, 10 lycéens de 1re 1 et 2, qui ont suivi toute l’année un parcours du spectateur et participé à un atelier théâtre au mois de décembre, ont pu découvrir la ville d’Avignon et son prestigieux festival de théâtre.
Logés en plein centre-ville à l’école Mistral, et encadrés par les animateurs du CEMEA (Centre d’Etude des Méthodes d’Enseignement Actif), les 10 élèves de Pont-l’Abbé se sont retrouvés avec 30 autres lycéens bretons (des Lycées de Concarneau, Paimpol et Bruz) et ont partagé une semaine très riche en découvertes : visite de la ville et déambulation au milieu des spectacles de rue, rencontre avec une troupe de comédiens, découverte des spectacles du In et du OFF, échanges entre eux…
Tous les matins, les ateliers de pratique artistique leur ont permis de préparer les spectacles à venir, d’échanger leurs impressions de spectateurs et de faire part de leurs découvertes. Deux spectacles du IN étaient à leur programme : une magnifique représentation dans la carrière de Boulbon, d’un épisode du « Mahahbharata », mis en scène par Satoshi Miyagi (voir l’article d’Odile Quirot sur le Nouvel Observateur) ; et « Orlando ou l’impatience », une pièce d’Olivier Py, à la FabricA (voir l’article de Télérama).
Les lycéens avaient par ailleurs la possibilité d’assister à d’autres spectacles du OFF, et ils ont pu rencontrer les comédiens de la troupe rennaise Vertigo, qui présentait cette année la pièce « Mirror Teeth » d’un jeune auteur anglais, Nick Gille, satire de la société occidentale moderne et de son hypocrisie. Ils se sont par ailleurs enthousiasmés pour bien d’autres spectacles notamment une transposition sous forme interactive de « Dom Juan » par la compagnie Dynamythe, une troupe lyonnaise.
Enrichis par cette expérience, les lycéens ont manifestement eu du mal à se quitter, et ont particulièrement été sensibles à l’accueil extrêmement convivial de l’équipe du CEMEA qui les accueillait, que ce soit Margot, Annie, Cassandre, Laurence, Thomas ou Rémi, qui les a régalés le dernier soir d’un récital de ses propres compositions.
1er prix au concours académique « Une entreprise dans votre lycée »
Les élèves de 1re baccalauréat professionnel Comptabilité et de 2de CAP Agent Polyvalent de Restauration ont remporté le 1er prix du concours académique « Une entreprise dans votre lycée ».
Depuis l’année dernière, le lycée Professionnel Laënnec organise des projets pédagogiques autour des ruches et des abeilles. Cette année les élèves de première Baccalauréat Professionnel Comptabilité et de seconde année de CAP APR (Agents Polyvalents de Restaurations) ont décidé de participer au concours académique « Une entreprise dans votre lycée ».
Sensibilisés aux problèmes du développement durable, ils ont créé une entreprise qui fabrique et commercialise, auprès des particuliers, des ruches « Warré », afin de protéger les abeilles noires de Bretagne.
Aidés par M. BARBIER, responsable du service création d’entreprises à la CCI de QUIMPER, par M. DURANT, expert comptable et par M. OULHEN, délégué régional des SCOP du Finistère, les élèves ont réalisé un dossier pour créer leur entreprise « Tit’Ruche ».
Mercredi dernier, ils ont présenté avec succès leur dossier lors de la finale du concours au lycée Colbert de LORIENT.
29/05/2013
2de 4 : « Terre à bonheur » d’après Guillevic
Un poème de Guillevic pour présenter les travaux des élèves de Seconde 4 en Français. Un travail d’écriture pour préparer l’objet d’étude sur la Poésie et une rencontre avec Alain-Gabriel Monot, au printemps, dans le cadre des « Journées de la mer et du littoral ».
Sphère suivi de "Carnac" de Eugène Guillevic, p.148
Tu regardes la mer Et lui cherches des yeux.
Tu regardes des yeux Et tu y vois la mer.
Dans un monde compliqué, violent, revenir à l’essentiel, à la beauté du monde qui nous entoure, tel était un des objectifs de ce sujet d’écriture dont vous trouverez le thème en deuxième page de ce recueil. Les élèves ont pris les photographies, ont écrit ces poèmes à la manière de Guillevic, poèmes qu’ils avaient lus et dont ils devaient s’inspirer. Un florilège, à la fin de ce recueil, montre la manière dont les élèves se sont impliqués dans ce projet, un réel plaisir de dire, d’écrire, de faire « voir » ce qu’était leur lieu de bonheur.
Et en présentation, les mots clés de leurs réalisations.
Armelle Le Gall
A la découverte du commerce équitable
A l’occasion de la Semaine de la Solidarité internationale (14-22 novembre 2015), les lycéens sont invités à réfléchir sur le commerce équitable.
Le hall du bâtiment historique accueille en effet une exposition présentée par Clément Sommier, un militant de l’association Bretagne CENS (Commerce équitable Nord/Sud). Composée d’affiches permettant de comprendre le fonctionnement de ce système d’échange qui se veut plus juste avec les petits producteurs, l’exposition cherche aussi à interpeller le visiteur sur ses pratiques et sa responsabilité de consommateur.
- Exposition sur le commerce équitable
Pour mieux accompagner les élèves dans la découverte du commerce équitable, Clément Sommier intervient également auprès de trois classes de 2de.
- Clément Sommier, militant de Bretagne CENS (Commerce équitable Nord/Sud)
- Dans la salle Autret du lycée, il fait découvrir le commerce équitable aux élèves de 2de 4.
Passionné par son sujet, il s’attache à faire comprendre l’importance du cahier des charges lié à la labellisation « équitable ». En contre-partie d’un prix un peu plus élevé, le consommateur sait que le produit acheté (jus d’orange, banane, café, chocolat, thé, coton,…) aura respecté un certain nombre de règles : que le producteur n’aura pas été exploité, qu’il aura été justement rémunéré, que la préservation de l’environnement aura été prise en compte, que les coopératives auxquelles appartiennent les petits paysans auront mis en oeuvre des mesures en faveur de l’éducation et de la santé, etc…
- Dégustation de produits équitables par des élèves de 2de 4
- Suite à son intervention et à ses explications sur le commerce équitable, Clément Sommier propose aux élèves de découvrir des jus d’orange, coookies et chocolats équitables.
La semaine de la Solidarité internationale est également l’occasion pour les élèves de terminales de bénéficier d’informations sur l’engagement humanitaire, le bénévolat, le volontariat, les chantiers de jeunes, le service civique… Celles-ci sont délivrées par Gaëlle Queffélec, responsable du Point Information Jeunesse de Pont-l’Abbé. Sous la forme d’un débat mouvant, elle anime ainsi des échanges pour déconstruire les préjugés, ouvrir la réflexion des lycéens et leur faire prendre conscience de ce qu’implique tout engagement.
A la rencontre de héros de la Résistance
Invités à assister à une rencontre avec des héros de notre histoire, 17 élèves de 1re ES2 ont eu l’honneur d’entendre le témoignage du colonel Fred Moore et celui de cinq Résistants finistériens.
Dans le salon d’honneur de l’Hôtel de ville de Brest, sous la Présidence de MM. Jean-Luc Videlaine, Préfet du Finistère, Marc Coatanéa, vice-président du Conseil Régional, Marc Labbey, vice-président du Conseil Départemental, François Cuillandre, Maire de Brest, les lycéens ont eu l’occasion de découvrir des destins hors du commun.
Fred Moore : un parcours exceptionnel
Celui de Fred Moore d’abord : Chancelier de l’Ordre de la Libération, il s’est engagé le 1er juillet 1940 dans la France Libre, après avoir rejoint Londres, depuis Brest, le 19 juin. "Je n’ai pas entendu l’appel du général de Gaulle, le 18 juin, a-t-il confié, mais en revanche, en écoutant Radio Stuttgart, j’ai appris, par le speaker qui s’exprimait en français, qu’un rendez-vous était donné aux troupes de l’ex-général de Gaulle en mer avec leurs sous-marins. Je n’ai pas hésité."
- Fred Moore et Alexis Le Gall
- Deux Résistants de la 1re heure engagés dans la France libre dès juillet 1940.
Il a ensuite participé à l’opération de Dakar, avant de contribuer aux combats des Français Libres, à Beyrouth, en Égypte ou en Tunisie. Il est aussi des opérations de la libération de Paris au sein de la 2e DB. Il combat enfin dans les Vosges, en Alsace et accompagne sa division jusqu’au Nid d’Aigle de Berchtesgaden (résidence d’été d’Adolf Hitler).
Contre le nazisme, l’occupation et Vichy
Alain Bodivit, Marcel Clédic, Jean Huitorel, Alexis Le Gall ou Charles Paperon ont, quant à eux, expliqué comment le refus du nazisme, l’opposition aux discours et aux positions du Maréchal Pétain (« chaque mot de Pétain était un coup de poignard », selon Charles Paperon), la révolte contre l’occupation et ses interdits, l’indignation devant la collaboration ont motivé leur engagement dans la résistance. Il fallait se dresser contre ce qui portait atteinte à nos si précieuses valeurs, celles de la République : Liberté, Égalité, Fraternité.
- 6 Résistants : un engagement exemplaire
- Charles Paperon, Marcel Clédic, Alain Bodivit, Jean Huitorel, Alexis Le Gall et Fred Moore
Des messages forts à destination des jeunes
"Ce que vous avez de plus cher au monde, c’est la liberté. C’est comme l’air que vous respirez, vous ne vous rendez pas compte qu’il est là. Si vous n’avez pas d’air, vous mourez… cette liberté, il faudra la défendre« , tel est le message adressé par Alain Bodivit aux jeunes de 16-17 ans, soit l’âge qu’il avait au moment où il s’est engagé. »Vous ne réalisez pas la chance, le bonheur que vous avez de vivre dans un pays démocratique. Il faut y aller. Sinon, vous le regretterez. Il faut faire, oser« , n’a pas manqué de rajouter Alexis Le Gall, lui-même entré en résistance à 17 ans et demi. »Osez ! Posez-vous la question : pourquoi ? comment ? Chaque matin… Il ne suffit pas de s’indigner, il faut oser !", a poursuivi Charles Paperon.
- Les 1re ES2 avec Fred Moore
- Juliette, Ninon, Sydney, Coraly, Margot, Julie, Bianca, Paul, Éva, et Évane en compagnie du grand Résistant.
Des témoignages conclus par Jean-Luc Videlaine, le Préfet du département : "l’entrée dans la Résistance constituait un acte individuel, un pas de côté, une sortie du troupeau, une « dissidence ». Mais cet acte n’aurait pas eu de portée politique, militaire, culturelle même, s’il ne s’était exprimé collectivement".
Autant de discours permettant aux élèves de s’interroger sur la valeur de l’engagement. La citation de Pablo Picasso par Marc Labbey, "Non, la peinture n’est pas faite pour décorer les appartements. C’est un instrument de guerre offensive et défensive contre l’ennemi« contribuera, quant à elle, à nourrir leur réflexion sur le sujet proposé cette année au concours, »Résister par l’Art et la Littérature".
ACTIONS CULTURELLES ET SCIENTIFIQUES
ACTIONS CULTURELLES et SCIENTIFIQUES
- Festival Etonnants Voyageurs : rencontre avec Azouz Begag, à Saint Malo, en mai, pour 28 élèves de 2de dans le cadre de l’enseignement d’exploration littérature et société (avec S. Coïc et D. Le Floc’h)
- Festival du Goéland Masqué de Penmarc’h : rencontre avec Sam Millar, écrivain, auteur de « polars » pour une classe de Bac Professionnel avec A. Moyou.
- "Le 21 mai 2013 : invitée par Mme Folliard, Mme Mariette Job, éditrice du Journal d’Hélène Berr, fait une conférence pour trois classes de 1re et les élèves de l’atelier-théâtre (ils ont préparé toute l’année un spectacle intitulé « Théâtre contre l’oubli » incluant de larges extraits du Journal d’Hélène Berr). Mme Job présente aux élèves l’œuvre de sa tante Hélène, disparue à l’âge de 24 ans au camp de Bergen-Belsen. "
- En octobre, rencontre organisée par S. Coïc et D. Le Floc’h pour les élèves de Littérature et Société avec Marc Ruscart, cinéaste, et producteur
- Rencontre avec Thierry Hancisse, Sociétaire de la Comédie Française, pour les élèves de Terminales L, à l’invitation de Mme Folliard.
- Rencontre avec deux comédiens de la troupe des Tréteaux de France pour deux classes de Première.
- Partenariat avec le Théâtre de Cornouaille pour 2 classes de 1re 1 et 2, qui ont assisté à 5 représentations (théâtre, danse cirque) et participé à un atelier avec leurs deux professeurs de Français M. Goasmat et Y. Le Chevallier ainsi qu’avec leur professeur d’EPS, Mme Monfort.
- Autres sorties théâtre pour les TL avec Mme Folliard, pour 4 représentations au Théâtre de Cornouaille.
- Pour les élèves de Littérature et Société, projection à Saint Malo (Festival Etonnant Voyageurs) d’un film de Samuel Collardey, Comme un lion et travail sur l’adaptation du Gone du Chaâba.
- Projection salle Autret, en décembre, pour l’ensemble des classes du lycée du film Good Bye lenin
- Visite du musée bigouden à Pont l’Abbé en Novembre avec la classe de 1re ASSPD et leur professeur de Français Sylvie Eugène sur « La Bigoudène » avec Mme Papail, professeur d’Art Plastique.
- Sortie de fin d’année au musée des beaux arts de Quimper et au cinéma pour la classe de CAP APR2
- Visite de l’exposition Claude Clovsky, au centre d’art contemporain de Quimper, avec les options art plastique en Octobre.
- Visites de l’exposition « abstraction manifeste » au centre d’art contemporain de Quimper pour les terminales, puis les 1res et secondes en art plastique.
Atelier Théâtre : Le groupe des participants à l’atelier théâtre animé par Chantal Pasquier a travaillé durant toute l’année autour du thème du « théâtre contre l’oubli ». Ce travail a donné lieu à trois représentations devant l’ensemble des classes du lycée le jeudi 30 mai.
Initiation à la pratique du théâtre : Deux ateliers de 2 heures en octobre pour les deux classes de 1re générale avec 2 comédiens de la troupe des Tréteaux de France venus jouer Ruy Blas.
Initiation aux arts du cirque : Avec Mme Le Berre-Almagrida et M. Delabarre, professeurs d’Eps, les élèves de 1re Bac Professionnel Electrotechnique, BIO-Industries et Comptabilité ont disposé de 7 séances (dont 5 avec un intervenant de l’association « Balles à fond ») pour s’initier aux arts du cirque.
- En 2de, intervention d’Alain Hénaff, universitaire, assisté de l’ingénieur Nicolas Guidicelli, sur l’évolution du cordon littoral dunaire, à l’initiative de M. Faou.
- Dans le cadre des « Cordées de la réussite », avec M. Buord, professeur de SVT, 4 élèves de 1re S, ont pu rencontrer des chercheurs et participer à leurs travaux.
ATELIER DE GRAVURE, Seconde ASSP - D
Avec les élèves de la classe de 2des AASP Domicile Accompagnés d’une artiste peintre et graveuse : MARIE HELENE DURAND -LAUDET.
Pendant 5 semaines, tous les vendredis matins, chacun a découvert à sa façon la technique de la linogravure : les étapes , les surprises, les déboires mais aussi bien évidemment les réussites, sous la bienveillance et les encouragement et l’oeil malicieux mais exigeant de l’artiste.
L’exposition retrace les différents moments de cet art passionnant où la discipline et l’aléatoire peuvent se côtoyer avec bonheur.
En parallèle, des oeuvres de l’artothèque de Brest ont été choisies pour présenter la grande diversité des modes de l’estampe.
Présentation de l’ensemble des travaux des élèves de Seconde ASSP D :
Angelina Beauguion Maxine Cariou Antonin Fauché Marie Fogeron Maria Nicoleta Istrate Youen Le Rhun Léa Lounissi Morgane Reymann Annaïck Stephan Loïc Tousdoux
Marie Hélène Durand– Laudet a réalisé une œuvre dans le cadre de ce projet et en a fait cadeau au Lycée René Laennec.
Ce projet a été réalisé en collaboration avec les enseignements de lettres et d ’arts appliqués Mme Trotte et Mme Papail– Le Breton. Il s’inscrit dans le champ d’étude « des goûts et des couleurs ».
Atelier théâtre pour les premières 1 et 2
Jeudi et vendredi 5 et 6 décembre, les deux classes de premières 1 et 2 étaient invitées à participer avec leurs professeurs, Emmanuelle Montfort, professeur d’EPS, Murielle Goasmat et Yves Le Chevallier, professeurs de Français, à un atelier théâtre autour de Cyrano de Bergerac, pièce qu’ils sont en train d’étudier et qu’ils iront voir le 23 avril à Quimper, dans le cadre d’un partenariat avec le Théâtre de Cornouaille, qui les amènera à voir en tout 4 spectacles. David Guyard, représentant du Théâtre de Cornouaille était également présent durant ces deux journées, après une première rencontre avec les deux classes en septembre pour une présentation des spectacles.
Deux membres de la troupe du metteur en scène Dominique Pitoiset, qui a mis en scène la célèbre pièce d’Edmond Rostand, animaient cet atelier. Il s’agit de Marie Favre, assistante à la mise en scène et Adrien Cauchetier, comédien. Tous les deux ont proposé, durant une journée entière pour chaque classe, différents exercices aux lycéens pour leur permettre d’approcher le métier de comédien, et d’essayer de se mettre en bouche le texte de Cyrano, dont deux tirades ont été plus spécialement étudiées.
Petits exercices d’échauffement physique d’abord, puis vocaux, exercices de déplacement dans l’espace ensuite afin de se mettre en condition, et enfin, des exercices de dynamique de groupe afin de se mettre en confiance et de permettre à chacun de fusionner au sein du groupe, le secret de la réussite au théâtre pour Marie Favre. Place au texte ensuite, avec des approches diversifiées : l’interprétation collective d’une tirade de l’acte II permet de travailler sur une approche chorale du texte, de travailler les gestes, les intonations, la coordination du groupe. Puis un travail sur la lecture de la célèbre déclaration d’amour de Cyrano à Roxane débouche sur la réalisation d’une séquence enregistrée en vidéo, chacun étant chargé d’interpréter une phrase ou un vers de cette tirade.
Convaincus semble-t-il par le dynamisme des deux comédiens et par l’approche qu’ils leur ont proposée, les lycéens ont pu ainsi découvrir une autre façon d’aborder un texte, et peut-être de se découvrir une vocation, d’autant que le spectacle de danse « hip-hop » vu (coïncidence) la veille au soir, Käfig Brasil, avait particulièrement enthousiasmé la plupart d’entre eux.
Ateliers d’origami au lycée des métiers
Ateliers d’origami proposés aux enfants de grande section de l’école MERVILLE de Pont L’Abbé par les 1re Bac professionnel ASSPS.
Les élèves de 1re Bac professionnel Accompagnement Soins et Services à la Personne ont proposé des ateliers d’origami aux enfants de grande section de l’école maternelle MERVILLE de Pont L’Abbé. Différents thèmes ont été abordés : Hallowenn, La nature, le printemps, l’automne, la savane, la mer.
La minutie, la patience, la concentration, l’entraide, Agréable, détente, … ont été des mots clefs de la matinée.
« Les élèves de Bac Pro ont travaillé sur cet art japonais depuis le début de l’année scolaire en montant des fresques dans les couloirs du lycée » explique Mme Foucaut, l’enseignante de Sciences Techniques Médico-Sociales et il était important pour les élèves de transmettre ce qu’elles ont appris durant cette période.
Les élèves de la classe de Mme Patricia Quenet, enseignante chez les Grande Section accompagnée de l’ATSEM Marie-Ange Riou et de 4 parents ont participé très activement à ces ateliers. Les enfants sont tous repartis avec un tableau réalisé par leur soin à l’aide des élèves de la classe de Mme Foucaut, enseignante STMS au lycée LAENNEC. Dorian, 4 ans ½ « j’ai beaucoup aimé le pliage », Sacha 5 ans « j’ai trop aimé faire un lion en papier mais c’était difficile car c’était dur de plier le papier plusieurs fois ».
« C’était sympa de leur apprendre certains pliages en origami que nous-mêmes ne savions pas faire il y a encore 2 mois. Il fallait en plus qu’on trouve des solutions pour garder leur attention » affirment les élèves de la section ASSP.
Capucine et Maya : de Laennec à Sciences Po
Alors que les lycéens sont de plus en plus attirés par les formations dispensées par les Instituts d’Études Politiques, deux anciennes élèves du lycée Laennec ont effectué, mardi 3 novembre 2020, une présentation de leur parcours post-bac, qui les a menées jusqu’à Sciences Po Grenoble.
Capucine Le Lay et Maya Laurens, détentrices d’un bac ES brillamment obtenu en 2018, sont en effet intervenues auprès de 27 élèves de 1re et terminale suivant l’enseignement de spécialité HGGSP. Les un(e)s déjà très déterminé(e)s quant à leur orientation et envisageant d’intégrer un IEP, les autres souhaitant, pour l’instant, seulement s’informer afin de construire leur projet de manière éclairée.
- Capucine à gauche, Maya à droite
- Un groupe attentif aux explications et conseils de Maya et Capucine
Mais tous ont pu bénéficier des conseils de Maya et Capucine qui n’ont pas manqué de partager leur expérience avec enthousiasme. Après le bac obtenu au lycée Laennec, elles ont en effet poursuivi leurs études en CPGE à Brest (en lettres - hypokhâgne - pour la première, en économie - ECE - pour la seconde) où elles se sont préparées plus spécifiquement au concours de Sciences Po Grenoble. Pour une réussite exemplaire. « Mieux vaut passer un seul concours bien préparé que quatre "à l’arrache !" », conseille Maya, qui se montre ravie de sa première année à Grenoble, « une ville étudiante, de taille modeste, très agréable à vivre et entourée de montagnes ». Capucine précisant même que « de n’importe quelle fenêtre de l’IEP, on a vue sur les montagnes, enneigées l’hiver ». C’est aussi « le seul campus à l’américaine de France ».
Actuellement en deuxième année, elles suivent leur cursus au sein d’universités à l’étranger, à Santiago du Chili pour Maya et à Bogota pour Capucine. Le contexte sanitaire les contraint cependant à participer aux cours à distance. Frustrant pour les jeunes femmes qui espèrent toutefois toujours que le second semestre sera plus propice à une mobilité internationale. Mais une aubaine pour les lycéens de Laennec qui ont ainsi pu profiter de leur témoignage, d’un retour d’expérience très enrichissant et de précieux conseils de méthode pour se préparer au mieux aux concours des IEP et à la formulation des dossiers sur Parcoursup.
Une manière aussi de démystifier les études à Sciences Po., trop élitistes et inaccessibles aux yeux de certains lycéens, et d’encourager la construction de projets d’orientation ambitieux. Il s’agit en effet de donner confiance à celles et ceux qui en manquent et qui estiment ne pas être en capacité de se destiner à de telles formations. « Osez ! » leur conseille implicitement Capucine.
- Le précieux témoignage de Capucine
- Un échange plus individualisé en fin de séance
Très soucieuses de transmettre aux actuelles promotions les mêmes types de conseils que ceux dispensés en son temps par Pambou Le Guellec, bachelier au lycée Laennec en 2016 et qui a lui-même intégré Sciences Po en 2018, Maya et Capucine se sont parfaitement acquittées de la mission qu’elles s’étaient fixée.
Merci beaucoup à elles deux !
Paroles d’élèves : « Mes impressions concernant cette intervention sont très positives : elles m’ont confortée dans mon projet d’orientation qui est d’intégrer une classe préparatoire aux grandes écoles littéraire comme a fait Maya, et, selon mes notes et ma capacité de travail de cette année, faire la prépa Tremplin en terminale afin de préparer l’entrée au concours Sciences Po ». (Clara)
Championnats de France UNSS de Surf / Bodyboard
Championnats de France de Surf à Seignosse
L’équipe du lycée composée de Gaël Prigent, Pierre-Yves Rannou, Morgan Portier, Benjamin Pirou et Irois Lambert en Jeune Officiel a terminé 7e dans la catégorie « excellence », qui regroupe les équipes de toutes les sections sportives Surf de France. Ce résultat est tout à fait honorable pour cette équipe composée d’élèves de seconde, qui n’a pas l’habitude de fonctionner ensemble. Elle a du potentiel et nous l’attendons l’an prochain ! La compétition a eu lieu à Seignosse dans les Landes du 2 au 4 Juin. Les conditions étaient quasiment parfaites : des vagues d’1m20 dans les séries qui déroulaient bien sous un ciel sans nuage. Merci à Téo Biglietti d’avoir permis à une équipe du Morbihan de participer à la compétition en se proposant d’être leur Jeune Officiel.
Comédie musicale au lycée Laennec
Comédie musicale « contes et légendes »
Au lycée Laennec, les quatorze élèves de première de la section ASSP (accompagnement, soins et services à la personne) ont joué une comédie musicale sur le thème « contes et légendes ».
Le spectacle a été donné dans la salle Autret devant une soixantaine de personnes, des enfants des grandes sections des écoles Merville et Sainte-Anne et des résidants des Ehpad de Pont l’Abbé.
Un pot de l’amitié à clos les festivités. Les élèves ont monté cet événement dans le cadre de leurs études. Cinq mois de travail ont été nécessaires pour réaliser cette mise en scène.
CONCOURS
CONCOURS
Rencontre avec deux anciens résistants en février, pour les 1re ES et les Terminales L/ES avec Mme Le Floc’h, professeur d’Histoire/Géographie.
En outre, la 1re ES a participé au Concours de la Résistance et de la Déportation, où deux élèves ont été récompensés.
Concours académique « Une entreprise dans votre lycée » : Tit’Ruche
Les élèves des classes de 1re Baccalauréat Professionnel et 2de Agent Polyvalent de Restauration présentent leur projet de création d’entreprise.
Isabelle Guilbaut et Anne Leroy responsables de l’organisation du concours « Une entreprise dans votre lycée » et David Durant, expert comptable, ont visité le ruché du lycée professionnel.
Les élèves leur ont présenté leur projet de création virtuelle d’une entreprise de production et de commercialisation de ruches de type Warré destinées aux particuliers : « Tit’Ruche ».
15/02/2013
Concours de la Résistance : 4 prix pour Laennec
La cérémonie solennelle, présidée par le préfet du Finistère, Jean-Luc Videlaine, s’est déroulée samedi 21 mai au pôle Per-Jakez Helias de l’UBO pour récompenser les lauréats finistériens : trois élèves du lycée étaient à l’honneur.
- Discours du Préfet du Finistère
- Tous les ans depuis qu’il exerce la fonction de Préfet du Finistère, Jean-Luc Videlaine honore de sa présence cette cérémonie solennelle. Homme de culture et d’histoire, il s’attache à transmettre aux jeunes lauréats des messages forts sur le sens et la valeur de l’engagement.
Une mention spéciale
Carla Ridel, Christina Le Pape et Ninon Vandekerchove (1re ES2) ont reçu un prix dans la catégorie des productions collectives audiovisuelles, prix assorti d’une mention spéciale pour l’excellente qualité du travail réalisé.
- Christina reçoit le prix décerné, avec mention spéciale, à la production audiovisuelle collective
- Alain Méléard, le président du Comité Départemental du Prix de la Résistance
Trois récompenses pour Carla
Primée, tout comme Ninon, à titre individuel pour son devoir sur table - une composition et une analyse de documents - et pour la production audiovisuelle collective, Carla a, en outre, obtenu un prix spécial décerné par l’APHG (Association des Professeurs d’Histoire-Géographie). Mais, en raison de son absence, ce sont ses camarades qui, tour à tour, ont reçu ces prix en son nom, en plus de ceux qui leur étaient attribués.
Concours de la Résistance : trois lauréates à Laennec
Carla Ridel, Ninon Vandekerchove et Christina Le Pape, élèves de 1re ES2, ont en effet obtenu une récompense pour leur travail collectif et, pour les deux premières, un prix chacune pour leur devoir individuel.
Une mention spéciale
Alors que 55 élèves de deux classes du lycée - le groupe 1 de Littérature & Société et la 1re ES2 - concouraient, cette année, sur le thème de la « Résistance par l’Art et la Littérature », Carla, Christina et Ninon ont été primées pour la production qu’elles ont réalisée toutes les trois.
Fruit d’un riche travail de recherche, d’une réflexion approfondie et d’un important investissement, leur vidéo de 38 minutes sur les écrivains résistants a particulièrement séduit les membres du jury départemental.
- Les trois lauréates dans la 3e catégorie (« travail collectif exclusivement audiovisuel »)
- De gauche à droite : Christina Le Pape, Ninon Vandekerchove et Carla Ridel, devant l’affiche de l’Appel du Général de Gaulle et le portrait de Jean Moulin.
Elle les a conduites à s’interroger, non seulement, sur les conditions difficiles de la production artistique entre 1940 et 1945, mais aussi sur les valeurs et les messages véhiculés par les écrivains (d’Éluard à Vercors, en passant par Aragon ou encore les Bretons Jean Guéhenno et Louis Guilloux). Les élèves ont également mis en lumière les risques encourus par les artistes pour imprimer et diffuser clandestinement leurs oeuvres.
Un travail d’une qualité remarquable et remarquée, au point de se voir décerner une mention spéciale.
Deux prix individuels
Parmi 14 élèves volontaires, Carla et Ninon se sont aussi, par ailleurs, illustrées dans l’épreuve de 1re catégorie (« rédaction d’un devoir individuel en classe ») pour leurs très bonnes compositions sur les motivations des artistes, les formes prises par leurs oeuvres et les valeurs défendues.
- Carla et Ninon, primées dans l’épreuve de 1re catégorie (« rédaction d’un devoir individuel en classe »)
Les trois élèves recevront leurs récompenses le samedi 21 mai 2016, au cours d’une cérémonie solennelle présidée par le préfet du Finistère. Un voyage au Musée de la Résistance de Saint-Marcel est également prévu par le Comité départemental.
Félicitations à Carla, Christina et Ninon !
CONCOURS DU MEILLEUR APPRENTI DE FRANCE
CONCOURS DU MEILLEUR APPRENTI DE FRANCE
Mardi 16 juin 2015, Edwin SINOU et Florent PELETIER, élèves de Baccalauréat Professionnel E.L.E.E.C. du lycée des métiers, ont reçu leur médaille d’argent ainsi que leur diplôme en récompense de leur travail lors le concours départemental du Finistère « Un des Meilleurs Apprentis de France » métier électrotechnique, organisé par la Société nationale des Meilleurs Ouvriers de France.
Leur médaille leur a été remise dans les locaux du campus des métiers de Brest par les représentants des meilleurs ouvriers de France en présence de nombreuses personnalités, de leur famille et de leur professeur.
Cette médaille vient récompenser l’implication personnelle de ces deux élèves dans leur formation.
Concours général des lycées : Ninon Vandekerchove récompensée
Alors qu’elle concourait, en compagnie de quatre autres élèves du lycée Laennec, pour le prestigieux concours général des lycées, qui rassemblait 15 445 candidats, Ninon y a obtenu le 2e accessit en géographie.
En cette année 2015-2016, le lycée présentait quatre lycéens de terminale pour concourir en mathématiques, physique-chimie, sciences de la vie et de la terre et philosophie, tandis que Ninon était la seule élève de 1re retenue en composition française, histoire et géographie.
Un concours sélectif et prestigieux
Selon le communiqué officiel du Ministère de l’Éducation nationale, « le concours général des lycées et des métiers distingue les meilleurs élèves des lycées d’enseignement général, technologique et professionnel. Il valorise des travaux qui peuvent servir de référence à l’ensemble des classes, tout en suivant l’évolution de l’éducation nationale. Les candidats composent sur des sujets conformes aux programmes officiels mais dans le cadre d’épreuves plus exigeantes et plus longues que celles du baccalauréat. La cérémonie de remise des prix du concours général a eu lieu le jeudi 7 juillet 2016, en Sorbonne à Paris ».
D’illustres prédécesseurs
Né en 1744, lorsque l’Université de Paris l’institue, à l’initiative de l’abbé Legendre, le concours général ne s’est ouvert aux élèves de province et aux filles qu’en 1924. Depuis 1981, il concerne aussi les disciplines technologiques et, depuis 1995, certaines spécialités de l’enseignement professionnel.
Il compte parmi ses lauréats d’illustres personnalités comme Charles Baudelaire, Henri Bergson, Jules Michelet, Victor Hugo, Jorge Semprun, Jacqueline de Romilly, Eric-Emmanuel Schmitt, Marcellin Berthelot, Louis Pasteur, Jean Jaurès, Léon Blum ou Georges Pompidou.
Aménager les villes
C’est en composant, à l’aide d’un corpus documentaire, sur l’espace urbain français (« Aménager les villes pour réduire les inégalités sociales et spatiales : enjeux, moyens, résultats ») que Ninon s’est illustrée.
Son remarquable travail se classe juste derrière ceux d’élèves issus de prestigieux lycées parisiens (notamment Henri IV aux deux premières places, et Janson-de-Sailly, 3e).
- Ninon Vandekerchove
L’excellence n’est pas donc pas l’apanage des seuls établissements de renom. Ninon en a fait la preuve. Félicitations à elle !
Le 15 septembre, le lycée organisait une petite cérémonie, afin de congratuler officiellement Ninon. En présence de ses camarades et de ses enseignants, elle recevait les félicitations nourries du Proviseur, auteur d’un discours très élogieux sur une lycéenne à la réussite scolaire exemplaire et à l’engagement remarquable au sein de l’établissement, sur « une élève brillante et discrète, curieuse et ouverte d’esprit ».
CONCOURS PRESSE « Faites la Une ! »
25e Semaine de la Presse et des Médias dans l’Ecole : Concours « Faites la Une ! »
Dans le cadre de la 25e Semaine de la Presse et des Médias dans l’Ecole, les élèves de 2des Littérature et Société groupe C du Lycée Laennec de Pont-l’Abbé ont participé au concours « Faites la Une ! » ouvert à tous les élèves de l’académie de Rennes.
Pour ce concours, l’agence AFP de Rennes a mis à la disposition des participants un corpus de dépêches, d’images d’actualité et d’infographies de presse, téléchargeables à partir du site du CLEMI Bretagne.
Les élèves ont élaboré la Une de leur journal imaginaire.
Conférence au Lycée Laennec sur le journal d’une jeune Résistante, Hélène Berr.
Jeudi 17 mars, les trois classes de 1re L et Es du lycée Laennec ainsi qu’une classe de troisième du collège ont pu assister à une conférence sur le « Journal d’Hélène Berr », animée par Mme Mariette Job. Nièce de l’auteur, Mariette Job a expliqué au public lycéen qui était Hélène Berr, une jeune française juive arrêtée et déportée en 1944 qui mourra au camp de Bergen-Belsen, et comment elle a fini par publier en 2008 son journal qui était resté longtemps un document confidentiel au sein de sa famille.
Convaincue de ses qualités littéraires, ainsi que de sa valeur exceptionnelle de document historique sur la période de l’occupation en France, Mariette Job a fini par convaincre un éditeur de publier le manuscrit qui a remporté aussitôt un succès considérable dans le monde entier. Il a en effet été publié en 26 langues à l’heure actuelle et a été vendu à des centaines de milliers d’exemplaires.
Les élèves des quatre classes, qui pour la plupart avaient déjà travaillé sur le « journal » ont tous écouté avec beaucoup d’attention la conférencière. Celle-ci leur a d’abord raconté les difficultés qu’elle a connues avant de pouvoir publier cette œuvre, notamment quand il a fallu retrouver le manuscrit resté en la possession de l’ancien fiancé de la jeune femme, qui l’avait gardé précieusement.
Mariette Job a su leur faire entendre la voix de cette jeune fille de 21 ans en 1942, brillante étudiante en anglais à la Sorbonne, qui raconte au début de son texte sa vie quotidienne relativement insouciante de jeune fille appartenant à un milieu privilégié, mais qui va vite voir l’étau se resserrer autour d’elle et de sa famille avec notamment l’arrestation de son père, envoyé à Drancy puis libéré sous caution momentanément, alors qu’il était médaillé de la grande guerre et donc théoriquement « protégé ».
Hélène Berr va tenir ce journal d’avril 1942 à février 44, jusqu’au moment où elle et ses parents, probablement dénoncés, vont être arrêtés, puis envoyés en déportation. Hélène raconte tout : le port de l’étoile, la rafle du Vel d’Hiv, les mesures vexatoires anti-juives, les réactions de la population qui ne comprend pas toujours ce qui se passe, les arrestations qui se multiplient, les familles qu’on arrête et dont on va chercher les enfants en nourrice, les « petits » dont elle s’occupe et qu’elle essaie de sauver en les envoyant clandestinement se cacher. Elle savait qu’elle risquait à tout moment de se faire arrêter et avait confié ses feuillets à la cuisinière de la famille. Elle meurt en mai 1945, après avoir été évacuée d’Auschwitz, juste avant la libération du camp de Bergen-Belsen.
Avec cette œuvre, elle laisse aux générations actuelles un témoignage de premier ordre mais aussi une réflexion qui reste très actuelle et dont Mariette Job a su faire partager l’intérêt avec les lycéens.
Mariette Job au premier plan, présentée par M. Le Chevallier. (Sur l’écran, le portrait d’Hélène Berr)
De la Résistance à la Déportation : des témoignages exceptionnels
A l’invitation des Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation, dix élèves de 1re ES2 ont rencontré une éminente Résistante, déportée dans le camp de Ravensbrück : Marie-José Chombart de Lauwe.
Coorganisée par l’AFMD 29 et le Comité départemental du Prix de la Résistance, cette après-midi à Saint-Martin-des-Champs s’inscrivait dans le cadre de la préparation du Concours national de la Résistance et de la Déportation 2017, auquel la classe de 1re ES2 et le groupe 1-2 de Littérature et Société participent en 2017.
- L’intervention de Marie-José Chombart de Lauwe
- Marie-José Chombart de Lauwe fait part de son témoignage aux élèves des collèges et lycées du Finistère. A sa droite : Maryvonne Moal, présidente de l’AFMD 29, à sa gauche, Alain Méléard, président départemental du Prix de la Résistance.
L’occasion pour les élèves de rencontrer cinq glorieux Résistants : outre Marie-José Chombart de Lauwe, Alain Bodivit, Marcel Clédic, Jean Huitorel et Alexis Le Gall ont également apporté leur témoignage, ainsi que des proches (soeurs, filles et fils) de déportés. Des témoignages forts, accompagnés de messages à la jeunesse, d’appels à la vigilance : « méfiez-vous de la haine raciste qui peut naître banalement. Il faut être attentif, se regrouper, être capable de dire non ! » (MJ Chombart de Lauwe)
- Marie José Chombart à l’issue de son intervention (25 janvier 2017)
Des récits accompagnés de la découverte de dessins d’Henri Gayot et de Maurice de la Pintière pour préparer au mieux le concours de la Résistance sur le thème de la « négation de l’homme dans l’univers concentrationnaire nazi ».
Paroles d’élèves
« Cette rencontre avec Marie-José Chombart de Lauwe m’a beaucoup touchée. Son histoire, son combat pour la Liberté étaient poignants. D’autres hommes et femmes, engagés dans la Résistance ou proches de victimes de la Déportation ont également témoigné. Ils nous ont transmis leur amour pour la France et pour la Liberté. Ainsi Alain Bodivit (engagé dans la Résistance à l’âge de 17 ans, notre âge !) a-t-il tenu à nous livrer le message suivant : « La Liberté, c’est ce que vous avez de plus précieux. C’est comme l’air, quand on en a, on n’y pense pas, mais quand on en manque, on étouffe ! » » (Capucine)
« Cet après-midi nous a permis de découvrir certains aspects des camps que l’on ne connaissait pas, de les découvrir sous un autre angle qu’en cours : avec des personnes qui ont vécu cette période, qui se sont battues dans la Résistance et qui ont connu les camps pour certains, ce qui rendait cette rencontre très touchante. Je pense qu’il est important d’écouter ceux qui ont vécu la guerre car il y en a de moins en moins et ils ont un message essentiel à nous faire passer. Marie-José Chombart de Lauwe nous a ainsi mis en garde : Méfiez-vous de la haine !" » (Klervi)
« Une rencontre qui nous a davantage permis de nous rendre compte de la réalité de l’époque. Impressionnante par la volonté de témoigner des anciens Résistants et leur force de vie. Je retiens notamment le message d’Alexis Le Gall : " Vous avez le plus joli pays du monde : défendez-le !" » (Maya)
« Une magnifique rencontre, très forte en émotions. J’ai eu le sentiment de me sentir utile et de contribuer au devoir de mémoire ». (Claire)
- Enora, Emma et Laurie (de g. à dr) devant l’exposition des gravures d’Henri Gayot
« Une rencontre très instructive. Une vraie leçon de vie de la part de chacun. Cette conférence était très émouvante avec les témoignages de ces personnes. » (Emma)
« C’est important de parler régulièrement de cette période pour rappeler l’atrocité qu’ont vécue ces personnes qui nous ont livré des témoignages très intéressants, instructifs et émouvants ». (Alicia)
"Une belle leçon d’humanité qui m’a permis de mieux comprendre l’Histoire. Sincèrement, merci pour ces touchants témoignages ! « (Laurie) »Des témoignages touchants, intéressants, enrichissants.« (Noriane) »Je me suis toujours intéressée à l’expérience vécue par les déportés. Ce témoignage m’a permis de mieux comprendre et d’enrichir mes connaissances.« (Judicaëlle) »Ces témoignages nous ont fait comprendre et réaliser ce qu’il s’était passé pendant la guerre. C’était très touchant." (Enora)
Deciday ! pour la classe de 2de 6
Dans le cadre de l’orientation Seconde et du dispositif DECIDAY, le CFA de QUIMPER est intervenu lundi 21 janvier 2019 dans la classe des Seconde 6, de 8 heures à 10 heures.
Un formateur du CFA et un maître d’apprentissage, chef-cuisinier à Domicile ont présenté les formations en apprentissage, du CAP à Bac + 5 sur le Campus des Métiers à Quimper.
Ce fut l’occasion pour les élèves d’enrichir et approfondir leurs connaissances sur le monde professionnel, les réformes qui se mettent en place, les compétences requises.
Ils ont ainsi pu dialoguer sur des attentes communes, élargir leurs horizons pour donner du sens à leurs études.
D’autres adultes pour leur dire aussi l’importance d’une formation tout au long de la vie, se montrer curieux, ouverts et acteurs de leur orientation.
Ce fut un beau moment durant lequel les élèves se sont montrés attentifs.
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Deciday ! La journée nationale des métiers de l’Hôtellerie, de la Restauration, des Loisirs et des activités du Tourisme
Dernière séance pour l’AS Surf
Dernière séance de l’AS Surf
Mercredi 18 Juin a eu lieu la dernière séance de l’AS Surf. Le soleil était au rendez-vous, on ne peut pas dire la même chose pour les vagues…elles étaient vraiment petites. Programme adapté : longboard et paddle-board pour réussir à prendre les petites rides et compétition de sauvetage avec application pour les non-tricheurs d’une technique de sauvetage avec la planche. Malgré une deuxième piqûre de vive pour Jeanne, la journée s’est bien passée !
Des auteurs de littérature noire au lycée
Grâce au partenariat qui lie le lycée Laennec au festival de littérature noire de Penmarc’h, « Le Goéland masqué », l’établissement accueille régulièrement des auteurs de « polars ».
Cette année, à l’initiative de Mme Moreno, deux auteurs espagnols, Carlos Salem et Carlos Zanon, sont intervenus le jeudi 12 mai : conférence et questions/réponses en salle Autret le matin, ateliers d’écriture au CDI le reste de la journée. (élèves de 1re de la section « euro espagnol »)
Toujours le jeudi 12 mai, mais dans l’après midi cette fois, ce sont les élèves de seconde de l’option « Littérature et société » de Mmes Coic et Coloigner qui ont rencontré Marin Ledun.
Enfin, le vendredi 13 mai, ce sont les élèves de 2de 6 de M. Le Chevallier qui ont dialogué, deux heures durant, avec l’auteur marseillais Gilles Del Pappas.
Des élèves avec une âme de poète
La classe de première STMG1 a pratiqué un atelier d’écriture poétique en compagnie de Louis Berthelom, poète quimpérois. Nous avons mis le cap sur la baie d’Audierne afin de prendre le temps de collecter des images, des sensations, des impressions qui ont servi de matière à la création poétique. Les textes ont été travaillés et mis en voix sur plusieurs séances. Cela a été l’occasion d’une vraie réflexion sur l’écriture poétique et la poésie contemporaine.
Mme Gouletquer
- en baie d Audierne 1
- en baie d Audierne 2
Des élèves de seconde au Festival « Etonnants voyageurs » de Saint-Malo
Un groupe de 17 élèves de seconde, qui suivent l’option « Littérature et société » a rencontré David Fauquemberg, l’auteur de Mal Tiempo}}}.
Cette rencontre avait été précédée d’un travail à partir de ce roman : sous la houlette de Mmes Coic et Coloigner, les élèves ont rédigé un Carnet de bord (sous forme de magazine) Ce travail a été très apprécié par le jury du Festival, puisque les lycéens ont emporté l’un des quatre « coups de cœur » attribués.
Les élèves sont revenus de Saint-Malo avec de nombreux livres destinés au CDI.
Des lycéens à l’honneur
Champions de France, lauréats de concours, impliqués dans des projets majeurs, plusieurs élèves étaient mis à l’honneur au lycée Laennec le 8 juin.
En cette fin d’année, et avant même les épreuves du baccalauréat, le Proviseur, M. Aymerich, a tenu à féliciter tous les élèves, du lycée général et technologique ou du lycée professionnel, qui se sont particulièrement distingués cette année.
Des lauréats de concours
Alors que Frédéric Le Bihan de 2MELEC a remporté une médaille d’argent régionale au prestigieux concours des meilleurs apprentis de France, Jeanne Pellen de 1re ES2, quant à elle, a été récompensée au concours de la Résistance et de la Déportation. Le groupe de littérature & société de 2de 1 & 2 y a également reçu un prix du jury.
Ce sont aussi les élèves de 1re S qui se sont engagés, avec succès, dans les cordées de la réussite CAR (Confiance Ambition Réussite en Sud Finistère) : Nolwenn Quéré, Donovan Joncour, Eve-Anne Gate, Morgan Chabaud, Lisa Jégou et Camille Bonizec ont ainsi pu bénéficier de rencontres avec des tuteurs de l’enseignement supérieur pour explorer des domaines pointus, tout en s’initiant aux démarches scientifiques du monde de la recherche. Leur travail aboutissant à la réalisation d’un poster.
La tête et les jambes
L’équipe féminine d’athlétisme s’est, de son côté, brillamment qualifiée pour les championnats de France UNSS qui se déroulaient à Châteauroux. Elle était composée d’Aline Gléhen Robic, Nina Ponza, Floriane Ponza, Julia Barchasz, Abigaël Corban et Angèle Daniel. Lors de cette petite cérémonie, Monsieur Aymerich a également félicité Guillaume Dupouy, Lee Le Gall et Baptiste Conry pour leur performance en badminton.
Des champions de France à Laennec
- Les champions de France de surf
- de gauche à droite : Titouan Canévet, Ozvan Masseron, Greg Limelette, Alice Le Guénic et Corentin Cléc’h (absent sur la photo : Théo Julitte)
Et pour clore l’année en beauté, ce sont les surfeurs qui sont, pour la première fois, devenus champions de France, sur leur spot de La Torche, dans la catégorie « lycée excellence ». Bravo à William Le Meur dont le rôle a été essentiel en qualification, ainsi qu’à Ozvan Masseron, Théo Julitte, Titouan Canévet et Corentin Clec’h, sans oublier les jeunes officiels, Alice Le Guénic et Greg Limelette, qui ont porté haut les couleurs du lycée Laennec.
Félicitations à tous ces élèves qui, chacun à sa manière, ont brillé lors de cette année scolaire.
Des surfeurs respectueux de l’environnement
Comme chaque année depuis 2011, une équipe de surfeurs du lycée se sont attelés, lors de la trêve hivernale, à un chantier nature sur les dunes de la baie d’Audierne.
Guidés par Grégory Thomas, garde du littoral à la Communauté de Communes du Pays Bigouden Sud (CCPBS), accompagné par Emmanuelle Monfort, professeur d’EPS, Greg, Samuel, Manon, Margaux, Alexis, Jeanne, Anja et Martin - 8 des 16 surfeurs de la section surf du lycée - ont contribué, cet hiver, au nettoyage et à la protection de la dune.
Ramasser les déchets d’échouage
Leur action s’est déroulée pendant trois vendredis après-midis de ce début 2016. Le premier après-midi, ils ont ramassé des déchets d’échouage au niveau de l’exutoire sud de la Torche. Ils ont eu fort à faire, les détritus abondaient. Plusieurs mètres cubes ont ainsi été enlevés. Par une telle action, les lycéens ont été sensibilisés à cette problématique, véritable source de pollution pour les dunes et pour notre environnement en général.
- Ramassage de déchets d’échouage
- Une prise de conscience essentielle afin de sensibiliser aux bonnes pratiques sur le littoral et en mer.
Protéger la dune
Les deux après-midis suivants ont été consacrés à la protection d’une zone fragile dans la dune entre La Torche et Tronoën. Cette zone avait déjà été renforcée en 2012 par leurs prédécesseurs. Leur travail avait d’ailleurs porté ses fruits, comme on peut le voir sur les photos comparatives ci-dessous :
- Janvier 2012
- Janvier 2016
En quatre ans, du sable s’est accumulé en arrière des ganivelles jusqu’à les recouvrir entièrement au milieu de la brèche. Les oyats plantés ont poussé et fixent la nouvelle dune. En revanche, sur la gauche des ganivelles, le vent a continué son œuvre en élargissant le passage. Cette année, le travail sur cette zone a donc consisté à renforcer la nouvelle dune en installant des ganivelles et en plantant des oyats.
- Renforcer l’avant de la dune
- La plantation d’oyats sert à fixer la dune.
- Piéger le sable soufflé par le vent coté gauche
- Tel est le rôle des ganivelles installées par l’équipe, afin de limiter l’érosion de la dune.
- L’équipe presque au complet (Greg s’est fait une entorse à la cheville 2 jours avant…), accompagnés de Gregory Thomas, à droite, devant le chantier terminé
L’oyat, plante sauvage caractéristique des lieux, est utilisé pour fixer et pour stabiliser la dune qui reste un habitat fragile et un élément important de notre patrimoine naturel en pays bigouden sud. C’est pour cette raison que la dune fait l’objet de toute notre attention afin de la préserver des différentes formes d’érosions (naturelles ou liées à l’homme par le piétinement et l’escalade) qui sont répertoriées et qui font l’objet aujourd’hui d’actions de préservation menées par le Conservatoire du littoral et par la CCPBS, propriétaire pour l’un et gestionnaire de cet espace pour l’autre.
C’est ainsi que, si la ganivelle sert à piéger le sable, elle permet également, par sa hauteur, de dissuader les promeneurs d’escalader la dune et d’utiliser des sentiers parallèles qui la déstabilisent. Son intérêt est donc crucial.
En restant sur les sentiers déjà existants et en respectant les mesures de sauvegarde, vous contribuez à la protection de cet espace naturel unique en Bretagne. C’est le message délivré au cours de ces chantiers nature qui sont également l’occasion de sensibiliser le jeune public au bon comportement à observer à travers donc des actions concrètes.
Des voyages photographiques
Du 6 novembre au 16 décembre 2014, le CDI propose une exposition de photos issues des collections de l’Artothèque de Brest : Cette exposition « nous invite à flâner auprès des photographes voyageurs. Certains photographes nous proposent des moments de rêveries où la rue, les paysages deviennent les ateliers de l’imaginaire, des lieux où il est possible de saisir des images à partir des formes et de la lumière. D’autres nous livrent des images proches du journal photographique sur les traces d’écrivains mythiques. »
Avec des œuvres de : Edouard Boubat, Balthasar Burkhard, Nicolas Comment, Thierry Girard, Didier Olivré, Richard Pak, Ernest Pignon-Ernest, Jean-Loup Sieff…
Discriminations : un jeu créé par les élèves de 2de 4
Dans le cadre des cours d’Enseignement Moral et Civique (E.M.C.), 23 élèves de 2de 4 ont adapté le jeu « Un pas en avant », sous la houlette de Gaëlle Queffélec, responsable du Point Infos Jeunes de Pont-l’Abbé.
Amorcée par l’animation « Mondiorail », la séquence pédagogique visait à montrer que nous avons tous des préjugés et que nous nous fondons sur des stéréotypes. Il s’agissait ainsi de prendre conscience des inégalités et des nombreux facteurs de discriminations qui existent.
Mondiorail : prendre conscience de nos préjugés et de nos représentations stéréotypées
« Vous allez prendre un train pour un long périple à travers le monde. Vous êtes dans une gare où il fait chaud, il y a beaucoup de monde, c’est la cohue. Le train arrive, tout le monde se précipite. Les places ne sont pas attribuées et il faut que vous choisissiez rapidement le compartiment où vous allez voyager ». Voilà la mise en contexte proposée par Gaëlle Queffélec. Au sein d’une liste qui leur est ensuite soumise, les élèves doivent, d’abord individuellement, puis en petits groupes de 7 ou 8, choisir à côté de qui ils préfèreraient ne pas voyager et, à l’inverse, qui ils accepteraient volontiers comme voisins.
- Gaëlle Queffélec du Point Infos Jeunes de Pont-l’Abbé
Une première étape qui a pour objectif principal de lancer la discussion, le débat, de décrypter les préjugés et de s’interroger sur les représentations que chacun de nous peut avoir. Chaque groupe est alors libre de mettre en oeuvre la stratégie de son choix pour aboutir à un consensus. Très rapidement, la voie démocratique est privilégiée par tous, avant un débriefing effectué en commun.
Un pas en avant : luttons contre les discriminations
La seconde étape consiste en la création de personnages par les élèves. Munis de la liste officielle des 20 critères de discrimination fixés par la loi, ils doivent inventer un profil pour 3 ou 4 personnages fictifs. Chaque profil est étudié, sous la forme d’un débat, en classe entière. Il ne faut pas trop en dire, afin de laisser libre cours ensuite à l’imagination des personnes qui se prêteront au jeu. Il est également conseillé de ne pas retenir trop de critères de discrimination pour un seul personnage.
Tester le jeu de rôle
Dans une dernière étape, les élèves testent le jeu ou le proposent à d’autres pour mesurer la pertinence des profils qu’ils ont créés.
En tirant une carte au hasard, chacun se met dans la peau du personnage que le sort lui a attribué. Quelques élèves endossent le rôle d’animateurs. Ils aident leurs camarades à imaginer l’histoire, le passé, les envies, les difficultés, la vie de ce personnage.
- Équipe d’animateurs (2de 4)
- De gauche à droite : Ambre, Héloïse, Julia et Capucine mènent le jeu auquel participent les élèves qui leur font face.
- L’autre équipe d’animateurs de la 2de 4
- Vincent distille les consignes aux joueurs sous le regard attentif des autres co-animateurs, prêts à prendre le relais (de g. à dr. : Emma, Perrine, Klervi, Gwenn et Pierre-Marie)
Vient enfin le jeu : alignés, les participants écoutent les animateurs énoncer une situation. S’ils sont en mesure de répondre « oui », ils avancent d’un pas. Dans le cas contraire, ils ne bougent pas. Cela témoigne de la discrimination dont est victime leur personnage à leurs yeux.
- Un groupe d’élèves comprenant des 2de 3 et des 2de 4 se prêtent au jeu
- Alignés, ils attendent que la première situation leur soit exposée. Ils avanceront d’un pas s’ils pensent que leur personnage peut y répondre favorablement.
Le débriefing se fait au fur et à mesure. Pourquoi as-tu avancé ? Pourquoi n’as-tu pas bougé ? Le joueur interpellé doit argumenter, sans dévoiler le profil de son personnage. A la fin de l’animation, quelques élèves (ceux qui ont le plus et le moins avancé) lisent leur carte Profil et présentent en quelques mots le personnage tel qu’il l’avait imaginé. L’occasion de débattre et de réfléchir ensemble aux inégalités et aux discriminations.
Eco-gestes : Laennec se mobilise
Dans le cadre de la Semaine européenne de réduction des déchets, qui se déroulera du 16 au 24 novembre, nous nous mobilisons dans la lutte contre le changement climatique et en faveur de la biodiversité.
Les éco-délégués se sont réunis le jeudi 7 novembre 2019, en présence de Mme Lamy, Proviseure du lycée, et de Mmes Paoletti, CPE, Caplier et Le Floc’h, professeures, afin d’impulser une dynamique collective « éco-citoyenne ».
Ce projet implique une mobilisation de l’ensemble des lycéens. C’est pourquoi en tant qu’éco-délégués, nous avons l’intention d’intervenir dans nos classes respectives la semaine du 18 au 22 novembre 2019.
Il s’agira de présenter les actions engagées, sur lesquelles nous avons déjà eu une réflexion :
- Le recyclage des mégots : deux éco-délégués doivent contacter des associations pour obtenir des devis sur le prix de cendriers spécifiques et connaître la procédure de ramassage. L’objectif étant qu’il n’y ait plus aucun mégot par terre aux alentours du lycée.
- Distributeur de boissons : demander le remplacement des gobelets en plastique. Deux éco-délégués doivent contacter l’entreprise qui gère les distributeurs pour réaliser des devis sur des gobelets en carton.
- Evoquer, au self, la notion du gaspillage au réfectoire. Un éco-délégué participera à la commission repas du 21 novembre avec le chef cuisinier pour aborder cette problématique.
- les étudiants de BTS mèneront une action 3 en 1 : ils s’engagent à ramasser, à collecter, puis à faire recycler les bouteilles en plastique. Les bouchons seront remis à l’association Breizh 29 pour l’opération « Un bouchon, un sourire » qui vise à financer des appareils médicaux pour les personnes handicapées.
La somme récoltée avec le recyclage des bouteilles sera reversée au collectif Pont-l’Abbé Solidarité Internationale. Un éco-geste pour deux opérations solidaires.
Puis, sur du plus long terme, nous souhaiterions engager une action de plus grande ampleur. Il s’agit de relever un défi collectif afin de nettoyer notre environnement, en ramassant des déchets sur le site de la Torche. Pour cela, nous impliquerons les acteurs locaux : Ecole de surf (organiser un relais par équipe ; défi de l’équipe qui aura ramassé le plus de déchets en partenariat avec le POLE et Le CLE). Nous contacterons des Associations (un Air de Terre). Nous proposerons une animation sur le site (bijoux et objets confectionnés, œuvres d’art, avec les déchets ramassés).
Nous contacterons également des artistes du coin afin d’accompagner notre démarche. Enfin, nous envisageons de demander à une personnalité de parrainer notre action pour la portée médiatique.
Nous souhaiterions que cette action se déroule un mercredi après midi au mois d’avril (date à définir) sur le site de la Torche, afin qu’il n’y ait pas d’impact sur le déroulement des cours et pour avoir le temps d’organiser cet événement.
Durant la semaine du 18 au 22 novembre 2019, les éco-délégués interviendront dans leurs classes respectives pour présenter et expliquer tous ces projets aux élèves et recueilleront toutes les idées nouvelles, afin que chacun puisse se mobiliser autour de cette initiative en faveur de la préservation de la biodiversité et de la lutte contre le réchauffement climatique.
Ecriture : oeuvres de l’Artothèque de Brest
« Toutes les lettres ont d’abord été des signes et tous les signes ont d’abord été des images. » Victor Hugo
Certains peintres contemporains ont choisi ce va et vient constant entre l’image et le signe. Est-ce la fascination de la dimension spirituelle et de la grande maîtrise du tracé de l’écriture dans la calligraphie orientale qui a influencé leur démarche ? L’exposition proposée au CDI offre des approches variées de la place de l’écriture dans l’œuvre ; soit comme un équilibre entre le sens et l’image soit en tant qu’impact visuel définitif du signe dans la surface du tableau.
Elèves et journalistes contre la désinformation.
A l’occasion de l’intervention au lycée Laennec, le 13 janvier, de l’ancien rédacteur en chef délégué d’Ouest-France, Alain Peudenier, accompagné d’Anaëlle Berre de la rédaction de Pont-l’Abbé, nos grandes reporters, Inès Le Page et Marie Chevalier, sont allées à la rencontre des journalistes présents, ainsi que des élèves des classes de 1re suivant la spécialité Histoire-géographie, géopolitique et sciences politiques.
Cette conférence avait pour objectif d’apprendre aux élèves à distinguer le vrai du faux dans les flux d’information mais aussi à se méfier des théories du complot qui circulent sur Internet.
« Sans l’information, nos vies sont impossibles »
Une information est un fait vérifié ou vérifiable mais c’est avant tout l’action de faire connaître. Elle nous sert à comprendre le monde dans lequel nous vivons mais aussi à éclairer nos choix ainsi que nos décisions, « sans l’information, nos vies sont impossibles », comme l’a souligné A. Peudenier. L’information est fabriquée par les agences de presse (AFP, AP, Reuters) puis par les journalistes qui diffusent les informations par le biais des journaux, de la radio, de la télé. Grâce au développement d’internet, et par extension des réseaux sociaux, toute personne peut maintenant fabriquer de l’information.
« Le piège des hameçons attentionnels »
Internet engendre une diffusion massive d’informations aidé par les algorithmes et les « hameçons attentionnels ». Cela crée de la peur et des conflits et, par conséquent, une exposition plus importante à de fausses informations. Ces fausses informations se diffusent et créent une méfiance envers toute parole institutionnelle (journalistes, gouvernement, enseignants…). Notre reporter Inès partage son opinion sur la conférence : « J’ai beaucoup apprécié l’intervention d’Alain Peudenier, ce fut très intéressant. J’ai appris énormément de choses, comme par exemple la relation entre les agences de presse et les journalistes qui signent un contrat qui promet et assure la rapidité, la fiabilité et la neutralité de l’information transmise par l’agence. Le sujet des « fake news » ou « infox » m’a aussi fait beaucoup réfléchir… ».
Des infox pour manipuler l’opinion
Pour rappel, une infox est une information truquée, modifiée ou fabriquée de toute pièce dans le but de manipuler l’opinion publique, elle a pour objectif de répandre des idées politiques, de gagner de l’argent, de déstabiliser les États ou d’entacher des réputations… Contrairement à ce que l’on pourrait penser, les fake news ne datent pas d’hier et étaient, dans le passé, bien plus présentes qu’à l’heure actuelle. Le sujet des infox se rapporte à celui du complotisme et des théories du complot…
« Le complotisme répond à un besoin profond de comprendre ».
Une théorie du complot est un contenu se voulant informatif attribuant l’existence d’un fait à un petit groupe de personnes généralement puissantes, riches et dominatrices, planifiant ou ayant planifié en secret une action néfaste au plus grand nombre. Nous pouvons combattre ces théories en nous demandant si l’information est signée, datée, sourcée, contextualisée et en étant attentifs aux « signaux complotistes », tels que l’utilisation d’expressions comme « le système » ou « on nous cache des choses »… Comme l’a dit François Dubet, sociologue français, « Le complotisme répond à un besoin profond de comprendre », ce qui explique son succès.
Nous avons demandé le ressenti de notre seconde reporter, Marie Chevalier : « Je me suis rendue compte grâce à cette intervention que j’ai moi-même été confrontée à des théories complotistes sans m’en être aperçue, comme par exemple la théorie selon laquelle la princesse Diana a été assassinée ou que le COVID-19 a été créé par les gouvernements afin de réduire la population mondiale. Je ne pense pas être la seule à être dans ce cas-là, c’est donc là que l’intervention d’Alain Peudenier prend tout son sens. Malgré tout, comme il l’a souligné, je pense qu’il ne faut pas tomber dans la paranoïa car les théories du complot sont rares, tout comme les infox d’ailleurs ». Mais comme « il n’est pas nécessaire qu’il y ait 51 % de complotistes pour mettre en danger la démocratie, il faut combattre le complotisme ».
L’objectif des journalistes est donc atteint : à travers leur intervention, ils ont sensibilisé les élèves aux dangers des fausses informations et des théories complotistes. En effet, ces informations truquées ou modifiées, même relayées par un petit groupe de personnes, sont aujourd’hui une menace pour les démocraties, et nous l’avons récemment vu avec les groupes bolsonaristes qui ont organisé, sur les réseaux sociaux, l’assaut du palais présidentiel de Brasília.
- Alain Peudenier et Anaëlle Berre jouraliste d’Ouest-France, répondent aux questions des lycéens à la fin de la Conférence.
Dans l’optique de cette conférence, les élèves avaient préparé une enquête, auprès des lycéens de l’établissement, sur « les jeunes, les infox et le complotisme ». Durant son intervention, Alain Peudenier y a beaucoup fait référence. Retrouvez les résultats de l’enquête ici.
Nous remercions Alain Peudenier et sa collègue, Anaëlle Berre, pour leur intervention qui, nous en sommes sûrs, aura appris beaucoup de choses à tout le monde.
Interview d’élèves par d’autres élèves du groupe
- « On a pu découvrir le monde du journalisme et comment le complotisme peut-être un enjeu pour les démocraties. C’était intéressant, les informations étaient complémentaires à ce que je savais déjà. Alain Peudemier avait l’air passionné par son métier, ce que je trouvais captivant. » (Reem, 1re G4)
- « Aujourd’hui je me rends compte qu’il est essentiel de vérifier les informations qui sont relayées sur les réseaux sociaux, surtout quand on ne voit que ce qu’on nous propose ou ce qu’on a envie de voir. » (Josse, élève de 1re 3)
- « Tout le monde dans la classe a déjà constaté que les réseaux nous enferment dans une bulle informationnelle bien à nous et qu’il est facile de se faire avoir par le complotisme, des infox ou des photos trompeuses, si on ne vérifie pas les sources. » (Flore, 1re G4)
- « Le journaliste nous a beaucoup sensibilisés aux fake news et au complotisme. Il nous a montré que si l’on recadre l’image, on peut en changer le sens donc il faut s’en méfier. La technique de vérification des sources s’appelle l’image inversée […] également, il nous a appris a vérifier des informations en confrontant différentes sources et il nous a indiqué des sites internet pour nous aider à le faire. Il nous a aussi montré que les fake news et le complotisme peuvent servir des enjeux politiques et économiques et que cela peut donc constituer une menace. En conclusion, on voit que ce métier de journalisme est une passion, et que cela passionne celui qui donnait la conférence ». (Clet, élève de 1re G1)
Et si tu tentais Sciences po ?
Après Capucine, venue présenter son parcours et les études au sein d’un institut d’études politiques lors du forum de décembre, c’était au tour de Maya et Pambou d’informer la quarantaine de lycéens présents en salle Autret en ce 24 janvier.
"Même s’il faut franchir l’étape d’un concours très sélectif, il n’est pas impossible d’intégrer un IEP", c’est du moins le message martelé par les deux jeunes adultes, anciens élèves du lycée Laennec, dont le parcours en est le témoignage le plus convaincant.
Comme Maya, Pambou ou Capucine à l’IEP de Grenoble, Ninon et Jeanne ont suivi un tel cursus. Sciences Po Bordeaux, Paris ou Rennes, les anciens lycéens de Laennec ont continué leurs études au sein de ces formations exigeantes. Et ne manquent pas de communiquer leur enthousiasme à ceux qui leur succèdent, sans pour autant occulter les difficultés rencontrées.
Ils invitent surtout leur auditoire à faire preuve d’ambition, à briser le plafond de verre et à lutter contre l’autocensure : ces formations sont assurément accessibles pour un élève sérieux, travailleur et disposant de solides compétences. Maya et Pambou en sont la preuve.
D’anecdotes en petits conseils, ils égrènent leur parcours, qui les conduits à un premier emploi au Ministère des Sports et des Jeux olympiques et paralympiques, pour l’un (après un stage auprès de Tony Estanguet, le patron des JO 2024), et à une expérience au Chili dans le cadre de son master 1 pour l’autre.
- Maya et Pambou entrent dans les détails : modalités d’accès, horaires, programmes, débouchés,… rien n’est oublié
La conclusion revient à Pambou : " c’est un exercice très plaisant et si nous pouvons contribuer à court-circuiter les entreprises de « coaching » en orientation des lycéens, nous serons très ravis".
Exposition Henri Gayot : la Déportation en gravures
Le CDI accueille du 18 novembre au 18 décembre 2015, les dessins d’Henri Gayot, un Résistant déporté au Struthof-Natzweiler.
« Résister par l’Art et la littérature »
Tel est le thème du Concours national de la Résistance et de la Déportation 2016. Cette année, deux groupes d’élèves y sont inscrits par leurs professeurs de français et d’histoire-géographie : les Secondes du groupe 1 de Littérature & Société et la classe de 1re ES2.
Un partenariat avec l’AFMD 29
Pour les aider dans la préparation de ce concours, l’Association des Amis pour la Mémoire de la Déportation, représentée par sa présidente départementale, madame Maryvonne Moal, leur un proposé le prêt gracieux d’une série de dessins.
Tout au long de sa déportation au KL de Natzweiler, ce Résistant rochelais a dessiné, au péril de sa vie, des croquis qui représentent le quotidien des détenus, les baraquements, les exécutions, les maladies, les fours crématoires, les corvées et la violence des gardes.
« Ces croquis, si on les avait découverts, lui auraient valu les peines les plus sévères, la mort peut-être. »
C’est d’après ces derniers qu’il a réalisé ses gravures après guerre.
« Les dessins ont été réalisés d’après de petits croquis relevés sur le vif et camouflés à travers les nombreuses fouilles dont celles au cours des transports vers Dacha et Allach. » (Extrait de La plume, le crayon et le bronze d’Henri Gayot)
A travers ses dessins, véritable mine pour nourrir la réflexion des élèves, Henri Gayot offre un précieux témoignage sur la vie quotidienne dans le camp.
Festival du « Goéland Masqué » : Conférence et atelier d’écriture
En lien avec le Festival du "Goéland Masqué" de Penmarc’h, festival de littérature noire et de BD, le lycée a accueilli le 17 mai, José Pablo Garcia pour une conférence et un atelier d’écriture.
Dans le cadre de son partenariat avec le festival du "Goéland Masqué" le lycée Laennec de Pont-L’Abbé recevait ce jeudi le dessinateur de BD espagnol José Pablo Garcia. Cet auteur a connu un succès important en Espagne avec deux albums illustrant la guerre civile espagnole ou le bombardement de Guernica et, plus récemment, un récit sur la Palestine occupée.
Les élèves de seconde et de première de la section euro espagnol du lycée ont suivi le matin une intervention de José Pablo Garcia, qui a répondu à leurs questions. L’après-midi, un atelier d’écriture a permis aux élèves de première de la section euro, encadrés par leurs professeurs d’espagnol et d’histoire-géo, d’élaborer un scénario, en lien avec la guerre civile espagnole (sur laquelle ils avaient préalablement travaillé). Illustré par José Pablo Garcia, ce scénario a abouti à une histoire en 2 planches. Une belle rencontre pour les élèves, qui leur a permis de comprendre le processus de création du 9e art.
Festivals de l’AS Danse
As Danse
Cette année 16 élèves de l’AS Danse ont préparé une chorégraphie pour participer à 2 festivals : celui de l’UNSS à Morlaix les 23 et 24 Mai et celui d’Entrendanse à Quimper le 11 Juin. Le titre de la chorégraphie « Et si on inspirait ? » a été choisi devant la difficulté à trouver des idées sur le thème « Et si… » choisi par le festival unss et devant le besoin de se poser pour respirer pendant cette année qui est passée à toute vitesse. Bravo à l’implication des danseurs avant, pendant et après la danse et merci pour tous ces moments précieux, et pour le spectacle !
Forum de l’orientation : les conseils des anciens élèves
A l’occasion de la semaine de l’orientation, le lycée organisait, vendredi 21 décembre 2018, un forum à l’intention de ses élèves de terminale.
Une cinquantaine d’étudiants, anciens élèves de l’établissement, ont répondu présents à l’invitation de faire découvrir leur parcours. « J’avais trouvé ces échanges très utiles l’an dernier, j’espère pouvoir aider d’autres élèves à faire leur choix cette année », souligne Agathe, venue présenter la CPGE ECE.
Grâce à la diversité des écoles et des formations représentées, chacun aura pu affiner son projet, conforter ses choix, dissiper ses doutes, voire ouvrir de nouvelles perspectives.
Aider les lycéens de terminale à construire leur parcours post-bac, telle était en effet la finalité principale de cette rencontre. Mais les questions sur la vie étudiante, au sein des établissements, comme en dehors, n’ont pas manqué non plus.
Une douzaine de licences, une grande diversité de classes préparatoires (scientifiques, littéraires ou commerciales), plusieurs BTS ou DUT, quelques écoles spécialisées aussi,… les lycéens disposaient d’un large panel de formations à découvrir. Mais sans surprise, ce sont les étudiants en Droit, PACES et STAPS qui ont attiré le plus d’élèves de terminale, soucieux de mieux connaître ces filières dans lesquelles ils se projettent déjà, sans toujours en mesurer les exigences.
Que toutes ces expériences inspirent les lycéens et les guident dans la construction de leur propre parcours ! L’an prochain, ils seront peut-être à la place de ceux dont ils ont écouté les conseils avec attention.
Quant aux enseignants, ils étaient ravis de revoir leurs anciens élèves, pour la plupart fort satisfaits des études dans lesquelles ils se sont lancés.
Des expériences décrites avec enthousiasme et la certitude, pour nombre d’entre eux, d’avoir trouvé leur voie.
Fresque réalisée par les élèves au foyer
FRESQUE GRAFFITI AU FOYER DU LYCEE
LES 2 MELEC REALISENT UNE FRESQUE GRAFFITI AU FOYER DU LYCEE
Dans le cadre d’un projet pédagogique initié par Christine Paoletti, (CPE), la classe de seconde MELEC (Métiers de l’Electricité et des Environnements Connectés) a travaillé avec l’artiste François Kernen à la réalisation d’une fresque graffiti au foyer du lycée afin de rendre ce lieu plus convivial.
Après avoir rencontré l’artiste, les élèves ont sélectionné avec Madame Papail, leur professeur d’Arts Appliqués, des idées de thème pour la fresque et réuni un maximum de documents sous forme de dessins et photos pour se constituer une « banque d’images » qui pourrait nourrir leur inspiration.
La classe a ainsi travaillé trois matinées aux côtés de l’artiste qui les a initiés aux techniques de son art. Ils ont été très enthousiastes et se sont bien impliqués dans ce projet.
Par la suite, une inauguration officielle a été organisée. Une exposition sur la fresque ainsi qu’un « time-laps », à savoir un montage vidéo en accéléré retraçant la réalisation de la fresque ont été conçus afin de garder un témoignage de cette belle aventure artistique.
- fresque 1
Goncourt des Lycéens : un 2e prix de la critique pour Emma Deunf, élève en 1re L
Classée 2e sur plus de 1100 critiques adressées cette année au jury du prix de la critique, Emma Deunf a reçu son prix jeudi 27 novembre au centre culturel du Triangle à Rennes, lors des 24es rencontres nationales Goncourt des Lycéens.
Comme chaque année, le Conseil Régional de Bretagne propose aux lycéens amateurs de littérature de participer à un concours de critique autour des romans sélectionnés à la rentrée par les jurés de l’Académie Goncourt. Cette année, 15 oeuvres étaient à lire, dont « Charlotte », un très beau roman de David Foenkinos, qui a réussi à être couronné à la fois par le prix Renaudot et par le prix Goncourt des Lycéens. C’est justement sur ce roman qu’Emma Deunf avait choisi de faire sa critique, qui a retenu l’attention du jury puisqu’elle a remporté le 2e prix. Celui-ci lui a été remis en personne par le critique littéraire du journal « Le Monde », Philippe-Jean Catinchi, devant une salle de plusieurs centaines de lycéens venus participer aux 24es rencontres nationales de Rennes, organisées par l’Association « Bruit de lire ».
- la remise du prix
- Emma recevant son prix des mains de Gaël le Meur, conseillère régionale et de Phillippe-Jean Catinchi, critique au journal « Le Monde »
Lors de cette journée, Emma a pu notamment participer à un échange avec David Foenkinos, venu témoigner de son bonheur d’avoir remporté le prix Goncourt des Lycéens cette année, après avoir été sélectionné à deux reprises les années précédentes. Expliquant à quel point ce roman lui tenait à cœur puisqu’il y travaillait depuis 8 ans, il a remercié les lycéens de leur choix et raconté les difficultés qu’il lui a fallu affronter dans l’écriture de cette histoire qui l’a amené à adopter du coup une forme très originale.
Emma et les autres lauréats du concours de critiques ont eu ensuite le privilège, après la remise des prix, d’avoir une conversation avec Didier Decoin, secrétaire de l’Académie Goncourt, et avec Pierre Gestède, attaché de presse aux Éditions Gallimard. Tous les deux leur ont longuement parlé du monde de l’édition et de l’importance de la critique dans la vie littéraire. Une voie possible pour Emma, qui a pu profiter d’une journée particulièrement riche.
La critique d’Emma Deunf
La jeune fille et la mort
C’est un hommage tout en pudeur et délicatesse que rend David Foenkinos à Charlotte Salomon, juive allemande et artiste avant-gardiste morte à vingt-six ans alors qu’elle était enceinte.
“Elle apprivoisait sa mélancolie Est-ce ainsi qu’on devient artiste ? En s’accoutumant à la folie des autres ?”
Charlotte, c’est la mélancolie. Mais peut-on vraiment être autre que mélancolique lorsque l’on n’est que la seconde Charlotte, et que le spectre d’une morte flotte sur son prénom ? Lorsque l’on est le fruit d’un arbre aux racines gangrenées par le suicide ?
On sent, sous le rythme haletant - comme si l’auteur reprenait son souffle à chaque phrase - toute sa fascination pour Charlotte. Ces phrases courtes laissent monter l’émotion peu à peu, tracent la vie dela jeune femme à petites touches, tantôt sobres, tantôt lyriques, et par leur lenteur obligent le lecteur à s’imprégner entièrement de sa vie tragique. La rencontre entre Foenkinos et son œuvre s’apparente presque à un coup de foudre : « La connivence immédiate avec quelqu’un ». Seules les intrusions de celui-ci dans son propre récit interrompent la plongée dans un bouillon de sentiments et d’instants, entre passion et déraison.
“Il existe un point précis dans la trajectoire d’un artiste Le moment où sa propre voix commence à se faire entendre”
Charlotte, c’est une âme exaltée et sauvage, baignée dans l’art dès son plus jeune âge, pour qui la peinture devient obsession, mais aussi libération. Le seul moyen par lequel elle peut exister. D’être elle, enfin, alors que les nazis nient son droit d’être. “
”Peindre pour ne pas devenir folle”
Charlotte, c’est une folie douce, celle des grands artistes qui se consument entièrement dans une unique œuvre, un unique amour jusqu’à l’obsession, perdus dans leur solitude et rongés par un certain mal de vivre.
“Elle voulait mourir, elle se met à sourire”
Charlotte, c’est l’ambiguïté, entre rage de vivre et peur de la vie. « Vie, ou théâtre ? » est le titre de son œuvre. Mais sa vie elle-même n’est-elle pas un théâtre ? Et son œuvre, le théâtre de sa vie, fixé à jamais en dessins, en musiques, en textes ?
Le point final de cette élégie tombe comme une délivrance, teinté de tristesse, de souffrance mais également d’émotion… comme la mélancolie.
Horizon mer : une exposition au Triskell
En préambule aux Journées de la mer & du littoral qui se tiendront au lycée du 29 mars au 1er février, une classe de 1re ES a répondu à l’invitation de l’association « Effet mer », organisatrice du festival « Si la mer monte… »
Les élèves ont ainsi visité une exposition interactive de l’ONG Surfrider Foundation : « Des monts à la mer ».
- Que deviennent nos déchets ?
- Module de l’exposition présentant la durée de vie des déchets et les possibilités de recyclage.
Organisée en 3 modules, présenté chacun par un bénévole de l’association de l’Île-Tudy, celle-ci vise à sensibiliser le public aux enjeux de la pollution des espaces maritimes et littoraux.
1er module : LE CYCLE DE L’EAU ET SES POLLUTIONS présente un écran multimédia où le visiteur se déplace à l’aide d’une manette sur un visuel représentant un bassin versant (montagnes, rivières, champs, routes,…) afin d’explorer les différentes sources de pollution.
- Exposition de la Surfrider Foundation
2e module : PLANÈTE OCÉAN comporte un globe terrestre posé sur 3 piliers laissant suspendre 3 visuels traitant tour à tour :
- des caractéristiques physico-chimiques des mers et océans (salinité, température,…),
- du rôle de l’océan sur Terre (réserve de biodiversité, absorption de dioxyde de carbone,…)
- et enfin des menaces pesant sur le milieu marin (pollution, espèces invasives).
- Les explications de Bernard Lainé
- Devant un groupe attentif et impliqué, Bernard Lainé explique le rôle des mers et océans pour la planète, tout en présentant les menaces qui pèsent sur ceux-ci.
Des figurines sont implantées sur le globe, elles illustrent les propos des visuels.
3e module : DUREE DE VIE DES DECHETS ET RECYCLAGE dans lequel l’utilisateur scanne des cartes « déchets ». Une série de cartes permet ainsi l’affichage à l’écran d’informations sur leur durée de vie et une autre série sur les possibilités de recyclage.
- Module interactif sur la durée de vie des déchets
Un documentaire vidéo était aussi au programme pour permettre à chacun de mesurer les effets du recul du trait de côte dans le Languedoc et de percevoir les choix auxquels sont confrontées les populations : lutter contre l’érosion des littoraux à grands frais ou accompagner le recul dans un repli stratégique, selon l’expérience menée à Vias (à l’Ouest du Cap d’Agde).
IMMERSION SCIENCES
IMMERSION SCIENCES
“ Immersion sciences “ est une opération conduite conjointement par l’académie de Rennes, la région Bretagne et le CNRS.
Il s’agit de proposer à des lycéens de participer à un séminaire d’une semaine, au cours duquel ils rentrent “en immersion“ dans les sciences :
- rencontre avec des scientifiques qui viennent présenter leur activité, ainsi que leur parcours, dans le cadre de conférences ou d’ateliers,
- participation à des visites de laboratoires de recherche ou d’entreprises innovantes.
L’objectif est de donner envie aux lycéens de faire des sciences, y compris en termes de projet professionnel ou d’orientation. L’opération Immersion Sciences permet de démystifier l’idée que les jeunes se font des carrières scientifiques, afin de leur donner envie de s’orienter vers ces filières après le bac.
4 élèves de 1re S du lycée Laennec s’immergent dans les sciences du 23 au 27 mars 2015 au centre nautique de l’Ile-Tudy
PROGRAMME :
Impressions de la Baie d’Audierne
Horizon Mer : Dans le cadre des « Journées de la mer et du littoral », le CDI expose des photos de Phillipe Scordia ainsi que des dessins et aquarelles de Laurent Mary.
La baie d’Audierne est un endroit « magique » pour qui sait l’observer, un lieu d’une grande richesse en matière de faune et de flore.
Les superbes photos de Philippe Scordia, les dessins et aquarelles pleines de finesse de Laurent Mary viennent largement confirmer ce point de vue. Un « regard croisé », à la fois naturaliste et esthétique, qui témoigne d’une grande sensibilité.
Une exposition à voir au CDI, du 21 mars au 22 avril.
Journalisme : un localier hors pair au lycée
Le jeudi 2 mars 2017, les élèves de Littérature & Société de 2de 1 & 2 ont rencontré Stéphane Guihéneuf, le chef de la rédaction du Télégramme de Pont-l’Abbé. Suivez-les à la découverte du métier de journalisme et de l’envers du décor.
Journaliste par hasard
S. Guihéneuf n’est pas devenu journaliste par vocation. Curieusement, ce n’était pas ce métier qui l’intéressait au départ. Depuis son enfance, la géographie l’a toujours passionné : il envisageait alors de devenir professeur d’histoire et de géographie. Il s’est donc engagé dans la série B (actuelle filière ES) puis a poursuivi ses études dans une fac d’histoire-géographie et les a achevées avec un DEA (master 2) aménagement du territoire, n’ayant rien à voir avec le métier de journaliste. Stéphane Guihéneuf, a ainsi débuté sa carrière professionnelle en devenant professeur d’histoire-géographie et a d’ailleurs enseigné quelques années avant de se lancer dans le journalisme.
- Stéphane Guihéneuf au lycée le 2 mars 2017
Il serait alors rentré dans le monde du journalisme par opportunité, après avoir, dans un premier temps, été correspondant (personne non salariée apportant des informations aux journaux nationaux, régionaux et locaux ou qui écrit des articles sans avoir le droit de les signer). Il est très compliqué de devenir journaliste-localier de cette manière car la plupart des nouveaux-venus dans le métier possèdent un BAC+5, dont deux années en école de journalisme.
Entre passion et contraintes
A présent, chef de la rédaction de Pont-l’Abbé, il dispose d’un statut de cadre supérieur au journal quotidien Le Télégramme. Son métier le satisfait pleinement, parce qu’il est valorisant, d’un point de vue économique (une rémunération de cadre supérieur), mais surtout grâce aux nombreux contacts qu’il permet. Souvent amené à interviewer des personnalités, plus ou moins importantes, telles que Emmanuel Macron ou Joe Cocker, il nous a confié qu’il rencontre plus d’artistes que d’hommes politiques car il travaille beaucoup sur les festivals bigoudens et à Crozon (le Bout du monde). Une des principales contraintes de sa profession vient des horaires parfois décalés quand, par exemple des événements importants doivent être couverts entre 18h et 23h, comme un incendie. Parfois même très tôt le matin comme dernièrement, lors de la venue du candidat à la présidence de la République, Emmanuel Macron, à la criée du Guilvinec.
Un bon journaliste
Il rédige des articles d’une grande diversité : il peut aussi bien écrire sur les faits divers, la politique, la culture que couvrir les événements sportifs. Il aime cet éventail de choix auquel il est confronté. D’après lui, un bon journaliste doit être structuré, curieux, persévérant. Il doit savoir revenir à la charge aussi souvent que nécessaire pour obtenir la réponse qu’il souhaite.
La menace internet
S’il n’est soumis à aucune censure, il doit cependant respecter la charte déontologique du journalisme et ne peut diffuser de rumeurs. Il lui faut toujours vérifier l’information qu’il diffuse et, pour cela, il doit au minimum se baser sur deux sources. Il écrit, fait de l’audio, de la vidéo et de la photographie, ce qui a bien changé depuis le début de sa carrière, en 2001. En effet, à cette date-là, internet et les nouvelles technologies n’étaient pas aussi développés qu’ils ne le sont actuellement. Beaucoup de personnes pourraient penser que cela est une menace pour le journalisme puisque toutes les informations sont dorénavant mises dans l’instant sur la plupart des réseaux sociaux et autres plates-formes internet. Mais Stéphane Guihéneuf nous a fait part de sa confiance dans l’avenir du journalisme, et notamment face à internet : pour lui, le format papier n’est pas menacé. Il travaille en effet en grande partie grâce aux réseaux sociaux, où il puise son inspiration. Il possède d’ailleurs une page Facebook, un compte Twitter, Instagram et Snapchat. Selon lui, face au trop plein d’informations qui circulent, seuls les journalistes sont en mesure de démêler le vrai du faux. Nous aurons donc toujours besoin d’eux.
Scoops de l’année
Ses plus gros coups de l’année, il en est assez fier : l’annonce de la démission du maire de Pont-l’Abbé et, bien évidemment, l’histoire des lunettes de Polnareff. Un soir où il se baladait, il a eu la chance de faire cette découverte inattendue : l’image du chanteur lui est apparue à travers cette paire de lunettes blanches posées sur un arbre. La photo qu’il a prise ce soir-là a fait le tour des médias nationaux.
Nous avons beaucoup apprécié lui poser des questions et en apprendre plus sur le métier de journaliste. Nous le remercions du temps qu’il nous a consacré pour nous faire partager sa passion.
Journée d’integration
Le lundi 03 septembre 2018 après avoir fait connaissance avec notre professeur principal, notre classe et après avoir reçu notre emploi du temps et visiter les locaux du lycée, nous élèves en 2d ASSP Domicile nous nous sommes rendus en Bus à L’Ile Tudy avec les 2d ASSP Structure, les CAP APR 1re année et les 2d MELEC.
Cette sortie avait pour but de nous mélanger dès le 1er jour avec tous les élèves du Lycée Professionnel ainsi que les enseignants. Lors de cet après-midi, nous avons découvert des sports nautiques tels que le Kayak, la « plate », et le bateau à moteur. Nous avons pu profiter de l’océan pendant 2 heures après avoir mis nos tenues (Combinaison et gilet de sauvetage) Ces activités nous ont permis d’aller les uns vers les autres et de s’ouvrir. Nous avons eu la chance de profiter de cette journée sous un beau et grand soleil.
Nous remercions les équipes pédagogiques du lycée professionnel de nous avoir organiser une telle journée d’intégration.
Les 2d ASSP Domicile.
Journées de la mer & du littoral 2016
Dans le cadre du projet « Horizon mer » financé par la Région Bretagne, un riche programme attendait les élèves de 1re en ce printemps 2016 : conférences, sorties de terrain, visites d’exposition, découverte de la criée.
29 mars : découverte de la géomorphologie de la Baie d’Audierne ou du polder de Combrit
Sous la houlette de Jean-Claude Bodéré, un éminent géomorphologue, les 1re 2 & 3 ont arpenté le littoral de la baie d’Audierne.
- Explications fournies par Jean-Claude Bodéré, géographe de la mer
- Élèves de 1re 2 & 3 à la Pointe de la Torche (29 mars 2016)
- Des traces d’une présence ancienne de l’homme
- A la pointe de la Torche, les élèves découvrent le kjökkenmödding. Jean-Claude Bodéré présente cet amas de déchets datant du mésolithique, enfouis dans le sol. Constitués essentiellement de coquillages, ceux-ci comprennent aussi des os de cerfs, de veaux ou de boeufs. Ils témoignent ainsi d’une occupation de cette pointe granitique, il y a plus de 6000 ans.
- Découverte du paléosol à Pors Carn
- Le littoral est un milieu en mouvement perpétuel : l’érosion met à jour les strates successives du terrain, du granit plus ou moins dégradé à la dune, en passant par le vieux sol. La découverte du milieu est guidée par les explications de l’éminent géomorphologue Jean-Claude Bodéré.
- Explications du géomorphologue pointe de la Torche
- Recul du trait de côte à Tréguennec
- L’érosion liée à la houle et au vent, accrue par l’exploitation des galets, entraîne un spectaculaire recul du trait de côte. Jadis construits sur la dune par les Allemands, les Blockhaus (composant le Mur de l’Atlantique) se trouvent désormais sur la plage. L’étude de terrain, en compagnie de Jean-Claude Bodéré, permet de mieux mesurer les phénomènes naturels amplifiés par l’action de l’homme.
Au même moment, les élèves de 1re 1 parcouraient le littoral de l’Île-Tudy/Combrit, de la digue de Kermor à la dune du Treustel, en passant par le polder.
29 mars : la logistique du transport maritime présentée aux élèves de 1re 6 & 7
Les élèves de 1re STMG, de leur côté, ont assisté à une intervention réalisée par des enseignants de l’IUT de Quimper, visant à présenter, non seulement, les formations au DUT GLT (gestion logistique et transport) mais aussi les métiers auxquels elles préparent. Une opportunité pour ces lycéens de se projeter dans les études post-bac et, un peu, dans le monde professionnel.
30 mars : les femmes dans le secteur maritime, approche sociologique
Des perspectives historiques aux enjeux contemporains, Yvonne Guichard-Claudic, professeur de sociologie de l’UBO a présenté aux élèves le fruit de son travail de recherche.
- Yvonne Guichard-Claudic, une sociologue au lycée
- Les femmes dans le domaine maritime, tel est le sujet d’études auquel elle a consacré une partie de sa carrière de chercheuse.
Pêche à pied, confection et entretien des filets, longues journées de travail à l’usine dans les conserveries de poisson, autant de tâches professionnelles effectuées par les femmes dans le secteur maritime en Bretagne. Malgré la précarité de leurs conditions, jusqu’aux années 1970, elles demeurent « invisibles ». C’est avec l’extension du salariat, que ces femmes, victimes de la division sexuelle du travail, s’organisent et gagnent quelque peu en reconnaissance. L’année 1997 constitue un tournant pour elles avec l’adoption du statut officiel de conjoint collaborateur. Cependant, les femmes embarquées ne sont-elles pas toujours victimes de discriminations ? En 2010, en pêche, elles représentent seulement 3,4 % des effectifs… mixité ne veut donc pas dire égalité. Les inégalités femmes/hommes dans le domaine maritime sont bien réelles. Difficile d’y faire sa place.
31 mars : des Sables Blancs aux rochers de Lesconil
- Pas toujours facile de prendre des notes en pleine nature !
- Comme dans la salle de classe, il s’agit de retenir l’essentiel pour le retravailler ultérieurement. L’étude de terrain permet une approche concrète et plus parlante pour nombre d’élèves.
- Cours de géographie en bord de mer
- Le littoral transformé par l’homme ou comment des aménagements en un endroit peuvent entraîner des perturbations du milieu à plusieurs centaines de mètres. Les actions anthropiques modifient ici la boucle sédimentaire qui permettait de recharger la plage et de réalimenter la dune. Résultat : une érosion du cordon dunaire accentuée par la simple construction d’un pont sur le Ster de Lesconil.
- Cours de SVT à Lesconil sur la digue construite en 1850
- L’homme, par ses aménagements, perturbe involontairement le milieu et modifie la flore et la chaine alimentaire. L’exemple du débouché du Ster de Lesconil et de la Palue du Cosquer est édifiant.
31 mars : la criée du Guilvinec
- Une partie du groupe devant Haliotika
- 62 élèves de 1re 1 & 2 étaient conviés à découvrir le fonctionnement du marché, à travers le système de vente aux enchères de poissons et autres crustacés.
- Visite d’Haliotika par les élèves de 1re 1 & 2
- Les explications de Rachel, notre guide
- La présentation de la pêche du jour
- Une lotte de 7 kg environ fait partie des lots vendus sous la criée.
- Le clou de la visite : comprendre le marché avec l’exemple concret des langoustines
- Ce lot sera vendu 10,96 € le kg de 40 petites langoustines vivantes.
L’atelier théâtre brûle les planches
C’est le 1er juin, dans la salle Autret du lycée, que les élèves de l’atelier théâtre effectuaient la représentation publique du Dragon, la pièce d’Evgueni Schwartz, mise en scène par Marie-José El-Iman.
Durant l’année scolaire 2022-2023, l’atelier théâtre du lycée a été animé par la metteuse en scène Marie-José El-Iman à destination d’une quinzaine d’élèves, sous la houlette de Murielle Goasmat, professeure de lettres au lycée.
Après avoir passé une partie de l’année à travailler l’improvisation, les élèves ont choisi une pièce à mettre en scène. Ils ont donc présenté “Le Dragon” d’Evgueni Schwartz le 1er juin à 10h, à 14h et à 20h, devant les autres élèves, les professeurs et leur famille.
Cette pièce présente "une ville tyrannisée par un dragon [qui] doit lui livrer en tribut une jeune fille chaque année. Mais les habitants s’y sont habitués et il faut attendre l’arrivée de Lancelot pour que le dragon soit mis hors d’état de nuire".
Paroles d’élèves
“Pour moi l’atelier théâtre a été très enrichissant, car tout d’abord cet atelier nous a permis de développer une cohésion de groupe entre tous les participants, lorsque nous nous retrouvions le jeudi soir, cela nous permettait de décompresser des cours et, en plus de ces deux points, le fait d’exercer son aisance à l’oral m’a aidée à être plus détendue lors des représentations. “ (Juliette) “C’est une bonne idée d’avoir ré-ouvert l’atelier théâtre au lycée Laennec. Cela permet aux élèves de s’investir dans un processus artistique et de travailler aussi bien la mise en scène générale que la mise en scène de soi.” (Faustine)
L’équipe de l’atelier théâtre (2022-2023) : Alix, Clara, Eileen, Églantine, Emmanuelle, Faustine, Juliette, Louane, Louise, Maëlle, Naïg, Naomy et Victor, ainsi que Laura et Emma à la technique.
La langue des signes 1re ASSP-D
Projet langue des signes
Nous sommes 15 élèves en classe de première baccalauréat professionnel Accompagnement Soins et Service à la Personne. Nous avons eu l’idée de faire découvrir aux autres lycéens ce que nous faisons dans notre section et principalement, la langue des signes.
Nous avons eu six heures de pratique de langue des signes avec une formatrice professionnelle sourde, Laëtitia, de l’association URAPEDA de Quimper, qui se deplaçait pour venir nous faire découvrir le monde des sourds.
La langue des signes est utilisée par les sourds et les malentendants pour communiquer. Ils utilisent des signes pour se comprendre, soit des expressions faciales ou bien des expressions corporelles.
Nous avons appris des signes sur différentes thématiques comme la politesse, la famille, l’école, les paysages, les expressions du visage, les objets, puis quelques animaux lors d’un jeu de cartes. Nous avons aussi appris à exprimer des situations de la vie courante.
Lors des séances, la formatrice nous montrait comment faire, ensuite on devait le refaire à deux, puis le montrer. Une deuxième technique était le bouche à oreille : l’une reproduisait le signe que la formatrice lui présentait, puis elle le reproduisait à sa voisine de dos, puis ainsi de suite jusqu’à la dernière qui devait le montrer à toute la classe.
Ou bien une partie de la classe se trouvait dans le couloir, la formatrice les faisait entrer une par une. La première observait ce que la formatrice lui montrait, puis faisait entrer la suivante, lui reproduisait le signe et allait s’asseoir, puis la suivante faisait entrer une autre élève et lui reproduisait le signe, et ainsi de suite. Puis la formatrice nous a dit de chercher des mots qui nous représentent (sports, caractéristiques physiques ou morales, objets) et avec le mot qui nous caractérisait le mieux, elle en faisait notre prénom.
Nous vous invitons à venir regarder nos affiches au CDI et les vidéos dans le hall de l’externat.
La classe de 1ASSP.D.
La presse pendant la Première guerre mondiale
Les élèves de « Littérature et société » (2de 4 et 6), encadrés par Mme Coic et Mme Coloigner ont travaillé sur La presse pendant la Première guerre mondiale. Ils ont étudié quelques uns des journaux de cette époque, en dégageant les caractéristiques de ces titres (public visé, orientations politiques etc.)
Ce travail a été exposé au CDI au cours du mois de novembre.
La section surf : les honneurs du télégramme ce samedi 11 octobre
Présentation du pôle espoir
Ce samedi les surfeurs du pôle espoir, et le lycée Laennec reçoivent les honneurs de la presse…
Suivez le lien suivant :
La semaine bleue
Actions en faveur des personnes âgées
Dans le cadre de la semaine bleue (semaine nationale dédiée à nos aînés), la classe de 1re ASSP option Structure a animé et servi le goûter à nos aînés. A cette occasion, nos jeunes ont initié le public au Madison. Cet événement s’est déroulé le mardi 14 octobre de 14h à 17h au Triskell.
- photo 1
La semaine du goût
Participation au Concours pâtissier de Pont l’Abbé
- Semaine du goût
Dans le cadre de la semaine du goût, les élèves de seconde bac pro Accompagnement Soins et Services à la Personne option « à domicile » ont participé au Concours pâtissier organisé à la résidence Ty Pors Moro. Le thème de ce concours était cette année : « Entre terre et mer… »
Différentes structures ont participé à ce concours : le lycée Laënnec, l’EHPAD Ty Pors Moro et son accueil de jour Ty Deiz, l’EHPAD de l’Hôtel Dieu, la résidence Tréouguy, le foyer Ker Odet de Plomelin ainsi que la Crèche Ti Liou de Pont l’Abbé. Chaque groupe devait apporter un dessert en rapport avec le thème et sa fiche technique permettant de partager la recette avec le public.
Les élèves de 2deASSP D ont réalisé le matin un dessert sur le thème de la plage qu’ils ont inséré dans un décor. Une équipe a réalisé une affiche pour présenter les différentes recettes : le château ensablé, les petits pâtés au chocolat, les coquilles aux pépites, les étoiles aux amandes, les poissons au naturel.
- affiche
Tous les participants au concours se sont retrouvés l’après-midi à la résidence Ty Pors Moro pour juger les différentes créations pâtissières sur leur goût et leur originalité. Les élèves de 2de ASSP D ont servi avec attention et bonne humeur les participants à ce grand goûter intergénérationnel.
À l’issue de ce concours, chaque équipe a reçu un diplôme et les félicitations du jury !
- Laureen, Maelyz, Anna, Marion, Audrey, Nolwenn, Alexandra, Marine, Louison, Gwendoline, Laura, Liza, Maureen,
Edwina, Thelma
Le « José Bové de la mer » au lycée
Gwen Pennarun, ligneur de bar, membre de trois associations de promotion de la pêche durable et adjoint au maire de Combrit pour les affaires portuaires, est intervenu auprès des élèves de la filière ES. Au programme : la pêche propre, le lobbying, l’engagement.
Promouvoir la petite pêche
Sensibiliser les élèves aux enjeux de la pêche durable, tel était le premier objectif de son intervention.
Commencée par une présentation d’un métier entre tradition et modernité au sein de bateaux de plus en plus bardés d’électronique, celle-ci s’est poursuivie par la démonstration des qualités de la petite pêche : très sélective, permettant la capture de poissons de très grande qualité et très respectueuse de l’environnement, « elle préserve les fonds marins, n’abandonne pas de matériel et n’émet aucune pollution », a précisé Gwen Pennarun.
- Gwen Pennarun sur son bateau
Cet exemple concret de la pêche au bar de ligne permettait aux élèves d’établir des parallèles avec les connaissances acquises dans les cours de SES (tragédie des biens communs, création de niches, fixation des prix…).
Se regrouper pour mieux défendre les intérêts de la petite pêche
Pour peser face aux gros armateurs ainsi que face à la pêche industrielle et se faire entendre, les petits pêcheurs, comme Gwen Pennarun, ont choisi de s’associer, non seulement au niveau local mais aussi à l’échelle européenne. Le pêcheur de Sainte-Marine s’est d’abord engagé dans l’Association des ligneurs de la pointe de Bretagne, avant de participer à la création, en 2012, de la Plateforme de la Petite Pêche Artisanale Française.
« Dans la pêche, tout se décide à Bruxelles »
Mais comme les décisions prises par les autorités françaises peuvent être remises en cause par la Commission européenne, il est essentiel d’être aussi basé à Bruxelles. Des pêcheurs de 6 pays se sont donc associés pour fonder LIFE (Low Impact Fishers of Europe).
- LIFE : une association européenne
La France y est représentée par Gwen Pennarun pour la zone Atlantique, tandis qu’un de ses homologues se charge de la partie méditerranéenne de l’hexagone. Ils sont accompagnés de représentants des Pays-Bas, de l’Allemagne, du Royaume-Uni, de l’Espagne et de l’Italie et seront rejoints bientôt par des pêcheurs portugais, polonais ou croates. « LIFE dispose désormais d’un bureau à 10 minutes à pied de la Commission européenne, si bien que ses revendications sont bien mieux prises en compte que si elles étaient formulées du fin fond de la Bretagne » n’a pas manqué de souligner le pêcheur. Une illustration très claire et très concrète pour les élèves de ce qu’est le lobbying et de l’importance de faire partie d’un réseau. « Il est important d’être présent à Bruxelles et de connaître les bonnes personnes », selon Gwen Pennarun qui a ajouté, « la pêche, ce n’est que du réseau ».
- Le Belouga : le ligneur de Gwen Pennarun
Tom (élève de TES2) : Êtes-vous en conflit avec d’autres types de pêcheurs ?
G.P. : d’une manière générale, je n’ai rien contre le chalut (sauf le pélagique !). En revanche, il peut exister des conflits plus localisés liés aux pratiques de certaines personnes. Mais avec les 3/4 de la flottille, il n’y a aucun souci.
Kenza : Où vendez-vous votre poisson ? Localement ? En supermarché ? A l’étranger ?
G.P. : Je vends à la criée du Guilvinec. Certains collègues approvisionnent directement les grands restaurants parisiens. Mais livrer à Paris, en Suisse, en Allemagne, est très compliqué à gérer.
Kenza : Par qui, comment sont payés vos représentants ?
GP : Nos avons mis en place un système d’étiquetage pour permettre aux consommateurs d’identifier la pêche durable. Cela revient à 2 ou 3 centimes par poisson mais c’est revendu 5 centimes. Cette différence permet d’alimenter un fonds pour payer les personnels et financer les déplacements. En outre, les pêcheurs cotisent pour leur adhésion à l’association et nous bénéficions de fonds européens. Parfois aussi, nous recevons des dons. Une famille anglaise très riche accorde 300 000 € pour des projets qu’elle sélectionne en fonction de leur intérêt pour la protection de la planète. Deux de nos projets ont ainsi été retenus.
Tom : Seriez-vous favorable à ce que la France sorte de l’Union européenne ?
G.P. : Au niveau de la pêche, il vaut mieux rester uni. Le stock n’a pas de nationalité. Pour gérer des stocks sauvages, il vaut mieux des accords internationaux. L’Europe est une solution pour gérer les conflits éventuels en la matière.
Léa : Comment gérez-vous votre temps entre la pêche et vos engagements associatifs ? Comment gagnez-vous votre vie ?
G.P. : Ce n’est pas toujours facile, surtout pour les jeunes qui manquent un peu d’expérience. Et l’engagement ne rattrape jamais l’argent perdu.
Tom : Seriez-vous favorable à une règlementation de la pêche plaisance ?
G.P. : En France, ce n’est pas la règlementation qui manque mais les moyens de contrôle. Dix ans après leur adoption, certaines lois ne sont toujours pas appliquées. Et pourtant des fonds européens sont prévus pour effectuer les contrôles.
Pambou : Comment peut-on s’entendre en Méditerranée avec des pays du Sud et de l’Est qui ont des intérêts divergents de ceux de l’Europe ?
G.P. : C’est vraiment très compliqué, encore plus qu’ici, où ce n’est déjà pas simple. Nous avons eu une réunion à Madrid avec des pays d’Afrique du Nord, une autre avant, en Sicile, mais ça part dans tous les sens. Si l’on ne prend que l’exemple de la Grèce, il y a tellement d’îles, tellement de techniques différentes que ce n’est vraiment pas facile de s’accorder.
Ninon : Vous est-il arrivé de vous sentir découragé ?
G.P. : Très souvent. Heureusement que l’on est en groupe. Il y a toujours quelqu’un pour remonter le moral des autres. On peut compter les uns sur les autres.
Léa : Les « gros » n’essaient-ils pas de vous « mettre des bâtons dans les roues » ?
G.P. : Si, très souvent ! Sur la question des quotas, quand vous n’êtes pas présents, les gros armements récupèrent tous les quotas sans tenir compte des petits pêcheurs. Mais grâce à la Nouvelle PCP [Politique commune des pêches] de l’Union européenne, la petite pêche est mieux reconnue. L’article 17 prévoit en effet de prendre en compte l’impact socio-économique et environnemental de notre activité pour pouvoir bénéficier de fonds européens. La petite pêche remplit donc parfaitement le cahier des charges.
Christophe : N’avez-vous pas été l’objet de tentatives de récupération politique, notamment par les hommes de réseaux dont vous nous parliez.
G.P. : Je me suis engagé sur une liste apolitique pour les élections municipales à Combrit. Mais j’ai été approché pour les régionales par une des listes. Comme je n’ai pas le temps, j’ai décliné la proposition. Quoi qu’il en soit, il faudrait que cela corresponde à mes idées.
Cette intervention s’inscrit dans le cadre d’un projet mené au lycée dont le temps fort aura lieu du 29 mars au 1er avril, sous la forme de « Journées de la mer & du littoral ».
Le Bigoud’ day se prépare
Jeudi 16 mars 2017 se tenait une réunion du Conseil de Vie Lycéenne pour organiser le prochain « Bigoud’ day », autrement dit la déclinaison locale de la fête des talents.
Lors de la dernière assemblée, la date de l’événement avait été programmée au jeudi 18 mai 2017, date considérée comme la plus propice dans l’optique du bac qui « approche à grands pas », selon Florent, l’un des représentants des élèves.
C’est donc un débat qui a été lancé pour planifier le déroulement de l’événement et les activités qui y seront proposées : quidditch, boxe thaï, tir à l’arc, photographie ou encore tatouage éphémère et concerts…. Florent et Mathieu ont aussi proposé d’organiser une olympiade, ce que le proviseur a accepté, à condition que les animations prévues n’entraînent pas un trop grand travail de nettoyage pour les agents.
Il a également été décidé que le thème de déguisement de cette année tournerait autour des personnages de fiction (cinéma, BD, jeux vidéos…).
Les élèves du CVL passeront dans les classes de l’établissement pour informer leurs camarades et solliciter leur participation à l’événement. Chacun pourra apporter ses idées pour peaufiner l’organisation de cette fête.
N’hésitez pas à proposer des activités qui montreront à tous vos talents cachés.
Simon Clément 2nd2
Le droit à la différence
Jeudi 4 décembre, Gilles Le Druillenec IMC (Infirme Moteur Cérébral) a présenté aux lycéens sa pièce de théâtre sur le handicap. Une rencontre à l’initiative des 26 élèves de Bac Pro ASSP (Accompagnement Soins et Services à la Personne) option structure. Les lycéens ont joué le jeu en participant à la représentation de Gilles Le Druillenec afin de sensibiliser le public sur la notion du handicap.
Le journal du Bigood’ day est sorti
En littérature & société, nous avons réalisé une couverture journalistique du Bigood’ day. Retrouvez notre journal en ligne.
Le lycée à l’heure de la COP21
Alors que la COP21 se déroule à Paris du 30 novembre au 11 décembre, le lycée Laennec accueille une exposition réalisée par PASI (Pont-l’Abbé Solidarité Internationale) sur les conséquences humaines du réchauffement climatique.
Sensibiliser aux enjeux du réchauffement climatique
Réalisée par le collectif bigouden de 9 associations de solidarité internationale, l’exposition vise à expliquer le réchauffement climatique, à faire prendre conscience de ses causes et à interpeller les visiteurs sur les conséquences catastrophiques qu’il pourrait engendrer.
- Les conséquences humaines du réchauffement climatique
- Exposition réalisée par le collectif PASI (Pont-l’Abbé Solidarité Internationale)
De la baisse de la production agricole à l’accroissement des risques naturels, en passant par le problème des ressources en eau ou la perte de biodiversité, les élèves pourront réfléchir au rôle de leurs modes de vie dans ce défi colossal auquel est confrontée l’humanité.
- 11 panneaux pour interpeller les lycéens
Une invitation à agir
L’objectif de l’exposition est en effet d’éduquer les jeunes à la nécessité de modifier les modes de vie et de prendre en compte cet impératif : limiter au maximum les émissions de gaz à effet de serre. Des solutions sont proposées pour bien montrer que le défi n’est pas insurmontable. Par une affiche intitulée « il est urgent d’agir », les élèves sont conviés à s’interroger sur leur quotidien : « et nous, que pouvons-nous faire à notre niveau ? »
Le lycée accueille une exposition sur les migrations.
Intitulée « Halte aux préjugés sur les migrations », elle est affichée au CDI du lycée, du 11 janvier au 8 février.
Les migrations ? Des représentations et des idées reçues, des fantasmes et des peurs aussi. Beaucoup de préjugés. Les affiches en passent 7 au révélateur des statistiques, des données chiffrées.
- Une affiche extraite de l’exposition sur les migrations
Mise gracieusement à la disposition de notre établissement par le collectif PASI (Pont-l’Abbé Solidarité internationale), cette exposition coproduite par Ritimo et le CCFD-Terre Solidaire est à voir au CDI jusqu’aux vacances de février.
Le Magazine de la Section Surf (2014-2015)
Le bilan de l’année 2014-2015 des 16 élèves de la section surf du lycée, de la Seconde à la Terminale, entraînés par Maël L’Helgoualch et encadrés par Emmanuelle Monfort, fait l’objet d’ un magazine.
- L’équipe de la section surf (2014-2015)
Retrouvez Maxime Keravec, Corentin Nicole, Noémie Larzul, Chloé Bodéré, Mathilde Gacquière, Maël Josse-Jezequel, Sophie Del Valle, Gaël Prigent, Théa Hémon, Thomas Guillemot, Jules Rolland, Téo Biglietti, Louise Trimaille, Louka Oprzinski, Eliot Kempf et Arawn Stéphant dans le magazine réalisé par Téo avec l’aide d’Emmanuelle Monfort.
- Le Magazine de la Section Surf (2014-2015)
Des compétitions aux activités physiques diverses, en passant par les chantiers nature, la saison 2014-2015 s’est révélée particulièrement riche pour les élèves de la section surf, comme l’illustre le magazine ci-dessous :
Le petit journal du Lycée
Le petit journal du Lycée - éditions de février et mars 2014
Dans le cadre de l’enseignement d’exploration Littérature et Société, les élèves de 2de ont rédigé le petit journal du lycée, édition de février - mars 2014 qui ont appelé The Big’Good news.
Le portrait : exposition au CDI
Exposition au CDI, jusqu’au début décembre, de portraits sélectionnés dans la collection de l’artothèque de Brest.
Le portrait
Genre artistique.
Allégorique, officiel, intimiste, psychologique, de société.
Pose, attitude, expression, regard, attributs.
En pied, en demi-grandeur, en buste, en gros plan.
Peinture, photographie, sculpture.
Lointain, expressif, réaliste, étrange, dérangeant.
Coloré, contrasté, flou, noir et blanc.
Ces quelques mots définissent l’art du portrait.
Sont exposées des œuvres des artistes : Jean-Paul Chambaz, Georges Tourdjman, Karel Appel, Rip Hopkins, William Klein, Daniel Dezeuze, Michael Kern…
Les 2nd1 réalisent un court-métrage
Lauréats du projet Séquences femmes 2023 pour leur scénario, écrit sous la houlette de Christophe Clément, leur professeur de SES, les élèves de la classe de 2de 1, ont eu l’immense satisfaction de voir celui-ci transformé en un court-métrage. C’est à la pointe de La Torche que le tournage s’est déroulé à la mi-mai.
« Séquences femmes » est un « dispositif d’éducation à l’image pour sensibiliser les lycéen.ne.s aux discriminations et violences faites aux femmes ». Il a été créé par l’association Femmes et cinéma, dont les objectifs visent à "mettre en avant les femmes du cinéma, réalisatrices, cheffes opératrices, scénaristes, productrices…, militer pour une représentation plus juste des femmes dans les films et sensibiliser les jeunes populations aux discriminations et aux violences faites aux femmes grâce à l’éducation aux images. Pour cette 6e édition, Christophe Clément s’est lancé dans l’aventure avec l’une de ses classes de 2de.
La 2de 1 compte dans ses rangs les élèves inscrits au pôle surf, au CLE et à la section. C’est donc tout naturellement dans le milieu des surfeurs et surfeuses que s’inscrit l’histoire inventée pour l’occasion. Et quoi de mieux qu’une compétition sportive pour servir de cadre à un questionnement sur les inégalités femmes/hommes, filles/garçons et sur les violences faites aux femmes ?
C’est ainsi qu’ils ont élaboré le scénario suivant : Séverine vient s’inscrire à une compétition de surf mais n’a pas assez d’argent pour payer l’inscription. Son coach va lui faire une proposition indécente qu’elle va refuser avec force. Elle devra compter sur elle-même et sur la solidarité des compétitrices pour faire face aux violences et aux inégalités qu’elle subit en tant que fille.
Bravo aux élèves pour la création de ce remarquable scénario ! Ils ont su séduire le jury : au total 5 projets ont eu la chance d’être retenus cette année au vu de leur qualité. Une fois le scénario rédigé et sélectionné par l’association Femmes et cinéma, est venue l’heure de jouer et de tourner l’histoire sur ce site emblématique du surf mondial qu’est le spot de La Torche.
La réalisatrice Sonia Larue était à la manœuvre, initiant les élèves aux différents métiers du cinéma et les accompagnant dans chaque étape de la réalisation du film.
Le court-métrage sera diffusé sur France 3, au mois de septembre dans l’émission Libre court. Belle récompense pour ce très beau projet !
Les APR vous invitent dans leur restaurant
Les élèves de 1re L/ES rencontrent les anciens combattants de la Guerre d’Algérie
La classe de Première L/ES a mené un travail d’histoire sur plusieurs semaines dans le cadre de l’accompagnement personnalisé sur le thème de l’Algérie, de la colonisation à l’indépendance.
Par groupe de 2 ou 3 élèves, nous avons mené un travail préparatoire afin de réaliser des exposés sur différents sujets allant de la présentation de l’Algérie avant la guerre de colonisation (1830-1848) aux conséquences de son indépendance après 1962. Pour mener à bien ce travail, nous avons recueilli des informations au CDI (romans, manuels, revues, sites internet…). Nous nous sommes appuyés sur les conseils de Monsieur Le Cleac’h, documentaliste, et de Monsieur Le Loc’h, professeur d’histoire-géographie. Le travail que nous avons mené fut très intéressant mais nous avons tout de même rencontré plusieurs difficultés, tant au niveau des connaissances que de la méthodologie. Pour conclure cette séquence, nous avons présenté oralement notre travail devant trois anciens combattants de la guerre d’Algérie, membres de la section bigoudène de la Fédération Nationale des Anciens Combattants d’Algérie (FNACA), ce qui fut une expérience enrichissante bien que nous fûmes quelque peu intimidé(e)s. En effet, la guerre d’Algérie reste à bien des égards un sujet sensible. Nous avions tellement peur de dire devant eux des informations erronées ou déformées.
Après nos exposés, nous avons pu avoir avec eux un entretien de près d’une heure, entretien d’autant plus intéressant que leurs expériences différentes du conflit, nous ont permis de dépasser nos lectures et de nous rapprocher de la violence des combats. Nous avons ainsi appris comment s’était déroulée cette guerre mais pas seulement sous l’angle de la chronologie. Nous avons ressenti à travers leurs témoignages que les anciens combattants restaient encore très marqués par ces violences, notamment l’homme qui nous a raconté avoir combattu dans la banlieue d’Alger. Nous avons malheureusement manqué de temps pour leur poser toutes nos questions. Nous tenons à remercier Monsieur Yves Le Bec, Président de la FNACA du Pays bigouden, qui a rendu possible cet échange. Des élèves de la classe assisteront à la cérémonie du 19 mars prochain au cimetière de Pont-l’Abbé, afin de rendre un hommage à toutes les victimes de ce conflit. Une exposition sera également présentée au lycée à partir du 24 mars prochain (hall du bâtiment historique et CDI).
Les élèves de bac pro ASSP à la semaine intergénérationnelle de Pont L’abbé
Les élèves de bac pro ASSP structure et domicile ont participé à la semaine intergénérationnelle de Pont L’abbé.
Les élèves de bac pro ASSP structure et domicile ont participé à la semaine intergénérationnelle de Pont L’abbé début octobre 2017. Cette semaine bleue est un moment fort pour les personnes âgées car il est proposé différentes animations et échanges
Les 1res structures ont participé le mardi au goûter dansant au Triskel. Après avoir décoré les tables , les élèves ont accueillis les résidents des EHPAD du secteur ainsi que les adhérents du club des personnes âgées. Ils n’ont pas hésité à inviter ces personnes à danser, certains avaient préparé des chansons pour contribuer à l’animation.
1res structures qui dansent avec les personnes âgées
décoration de la salle du triskel
Le jeudi, au lycée Laënnec, deux animations ont eu lieu. Ainsi, un colloque « personnes aidées, personnes aidantes » a été animé par un médecin et une psychologue de l’Hotel Dieu. En parallèle, la classe de première domicile a accueilli et accompagné les personnes âgées lors d’un loto suivi également d’un goûter dont les gâteaux avaient été préparés le matin par les élèves.
Ces temps d’échanges ont permis à nos élèves de mettre en pratique leurs acquis théoriques et aux personnes âgées de se divertir, et pour certains de se remémorer leurs souvenirs du lycée.
Les premières ES et L en atelier de pratique théâtrale autour de « Oncle Vania »
Les deux classes de 1re 1 et 2 regroupant des élèves des séries ES et L ont pu participer durant quatre demi-journées les mardi 18 et vendredi 21 novembre à un atelier de pratique théâtrale autour de la pièce de Tchékhov, « Oncle Vania », animé par deux acteurs de la troupe du metteur en scène Eric Lacascade.
Organisé en partenariat avec le Théâtre de Cornouaille, et animé par les deux comédiens Ambre Kahane et Arnaud Chéron, l’atelier théâtre a permis aux élèves des deux classes de se confronter avec le texte de la pièce de Tchekhov, dont ils devaient apprendre deux extraits et qu’ils sont allés voir ensuite le jeudi soir avec leurs professeurs.
- Anaëlle et Louka en pleine action
Durant les deux jours de cet atelier, ils ont ainsi découvert le théâtre et aussi la façon très originale de travailler du metteur en scène Eric Lacascade, qui propose à sa troupe un travail véritablement collectif, puisqu’il demande à chaque acteur de connaitre l’ensemble des rôles et de proposer pour chaque scène une interprétation possible.
- Un public attentif
C’est ainsi que les élèves se sont retrouvés à travailler la scène choisie par groupes de deux, scène qu’ils ont ensuite interprétée devant leurs camarades sur la scène de la salle Autret, sous la direction des deux comédiens qui ont essayé de leur faire sentir ce qu’est l’interprétation théâtrale. Les lycéens ont pu aussi après avoir vu le spectacle, échanger longuement avec les deux comédiens, qui leur ont parlé de leur métier et de la façon dont ils avaient travaillé sur cette pièce.
- Les deux comédiens Ambre Kahane et Arnaud Chéron
Le parcours du spectateur engagé ainsi pour les 64 élèves des 1re 1 et 2 va se poursuivre au cours des deux trimestres prochains, puisque le projet emmené par leurs deux professeurs de français, Murielle Goasmat et Yves Le Chevallier, ainsi que par leur professeur d’EPS, Emmanuelle Montfort, leur permettra de voir également un spectacle de danse moderne, un autre de cirque, et une pièce contemporaine, spectacles sur lesquels ils travailleront en interdisciplinarité.
Les TG4 au défi du Koh-Lanta breton
Avec l’argent récolté dans l’optique d’un voyage scolaire et une très forte participation de la FCPE, les élèves de TG4 ont finalement choisi la direction de… l’archipel des Glénan pour clore l’année sur la meilleure note possible.
Sur cet archipel exposé à un soleil de plomb et aux quatre vents, où rien ne pousse ni ne survit, les élèves de la TG4 ont réuni leur courage pour endurer des épreuves aussi exigeantes et insoutenables que le ski sur plage slalomé en quator, la chasse au trésor au pas de course, un défi à l’aveugle ou encore les baignades pour se rafraîchir.
- L’épreuve des poteaux se prépare…
- Tenir le plus longtemps possible sur le poteau : les danseuses sont à leur aise.
Denis Grogniart était présent, ’’Grumpy Denis’’ in English. Certaines épreuves se sont tenues en anglais et ont vu les différentes équipes s’opposer et surtout s’amuser.
- Même les profs sont de la partie !
Au coucher du soleil et contrairement à l’expression ’’A la fin, il n’en restera qu’un’’, ils étaient toutes et tous là, bien décidés à en découdre avec ce menu hamburger frites suivi d’une glace qui les attendait à Bénodet après une journée de jeûne. Un totem est venu récompenser la meilleure équipe et unir davantage tous ces participants avant les épreuves finales du bac. Tout le monde s’est amusé, a célébré la fin de l’année dans des conditions idéales et en gardera un souvenir glenantesque, vous l’avez compris.
- A table…
- A table (2)…
- A table (3)…
Très belle continuation à tous nos élèves.
La rumeur dit que Denis Brogniart envisage de tourner la prochaine saison aux Glénan. Bon courage !
Louis Le Gros, artiste rescapé de Buchenwald
Son fils, Marc, écrivain et poète, commissaire scientifique de l’exposition qui lui était consacrée par le Musée de Morlaix (« 26 décembre 1943, Louis Le Gros otage déporté de Morlaix »), a présenté l’oeuvre de son père au groupe 1 de Littérature & Société et à la classe de 1re ES2.
Préparer le concours de la Résistance
Tous ces élèves, encadrés par leurs professeurs de français et d’histoire-géographie, participent au Concours National de la Résistance et de la Déportation 2016. Le thème au programme (« Résister par l’Art et la Littérature ») invite en effet, cette année, à une approche pluridisciplinaire.
- Marc Le Gros devant des élèves très intéressés
- Les élèves de 1re 2 et le groupe 1 de Littérature & société (2de 1 et 3)
Des croquis pour témoigner
Déporté dans le camp de Buchenwald et dans le Kommando de Flössberg, le Nord-Finistérien, Louis Le Gros, n’a eu de cesse, tout au long de sa détention, de dessiner des croquis témoignant de son quotidien et de celui de ses camarades. « Pour Louis Le Gros, rien ne vaut le témoignage immédiat, la captation dans l’urgence et le danger, de la chose vue. » (Marc Le Gros)
- L’auto-portrait au matricule
- Profondément marqué, comme tous ses camarades, par sa déportation, Louis Le Gros se représente, plus de 20 ans après sa libération, dans sa tenue rayée de déporté, avec le matricule que lui avait attribué les Nazis.
Dessiner pour survivre
Avec pédagogie et passion, Marc Le Gros témoigne de l’expérience concentrationnaire de son père, y compris dans les détails les plus sordides. Son discours très didactique permet aux lycéens de cerner l’importance du dessin pour l’artiste qu’était son père.
« Ces images volées dans les pires conditions disent seulement l’ordinaire, le quotidien le plus brut et parfois le plus trivial. Elles se déclinent strictement au présent, un présent cruel auquel il fallait répondre et l’on peut penser que seul l’exorcisme du dessin pouvait, pour Louis le Gros, contrecarrer l’épreuve ».
- Marc Le Gros présentant le kommando de Flössberg
- Lecture des textes accompagnant les peintures consacrées au kommando de Flössberg (Photo prise par Margot Maubrou, élève de 1re ES2)
« La bête ne meurt jamais »
- L’histoire d’une couverture de livre
- Marc le Gros raconte, devant un public ébahi, l’histoire singulière de la couverture du livre qu’il tient en main.
- Une couverture de livre originale
- Louis Le Gros a décidé de couvrir l’oeuvre intitulée « Tragédie de la déportation. 1940-1945 » avec son uniforme rayé. Il y a ajouté le matricule qu’il portait, ainsi que le triangle rouge des déportés politiques.
En soi donc, dessiner était vital à Louis Le Gros, une manière de survivre, de rester humain, un véritable acte de résistance. Mais aussi un vibrant appel à la vigilance : la bête ne meurt jamais. L’artiste souhaitait en effet, qu’à travers ses dessins, “on se souvienne que le "bacille de la peste ne meurt, ni ne disparaît jamais”, qu’il peut toujours comme le notait Camus, “réveiller un jour ses rats et les envoyer mourir dans une cité heureuse”. »
Ce message, les lycéens ne sont pas près de l’oublier.
Nos éco-délégués se mobilisent
Les propositions fusent dans la salle polyvalente, en ce 10 décembre, pour la 3e réunion des éco-délégués : des ateliers pratiques, des séances de sensibilisation, des défis collectifs,…., ils ne manquent pas d’idées, ces élèves élus, dans chaque classe, par leurs camarades, au mois d’octobre.
Reste maintenant à faire aboutir tous ces projets. Et ce n’est pas le plus simple. Mais, sous la houlette de Florent, ils s’organisent, se partagent les tâches, s’engagent dans les quelques actions qui leur tiennent particulièrement à cœur.
Le pôle « communication » a déjà montré toute son efficacité : autour de Maëlle et Lola, il a créé un compte Instagram et commencé à publier des posts.
Vous pouvez suivre toutes les actions, prévues cette année, à l’adresse @ecodelegue.laennec
Le Green Project, lui aussi, est déjà bien avancé. Et pour cause ! Il s’agit d’une reprise du projet lancé il y a deux ans par les éco-délégués d’alors. Projet tombé à l’eau, puisqu’il était programmé pour le mois d’avril 2020 et qu’il n’a, malheureusement, pu se concrétiser du fait du premier confinement. Qu’à cela ne tienne ! Le témoin est repris avec énergie, en cette année 2021-2022. Rendez-vous le 6 avril !
La réflexion est aussi menée sur d’autres suggestions et des groupes de travail s’y engagent avec détermination : créer un potager et un poulailler participatifs, faire intervenir l’association « Sur un air de terre », organiser le recyclage des masques, améliorer la gestion des déchets et réduire le gaspillage alimentaire au self, proposer des menus entièrement végétariens à tous les repas, préparer un événement « troc de vêtements », accroître l’efficacité énergétique du système informatique de l’établissement, mettre en place un site de covoiturage pour le lycée…
Les velléités sont nombreuses. Les éco-délégués, comme tous les élèves du lycée, ont toute l’année pour les concrétiser et transmettre le flambeau à leurs successeurs.
EN BREF, ÊTRE ÉCO-DÉLÉGUÉ, ÇA VEUT DIRE QUOI ?
Être éco-délégué de classe, c’est :
- Être un élève respectueux de l’environnement et montrer l’exemple
- Sensibiliser ses camarades aux gestes quotidiens (éteindre les lumières, vérifier qu’en hiver les fenêtres sont fermées et que les radiateurs sont bien réglés, installation de poubelles de tri des déchets de la classe, etc.)
- Être force de proposition (proposition d’initiatives et d’actions, comme les « marches vertes », etc.)
Être éco-délégué d’établissement, c’est :
- Porter des projets pour améliorer la biodiversité, diminuer l’impact énergétique de l’établissement, promouvoir des gestes éco-responsables de l’ensemble de la communauté éducative, sensibiliser à la lutte contre le gaspillage alimentaire, promouvoir des actions
- Être ambassadeur auprès des services, des responsables et des instances de l’établissement, ainsi que des partenaires extérieurs
- Restituer les actions menées, contribuer à leur évaluation et à leur valorisation
- Transmettre des informations et des connaissances à leurs camarades
Participez à l’enquête !
Les médias et les supports de communication n’ont jamais été aussi nombreux et divers que de nos jours. Cependant, la confiance à l’égard des médias s’est dégradée ces dernières années. Nous avons donc souhaité mener une enquête sur les pratiques d’information aujourd’hui.
Nous vous remercions de bien vouloir nous accorder quelques minutes pour répondre à nos questions.
Merci aussi de l’aide que vous apporterez à notre travail.
Les élèves du groupe 1 d’HGGSP
Portraits croisés : des étudiants français à la rencontre de jeunes Burkinabè
Le CDI du lycée accueille, durant le mois de janvier 2016, une exposition, réalisée par les étudiants de l’INSA de Rennes, présentant des regards croisés de jeunes - Français et Burkinabè - sur le monde et la vie.
- Des étudiants engagés dans la Solidarité Internationale
Membres de l’EAI Rennes (Échange Afrique INSA), une association étudiante engagée dans la solidarité internationale, les 12 élèves-ingénieurs de l’Institut National des Sciences Appliquées ont mené, en partenariat avec l’AFIDESA, une action majeure dans la région du Sanguié (Burkina Faso) : ils ont concrétisé un projet de construction de trois classes dans une école de Koukouldi.
- La région du Sanguié (Burkina Faso)
- Le lycée de Réo, partenaire des collège et lycée Laennec, est implanté à l’Ouest de la capitale burkinabè, Ouagadougou. A quelques kilomètres plus au Sud se trouve Koukouldi, où les étudiants de l’INSA Rennes ont construit plusieurs classes dans une école.
- École de Koukouldi
Outre l’action humanitaire et l’inestimable expérience acquise sur le terrain, ce fut l’occasion pour eux de nouer des échanges interculturels avec des étudiants de Koudougou. La rencontre avec l’autre, la confrontation des idées et la découverte de la différence leur ont offert une exceptionnelle ouverture sur le monde.
- Exposition : portraits croisés
Ce sont les réflexions nées de cette rencontre que présente l’exposition affichée au CDI du lycée qui invite à prendre du recul et à décentrer son regard sur le monde.
- Exposition réalisée par les étudiants de l’INSA Rennes
A voir au mois de janvier 2016.
Près de 50 lycéens félicités par le Proviseur
Au-delà de leur réussite scolaire, certains élèves se sont aussi illustrés dans des compétitions, concours ou projets divers. Monsieur Aymerich les mettait à l’honneur le jeudi 7 mai.
Comme tous les ans, les sportifs ont porté haut les couleurs de l’établissement. Et comme souvent, ce sont les badistes et les surfeurs qui se sont particulièrement distingués. 6e des championnats de France de badminton UNSS, telle est la très belle performance réalisée par l’équipe de Laennec. Composée des joueurs et arbitres Baptiste Conry, Donovan Joncour, Anna Steinlin, Célia Lagadic, Juliette Doux, Kyan Le Grand, Killian Stéphan, Mathilde Madec et Camille Bock, elle a auparavant conquis le titre de champion académique.
De leur côté, Klervi Masseron et Téo Goulois ont brillé en surf. Klervi a remporté, au Maroc, la Gymnasiade 2018, l’équivalent des Jeux Olympiques pour le sport scolaire, tandis que Téo a obtenu le diplôme de jeune officiel, c’est-à-dire qu’il peut désormais œuvrer comme juge au niveau national.
Encore une fois, des élèves de Baccalauréat Professionnel Métiers de l’électricité et de ses environnements connectés (M.E.L.E.C.), Mathis Horel, Frédéric Le Bihan, Edwin Tanneau et Thierry Courtès ont relevé le défi du concours du "Meilleur Apprenti de France" : Frédéric y a obtenu la médaille d’or départementale et l’argent au niveau régional, tandis qu’Edwin remportait la médaille d’argent dans le Finistère.
Lors du Concours de la Résistance et de la Déportation 2018, trois élèves de 1re ES2 se sont distingués et ont reçu les compliments de Monsieur Aymerich : Jules Brigant, pour son 1er prix départemental dans la catégorie individuelle et sa sélection pour le jury national, ainsi qu’Anzia Camus et Sterenn Lancien dont l’implication notable aura permis à l’établissement de recevoir le drapeau des lycées et collèges du Finistère. Le groupe de littérature et société (2de 5 & 6), quant à lui, a remporté le 3e prix au niveau départemental et obtenu une mention spéciale pour sa production collective.
Dans les concours et défis littéraires (« les plumes de Paon » ou « le Goéland encré »), Melan Allain de 1re STMG1, Mathilde Madec, Lou Cal et Louison Le Bec de 2de 3, Iwan Sicard et Florian Rannou de 2de 2, Lily Abel, Héloïse Loussouarn et Léna Tardivel de 2de 5 ont également été primés cette année. Monsieur Aymerich n’aura pas manqué de souligner cette réussite.
Léna Baquet, Abigaël Corban et Léane Quéau de 1re S1 se sont signalées, quant à elles, par leur engagement dans les Cordées de la réussite pour un travail sur les « molécules taxi » pour la thérapie génique. Le Proviseur a remis à chacune d’elle son diplôme et un chèque-cadeau.
Il a par ailleurs également tenu à féliciter et à remercier Clément Kerloc’h, de terminale ELEEC, pour la création du logo Qualycée, logo qui s’inscrit désormais sur les documents officiels de l’établissement.
- Logo qualycée créé par Quentin Kerloc’h et Hélène Le Bolzer
Bravo à tous ces élèves pour leur engagement, la qualité de leur productions ou leur brillante réussite.
Prix Spécial « NON AU HARCELEMENT »
Les élèves du Lycée Laennec ont reçu ce lundi la remise du prix pour leur participation à la campagne ministérielle de prévention « Non au Harcèlement » dans la catégorie « Sexiste et Sexuel ».
- DIPLOME-HARCELEMENT
Ce concours organisé par le Ministère chargé de l’éducation nationale propose aux élèves de réaliser un travail dans lequel les lycéens s’expriment collectivement sur le harcèlement à travers la création d’une affiche ou une vidéo.
Participer au concours a donné l’opportunité à chaque élève de faire l’apprentissage de la citoyenneté, d’adopter un comportement réfléchi et responsable, de développer un esprit critique et d’acquérir une culture de l’engagement en participant à la vie de l’établissement.
Cette année, le Lycée Laennec a mis en place une campagne de prévention avec des interventions visuelles et audiovisuelles autour de la thématique. Des échanges avec le corps médical et la mise en place d’un projet de création d’affiche de sensibilisation complètent le dispositif coordonné par Mme Grippon CPE et Mme Magueur Assistante d’éducation.
Des lycéennes volontaires de l’internat se sont impliquées dans le projet en menant une réflexion sur les comportements visibles d’élèves qui paraissent anodins mais qui se révèlent être des comportements inadaptés autant par le verbe que par l’attitude, relevant du harcèlement sexuel.
- DSCN2640
- affiche-laennec-pour-le-web
Lors de séances de travail, Amélie, Romane et Maëlle, élèves de 1 STMG ont eu l’occasion de constater du vocabulaire employé pour certains élèves (filles comme garçon) pour qualifier certaines filles au prétexte de leurs tenues.
A l’issue de ses temps d’échanges, les créations graphiques réalisées ont été proposées au concours « Non au Harcèlement ».
Ce projet de création d’affiche est une base pour mener des séances pour les autres classes afin de sensibiliser à des propos qui s’avèrent parfois humiliants et qui laissent des traces psychologiques pour les jeunes.
Cette année, le dispositif « Non au Harcèlement » est relancé malgré les difficultés sanitaires. Les élèves récompensées poursuivent la campagne de sensibilisation et mobilisent de nouveaux élèves, sources de propositions, pour de nouveaux projets engagés.
Rencontre avec d’anciens combattants de la Guerre d’Algérie
Les 1re 4 et 5, ainsi que les T-STMG ont eu l’occasion, à l’initiative de la FNACA, de rencontrer d’anciens combattants de la Guerre d’Algérie, pendant une matinée à Pont l’Abbé.
Ces derniers, alors que se préparaient les commémorations d’une guerre encore chargée de sens, voulaient transmettre, par devoir de mémoire, un passé encore « à fleur de peau ».
- Exposition de la FNACA
Une guerre pas encore bien digérée dans la mémoire collective française, dont les élèves savent peu de choses, sinon les conséquences qu’elle a eues sur la société. Cependant, sans bien saisir le déroulement et les retournements de situation entre 1954 jusqu’aux accords d’Evian de 1962, et même après.
- Echanges avec les « Anciens d’Algérie »
Cette découverte avait pour but de transmettre des connaissances sur les origines, les acteurs, les phases du conflit, ses horreurs parfois, mais aussi le vécu de ces évènements transmis par ces jeunes soldats, aujourd’hui âgés.
- Echanges avec les « Anciens d’Algérie »
Sans rien cacher de leurs points de vue, de leur engagement, en regrettant la façon dont ce conflit a été géré par les responsables de l’époque, mais voulant faire preuve de pacifisme (c’est l’objectif de la FNACA, promouvoir la paix), les anciens soldats, appelés et issus de tous les corps - de la communication aux commandos en passant par la maintenance ou les liaisons aériennes - ont expliqué les conditions de leur engagement. Ils ont aussi répondu aux élèves, en évoquant parfois de douloureux souvenirs, sans langue de bois, appuyés sur une fort intéressante exposition de 36 affiches qui donnèrent à penser aux lycéens.
- Découverte de l’exposition de la FNACA par les élèves de 1re
Ceux-ci semblent avoir pris conscience que cette guerre n’est pas un conflit simple, sans « gentils ou méchants », mais que la pluralité des acteurs (Engagés de la IVe, puis de la Ve, partisans du FLN, membre de l’OAS, civils « pieds noirs », harkis), la brutalité terrible du conflit (terrorisme en métropole, assassinat de population, usage de la torture), dans un contexte de décolonisation, après la perte de l’Indochine, est une part de l’histoire de France qu’il faut connaître.
Un grand merci à la FNACA, et à son président pour la délégation de Pont-l’Abbé, M. Yves Le Bec, sans qui cette journée n’aurait pu se tenir.
Rencontre intergénérationnelle au lycée professionnel
Rencontre intergénérationnelle au lycée professionnel
L’an dernier, les lycéens de bac professionnel Accompagnement soins et service à la personne, de l’option à domicile (ASSP), se sont rendus dans les Ehpad de Pors Moro et les Camélias, pour y rencontrer des personnes âgées.
Déplacement au lycée
Cette année, afin de privilégier la sortie de ces personnes des établissements, ce sont elles qui se sont déplacées mercredi après-midi à la rencontre des élèves.
Ainsi, après avoir été accueillis le 23 avril pour un après-midi chant et jeux de mémoire (Le Télégramme du 24 avril), les Ehpad de Pont-l’Abbé (Camélias, Pors Moro, Hôtel-Dieu), de Combrit (Kerboc’his), le CCAS, le foyer Pen Ar Prat et le club des retraités de Pont-l’Abbé se sont, à nouveau, déplacés au lycée Laennec.
Il s’agissait, cette fois, de participer à trois ateliers : danses traditionnelles bretonnes et danses d’aujourd’hui, détente par la réflexologie de la main et détente par les jeux d’ambiance.
Une quarantaine de personnes ont fait le déplacement.
Chant et danse
Dès le début, en attendant l’arrivée de tous et avant la présentation de la journée par Alexandre, l’un des élèves, certains chantaient quelques chansons. Puis, les groupes se sont formés.
Les professeurs Marianne Basty et Béatrice Roesch encadraient les élèves.
Ces derniers, très attentionnés à l’égard des personnes âgées, les ont pris en charge, accompagnés de la descente des véhicules jusqu’à la salle et installés confortablement.
Pendant que certains se rendaient aux ateliers, les danses commençaient. Le miracle de l’intergénération s’est produit, la plupart des anciens affichant de grands sourires au bras des élèves.
Quelques pas de danse entraînaient les couples ou les groupes. Des boissons et des gâteaux, confectionnés par les élèves et le cuisinier du self, attendaient les participants de cet après-midi convivial apprécié tant par les élèves que par les résidents.
Repas des voeux à la maison de retraite les « Camélias »
Repas des voeux à la maison de retraite les « Camélias »
Le mardi 14 janvier, les élèves de terminale bac professionnel ASSP option structure ont été sollicités pour animer et servir le repas des voeux aux résidents de la maison de retraite les « Camélias » de Pont-L’Abbé.
Semaine bleue : participation des élèves du lycée des métiers
Semaine bleue : participation des élèves du lycée des métiers
Du 7 au 11 octobre 2019 s’est déroulée la semaine bleue à Pont L’Abbé. Le thème de cette année était « sauvons la planète ».
Les classes de premières Bac Pro ASSP ont pris part à cette semaine en participant à la conférence sur l’habitat au lycée mais aussi en se joignant à l’animation cabaret présentée au Triskell.
Les élèves de première structure ont préparé la décoration des tables puis ont accueilli les personnes âgées.
Après avoir servi le goûter , les élèves ont profité du spectacle pour faire danser nos ainés.
Semaine du goût au lycée professionnel
Semaine du goût au lycée professionnel
Dans le cadre de la semaine du goût la classe de 2de APR et Classe d ULIS ont participé à un bel après-midi autour de la découverte des saveurs.
Chaque classe réalisait une prestation gustative pour les autres. Chez les CP-CE1, ce fut la réalisation de toasts salés et sucrés, chez les CE1-CE2, ce fut des brochettes de fruits et enfin, chez les CM, quatre cocktails furent présentés : la pina colada, le tropical sunrise, les crayons de couleur et l’impérial ! Une véritable ronde des goûts fut mise en place sur la cour afin que chaque classe puisse déguster tour à tour ces différentes recettes.
Un grand merci aux lycéens qui ont assuré la mise en place des recettes, le service et le nettoyage des locaux !
Semaine d’intégration au lycée professionnel
Semaine d’intégration au lycée professionnel
Dans le cadre de la semaine d’intégration des élèves entrant cette année au lycée professionnel Laennec, les classes :
∗ de 2de bac pro ASSP (Accompagnement Soins et Services à la Personne) option « en structure » et option « à domicile »
∗ de 2de bac pro MELEC (Métiers de l’électricité)
∗ CAP1 APR (Agent Polyvalent de Restauration)
Ces classes ont, dans un premier temps, suivi quatre ateliers en vue de mieux les préparer aux stages qu’ils vont effectuer au cours de leur parcours de formation.
Il s’agissait de réfléchir sur le « savoir-être en entreprise », mieux cerner les obligations du stagiaire en analysant divers documents (convention de stage, charte d’engagement, discrétion et secret professionnel), donner des outils pour construire une lettre de motivation, un C.V et enfin simuler divers entretiens pour savoir se présenter.
Dans un deuxième temps ils ont effectué des visites d’entreprises ou de structures partenaires du lycée et susceptibles d’accueillir les jeunes en PFMP (Périodes de Formation en Milieu Professionnel).
En bac pro ASSP, chaque élève aura visité deux types de structures avec des publics différents : crèche, école maternelle (petite enfance), EHPAD, foyer de vie (personnes âgées ou en situation de handicap). C’était l’occasion pour les lycéens de découvrir le milieu professionnel sur différents sites et de poser diverses questions concernant la place du stagiaire mais aussi sur le mode de fonctionnement de l’établissement, les activités proposées, les divers métiers…
Pour le bac pro MELEC, une visite de l’établissement Krampouz a été effectuée. Quant à la classe de CAP APR, pour des contraintes de calendrier de l’entreprise, cette immersion aura lieu la semaine suivante dans une cuisine centrale.
Dans un troisième temps, les élèves vont faire la synthèse puis la restitution des informations recueillies sous forme d’affiches ou de panneaux exploités ultérieurement lors de la porte ouverte du lycée…
SNU : Service National Universel
Le Service national universel (SNU) s’adresse à tous les jeunes, filles et garçons, âgés de 15 à 17 ans volontaires. Il comporte un séjour de cohésion et une mission d’intérêt général. Les jeunes de 16 à 25 ans peuvent ensuite poursuivre par un engagement volontaire qui peut prendre diverses formes.
Vous trouverez ci-joint une présentation de ce dispositif ainsi que la plaquette 2021.
Les jeunes intéressés peuvent les consulter des informations sur le SNU sur le site dédié du ministère : https://www.snu.gouv.fr/le-service-national-universel-29
Les jeunes peuvent s’engager en s’inscrivant sur le site https://www.snu.gouv.fr
Plus d’informations, vous pouvez consulter la plaquette de présentation, ainsi un power-point.
Sors 2 ta Bulle : le coup de cœur pour Gwénaëlle !
Les secondes APR participent au concours de lecture de BD académique « Sors 2 ta Bulle » mené par M Le Cléac’h (professeur documentaliste) et Mme Le Roy (professeur de lettres).
Les secondes APR participent au concours de lecture de BD académique « Sors 2 ta Bulle » mené par M Le Cléac’h (professeur documentaliste) et Mme Le Roy (professeur de lettres).
Après la lecture des 10 bandes dessinées en compétition cette année, les élèves rédigent un avis argumenté pour chaque ouvrage qui est transmis sur le blog académique ouvert pour le concours. Chaque semaine une critique est décernée « coup de cœur » sur le blog et cette semaine il s’agit d’une élève du lycée Laënnec : Félicitations Gwénaëlle !
"Cette semaine, nous mettons à l’honneur la critique de Gwenaëlle, du lycée Laënnec de Pont-L’Abbé pour Culottées 2 :
Même si c’est un seul livre, il raconte plusieurs histoires de différentes femmes. Chacune a eu de la malchance dans sa vie, ainsi que de l’injustice. Chaque histoire se passe dans un pays différent : ce sont toutes des histoires vraies. L’histoire qui m’a le plus surprise, c’est celle de la femme qui a une barbe. Au début je ne savais pas qu’elle était le point commun entre toutes les histoires… Mais en lisant toutes ces histoires complètement différentes, je pense que le point commun de toutes ces femmes c’est le courage. Elles ne se laissent pas faire et se défendent comme des lionnes ! J’ai beaucoup aimé."
- Culottées 2
SORTIE AU CENTRE D’ART CONTEMPORAIN DE KERGUEHENNEC
Avec leur professeur d’Arts Plastiques, Christine Papail-Le Breton, les élèves de Terminales suivant l’option sont partis le vendredi 17 octobre toute la journée pour découvrir le domaine de Kerguéhennec, un centre d’art Contemporain, à côté de Bignan, dans le Morbihan.
La journée a commencé par la visite du parc qui présente des sculptures d’artistes contemporains dont les projets ont été réalisés spécifiquement pour ce lieu. Les élèves ont pu voir , le matin, les œuvres sculptées de Jean Pierre Raynaud, Rainer Gross, Markus Raetz, Richard Long, Ian Hamilton Finlay…dans l’immense parc du château.
L’après midi, les élèves ont participé à une visite atelier sur l’exposition des 50ans de la collection Maeght. Ils ont travaillé d’abord en salle sur une pratique du pliage de feuille de papier et leur mise en couleur, une expérimentation sur un processus de création par l’aléatoire.
Sortie pédagogique au théâtre de Cornouaille
Le mardi 14 mai, les terminales ASSP structure et Domicile sont allés voir la pièce « Mon Coeur » de Pauline Bureau, compagnie la part des anges d’après le combat du docteur Irene Frachon et de ses patients contre le Médiator. Ils étaient accompagnés par Mme Labat, Mme Foucaut, Mme Bonetat, M.Elwahidi et Mme Clement.
Sortie scolaire : entre histoire et mémoire
Les trois lauréates du Concours national de la Résistance et de la Déportation ont été invitées, par le Comité départemental, à passer une journée dans le Morbihan, auprès de deux glorieux Résistants.
En guise de récompense, tous les lauréats Finistériens du Concours se sont en effet rendus dans le Morbihan, à Saint-Marcel d’abord, où était organisée, en présence du Maire, une cérémonie mémorielle en hommage aux martyrs du maquis de Saint-Marcel. Ils étaient accompagnés, pour l’occasion, d’Alexis Le Gall engagé dans les Forces Françaises Libres, dès juin 1940, et Alain Bodivit qui a rejoint la Résistance intérieure en 1943, à l’âge de 17 ans.
- La cérémonie mémorielle à Saint-Marcel
- Devant le monument de la Résistance du Maquis de La Nouette à Saint-Marcel, en présence du Maire de la Commune.
Place ensuite à la visite du musée de la Résistance bretonne.
- Ninon, Carla et Christina (de g. à dr.) à la découverte du Musée de la Résistance bretonne
- Au Musée de la Résistance Bretonne
- Une plongée dans la France occupée (de g. à dr. : Christina, Ninon et Carla)
Une seconde cérémonie s’est tenue, en fin d’après-midi, à Port Louis, où étaient réunis, au Mémorial des fusillés de la Citadelle, le Maire et son premier-adjoint, des enfants du conseil municipal des jeunes, des membres des associations de Résistance et des habitants de la commune.
- Le Mémorial des martyrs de la Citadelle à Port Louis
Ce fut l’occasion d’un dépôt de gerbe par les collégiens et lycéens du Finistère.
- Le dépôt de gerbe par les élèves accompagnés du Maire de Port-Louis et des deux Résistants
- Christina, Ninon et Carla après la cérémonie mémorielle à Port-Louis
L’après-midi s’est terminée par la visite libre du Musée de la Compagnie des Indes à Port-Louis.
Un programme mêlant avec beaucoup de pertinence histoire et mémoire.
Soutenez le projet « Promenade dans la Rome antique… »
Les élèves latinistes, 1res Littéraire et 1res et Terminales option Arts du Lycée organisent un séjour à Rome du 1er au 6 avril 2019. Aidez-les à concrétiser leur projet.
Leur projet : découvrir le monde antique, faire le lien entre monde antique et monde contemporain.
Pour cela, ils ont lancé une collecte sur la Trousse à projets : c’est la plateforme de financement participatif dédiée aux projets pédagogiques.
Vous pouvez dès à présent découvrir ce projet ici : Promenade dans la Rome antique, et les aider à atteindre leur objectif de collecte.
C’est en réunissant de nombreux petits dons (à partir de 5 euros) qu’ils espèrent réussir leur collecte !
Merci à vous.
Tournoi de gestion 2014
Pour la deuxième année consécutive, certains élèves de secondes de l’enseignement d’exploration Principes Fondamentaux de l’Économie et de la Gestion ont participé au Tournoi de Gestion organisé par l’académie de Rennes.
Cette année, les élèves ont travaillé sur l’entreprise LOC MARIA, celle qui fabrique les célèbres Gavottes. Leur première mission a consisté à rechercher un maximum d’informations sur cette entreprise, à les organiser de manière à répondre à un quizz, à construire un nouveau logo pour cette entreprise et à rédiger une argumentation sur les raisons du succès de cette entreprise et de ses produits. Sur plus de 150 classes inscrites, niveau seconde et première, les élèves du lycée se sont classés dans les 24 premiers. Cela leur a ouvert l’accès à la demi-finale.
Lors de cette demi-finale, les élèves se sont transformés en responsable d’entreprise. En effet, dans le cadre du jeu sérieux SIMULAND, les 24 équipes deviennent 24 entreprises qui se concurrencent sur un marché durant 2h30. Les élèves doivent sur 10 périodes de jeux, avec de nombreux aléas, prendre des décisions sur le volume de production, le prix de vente, le nombre de salariés et leur rémunération, le niveau de publicité, … Leur objectif est d’être l’entreprise la plus rentable.
Cette année, nous terminons dans la première moitié du classement mais notre performance ne nous a pas permis d’accéder à la finale. Nous réessaierons l’an prochain et félicitations aux participants de cette année.
Un travail d’élèves devient « trésor national »
Une vidéo recueillant le témoignage de Joël Lazennec, membre des Forces Navales Françaises Libres (FNFL), vient d’être déposée aux Archives départementales du Finistère par Paul Bachoffer, Carla Ridel et Ninon Vandekerchove.
Réalisée en fin d’année scolaire dernière, la vidéo a fait l’objet d’un don aux archives, entériné par une cérémonie officielle, le 4 novembre, sous la présidence de Bruno Corre, le directeur des archives du Finistère. Elle devient donc « trésor national », c’est-à-dire « bien culturel présentant un intérêt majeur pour le patrimoine français du point de vue de l’histoire ».
- La cérémonie aux archives
- de gauche à droite : Carla, Paul, Ninon et Monsieur Bruno Corre, le directeur des archives du Finistère.
Outre l’officialisation du don, la cérémonie prévoyait une passionnante visite des archives menée par Maël Cariou, le responsable du service éducatif.
- Ninon appose sa signature sur le document officiel du don
- Afin que Yoric Schleef, le responsable des archives privées, puisse recevoir officiellement le don de la vidéo, chaque élève - Ninon ici - est invité à signer un document.
Un petit cadeau attendait également les élèves : chacun d’entre eux a en effet reçu un ouvrage sur la Grande Guerre réalisé à partir d’archives privées du Finistère. Un petit geste très apprécié qui visait à féliciter Paul, Carla et Ninon pour la qualité de leur travail et à les remercier pour le don qu’ils venaient d’effectuer.
- Un livre en guise de remerciements
- Maël Cariou, le responsable du service éducatif des archives remet à chaque élève un livre (« Aux sources de la Grande Guerre - Histoires inédites à travers les archives privées du Finistère »).
La vidéo est mise en ligne sur le site du musée de la résistance en ligne.
Une exposition sur l’esclavage au CDI
Réalisée par les classes de 2de 1 & 2, cette exposition est affichée au CDI du 9 au 24 mars.
Intitulée « L’esclavage de l’Antiquité à nos jours », elle est le fruit d’un travail mené par les groupes B et C de 2de, dans le cadre de l’accompagnement personnalisé en Histoire-Géographie.
- L’esclavage dans l’Antiquité (grecque et romaine) et la traite négrière
- L’esclavage lors de trois périodes différentes de l’histoire.
Elle présente un panorama historique de l’esclavage à différentes époques. Nous vous invitons à la découvrir.
- Affiches de l’exposition sur l’esclavage
- L’esclavage dans les camps nazis et l’esclavage au 21e siècle.
Une vidéo sur un héros de la bataille de l’Atlantique réalisée au lycée
Trois élèves de 1re ES2, Carla, Paul et Ninon, ont filmé un entretien avec Joël Lazennec, un marin qui a rallié le général de Gaulle et la France libre dès juin 1940. Ils en ont réalisé une vidéo de 35 minutes.
Intitulée, "Joël Lazennec, un « marin libre » au coeur de la bataille de l’Atlantique", elle retrace l’engagement du jeune homme, à 20 ans, dans les Forces Navales Libres Françaises et évoque le rôle décisif, dans la victoire finale des Alliés, de cette "bataille, qui a duré du premier au dernier jour de la guerre".
Fier d’avoir ravitaillé l’Angleterre durant de longs mois, en défiant la surveillance et les attaques des sous-marins allemands, et contribué ainsi à la préparation du débarquement en Normandie, le Loctudiste d’adoption ne se considère pourtant pas comme un héros.
S’il accepte volontiers de témoigner auprès des jeunes, c’est parce qu’il est sollicité pour cela et surtout qu’il souhaite leur transmettre un message : « ayez un idéal, peu importe dans quel domaine, mais ayez un idéal. Moi, j’avais un idéal, naviguer, et la guerre a constitué une grande aventure pour moi. » C’est à bord d’un cargo armé par la France Libre, le Saint-Bertrand, qu’il a accompli 18 traversées de l’Atlantique Nord, souvent dans les pires conditions et au péril de sa vie.
- François Fouré et Joël Lazennec
La rencontre avec le héros de la bataille de l’Atlantique, afin de lui remettre le DVD issu de l’entretien, a été organisée grâce au parrainage de François Fouré, Secrétaire général adjoint de Mémoire et Espoirs de la Résistance. L’occasion pour Joël Lazennec de témoigner, à nouveau, auprès du groupe de lycéens qui ont participé à l’épreuve individuelle du Concours de la Résistance en mars dernier.
- La remise du DVD à Joël Lazennec
Une belle leçon sur le sens et la valeur de l’engagement qui parle sans doute bien plus aux lycéens qu’un cours d’enseignement moral et civique plus « classique. »
La vidéo sera intégrée dans le musée de la Résistance en ligne, dont les responsables souhaitent valoriser le travail réalisé par Carla, Ninon et Paul. Une copie sera également déposée aux Archives départementales.
VISITE DE L’EXPOSITION JEAN DUBUFFET, A LANDERNEAU
Au cours du premier trimestre, les lycéens de l’option facultative Arts Plastiques ont pu profiter de l’opportunité qui leur était offerte avec l’exposition proposée par le fonds Hélène et Edouard Leclerc, à Landerneau.
- Les élèves de Tl et d’Arts plastiques, avec Christine Papail-Le Breton devant le « Monument au fantôme » dans la cour des Capucins
Répondant à l’ouverture culturelle et à la nécessité de rencontre des élèves avec des artistes et des œuvres, cette visite a permis aux élèves de l’option, ainsi qu’aux Terminale L, de découvrir et d’apprécier l’exposition consacrée à JEAN DUBUFFET. Visite encadrée par les professeurs documentaliste, d’arts plastiques et de lettres : C. Freydier, C Papail-Le Breton, et Y. Le Chevallier.
- Au cours de la visite-conférence.
- Devant la maquette de Dubuffet pour les établissements Renault
Visites en écoles primaires réalisées par les terminales ASSP S
Actions d’Education à la Santé pour les scolaires
Les terminales Bac Pro ASSP S réalisent dans le cadre de leur formation, des actions d’éducation à la santé en faveur de différents publics.
Les thèmes sont entre autres :
l’équilibre alimentaire en classe de CM2
fabrication de la fleur alimentaire qui représente les différents groupes alimentaires
initiation aux premiers gestes de secours en CM2
Voeux du maire de Pont-L’Abbé
Voeux du maire de Pont-L’Abbé
Le jeudi 16 janvier au Triskel, Monsieur Le Maire de Pont-L’Abbé présentera ses voeux aux citoyens. Les élèves de CAP APR (Agent Polyvalent de Restauration) participeront au service du pot de l’amitiè et du buffet qui clôtura l’événement.
Voyages
Voyages
Voyage en France
Séjour en Val de Loire
Un séjour littéraire, artistique et culturel a été organisé par M. MARTIN, professeur d’Histoire/Géo, en Val de Loire pour les élèves de 2de, en avril 2013.
Ce fut l’occasion d’aborder les thèmes de l’Architecture et de l’Histoire de l’Arts et de l’Humanisme et de visiter les châteaux de Chambord, de Chenonceau, la forteresse royale de Chinon, la « Devinière » maison de Rabelais et enfin le Clos Lucé, dernière demeure de Léonard de Vinci.
Voyage à Paris
Les étudiants de BTS Tourisme se sont rendus avec leur professeur Mme Le Fessant à Paris, en octobre, pour un voyage d’études.
Découvertes artistiques, culturelles et touristiques des hauts lieux de la capitale étaient au programme :
Montmartre, le Père lachaise, les bateaux mouches, le Louvre, l’Opéra Garnier, l’Ile de la Cité, Notre Dame, les Halles, Beaubourg, la Défense, le musée d’Orsay, le Marais puis Versailles ont su captiver nos étudiants.
Voyage à l’Etranger
VOYAGE A VENISE
Chaque année, les professeurs du lycée professionnel organisent un séjour pédagogique dans une ville européenne.
Cette année, leur choix s’est porté sur l’Italie et plus particulièrement sur la Cité des DOGES, VENISE
Ainsi, 63 élèves fréquentant les classes de 2des ASSP structure et domicile, de 1re ASSP domicile et de terminales électrotechniques et biotechnologies et quatre de leurs professeurs de Lettres, Anglais et Mathématiques vont séjourner à VENISE en Italie, du 14 au 18 avril 2014.
Au programme : Visite du Palais des Doges (Porta della carta), visite guidée des quartiers Rialto et Cannaregio, des places, des ponts et des ruelles qui font le charme de cette ville. Des balades en vaporetto vers les îles de la lagune (Murano, Burano et Torcello), la visite d’un atelier de fabrication artisanale de masques, symboles du carnaval, et de la galerie de l’Académie à la rencontre des œuvres de nombreux artistes contribueront à l’enrichissement culturel et à l’ouverture internationale de nos élèves.
GALERIE DE PHOTOS :
Voyage à Berlin
M. LE LOC’H, professeur d’Histoire/Géographie a organisé un voyage à Berlin, pour les élèves germanistes.
L’objectif de celui-ci s’inscrit dans les objectifs pédagogiques du programme d’histoire au lycée (guerre au Vingtième siècle ; totalitarisme).
Les élèves ont découvert à quel point Berlin a marqué l’histoire du Vingtième siècle à travers les visites du camp de concentration de Sachsenhausen, du Mémorial de la SHOAH, du musée de la DDR et des vestiges du mur de Berlin.
La ville fut capitale du régime nazie et devint au lendemain de la guerre symbole de la Guerre froide, enjeu planétaire de la rivalité Est/Ouest.
Aujourd’hui, Berlin est une capitale européenne. L’urbanisme mêle à la fois les souvenirs d’un passé douloureux et le développement durable.
Voyage à Bilbao
Après avoir établi une correspondance entre les élèves du lycée Laennec de Pont l’Abbé et l’établissement Begoñako Andra Mari à Sestao, Bilbao au Pays Basque en Espagne, pour échanger des informations sur leurs régions respectives, Mme Moreno, professeur d’Espagnol accompagné de M. Perrigaud se sont rendus avec 17 élèves de la section européenne hispanisante à Bilbao du 13 au 19 mai 2013.
Ce séjour a permis de plonger les élèves dans un bain linguistique et de les mettre en situation réelle de communication.
Ils ont pu découvrir le patrimoine culturel du Pays Basque et de Bilbao, legs du passé qui s’allie à l’art contemporain, prendre conscience de l’essor, du renouveau de Bilbao et de ses attraits touristiques depuis la construction du musée Guggenheim, (lien avec la DNL dispensée par le professeur de Tourisme), le tout dans un souci constant de mettre en valeur et de préserver l’environnement.
Voyage à Valencia
Mme LE DARS, professeur d’Espagnol et ses élèves de secondes LV2 et de 1re Bac Pro Comptabilité se sont rendus à Valencia, en Mars.
Au programme : Visite de la Cité des Arts et des Sciences, Musée fallero, visite de la ville de Valencia, lagune de la Albufera, dégustation de la Horchata, tribunal des eaux, musée taurin et rencontre avec l’établissement partenaire.
Voyage à Cardiff au Pays de Galles
Après échanges de mails et de lettres avec l’école St John Lloyds à Lanelli, les 47 élèves de seconde, première et Terminale option Anglais renforcé ainsi que les Terminales L option Anglais approfondi sont partis à la rencontre de leurs correspondants au Pays de Galles. Ce séjour à Cardiff et à Bristol, organisé par Mme PRIMOT, professeur d’Anglais, s’est déroulé du 4 au 8 février 2013.
Voyage en Tunisie pour les BTS Tourrisme
C’est en Tunisie que MM. PERRIGAUD et MARTIN, respectivement professeur de Tourisme et d’histoire/Géographie, ont conduit les étudiants de BTS.
« Le banal sublime »
Exposition photographique des élèves de 1res, option arts plastiques
A l’heure où photographier témoigne d’une banalité quotidienne, devient un geste sans préméditation, juste appuyer sur un écran plat ou sur un bouton, l’œuvre de Fernande Petitdemange nous rappelle que la photographie est une question de regard… Ses photographies révèlent toute la poésie, la beauté de ces riens, de ces choses invisibles. Elles témoignent aussi d’une démarche artistique, par la collecte, la mise en scène, le point de vue.
Porter un regard différent, s’engager, affirmer un point de vue, tel était l’objectif du travail. En l’associant au projet des « Journées de la mer et du littoral », les élèves s’approprient un paysage qui est le leur.
- Thais
- travaux d élèves option arts plastiques
Au lycée des métiers
Action Octobre Rose pour les Terminales ASSP Option Domicile
Nous nous sommes rendus avec Mesdames Foucaut et Pochat au Phare d’Eckhmül à Penmarch. Dans le cadre d’octobre rose, L’association La PenmaR’Ose a fait appel à diverses personnes pour tricoter. L’Ehpad de Plonéour-Lanvern a pris contact avec notre enseignante pour lui proposer de tricoter dans le cadre des séances d’animation. L’objectif était de tricoter une écharpe sur les tons Rose de plusieurs mètres pour entourer le phare dans le cadre d’Octobre Rose : c’est un mois pour sensibiliser au dépistage du cancer du sein. Tous les ans au mois d’octobre, ce sont des milliers de personnes qui se mobilisent pour la lutte contre le cancer du sein. Allez hop c’était parti ! Nous nous sommes rendus quatre fois à l’Ehpad pour tricoter avec les résidents. Ce sont eux qui nous ont appris à tricoter. La pro- fesseuref nous avait expliqué comment monter une maille mais c’est vrai que de voir nos aînés nous apprendre,c’était très enrichissant et valorisant pour eux. Beaucoup d’Ehpad du coin et de particuliers ont aidé à réaliser cette longue écharpe qui finalement fait 85 mètres, ;il y a même un foyer logement de Bar- le-Duc qui s’y est mis … On a eu des dons de laines par Bergère-de-France. Et voilà, mercredi 11 octobre 2023, nous sommes allés à l’inauguration ; on a eu la chance de couper un morceau de laine devant le phare en guise de baptême pour l’écharpe. Cette inauguration s’est prolongée à la salle Cap Caval ou l’association PenmaR’Ose nous a offert boissons, gâteaux et on est repartis avec un petit présent pour nous remercier.
Lycéens en Terminale ASSP option Domicile, nous remercions toutes les personnes qui ont contribué à cette belle action.
Semret, Bastien et Mme Foucaut.
Action semaine bleue pour les élèves de la 1re ASSP
Une après-midi festive au Triskell
Mardi 03 Octobre, notre classe de 1re ASSP 2, nous nous sommes rendus au Triskell, pour participer à une après-midi dansante avec les résidents des Ehpad de Pont- l’Abbé, Plonéour-Lanvern, Combrit ainsi que des personnes suivies par le CCAS de la ville de Pont- l’Abbé. Cette rencontre a eu lieu dans le cadre de la semaine bleue : semaine nationale dédiée à la personne âgée et aux retraités qui a été lancé en 1951. Cette semaine a pour but de contribuer aux enjeux de la cohésion sociale et au changement de regard sur les personnes âgées, comme l’indique son slogan : « 365 jours pour agir, 7 jours pour le dire ». Lors de cet après-midi-là, nous avons eu l’occasion de mettre en avant certains de nos talents : nous avons dansé avec eux (Madison, valse, …), nous avons participé aux services des boissons et collations et nous avons échangé avec les aînés. C’était une après-midi très enrichissante et émouvante. Cette sortie nous a permis de mettre en avant certaines compétences professionnelles et d’appréhender notre prochaine période de formation en milieu professionnel qui se déroulera auprès d’un public non autonome. Nous remercions le CCAS de la ville de Pont l’Abbé qui est à l’initiative des animations de cette semaine spéciale ainsi que les différents partenaires, et nos enseignant(e)s.
Les élèves de la 1re ASSP 2 le 20 octobre 2023.
Animation Watt is Smart au lycée
L’exposition sur le thème « watt is smart » a eu lieu dans la salle « Autret » le mercredi 13 octobre … Les élèves par groupe de deux participent à la gestion d’un territoire fictif , chaque équipe se retrouve avec une commune à gérer ( source de production et équipements à créer …).
Après un questionnaire sur leurs habitudes de consommation , qui aura un impact direct sur la puissance demandée … les élèves doivent choisir leurs sources de production ainsi que les infrastructures( collège ,cinéma etc ) , cela avec un boitier de vote .
Le médiateur Mr Leroy peut même influencer la météo ! . Un équilibre est a trouver entre la puissance demandée et la puissance consommée … et le groupe gagnant est celui qui réussi le mieux cet équilibre .
La prise en main est facilitée par le médiateur , cette intervention est au coeur des enjeux énergétiques d’aujourd’hui ( compteur linky et maitrise des consommations ) et si cette intervention concerne principalement les sections MELEC , elle est applicable aux autres classes ( dans notre cas la section 1 AP y a participé ).
Mr Bruno coordinateur de l’exposition
Avez-vous déjà entendu parler de la « Semaine bleue » ?
Avez-vous déjà entendu parler de la « Semaine bleue » ? Certainement, car c’est une rencontre annuelle qui a lieu chaque première semaine d’octobre en France. Elle est bleue car c’est la couleur qui symbolise la sagesse et la plénitude du grand âge. Jeudi 5 octobre, les élèves de la 1 ASSP1 (accompagnement, soins, services à la personne) ont participé à une rencontre intergénérationnelle organisée par Mesdames Colin et Foucaut, enseignantes en Sciences Techniques Médico-Sociales. L’EHPAD de Pors Moro de Pont-l’Abbé accueillait des résidents des EHPAD des alentours ainsi que nous, futurs professionnels. Dans la bonne humeur, jeunes et moins jeunes se sont défiés dans d’amusantes parties de jeux traditionnels bretons : boîte à palets, grenouille, lancer d’anneaux… Tout le monde a passé un très bon moment. Les élèves étaient ravis par cet échange qui a conforté leur choix d’orientation. Alors, pourquoi ne pas multiplier ce type de rassemblement ? Tous les élèves de la 1ASSP1, Lycée Laennec, le 11 octobre 2023
Création de jeux de société en Première ASSPS
La classe de 1re ASSP S en lien avec les cours d’Animation avec Mme Foucaut ont mis en oeuvre un projet d’animation : créer des jeux de société sur le thème du pays bigouden à l’attention d’un public dépendant (Personnes Agées et/ou Personnes en Situation de Handicap).
- jeuxsociété
Les élèves ont eu 7 séances de 2 heures (environ) pour réaliser par groupe de 3 un jeux de société en y créant tout : le plateau, le dé, les pions, les cartes, la boite de jeux, les règles du jeu …. le but étant de mettre en pratique la théorie vue précedemment et de les préparer à l’épreuvre d’animation du bac qui se déroule au cours de la pfmp de juin 2021 : créer, mettre en oeuvre et évaluer un projet d’animation ou des activités collectives auprès d’un public dépendant.
- jeuxsociété2
Les élèves malheureusement à cause de la crise sanitaire n’ont pas pu aller présenter les jeux en Ehpad et en Foyer médicalisé. Ils ont du coup mis en oeuvre les jeux auprès de la classe de 2d ASSP Structure et espèrent pouvoir les présenter l’an prochain en établissement médico social.
- jeuxsociété1
Des jeux au lycée
Mardi 22 mars et Jeudi 24 mars les élèves de 1re ASSP Structure ont mis en œuvre un projet d’animation axé autour d’ateliers cognitifs sur le thème du Pays Bigouden auprès de la classe ULIS et des CAP PSR1.
Divers jeux ont été proposés : Uno Breizh, des mots fléchés, mémory breton, Des mots dans le désordre, un dooble breton, etc…. « Un moment très convivial qui a permis aux élèves de mettre en œuvre les jeux qu’ils ont élaborés et de se mettre dans la peau d’animateur » / « Mener notre activité c’était chouette » Tous les jeux ont été élaborés lors des cours d’animation avec Mme Foucaut. Les élèves ont eu plusieurs séances de 2 heures pour réaliser par groupe de 2/3 leur atelier. « Il a fallu tout créer, les cartes, la règle de jeux, la boîte… et surtout trouver un jeu adéquat » dixit certains élèves.
Ce travail leur permet de se préparer à l’épreuve E32 « Projet d’Animation » qui se déroulera lors de leur prochaine PFMP qui aura lieu pour la plupart des élèves en EHPAD en juin 2022 : créer, mettre en œuvre et évaluer un projet d’animation ou des activités collectives auprès d’un public dépendant.
Pour finir ce travail, les élèves iront prochainement à l’EHPAD Pors Moro à Pont l’Abbé pour de nouveau se mettre en pratique.
Etre confrontés au Handicap le temps d’un après-midi
Deux résidents du Foyer Pen Ar Prat de Pont L’Abbé se sont rendus ce mardi 26 novembre au lycée Professionnel LAENNEC accompagnés de Valérie Cossec Animatrice et Judicaëlle Aide Médico Psychologique pour rencontrer les élèves de la classe de Terminales Accompagnement Services et Soins à la Personne Option STRUCTURE.
« Se mettre à la place de … le temps d’une après-midi », voici le but de cette rencontre, explique Elodie FOUCAUT, enseignante de Sciences Technique Médico-Sociales … « De plus, très peu de nos élèves ont l’occasion d’aller en stage dans des structures qui accueillent des personnes en situation de handicap du fait de leur jeune âge …. » Après un échange avec Gilles et Sophie, qui vivent au foyer de vie depuis plusieurs années, sur leur quotidien, les élèves se sont mis en situation. En effet, ils se sont confrontés à la réalité en effectuant un circuit dans le lycée et dans la cour en fauteuil roulant manuel et électrique. « Ce n’est pas toujours facile d’avancer ; ça tire dans les bras » explique certains élèves.
Organiser une démarche de ce type permet de dédramatiser des situations que les lycées pourront rencontrer plus tard dans leur poursuite d’études. En effet « les élèves après réussite au baccalauréat intègreront des écoles d’aide-soignante, infirmière, certaines postulent en BTS Economie Sociale et Familiale ou Services et Prestations des Secteurs Sanitaire et Social, d’autres en formation Accompagnement Educatif et Social », souligne l’enseignante.
Après la venue des 2 résidents, ce sont les élèves de la classe qui se rendront au foyer Pen Ar Prat afin de visiter leur lieu de vie, de rencontrer les différents professionnels de la structure ainsi que d’autres résidents.
Découverte, apprentissage, joyeux, convivial, partage, enrichissant, instructif, surprenant, touchant, etc… voici quelques mots que les élèves ont cités pour conclure cette rencontre.
Les podcasts du lycée des métiers
Médaille d’argent pour un élève de bac pro MELEC
Jeudi 17 septembre 2020 a eu lieu, au Lycée Vauban de Brest, l’épreuve de sélection départementale du concours MAF (un des Meilleurs Apprentis de France) dans la spécialité Electricien. A l’issue de 8 heures d’épreuve portant sur la réalisation d’un ensemble électrique, Damien Vigouroux, élève de Bac Pro MELEC (Métiers de l’ELectricité et de ses Environnements Connectés) au Lycée LAENNEC de PONT-L’ABBE a obtenu la médaille d’argent.
Il est de ce fait qualifié pour les sélections régionales du concours. Cette médaille récompense le travail d’un an de préparation.
Mise en situation professionnelle : activité manuelle autour de Noël…
Mardi 10 décembre 2019, les 9 élèves de la classe de 2d ASSP option Domicile se sont rendus à l’école Merville de Pont l’Abbé avec Mmes Foucaut et Clément et ont proposé aux élèves de Moyenne Section des ateliers manuels autour du thème de Noël…
Le but de cette rencontre était de mettre en pratique tous les apprentissages théoriques appris depuis la rentrée scolaire. Une nouveauté pour ces jeunes élèves.
Timidité, appréhension, découverte, apprentissage, envie, … ont été les maîtres mots de la matinée !!!
Les enfants de Moyenne Section de la classe de Cécile Le Pape ont participé activement à cette matinée pas comme les autres. Les élèves de 2d bac pro se sont investies, elles ont commencé par chercher différentes idées d’ateliers, ensuite, ont réalisé un prototype avant de préparer tout le matériel pour le jour « J » afin de mettre en œuvre leur atelier. 7 ateliers ont été proposés : cartes de fin d’année, carte de noël, tête de père noël, cerf et rennes en assiettes en papier, compte à rebours de noël, etc…. Chacune des élèves était responsable de son propre atelier.
Merci aux élèves de 2d Bac Pro ASSP Option Domicile
Semaine bleue 2021
Lors de la semaine bleue 2021, les élèves de première BAC PRO ASSP option domicile du lycée Laënnec de Pont L’Abbé, sont intervenues l’après-midi à la résidence des Camélias.
Encadrées par leur professeur, Mme Le Livec Françoise, cette rencontre intergénérationnelle a été l’occasion pour les élèves d’accompagner nos ainés lors d’une animation de loto musical. Ces élèves dès leur arrivée et sur les indications de l’animatrice de la résidence se sont rendues dans les logements des résidents afin de se présenter et proposer l’animation. Cet après-midi a permis des échanges fructueux et conviviaux entre les générations
Sensibilisation au braille pour les secondes ASSP
Dans le cadre de leur enseignement des Sciences Médico Sociales, la classe de 2de ASSP (Accompagnement Soins Services à la Personne) a été sensibilisée au handicap et notamment au système d’écriture à l’usage des personnes aveugles ou fortement malvoyantes : le braille.
Le braille est une écriture tactile à points saillants. Le braille standard est un caractère dans une matrice de six points sur 2 colonnes, chaque caractère étant formé par un point en relief. Les élèves par groupe ont réalisé un alphabet à base de matériaux différents pour les points saillants (coquillage, boutons, légumes secs, haricots, grains de café). Les jeunes ont pu sensibiliser leurs paires à cette écriture en leur proposant d’écrire leur prénom et ils ont aussi fait la signalétique des salles du LP
Visite à La Conserverie Le Gall à Loctudy
Dernièrement, les élèves de 1 ASSP S accompagnés de 2 enseignantes, Mmes Bonetat et Foucaut ont visité la conserverie Le Gall à Loctudy qui a ouvert ses portes il y a quelques mois. Tout au long du parcours de nombreux liens avec les cours d’histoire et de sciences médico-sociales ont relancé l’intérêt du déplacement.
Les élèves ont apprécié cette enrichissante visite car ils ont découvert les conditions de travail du passé dans un lieu plein de surprises et rempli d’histoire. Tout cela dans un lieu qui fait partie de l’environnement quotidien de beaucoup d’élèves. Ils ont aussi été surpris par la petite taille de l’usine et par la proximité de la conserverie avec les lieux d’habitation des ouvrières qui devaient être joignables à toute heure au son de la cloche, dans un monde sans téléphone ! Tout le monde a apprécié de sortir de la classe, comme si la crise sanitaire était loin derrière.
Alors, on conseille cette visite aux curieux du pays bigouden et d’ailleurs, et de tout âge !
Les élèves de 1res ASSP S.
VISITE AU MUSEE DEPARTEMENTAL BRETON
Les élèves de terminale CAP PSR, sont allés à Quimper pour visiter le musée départemental breton, le 22 novembre.
Ils ont assisté à une visite conférence sur la vie quotidienne au XIXe siècle. Ils ont pu découvrir comment vivaient les personnes en Bretagne à cette époque, à partir de la collection de costumes et de meubles du musée.
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Cette visite a été réalisée dans le cadre du cours d’arts appliqués où ils ont exploré des objets emblématiques dans l’histoire du design. Tout s’est bien passé, malgré un imprévu sur le retour. Le bus n’est jamais passé à l’arrêt prévu… Nous avons dû prendre le suivant 1h20 plus tard. Je remercie les élèves pour leur fairplay, alors qu’ils avaient très faim !
Les accompagnateurs : M. C.Benwout et leur professeure d’arts appliqués, Mme Papail Le Breton
Laennec et l’international
Actions et voyages
« Promenade dans la Rome antique… »
Les élèves latinistes, 1res Littéraire et 1res et Terminales option Arts du Lycée ont effectué un séjour à Rome du 1er au 6 avril 2019.
Découvrir le monde antique, faire le lien entre celui-ci et le monde contemporain, tels étaient les objectifs de ce séjour dans la capitale italienne pour les 51 lycéens, accompagnés de Mmes Goasmat, Gouletquer et Felut.
Le premier jour, après avoir arpenté la colline du Palatin et le Forum, les élèves ont pu découvrir le Colisée, le plus grand amphithéâtre du monde romain.
Le lendemain, c’est à Tivoli, à une trentaine de km à l’Est de Rome, que le groupe s’est rendu pour visiter les villas d’Este et Adriana.
Le troisième jour du séjour était réservé à la visite des musées (musée national Étrusque, situé dans la villa Giulia, et Galerie Nationale d’Art Moderne et Contemporain dans la villa Borghèse), après une plongée, via Appia, dans les catacombes de Saint-Sébastien. Fondées au 3e siècle, celles-ci ont servi de cimetière chrétien et ont accueilli la dépouille de Saint-Sébastien jusqu’au 5e siècle
Avant leur retour à Pont-l’Abbé, les lycéens et leurs accompagnatrices ont aussi visité le Palazzo Massimo et les thermes de Dioclétien. Enfin, une promenade libre, à pied, leur a permis de parcourir la Rome de la Renaissance et baroque, jusqu’au Panthéon, à la Piazza Navona et à la célèbre Fontaine de Trevi.
Le groupe était hébergé en pension complète dans un hôtel de Santa Marinella, avec vue sur la mer Tyrrhénienne.
Durant ces quelques jours à Rome, les lycéens ont donc pu découvrir le monde antique, faire le lien entre les différentes périodes artistiques, entre hier et aujourd’hui, montrer les échos de l’Antiquité à travers le temps, apprendre à vivre ensemble et découvrir une ville mythique.
Ce séjour s’inscrivait dans le cadre de la préparation du baccalauréat en permettant aux élèves d’établir le lien entre tous les arts, de croiser les différentes époques, de travailler sur des œuvres,… Mais aussi de faire la promotion des Langues Anciennes, en découvrant combien notre civilisation en est imprégnée.
65 élèves du lycée Laennec sur les lieux de mémoire de la Shoah
65 élèves du lycée Laennec devraient se rendre au printemps prochain sur les lieux de mémoire de la Shoah. Ce séjour a pour objectif de mieux comprendre le processus génocidaire qui conduisit lors de la Seconde Guerre mondiale à l’extermination de près de 6 millions d’Européens.
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Ce séjour a un coût (63 000 euros) et nous comptons sur votre aide pour nous aider à le financer.
Vous pouvez retrouver les détails de notre projet et participer au financement via ce lien :
https://trousseaprojets.fr/projet/6756-les-memoires-des-genocides-juifs-et-tsiganes-lycee-laennec
A Bristol et au Pays de Galles
Fin mars-début avril, une cinquantaine d’élèves de la section d’approfondissement anglais (1re et terminale) et la classe de première L sont partis au Pays de Galles.
Ils étaient accompagnés de Mmes Primot, Goasmat et Felut, M. Delabarre, ainsi que de l’assistante canadienne Yooseung. Les élèves ont pris le bateau à Dunkerque (après plus de 8 h de route), ils se sont ensuite rendus à Bristol où ils ont passé une journée dans le musée @Bristol qui est un musée interactif très intéressant.
- At-Bristol Science Centre : musée ludique et interactif
- Animations proposées aux élèves (de g. à dr. Solène, Maël, Sydney, Tifenn, Hugo et Karen de la section anglais approfondi)
Ils ont ensuite rejoint leur famille d’accueil à Cardiff où ils ont passé la nuit. Le jour suivant, la journée s’est déroulée à Swansea où les lycéens ont découvert les chutes d’Aberdulais (des chutes magnifiques habituellement, mais un paysage un peu décevant ce jour-là, à cause du mauvais temps). Ils y ont appris le pouvoir de l’eau et l’impact de l’industrie.
Le jour d’après, les élèves et leurs accompagnateurs ont visité le Welsh Folk Museum, la reconstitution d’un village gallois authentique. Dans l’après-midi, ils ont eu du temps libre pour faire du shopping ou se balader dans la ville.
Le lendemain, ils ont découvert le Millenium Stadium de Cardiff où ils ont vu des joueurs de Rugby s’entraîner.
- Un des deux groupes au Millenium Stadium de Cardiff
L’après-midi, ils ont pu parcourir la capitale galloise et faire du shopping dans le grand centre commercial de la ville. Ils ont ensuite rejoint le bus et repris le bateau pour Dunkerque, avant un retour au lycée vers 13 h 30.
Day 1 : Sunday, 28th of February
The students left Pont-l’Abbé at 4 pm by coach to Dunkerque where they took the boat to Dover.
Day 2 : Monday, 29th of February
After leaving Brittany, they arrived at Calais at 3 am to take the boat at 4h during 1:30. They were at Dover at 4:30 (be careful of time difference !). Then, the bus took them to Bristol at 9:30, and they visited the @-Bristol, which is a playful and interactive museum of sciences. They also discovered the solar system through the planetarium. Next, they took a break to relax, with the visit of Bristol. Then they joined the bus at 6:30 pm, in order to meet their families. They met them at 7:30 pm, and discovered their houses and their way of life.
Day 3 : Tuesday, 1st of March in Swansea
They started the day at 8:30 am in Swansea. They were headed for Talbot to visit the Aberdulais Falls where they discovered the power of water and the impact on the industry. In the afternoon, they discovered Gower Peninsula.
Day 4 : Wednesday, 2d March in Cardiff and the folklore
In the morning, in Cardiff, they visited the Welsh Folk Museum, which is a reconstitution of the evolution of a typical Welsh village over time. In the afternoon, they did some things organized by the teachers (discovery of the city and shopping).
Day 5 : Thursday, 3rd of March
They left their families at 8 am. In the morning they visited the Millenium Stadium which is the most impressive stadium in Europe with its futuristic and spectacular appearance. The afternoon they visited the capital of Wales : the Civil Center, the Arcades, the museum. And they also went shopping. After that, they had an appointment with the bus driver at 5:15 pm and they went to Dover where they took the boat for Dunkerque at 11 : 59 pm.
Day 6 : Friday, 4th of March
They arrived by boat in France at 2:30 pm. Next unfortunately, they were driven back to the high school by coach to finally arrive in Pont-l’abbé at 1:30 pm, they had wonderful memories in their mind.
Article rédigé par Sydney Berger (1re 2), élève de la section d’approfondissement anglais.
Accueil d’une enseignante Galloise au lycée professionnel
Dans le cadre de sa politique d’ouverture sur l’Europe, le lycée professionnel Laennec a été sélectionné par le consortium B’Mouve de la région Bretagne, en partenariat avec l’IFAS de Douarnenez, pour accueillir 4 étudiants Gallois et deux professeurs du 15 au 21 mars. Ainsi, tout au long de ce voyage de découverte professionnelle, ils auront l’occasion de comparer la prise en charge des patients dans les deux régions. Par ailleurs, cette immersion en Bigoudennie sera leur première approche à l’identité Bretonne, au travers de sa culture, de son patrimoine, de son économie et de sa gastronomie.
Nous avons eu le plaisir de recevoir Leanne Hallett, professeur de biologie au College Gwent, au Pays de Galles qui a fait le déplacement pour quelques jours afin de finaliser l’organisation du voyage.
- Mesdames Christien (professeur d’anglais,) Lamy (Proviseur),Hallett (professeur Galloise) et Pochat, Directrice des Formations
Au cours de ce séjour, qui alternait visites touristiques et professionnelles, nous lui avons fait visiter la région (Pont L’Abbé et sainte Marine, Quimper et Concarneau), le lycée et l’EPHAD « les camélias » de Pont L’Abbé. Bien évidemment, le repas de crêpes et des produits de la mer ont été des incontournables !
Après des échanges très intéressants, nous lui avons remis un panier gourmand composé de spécialités Bretonnes, qu’elle a ramené avec plaisir dans ses bagages. Ainsi, son souvenir de la Bretagne durera un peu plus longtemps, de l’autre côté de la Manche !
Atelier cuisine en espagnol
Le 4 mars, comme nous avons pris l’habitude de le faire ces dernières années, les élèves de section EURO de 2de et de 1re ont participé à un atelier cuisine.
Cette année nous avons profité de la présence de notre assistante mexicaine Diana pour mettre le Mexique à l’honneur.
Après avoir consolidé le lexique lié à la cuisine, les élèves ont dans un premier temps découvert les habitudes, les produits et des plats typiques mexicains avant de concocter quelques recettes autour de la tortilla.
Le jour J, en salle de cuisine du lycée professionnel, ils ont pu réaliser ces recettes, bénéficiant des conseils avisés de Diana, le tout en espagnol bien évidemment !
Atelier d’écriture Lycée Laennec/Goéland Masqué
Dans le cadre du partenariat avec le festival du Goéland Masqué, le lycée Laennec accueillait ce vendredi 7 juin deux auteurs espagnols de renom : Víctor del Árbol et Carlos Zanón.
Tous les élèves de section européenne ESPAGNOL ont assisté ce matin à une conférence au cours de laquelle les deux écrivains ont évoqué de manière vivante leurs œuvres et leur façon de travailler. Ils ont répondu aux nombreuses questions des élèves enchantés de découvrir leur univers et leurs sources d’inspiration.
L’après-midi, les élèves de 1re ont participé à deux ateliers d’écriture sur le roman noir. Ils ont présenté et retravaillé les textes en espagnol sur lesquels ils planchent, seuls ou en petits groupes, depuis plusieurs semaines pendant les cours de section EURO. Les auteurs leur avaient auparavant donné les bases des intrigues et quelques consignes.
Les auteurs ont montré beaucoup d’intérêt face à la créativité et à l’imagination des élèves, ont dispensé de nombreux conseils et les ont amenés à se poser de nombreuses questions sur le processus d’écriture. Enfin, chaque groupe a finalisé un récit basé sur les contributions de chacun.
Les élèves – et les auteurs – ont particulièrement apprécié cette journée d’échange qui leur a permis de pratiquer l’espagnol et de découvrir le monde de la littérature noire.
Ateliers cuisine bolivienne
Les vendredi 29 janvier et 5 février, les élèves de section EURO de 2de, 1re et Tle ont participé à un atelier cuisine, sous la direction de notre assistante bolivienne, Fammy Marin, à raison de deux heures par groupe.
Ce sont donc des plats boliviens qui cette année ont été inscrits au menu de cet atelier particulièrement vivant et entièrement réalisé en espagnol.
Après avoir découvert le lexique lié à la cuisine, les élèves ont, la semaine précédente, en cours, suivi les explications de Fammy au sujet des habitudes, des produits et des plats typiques boliviens avant de réaliser quelques recettes de specialités dans la salle de cuisine du lycée professionnel.
Ils ont ainsi pu cuisiner le « pique-macho », le plat national mais aussi différentes recettes à base de bananes plantain et de manioc (« Masaco de Yuca », « Masaco de plátano », « Masaco de yuca al horno »), ingrédients indispensables dans la cuisine bolivienne, le tout dans la bonne humeur et sous l’œil et les conseils avisés de Fammy.
¡Buen provecho !
Ateliers théâtre en espagnol
Projet théâtre en espagnol pour la section EURO espagnol au lycée LAENNEC
-* Le projet : écrire une pièce en espagnol et la représenter. Projet qui fait l’objet d’une subvention Karta par la Région Bretagne et qui permet donc ce partenariat avec l’association La Obra.
-* Le public concerné : les élèves de terminale EURO espagnol (15 élèves)
-* Les intervenants de l’association Strollad La Obra
- en amont Martina Diaz Perez, militante indienne maya-tsotzil, a présenté aux élèves une conférence sur les peuples indigènes d’Amérique Latine et plus particulièrement du Chiapas d’où elle est originaire
- Pour les ateliers Théâtre (8 en tout) c’est Carolina Garel, artiste espagnole qui guide les élèves. Nous venons de terminer le 3e, suivra ensuite une période d’écriture de la pièce en cours d’EURO, puis Carolina reviendra pour 5 ateliers, préparer la mise en scène et le spectacle final.
Lors de ces trois premiers ateliers, Carolina, grâce à des activités variées et toujours en espagnol, a fait prendre conscience aux élèves de l’importance de l’espace scénique, de leur expression corporelle, de la nécessité d’interagir et de fonctionner ensemble. Petit à petit, elle leur a fait prendre connaissance des textes qui serviront de point de départ à une pièce qui se voudra chorale et expressive.
-* Les objectifs : Les ateliers favorisent la prise de parole à l’oral, l’aisance ainsi que le lâcher prise grâce à la découverte des techniques d’improvisation et des jeux théâtraux. Ils permettent ainsi de développer les compétences orales dans l’apprentissage des langues.
-* Le thème retenu : la situation des peuples indigènes en Amérique Latine, tout particulièrement au Chiapas. Leur vision du monde. La situation des femmes dans ces communautés. A affiner au fur et à mesure du processus de création de la pièce mais les élèves ont commencé à travailler sur des recueils de contes du Subcomandante Marcos qui invitent à la fois au rêve et à la lutte.
Bienvenida Fammy
Conférence sur les peuples indigènes pour les sections EURO espagnol
Des terminales à Londres
Alors que certains de leurs camarades découvraient Santander pour les uns, le Pays de Galles pour les autres, les élèves de TES2, TSTMG 1 & 2 ont parcouru la capitale du Royaume-Uni pour s’immerger dans la culture britannique.
Au programme le premier jour : visite du quartier de Westminster, relève de la garde à Buckingham Palace, quartier chinois.
Par la suite, les élèves ont pu visiter l’immense British museum, avec son impressionnante architecture. Ils y ont pris quelques photos du département égyptien, dont la célèbre Pierre de Rosette
- La célèbre Pierre de Rosette
Le lendemain, ils avaient le choix entre deux musées (celui des sciences ou celui d’histoire naturelle), tandis que l’après-midi, ils ont goûté les joies d’une visite interactive de la BBC, certains se prêtant même au jeu de journaliste.
- La BBC
Par la suite, la découverte de la City s’est révélée particulièrement intéressante, grâce à des guides très impliqués : Leaden hall (lieu du tournage du premier Harry Potter lorsqu’il arrive dans « le chemin de traverse »), gherkins tower (tour cornichon pour les Français), Guildhall (mairie de la City où se préparait une réception) puis balade dans Covent garden et les environs.
Le séjour s’est poursuivi dans le quartier des Docks par une chasse au trésor et la visite du Musée des Docks, avant une conclusion du voyage par un fish ans chips dans un pub.
Une très instructive plongée de quelques jours dans la langue, la culture ou la géographie de Londres.
Echange avec le Mexique
Les élèves de 1re euro espagnol se sont investis ce dernier trimestre dans un échange avec de jeunes Mexicains de l’État du Chiapas. Au programme, une prise de contact en visio, un fil de discussion whatsapp pour maintenir et développer le contact, la réalisation d’une vidéo, le tout en espagnol bien sûr.
- Échanges en visioconférence avec le Mexique
Le thème de l’échange : le rapport à sa culture locale pour un jeune d’aujourd’hui. D’un côté de jeunes mayas de langue tzotzil, de l’autre de jeunes Bretons bigoudens. Avec l’aide de deux animateurs de La Obra (Mar une madrilène et Josué, un guatémaltèque), les 1res Euro ont réalisé un film pour montrer à leurs récents camarades mexicains leur quotidien, leurs activités (surf, danses bretonnes, pratiques musicales, fabrication des crêpes, …).
- Les élèves du Chiapas s’invitent en Pays bigouden par écrans interposés
Après échange de leurs films respectifs, les deux groupes ont conclu ce projet par une dernière visioconférence. Améliorer sa pratique de l’espagnol tout en s’enrichissant dans la découverte d’autres cultures et modes de vie, un projet sympa pour conclure l’année en section européenne espagnol …
- Et bien entendu les élèves du Chiapas mettent virtuellement un pied en Pays bigouden…
La « dolce vita » à Rome pour des lycéens de Laennec
Alors que les restrictions liées à la crise sanitaire prennent fin peu à peu, l’heure est venue pour les lycéens de Laennec de renouer avec les voyages pédagogiques. C’est ainsi qu’un premier groupe a séjourné à Rome du 25 avril au 1er mai.
L’escapade dans la capitale italienne concernait tous les latinistes et une grande partie des élèves de la spécialité HLP (Humanités, Littérature et Philosophie) de 1re et terminale. 53 élèves étaient ainsi de la partie, accompagnés par Mmes Goasmat, Gouletquer et Houlez.
La Rome antique au programme
Au menu du premier jour : la colline du Palatin et le Forum, en guise de préambule, avant la découverte du plus grand amphithéâtre du monde romain, le Colisée.
Le lendemain, une petite excursion hors de la ville éternelle, à Tivoli, était prévue afin de visiter les villas d’Este et Adriana. Et par la suite, la visite des musées (musée national Étrusque, situé dans la villa Giulia, et Galerie Nationale d’Art Moderne et Contemporain dans la villa Borghèse), ainsi que la déambulation, sous la houlette d’une guide, dans les catacombes de Saint-Sébastien. Celles-ci, datant de la fin du 2e siècle, doivent leur nom à un martyr chrétien exécuté parce qu’il refusait de renier sa foi. Elles ont servi de cimetière chrétien : c’est là que reposait notamment la dépouille de Saint-Sébastien jusqu’au 5e siècle.
Découvrir la ville de l’époque moderne
Pour terminer le séjour, les élèves se sont offert un temps libre afin d’arpenter la Rome de la Renaissance et de l’époque baroque, jusqu’au Panthéon (temple de l’Antiquité transformé au fil des siècles), à la Piazza Navona et à la célèbre Fontaine de Trevi.
Cette découverte du monde antique et du remarquable patrimoine romain, fruit de 2 700 ans d’une histoire riche et mouvementée, permettra à chacun de mieux comprendre combien notre civilisation en est imprégnée. Le voyage restera surtout un souvenir impérissable pour des adolescents privés pendant plus de deux ans des nombreuses réjouissances liées à leur passage au lycée. Une grande bouffée d’oxygène !
La section euro anglais au pays de Sa Majesté
C’est à Londres, entre crème solaire et crème glacée (quelques jours avant les cérémonies du Jubilé de platine de la reine Elizabeth II), que les élèves inscrits en section européenne anglais, ainsi que les terminales approfondissement, ont pu tutoyer différents aspects de la culture anglaise.
Durant ce joli mois de mai et sous un soleil radieux, 57 lycéens accompagnés de leurs professeurs ont ainsi arpenté les rues de la capitale britannique, découvrant tous les incontournables londoniens.
"Lors de notre passage à Buckingham le LUNDI, nous n’avons malheureusement pu voir Elizabeth II comme cela était initialement prévu. Elle avait une réunion au sommet et n’a pu nous recevoir.
Après un lunch au pub, c’est à bord d’un bus impérial baigné de soleil que nous avons poursuivi notre découverte de Londres et de sa culture. Une croisière aura ensuite permis à tous de mieux appréhender la place de la Tamise dans l’histoire de cette ville.
Avec la visite de la City le MARDI, nous avons continué de mesurer l’importance de Londres sur un plan historique, géographique et économique depuis l’époque romaine.
La question qui se pose désormais est l’utilité de construire des buildings toujours plus hauts et chers, alors que le télé-travail est entré dans les mœurs et que nombreux sont les étages inoccupés dans cette jungle de béton et de verre. Question importante, notamment à cause du phénomène connu sous le nom de FOMO (fear of missing out) ou la crainte de manquer quelque-chose quand on n’est pas au bureau : sociabilisation avec les collègues, chances de promotions et de gravir les étages…
Passer de la City à Camden l’après-midi représente un contraste saisissant et envoûtant. Les couleurs, les senteurs et les goûts chatouillent les sens en éveil. Anecdote : un épisode de ’’Doctor Who’’ était tourné ce jour-là.
MERCREDI matin sur les traces du street (he)art qui fait battre le cœur de Shoreditch.
Ici, le street artiste Vhils fait apparaître à coup d’explosifs un visage dans un bloc de béton. Comment créer du relief et une émotion en provoquant du vide.
Si nous avons pu vérifier que Darwin et sa théorie trônaient toujours au Musée D’Histoire Naturelle, nous avons aussi aperçu Maëlys, Flore, Violette et Yaëll en avant première du dernier Jurassic World Dominion (Jurassic world, le monde d’après). Parfaitement dans le thème du monde d’après, elles interprètent des adolescentes confiantes essayant de rétablir un monde meilleur suite à une pandémie mondiale ;)
Musée des docks le JEUDI matin à Canary Wharf : visite qui témoigne du rôle économique joué par Londres dans le monde et par les acteurs de couleur, souvent oubliés, qui y ont contribué.
Parfaite illustration du mot ’’élève’’ avec Maeleen, Kaëlig, Maxime et Zoé au milieu des gratte-ciels … et avec de la classe !
Chasse au trésor l’après-midi où le but était aussi et encore d’aller vers les ’’locaux’’ pour échanger et trouver des solutions aux énigmes posées.
En route pour un Fish and Chips dans un pub typique en longeant la Tamise et en s’octroyant un arrêt au parc pour que nos chéris s’abandonnent un peu aux joies de l’enfance retrouvée en toute décontraction. Un moment très agréable pour toute l’équipe.
Placé sous le signe du jubilé, une ambiance joviale, voire de folie, a régné tout au long de ce séjour. Le groupe a très bien vécu, à l’image de ces deux élèves dont on taira le nom (ci-contre).
Michel Sardou et ses lacs du Connemara doivent encore résonner dans les rues londoniennes après le passage de notre car et de ses jeunes talents emmenés par une Klervie déchaînée.
Pour conclure, secondes, premières et terminales ont conjugué la langue anglaise à tous les temps, alors que la capitale londonienne, toujours à la pointe, était en mode ensoleillé, et ce n’est pas subjectif. Les Londoniens sont toujours aussi sympathiques et prêts à rendre service. Il faut bien avouer, pour boucler la boucle, que ce groupe s’est avéré être la crème de la crème. Ce séjour est donc couronné de succès. Merci aux élèves and God save the Queen !"
Les 1res EURO Espagnol remportent le 1er Prix du Concours Vocable
Les élèves de 1re EURO espagnol ont participé le mois dernier au concours Vocable Classes de langues, organisé dans le cadre de la 32e édition de la Semaine de la presse et des médias dans l’école.
- Prix Vocable
Il s’agissait de choisir l’un des articles proposés, de le mettre en forme selon les critères éditoriaux de Vocable (chapô, petit encart pour illustrer l’article), de réaliser la une du magazine et de rédiger un compte-rendu du document audio qui accompagnait l’article. Ils remportent chacun un abonnement de 9 mois au magazine Vocable.
Bravo à Mathieu, Tilouann, Maxime, Romane B., Romane C., Anouk, Laura, Mathis, Hugo, Anton, Lucie, Gwennaig, Lisa, Manon !
Londres, entre tradition et modernité
Du 16 au 22 mars 2019, un groupe de 54 élèves de terminales S, ES et L, ainsi que trois enseignants sont partis pendant une semaine à Londres sur les traces de la tradition et la modernité dans la capitale anglaise.
Le programme était riche et varié.
Day 1 : le matin, visite des quartiers de Westminster et de Whitehall, ainsi que de Buckingham Palace.
L’intérêt étant de goûter aux traditions bien visibles, comme la relève de la garde, et voir que cela attire de nombreux touristes. Elisabeth n’était pas en mesure de nous recevoir pour le thé. Nous étions trop tôt. Elle attendait l’arrivée d’un certain Archie à ce qu’il paraît. L’après-midi, les élèves ont eu le choix entre le ’’science museum’’ et le ’’natural history museum’’. Un vrai bonheur pour les curieux qu’ils sont.
Day 2 : le matin, visite guidée de la ’’City’’, quartier financier et emblématique de Londres tant il est ’’riche’’ dans tous les sens du terme. C’est l’endroit où se marient le mieux TRADITION et MODERNITE.
- London from Tate Modern
L’après-midi : ’’Tate modern’’, un musée qui, outre les œuvres proposées au groupe, permet du haut de sa tour de vraiment appréhender la modernité ancrée dans la tradition à Londres (Saint Paul ainsi que la City sur la droite, voir photo de London from Tate Modern)
Day 3 : rencontre avec les guides nous initiant au ’’street art’’à Shoreditch, quartier en pleine expansion ’’grâce ou à cause’’ des street artistes (voir photo au-dessous de l’article)
L’endroit est devenu tellement ’’tendance’’ que les propriétaires y voient un moyen de faire de l’argent et certains locataires doivent trouver un autre logement. Le phénomène s’appelle ’’gentrification’’. Quartier haut en couleur donc et en constante évolution artistique. Un régal.
L’après-midi : dans la même veine, visite de colourful Camden, autrefois des étables pour les chevaux tirant les barges sur le canal et plus tard ’’repère’’ des punks (certains de nos élèves en ont croisé un (punk, pas cheval) et ont pris une photo souvenir avec lui : traditional and modern).
Day 4 : Le dernier jour est venu comme une conclusion idéale au séjour. Marche depuis Greenwich (voir ci-dessous la photo « London from Greenwich ») jusqu’au quartier des Docks en longeant le méridien, symbolisé par un laser, puis en passant dans un tunnel historique pour piétons sous la Tamise, avant d’arriver à bon port.
Le ’’Museum of London Docklands’’nous en apprend davantage sur les origines et l’essor qu’a connu la capitale. Une chasse au trésor a permis aux élèves et enseignants de se promener et mieux connaître les environs, tout en discutant avec les Londoniens qui sont toujours très avenants et serviables.
Le soir : dîner au pub, où les élèves ont pu goûter à l’art culinaire britannique avec un ’’fish and chips’’ servi dans ce qui était autrefois un entrepôt sur les docks. Tradition jusqu’au bout donc.
Le groupe a très bien vécu, dans la journée, comme en familles, et les enseignants sont ravis d’avoir partagé cette expérience avec eux. L’ambiance dans le car était ’’amazing’’ comme dirait un président américain et toujours dans un esprit respectueux des autres.
Vous comprendrez que, pour ne pas porter atteinte à leur vie privée, nous ne pouvons divulguer le nom des personnes citées ci-dessous.
- Petite contrariété…
Un seul bémol à Camden, la réaction d’un membre du groupe lorsqu’il n’a pas trouvé des chaussures à son pied, alors que Lisa P. et Anna A. ont bien failli, elles.
Photos à suivre dans un prochain numéro de ’’Closer’’…
Certains élèves d’autres lycées en France se souviendront un long moment de l’empreinte festive laissée par une boum improvisée dans un abri bus en attendant notre ’’shuttle’’ avec Aymeric G. aux manettes.
Les élèves ont ’’mis le feu’’. Qu’ils gardent cette flamme longtemps. Bonne route à eux.
L’AFIDESA, le lien entre le Burkina-Faso et le Finistère.
Plusieurs équipes de bénévoles de l’AFIDESA sont intervenues au lycée aux mois d’octobre et de novembre pour présenter leurs actions au Burkina Faso et sensibiliser ainsi les élèves de 2de à la solidarité internationale.
Sensibiliser les élèves du Finistère
A l’occasion de l’intervention des bénévoles au lycée, les élèves ont pu découvrir ce qu’est une association humanitaire et réfléchir à la question de l’engagement. Au début de la rencontre, les lycéens étaient un peu intimidés par les membres de l’AFIDESA, puis ils ont commencé à échanger avec les intervenants et l’ambiance s’est détendue.
- Rencontre avec l’AFIDESA
- Martine Sacré, Jean-Pierre et Marie-France Drézen rencontrent un groupe d’élèves de 2de.
Ils ont pu, par la suite, poser les questions qu’ils avaient préparées. L’un d’entre eux les a ainsi interrogés sur la manière dont ils récoltent des fonds. Son interlocutrice, Angéline Bosser, lui a répondu en souriant, « nous avons de l’argent avec le Conseil général du Finistère, la communauté de communes et par nous-mêmes. » Angéline a particulièrement touché son auditoire par son émotion lorsqu’elle a évoqué certaines des actions menées au Burkina Faso. Elle a notamment parlé des enfants qui allaient sous le lampadaire de la ville pour faire leur devoir à la lumière car ils n’avaient pas l’électricité chez eux.
"Quelle amélioration avez-vous apportée dans la région où vous intervenez ?", a demandé un élève d’un autre groupe. Les bénévoles n’ont pas su répondre tout de suite, car ils voyaient, seulement, les problèmes non résolus. Mais ils ont fini par souligner qu’aujourd’hui, il y a moins de famine, que les écoles disposent maintenant de toilettes, que des progrès ont été accomplis au niveau de l’eau et de l’école, et que le téléphone, la télévision et l’électricité, se sont développés.
Une association au grand coeur
Et tout cela, en partie, grâce à l’AFIDESA…
L’Action Finistérienne pour le Développement Du Sanguié est une association créée en 1997 par des anciens membres de l’AICF (Action Internationale Contre la Faim). En effet, en 1980, un professeur de Morlaix, touché par la situation scolaire des enfants dans les pays d’Afrique subsaharienne, décide de fonder localement une branche d’une association caritative (Action Contre la Faim) afin de les aider. Son engagement résulte donc du choc que représentent pour lui la pauvreté qu’il a vue au Burkina et surtout les conditions déplorables des élèves dans les écoles (100 par classe). En 1996, certains adhérents ayant tissé des liens avec le Burkina Faso décident de quitter ACF qui voulait étendre leurs actions à d’autres pays de l’Afrique subsaharienne. Ils créent alors leur propre association, AFIDESA.
L’association à but non lucratif compte aujourd’hui 52 membres, dont 20 actifs. Ces adhérents sont principalement des personnes à la retraite, c’est pourquoi ils cherchent à motiver les jeunes afin qu’ils intègrent leur équipe. Les inscriptions se font généralement au terme de l’assemblée générale annuelle. Cependant, elles sont ouvertes tout au long de l’année.
Une fois par mois, les adhérents de l’AFIDESA se réunissent au pôle de Plomeur afin de décider des actions à venir : ventes, tri des papiers… Depuis quelques années, elle intervient dans plusieurs communes (Pouldreuzic, Plomelin, Plonéour…) et dans différents établissements scolaires (dont le lycée Laennec) afin de sensibiliser les jeunes. L’AFIDESA est en effet agréée par l’inspection académique. Afin de récolter des fonds, les bénévoles collectent des journaux pour les vendre à une entreprise qui les recycle pour en faire des isolants. Grâce à ces actions et aux subventions qu’ils obtiennent, leur budget s’élève au final à 40 000 € environ.
Des interventions dans les écoles du Sanguié
Le Burkina Faso rencontre des problèmes sanitaires, politiques et terroristes. Beaucoup d’écoles n’ont pas assez de salles de classe donc les élèves étudient dans des paillotes, sous un climat chaud et sec. L’AFIDESA intervient uniquement dans la province de Sanguié d’une superficie de 5 178 Km² pour environ 300 000 habitants (57,4 hab./Km²). Ils aident ainsi 22 écoles primaires, 2 lycées et 2 collèges. Ils permettent notamment la construction de bâtiments scolaires, achètent du matériel, des tables bancs et des fournitures scolaires. Ils ont aussi contribué à la rénovation et à l’aménagement de puits et de toilettes sèches ou à l’installation de fontaines dans les écoles.
Une fois par an en moyenne, certains membres de l’association partent en mission au Burkina Faso. Ces voyages durent environ 3 à 4 semaines. Sur le terrain, ils sont pris en charge par le seul salarié de l’AFIDESA, Hubert, un Burkinabè. Ils visitent un maximum d’établissements scolaires dans lesquels ils participent à quelques aménagements, recensent les besoins et vérifient les effets de leurs actions.
Par le biais de l’AFIDESA, les élèves du lycée Laennec sont jumelés avec un établissement de la région du Sanguié, dans la ville de Réo. Ils ont ainsi la possibilité, s’ils le souhaitent, d’entamer une correspondance avec des jeunes Burkinabè de leur âge.
SALAMANQUE ENTRE DECOUVERTE ET COURS
45 élèves de seconde, accompagnés de trois enseignants, ont participé à un séjour pédagogique en Espagne du 17 au 22 mars 2019.
- Plaza Mayor à Valladolid
Lundi 18 : Après une nuit passée dans le car, les esprits et les corps n’étaient pas très frais…ce qui n’a pas empêché les jeunes de se lancer à la découverte de Valladolid. Cette ville, dans laquelle Christophe Colomb est décédé recèle de nombreux bâtiments et places prestigieuses (photo 1) que les élèves ont pu apprécier d’autant plus qu’ils l’ont parcourue lors d’un course d’orientation mêlant culture et langue espagnole… un peu fatigante il est vrai….
Mardi 19 : Après une bonne nuit passée dans les familles d’accueil à Salamanque, les élèves ont renoué avec l’école ! Ils ont participé à un cours de castillan pendant deux heures. L’après-midi, une visite guidée de la ville et de son université fondée en 1218 était programmée : ils ont pu évoluer dans les salles où les étudiants d’antan écoutaient leurs enseignants. Et c’est sous les cloches de l’immense Plaza Mayor que tous les jours nous nous retrouvions. (Photo 2)
- Cloches de la Plaza Mayor, Salamanque (photo 2)
Mercredi 20 : Direction Ciudad Rodrigo, vieille ville qui contraste fortement après Valladolid et Salamanque. Les élèves ne sont pas restés insensibles aux splendides paysages les entourant. (Photo 3). Et c’est dans ses environs que nous nous sommes arrêtés pour assister à une capéa (corrida sans mise à mort du taureau et avec vachettes) : certains élèves un peu plus courageux se sont lancés dans l’arène !
- Photo 3 : vue des hauteurs de Ciudad Rodrigo
Jeudi 21 : Dernière journée pour profiter de la ville de Salamanque !
Après deux heures de cours de castillan (eh oui ! c’est un voyage pédagogique !) et un dernier déjeuner pris dans les familles d’accueil, les élèves ont terminé leurs emplettes et vers 15h nous avons quitté Salamanque direction Burgos, ancienne capitale du Royaume unifié de Castille-et-Léon et dernier arrêt avant le voyage du retour.
- Et pour déroger à la règle, une petite photo des enseignants…contents de leur séjour !
Solidarité Laennec – Réo : 438 euros remis à l’AFIDESA
Les actions de solidarité menées au 3e trimestre au lycée Laennec ont permis de collecter une somme de 438 €, afin d’aider le lycée burkinabè de Réo à la rénovation de son CDI.
Deux actions solidaires
- Remise de 438 € à l’AFIDESA
- Michelle Andro et Joëlle Raguénès de l’AFIDESA en compagnie de Laurence Caplier (représentante du foyer socio-éducatif du lycée) et Delphine Le Floc’h (coordonnatrice du projet solidaire), encadrées par Michel Aymerich, le Proviseur (à gauche) et Emmanuel Couture, son adjoint.
Jumelé depuis 2004 avec le lycée provincial de Réo au Burkina Faso, notre établissement mène régulièrement des actions solidaires.
Cette année une opération « Crêpes solidaires, 1 € pour Réo » a vu le jour, en collaboration avec le GRETA. Des élèves de 2de 1 & 2 s’étant chargés de réaliser affiches, plaquettes et autres documents d’information pour présenter les objectifs de cette action de solidarité.
- Opération « Crêpes solidaires, 1 € pour Réo »
En outre, lors du Bigood’day, après-midi festive au lycée, les élèves du lycée professionnel ont vendu des crêpes, des kouigns et des gâteaux qu’ils avaient préparés eux-mêmes, ce qui a également permis d’abonder la somme récoltée.
- L’opération solidaire menée lors du Bigood’ day
438 € pour l’AFIDESA
C’est donc un chèque de 438 € que le lycée Laennec, par l’intermédiaire du Foyer socio-éducatif, a eu le plaisir de remettre à l’AFIDESA représentée par Michelle Andro et Joëlle Raguénès.
- L’état du CDI de Réo
Cette somme permettra de contribuer à la rénovation du CDI de notre lycée partenaire, endommagé par des infiltrations d’eau. En attendant, d’autres actions solidaires en 2017-2018…
Street art in Bristol
Bristol est la ville natale de Banksy, artiste graffeur de renommée internationale.
Lors du voyage au Royaume-Uni en Mars 2016 , les élèves ont eu l’occasion de visiter la ville de BRISTOL située dans le sud-ouest de l’Angleterre. Célèbre pour ses studios de cinéma (Wallace and Gromit) et son papier, Bristol est une ville dynamique et jeune connue pour ses graffitis tout en couleurs mais c’est surtout la ville natale de BANKSY, artiste graffeur et personnalité majeure de l’art urbain.
- Street Art à Bristol
C’est ainsi que les élèves de Terminales Anglais renforcé ont décidé de faire une exposition, visible au CDI, sur l’art urbain en général mais mettant aussi en lumière les œuvres de Banksy.
- Oeuvre du graffeur Banksy
Théâtre en espagnol
Les élèves de terminale de section EURO espagnol du lycée Laennec ont pu bénéficier, de nouveau cette année, de plusieurs ateliers théâtre animés par une comédienne de la compagnie théâtrale La Obra, Belén Riquelme, chilienne.
Le choix de la thématique s’est donc tout naturellement dirigé vers le pays d’origine de l’intervenante, le Chili, où des manifestations étudiantes ont entraîné en 2019 un important mouvement de contestation populaire.
Les élèves, guidés par leur professeur d’histoire-géographie, M. Baron, ont ainsi mené des recherches sur la situation géopolitique et l’histoire du pays. Ils ont ensuite rédigé des textes en lien avec ces éléments qu’ils ont croisés avec des extraits de la pièce de l’auteur chilien Juan Radrigan, un monologue d’une femme qui réclame le retour de son mari, disparu pendant la dictature.
Au long des sept ateliers dispensés par Belén Riquelme et encadrés par leurs professeurs (DNL, M. Baron et espagnol, Mme Moreno), ils ont ainsi découvert les différentes étapes de la création théâtrale : l’écriture, la mise en scène et l’interprétation.
Ponctués d’exercices permettant de travailler l’occupation scénique, la confiance (en soi et dans ses camarades), la voix et la prononciation, l’improvisation, ces différents ateliers leur ont permis de dépasser leur peur et de gagner en assurance et en maîtrise de la langue.
- Représentation théâtrale en espagnol
Le partenariat entre La Obra et le lycée Laennec existe depuis maintenant trois ans et bénéficie d’une subvention Karta de la Région Bretagne
Un jumelage pour contribuer à l’amitié franco-allemande
Alors que le partenariat a débuté en 2011, le lycée Laennec est officiellement jumelé, depuis 2013, avec un établissement allemand, le Neues Gymnasium Glienicke. L’occasion d’immerger les lycéens bigoudens dans la culture et la langue germaniques et de nourrir l’amitié franco-allemande.
Porté par Nicole Emrick, professeur de français au lycée de Glienicke, près de Berlin, et Frédéric Le Loc’h, professeur de la section européenne allemand au lycée Laennec, ce partenariat donne naissance à un échange non seulement linguistique mais aussi et surtout culturel. Il facilite notamment la mise en oeuvre de voyages scolaires depuis 2011 : les lycéens de Laennec en profitent pour recevoir in situ une belle leçon d’histoire, en visitant le camp de concentration de Sachsenhausen, le Mémorial de la Shoah, le musée de la DDR ou en découvrant les vestiges du mur de Berlin (die « Schandmauer »), le Reichstag ou le Bundestag.
- Visite de la coupole du Reichstag (décembre 2014)
A noter : au mois d’octobre prochain, les jeunes Allemands rendront visite à leurs correspondants bigoudens.
Une cinquantaine d’élèves à Madrid
Accompagnés de Mmes Canévet, Eugène, Le Dars et Papail, ainsi que de M. Trimaille, les élèves des groupes D et G de 2de et de la classe de 1re ASSP-D ont découvert Madrid, lors d’un voyage linguistique et culturel.
- Le groupe Plaza de España
- Devant le monument à Miguel de Cervantes. A l’arrière-plan, l’Edificio España (un célèbre gratte-ciel de style néo-baroque datant des années 1950)
Au début du mois de mars, ils ont arpenté la capitale espagnole pour s’immerger dans la culture ibérique, en y découvrant notamment le Museo Reina Sofia ou l’Estadio Bernabéu, l’antre du Real Madrid.
- A l’entrée du Musée national centre d’art Reina Sofía
Hébergés dans des familles où ils ont pu pratiquer la langue de Cervantes, ils ont également reçu une initiation au flamenco et effectué une visite panoramique de la ville.
- initiation au flamenco
Au cours du voyage, ils ont aussi parcouru Tolède, ville inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO, pôle urbain majeur d’Al-Andalus, l’Andalousie musulmane, avant la Reconquista.
Visite guidée pour notre nouvelle assistante d’espagnol : Fammy Marin
Notre nouvelle assistante d’espagnol pour l’année 2020-2021 s’appelle Fammy Marín et elle vient de Bolivie.
Elle interviendra auprès de nos élèves du lycée en petits groupes et chaque semaine auprès des sections EURO. Elle accompagnera les élèves dans leur apprentissage de la langue et nous fera découvrir les richesses et spécificités de son pays.
Plusieurs projets sont prévus en fonction des niveaux : création d’un Escape-game sur la Bolivie pour les 2des, travail sur les communautés indigènes en 1re, accompagnement du projet théâtre pour les terminales.
Nous l’avons accueillie dans chaque niveau avec grand plaisir et les 2de lui ont proposé une visite guidée du lycée et de la ville de Pont l’Abbé, en espagnol bien sûr ! Ils avaient même pensé à apporter des spécialités locales pour une petite pause gourmande au bord de la rivière !
Voyage à Berlin
Dans le cadre de la section euro allemand, nous sommes partis à Berlin du 18 au 31 mars chez nos correspondants du Neues Gymnasium de Glienicke, une ville près de Berlin.
Monsieur Crasemann, ancien président du conseil d’administration et haut fonctionnaire au ministère de l’économie, nous avait concocté un programme très riche et complet qui nous a permis de découvrir la ville, ses lieux historiques, ses musées et ses places vivantes. Nous avons passé de très bons moments, que ce soit en visite avec le groupe ou en famille. Nous avons ainsi pu améliorer notre allemand et enrichir notre culture. Nous avons également eu des moments de détente comme la soirée au bowling ou encore la soirée d’adieu avec tous les correspondants ainsi que leurs familles. Nous sommes aussi allés en cours avec eux et nous avons pu constater de nombreuses différences avec le système français. Nous avons eu la chance de faire de nombreuses activités comme faire notre propre chocolat chez Rittersport, visiter un bunker souterrain, la visite du camp de concentration de Sachsenhausen, la visite du Reichstag et du ministère de l’économie ou encore le tour en car de la ville de Potsdam avec un arrêt dans le fabuleux jardin et château de Sans Souci. Tout au long de ce voyage nous nous sommes déplacés en S-Bahn, le train de banlieue et U-Bahn, le métro de la capitale qui nous ont permis de passer de Glienicke à Berlin et de nous déplacer dans la ville tous les jours. Nous avons trouvé ce séjour très agréable et avons fait de très belles rencontres notamment au sein du groupe où régnait une bonne ambiance. Nous avons hâte d’y retourner notamment l’année prochaine si cela est possible car c’était une très bonne expérience.
Les élèves de 2de de section européenne allemand
Voyage à Santander
Une quarantaine d’élèves de la section européenne espagnol de 2de, 1re et terminale ont eu la chance d’effectuer un voyage scolaire en Espagne pour y découvrir le Pays Basque.
Le lundi 29 février au soir, commence le long voyage vers l’Espagne. Au programme, le premier jour, Guernica : visite de la ville martyr ainsi que du musée de la Paix, sans oublier le parlement Basque, pour découvrir, le soir à Santander, les familles dans lesquelles les élèves ont séjourné pendant 4 nuits.
- Le Parlement basque à Guernica
Par la suite, découverte de la jolie ville de Santander, pique-nique sur la plage Del Sardinero puis visite du Palacio de la Magdalena, un endroit vraiment magnifique au bord de la mer, et enfin El Capricho de Gaudi avec un guide sympathique et compétent.
- Gijon
Le jeudi a été une journée riche en émotions avec la rencontre des correspondants Galiciens à Gijon où étaient organisés un jeu de piste puis une après-midi à la plage.
- Les lycéens bigoudens avec leurs correspondants galiciens
Le dernier jour, le voyage s’est clos par la visite du musée Guggenheim à Bilbao, grandement appréciée par tout le monde. S’en est suivie une après-midi consacrée à la découverte de la vieille ville (notamment le monument de Philippe Starck, La Alhondiga) et au shopping, au plus grand bonheur de certaines personnes.
- Le groupe devant le musée Guggenheim à Bilbao
Pour finir ce beau voyage, les lycéens ont dégusté des spécialités locales, avant de passer une nouvelle nuit dans le car.
Le lendemain, après le retour au lycée, la routine reprend. Des souvenirs plein la tête !
Article rédigé par Agathe Even, Ambre Gislard et Héloïse Nédélec (élèves de 2de 4 - section européenne espagnol).
¡ De viaje a Madrid !
Les 45 élèves de section EURO espagnol des trois niveaux (seconde, première et terminale) ont participé, du 19 au 25 mai 2022, à un séjour linguistique et culturel à Madrid et Tolède.
Le programme se voulait le plus immersif possible avec des visites culturelles mais également des ateliers animés en espagnol.
Un petit-déjeuner typique “chocolate con churros” leur a permis de reprendre des forces après un long voyage et de se lancer dans la découverte de la ville, grâce à une visite guidée sur le thème du street-art.
Tout au long de la semaine, ils ont ainsi découvert les lieux les plus emblématiques de la capitale : la Plaza Mayor, la Puerta del Sol, le Parque del Retiro, ainsi que les deux grands musées de peinture de Madrid, le Prado (tableaux de Vélasquez et Goya) et le Reina Sofia (“Guernica” de Picasso).
Ils ont également visité une exposition sur Frida Kahlo, les arènes de Las Ventas, le musée de l’Amérique (sur les civilisations précolombiennes, le site mémoriel du Valle de los Caidos et un nouveau tiers-lieu consacré à l’art contemporain, le Matadero, dans les anciens abattoirs de la ville.
Des ateliers animés en espagnol leur ont permis de s’initier au flamenco et de cuisiner les plats les plus typiques du pays, avant de les déguster bien entendu !
L’une des journée était consacrée à la découverte de la ville de Tolède et de son riche patrimoine (synagogue du Transito, chef-d’œuvre du Greco “l’enterrement du comte d’Orgaz”) grâce à une visite guidée en espagnol.
Une séance ciné a complété ce programme avec le film catalan Alcarrás (primé à Berlin) et les élèves ont pratiqué avec bonheur le shopping dans la Gran Via !
Durant le séjour ils ont été hébergés dans des familles dont l’accueil fut particulièrement chaleureux et convivial et qui ont beaucoup apprécié “la buena educación” et le niveau d’espagnol des élèves bigoudens….
Un séjour particulièrement riche et varié qui a plu à l’ensemble des élèves de la section euro, trois niveaux qui ont pris beaucoup de plaisir à se rencontrer, échanger et s’amuser ensemble.
¡Adelante ! C’est reparti !
Malgré un contexte international peu favorable aux échanges, nous poursuivons notre partenariat entamé l’an dernier avec les élèves du lycée Sa Blanca d’Ibiza.
Les élèves de 2de, 1re et Tale EURO espagnol vont ainsi pouvoir échanger avec leurs homologues espagnols (via courriers, mails, visioconférences etc.) et travailler sur des projets communs via la plate-forme européenne Etwinning. Des thèmes de travail sont en effet définis pour chaque niveau et vont permettre aux élèves de mieux se connaître et de progresser en langue.
Webradio
Controverse.s
Série de podcasts sur des sujets d’actualité faisant l’objet de débats.
Faut-il rendre les frises du Parthénon à la Grèce ?
« Controverse.s, le monde en débats » consacre l’émission de cette semaine à la question de la restitution, par le British Museum, des frises du Parthénon à la Grèce.
5 élèves par groupe participent à ce qui constitue un jeu de rôles : un présentateur, un représentant du British Museum, un autre de la Grèce et un pour l’UNESCO. Un historien met le débat en perspective à l’aide d’autres exemples.
5 groupes se sont attelés à l’exercice. Retrouvez leurs podcasts par les liens suivants :
L’habillage sonore de l’émission est une création de Tilouann. Merci à lui.
La science fait-elle toujours progresser l’humanité ?
Les nouveaux épisodes de « Controverse.s, le monde » en débat sont consacrés aux enjeux de la connaissance. Dans ce nouveau numéro, le débat porte sur la période de la Guerre froide.
A travers les exemples de la conquête spatiale, de l’arme atomique et des débuts d’Internet, Malo (en tant que présentateur), Milo et Titouann (qui se muent en experts) s’interrogent, de manière critique, sur les bénéfices apportés par les innovations durant cette deuxième moitié du 20e siècle.
Retrouvez le podcast ici.
Paris, entre protection et nouvel urbanisme
Après une première émission consacrée aux frises du Parthénon et à la question de leur restitution, place cette semaine à une nouvelle série sur l’urbanisme parisien. Peut-on concilier protection du patrimoine parisien et enjeux actuels ?
Quatre exemples font l’objet des débats de nos chroniqueurs et spécialistes :
- La Pyramide du Louvre : pour ou contre ? Inaugurée en 1989, elle a fait, lors de la naissance du projet, l’objet de nombreuses controverses, certains dénonçant la « profanation culturelle » que sa construction ne manquerait pas de produire. Trente après, elle suscite une certaine unanimité. Retour sur les différents arguments au cœur de ce débat.
- La piétonnisation des quais de Seine : pour ou contre ? La question a fait l’objet d’une procédure judiciaire. Mais « la maire de Paris a légalement [interdit] la circulation automobile sur les berges de la rive droite de la Seine pour des motifs tenant à la protection et à la mise en valeur de ce site, classé au patrimoine mondial de l’Unesco », selon la décision prise par la Cour administrative en juin 2019. Sans pour autant éteindre le débat. Écoutez le podcast.
- La construction de gratte-ciel à Paris : pour ou contre ?. La construction de la très controversée tour Triangle a commencé au début du mois de février 2022 dans le 15e arrondissement de Paris, non loin de la Porte de Versailles. Mais le début des travaux ne met pas un terme à la polémique qui concerne aussi les Tours Duo (13e arrondissement), dont les travaux sont achevés depuis le mois de décembre 2021, ou encore les Tours de Bercy-Charenton. Pour certains, les projets du « Grand Paris » ne doivent pas transformer la ville lumière en un nouveau Manhattan, tandis que pour d’autres ce genre de chantier permet une modernisation pour transformer la capitale en métropole du 21e siècle.
- Faut-il reconstruire Notre-Dame à l’identique ? Le Lundi 15 avril 2019, un violent incendie ravage la cathédrale de Paris. La flèche de Viollet-Le-Duc s’effondre alors. Aussitôt, se pose la question de sa reconstruction. Et les débats s’enflamment !
Un nouveau podcast : les cyberattaques, des actes de guerre ?
Alors que les derniers épisodes de Controverse.s étaient consacrés au patrimoine et aux débats qu’il suscite, nous nous retrouvons pour une nouvelle série d’émissions sur les enjeux de la connaissance, et notamment dans le cyberespace.
Nous apprenions, il y a quelques jours, que le groupe « Kill Net » pro-russe avait mené des cyberattaques lors du concours de l’Eurovision pour tenter de faire échouer la victoire ukrainienne.
Nous constatons donc que la Guerre en Ukraine, déclenchée en février dernier, est accompagnée, voire a été précédée, d’opérations « cyber ».
Quels liens pouvons-nous alors établir entre la situation conflictuelle qui ensanglante notre voisin européen et les groupes de hackers qui sévissent dans le monde ? Pouvons-nous considérer que les attaques dans le cyberespace constituent des actes de guerre ?
(Podcast réalisé par Célia, Charlotte, Benjamin, Mathieu et Anton avec Tilouann comme technicien et auteur de l’habillage sonore de l’émission)
Histo-photo
Série de podcasts sur des photos historiques qui ont marqué le passé. Chaque émission décrypte une photo.
Histo-photo : la Guerre du Vietnam vue par les photo-reporters
En décembre 2016, le magazine Géo-histoire évoque, au sujet de la Guerre du Vietnam, « des années de conflit, plus de 3 millions de morts, un pays dévasté… ». Il précise, à propos des clichés pris durant la guerre, que « ces photos spectaculaires racontent, au jour le jour, l’enfer vécu par les soldats comme par les civils. » Ce sont ces clichés de la guerre du Vietnam que notre série d’émissions va décrypter.
- Premiers enregistrements
- Lou-Ann, Maïna et Raphaël dans le rôle des journalistes et chroniqueurs. Faustine à la technique.
1. Cliché de Larry Burrows dans le delta du Mékong, publié à la une de Life, le 12 juin 1964.
2. Cliché pris par Horst Faas, le 10 juin 1965, à Dong Xoai
3. « War is hell », Horst Faas, 18 juin 1965
4. « The war goes on », Henri Huet, 11 février 1966
5. « Colline 484 », Larry Burrows, octobre 1966
6. Bataille de la colline 875 (bataille de Đắk Tô), Gilles Caron, novembre 1967.
7. « La jeune fille à la fleur », cliché de Marc Riboud, pris devant le Pentagone à Washington le 21 octobre 1967
- Gwenvael et Eline pour nous présenter la célèbre photo de Marc Riboud, « la jeune fille à la fleur »
8. « L’exécution de Saïgon », cliché d’Eddie Adams pris à Saïgon le 1er février 1968
9. « Le massacre de My Lai » cliché de Ronald Haeberle pris le 16 mars 1968
10. « La petite fille au napalm », cliché de Nick Ut pris à Trang-Bang, non loin de Saïgon, le 8 juin 1972
11. Conclusion générale : quelle a été l’influence de ces clichés ?
Retrouvez l’ensemble des photos décryptées dans nos chroniques via ce lien.
Sources :
- Dominique Deschavanne, Gilles Caron, Photo Poche, Actes Sud, 2006
- www.originallifemagazines.com/life-magazines/1960s/
- www.arretsurimages.net/articles/la-guerre-du-viet-nam-en-10-photos
- https://dgxy.link/3mDc3 (Dotation Catherine Leroy)
- https://dgxy.link/yeCQg (article du journal Le Monde sur Henri Huet, 6 septembre 2006)
- https://dgxy.link/ZdQsX (article du journal Le Monde sur l’opération Prairie, 7 octobre 1966)
- https://dgxy.link/7jHhP (article du journal Le Monde sur Horst Faas, 15 mai 2012)
- https://dgxy.link/V5Vv9 (article de Cyrille Bonnet, L’Obs, 30 août 2017)
- https://dgxy.link/lIU2B (blog de la géopolitique du Vietnam par Rémy BARAIZE)
- https://dgxy.link/RicOX (rarehistoricalphotos)
Les ASSP enquêtent
Podcast : découvrez l’atelier musique
Le nouveau podcast des « ASSP enquêtent » vous fait découvrir l’atelier musique du lycée. Il est présenté par Lucy, Mahaud et Whitney, avec Nolan à la technique.
Nicolas le batteur du groupe Brainstorm, ainsi que Marion et Louane, deux des chanteuses, y sont interviewés.
- Une partie du groupe Brainstorm
- Au premier plan, de gauche à droite : Marion, Louane et Faustine Au 2d plan : Klervie, Zoé et Nicolas.
Outre les trois élèves interrogés, le groupe se compose aussi de Faustine, la troisième chanteuse, Klervie, au piano, Robinson et Mathéo, à la guitare, et Zoé à la basse. Ils répètent régulièrement dans leur studio de l’internat, désormais très bien équipé.
Découvrez cet atelier musique dans le podcast ci-dessous.
Webradio : interview de nos champions de France
Gabriel Abiven et Canelle Le Breton sont devenus champions de France de Surf, pour l’un, et de Long Board, pour l’autre. Les élèves d’ASSP les ont rencontrés. Découvrez ces jeunes sportifs dans ce podcast.
« Les ASSP enquêtent » vous présentent ainsi leur interview du champion de France de surf cadet Gabriel Abiven et de la championne de Long Board Canelle Le Breton.
Gabriel est élève en seconde et Canelle en terminale au lycée Laennec. Ils nous parlent de leurs préparations, de leurs passions et du plaisir qu’ils prennent dans leur sport.
Webradio : rencontre avec Ronan Le Roux, adjoint gestionnaire
Mahaud Le Lay et Maëlys Keromnes (1re ASSP) ont rencontré Monsieur Ronan Le Roux, adjoint gestionnaire au lycée Laennec.
« Les ASSP enquêtent » vous offrent un nouvel épisode de leur émission. Ils ont interviewé Ronan Le Roux pour vous présenter son métier.
Prix de la BD géopolitique - histoire contemporaine
A la remise du Prix de BD géopolitique
Le lundi 30 janvier, les 34 élèves du groupe 1 d’HGGSP de 1re étaient conviés, au Centre d’instruction naval de Brest, à la remise du Prix 2023 de la bande dessinée Géopolitique - histoire contemporaine. L’occasion pour eux d’échanger avec deux auteurs figurant au palmarès et de recevoir une leçon de géopolitique dispensée par l’Amiral Rogel.
Une quinzaine d’établissements bretons et le lycée français de Berlin avaient répondu, dès la rentrée de septembre 2022, à l’appel de l’association Géopoli’bulles pour se lancer dans ce prix visant à récompenser la meilleure bande dessinée de l’année.
Ils se sont ainsi retrouvés pour la remise des prix et la rencontre avec deux des lauréats.
- Maëlle (3e à gauche) sur la scène pour un échange avec Ersin Karabulut, en visioconférence et en… anglais.
Échange avec un dessinateur de presse turc
C’est Ersin Karabulut, pour son "Journal inquiet d’Istanbul" qui a remporté le premier prix. Maëlle s’est portée volontaire pour représenter le lycée Laennec lors de l’échange, en anglais et en visioconférence, avec l’auteur turc. Difficile pour le dessinateur de se montrer totalement transparent sur les questions politiques mais il répond bien volontiers à sa question, elle qui souhaiterait savoir quels conseils Ersin Karabulut donnerait à un jeune dans ce « type de régime » pour qu’il puisse réaliser ses rêves. "C’est important de savoir qui tu es, ce que tu aimes, quelle est ta curiosité, de faire les films que tu voudrais voir, d’écrire les livres que tu voudrais lire, etc." Cette BD est née des sollicitations des gens, des lecteurs, en France ou en Allemagne qui cherchent à comprendre ce que cela fait d’être cartoonist en Turquie. "Si vous ne pouvez pas dire les choses d’une certaine manière, il faut trouver une autre voie pour continuer à avancer."
Un scénariste de BD à la 2e place
Dans un second temps, les élèves ont pu écouter les discussions de leurs porte-parole avec Jean-Charles Gaudin, le scénariste de la BD « Au nom du pain », qui figure sur la 2e marche du podium. Marie, qui avait beaucoup apprécié cet ouvrage, a souhaité se faire l’ambassadrice de ses camarades auprès de l’auteur. "Lorsque vous avez écrit le premier tome, aviez-vous l’intégralité de l’histoire en tête, ou cela vous est-il venu au fil de la création ?", l’a-t-elle notamment interrogé. Une manière de comprendre le processus de création artistique.
- Dédicace de Jean-Charles Gaudin, le scénariste de la bande dessinée « Au nom du pain », recueillie par Marie après son échange avec l’artiste
Une sensibilisation aux enjeux du monde contemporain sous une forme sans doute un peu inhabituelle pour les élèves : la bande dessinée permet aussi d’appréhender tous ces défis politiques, géopolitiques, socio-culturels, environnementaux,… auxquels nous devons faire face.
Retrouvez ici les chroniques de critique des BD en lice pour le Prix Géopoli’bulles enregistrées par les élèves de 1re HGGSP.
Une leçon de géopolitique dispensée par l’Amiral Rogel
Ancien chef d’état-major de la Marine (2011-2016) et chef de l’état-major particulier du président de la République auprès de trois chefs d’État (Jacques Chirac, François Hollande et Emmanuel Macron), l’amiral Bernard Rogel a été désigné parrain du Prix Géopoli’bulles. C’est donc à lui qu’est revenu l’honneur d’inaugurer la cérémonie, après l’ouverture effectuée par le directeur du CIN Sébastien Houël.
Pour Bernard Rogel, le monde a basculé dans les années 2010. Si la Guerre froide avait introduit une logique bipolaire, l’effondrement de l’URSS a permis l’affirmation du multilatéralisme. Mais depuis les années 2010, le monde a connu une profonde transformation du fait de 6 ruptures majeures :
- le retour des stratégies de puissance (avec l’affaiblissement du multilatéralisme)
- l’affrontement féroce sur tous les terrains (terre, mer, air, cyber, espace)
- la compétition technologique intense avec un nouveau compétiteur, l’Asie, en matière d’innovation, la maîtrise de la technologie déterminant de plus en plus la souveraineté.
- le développement de stratégies hybrides (accompagnées d’un recul de la démocratie)
- l’entrée dans l’ère de l’impatience
- le développement des enjeux environnementaux avec la nécessité de mener des actes de prévention (« si on ne défend pas l’environnement, ce sera porteur de nouvelles crises »).
- Marie (à gauche) sur la scène du CIN avec l’Amiral Rogel (à droite)
"L’invasion de l’Ukraine s’inscrit ainsi dans le prolongement de cette rupture des années 2010. Il est donc essentiel de bien examiner le nouveau monde. Le Prix de la BD Géopolitique - histoire du monde contemporain y contribue. Ce monde est en effet différent de celui que l’on a connu auparavant. Il est plus instable, moins compréhensible, fait de turbulences, de course technologique, de défis climatiques. Il ne faut pas avoir peur, mais comprendre, anticiper les changements. On croit tout savoir grâce à internet et aux réseaux sociaux, mais on ne sait pas grand-chose. Il faut surtout développer quatre qualités pour comprendre le monde :
- faire preuve d’humilité devant la nature, devant les événements, donc ne jamais céder à l’arrogance
- savoir travailler en équipe
- regarder au loin, ne pas vivre au quotidien, préparer l’avenir, quitter l’âge de l’impatience pour revenir à celui de la raison
- ne pas confondre l’information et la compréhension, lire, écouter les autres, éviter les vérités pré-mâchées, peser le temps de la réflexion, croiser tous les points de vue et ne pas négliger… la bande dessinée : lire pour comprendre, pour s’ouvrir sur le monde, pour rêver."
Géopoli’bulles : le point de vue de nos critiques en herbe
Dans le cadre du Prix de la BD Géopolitique - Histoire contemporaine, organisé par l’association Géopoli’bulles en partenariat avec le CIN de Brest et la librairie Excalibulles, les lycéens de 1re HGGSP ont enregistré des podcasts de critiques.
Le vendredi 13 janvier, ils ont débattu pour établir leur palmarès et désigner leur bande dessinée favorite. Leur vote a ensuite été transmis au jury « Finistère ». Le lauréat sera désigné par tous les établissements participant le 18 janvier.
Retrouvez ci-dessous la critique de la BD « Qui a cassé Enigma ? » de Fabien Tillon (scénario) et Lelio Bonaccorso (dessin) enregistrée par Maëlle et Loan.
Erlé, Montaine et Louka ont jeté leur dévolu sur « Journal inquiet d’Istanbul ». Ils ne regrettent pas leur choix et vous expliquent ce qui leur a plu dans cette bande dessinée.
Josse, Flore et Manon vous présentent ci-dessous leur critique de la bande dessinée « Le faux Soir » de Christian Durieux, Daniel Couvreur et Denis Lapière.
« Le faux Soir », c’est aussi la bande dessinée qu’ont choisi de vous présenter Clara, Lauren et Camille.
Pierre, Mona et Antoine ont choisi d’évoquer « Méridien » de Briac et Arnaud Le Gouëfflec aux éditions Locus Solus.
Marie, Inès et Olivia ont lu pour vous « Eléments de langage » de Bertin Leblanc avec des dessins de Paul Gros aux éditions « La Boîte à bulles ».
Noa, Gautier et Erwan vous invitent à vous précipiter en librairie pour acheter « Bob Denard, le dernier mercenaire ». Ecoutez leurs conseils.
Anouck, Maëlys et Yaëll ont beaucoup apprécié « Au nom du pain » et vous invitent à vous y plonger au plus tôt.
Youna et Jane ont aimé « Alger retour » et vous expliquent pourquoi.
Elles ne sont pas tout à fait d’accord et vous expliquent pourquoi : Reem, Angèle et Alice ont lu le tome 2 de l’aventure géopolitique consacré au narcotrafic, de MisterGeopolitix et Ludovic Danjou aux éditions Soleil.
Dans le cadre du Prix de la BD Géopolitique - histoire contemporaine, Lili, Alicia et Clara vous donnent leur avis sur la bande dessinée de Jean-Claude Bauer et Frédéric Brrémaud, « Klaus Barbie, la route du rat », aux éditions Urban Comics.
L’habillage sonore est réalisé par Montaine. Et Louka puis Pierre se sont mués en techniciens pour l’enregistrement de tous les podcasts. Merci à eux.
Vous pouvez emprunter toutes ces bandes dessinées au CDI.
Prix Laennec du livre d’histoire
Dans le cadre des Rendez-vous de l’histoire de Blois, le lycée Laennec a été retenu pour participer au jury du Prix lycéen du livre d’histoire. 3 étapes rythment leur engagement :
Alice au jury national du Prix Lycéen du Livre d’Histoire
En ce 24 septembre 2022, Alice poursuivait l’aventure du Prix Lycéen du Livre d’Histoire, débutée au premier trimestre de l’année 2022, en participant au jury national, aux côtés de 34 autres lycéens de toute la France - y compris de Guyane - et même du Royaume-Uni (deux lycées français de Londres étaient en effet représentés), ainsi que du Maroc avec le lycée Lyautey de Casablanca.
Commencées par l’intervention successive des 7 représentants du jury Nord et Est, les délibérations ont vu les lycéens et étudiants débattre sur les trois ouvrages finalistes : « Anatomie d’un génocide » d’Omer Bartov, « Tous ceux qui tombent » de Jérémie Foa, « Le premier des chefs « de Marie-Pierre Rey.
C’est l’historienne Judith Rainhorn, professeure à Paris 1 – Panthéon-Sorbonne, qui présidait et menait les débats.
- Judith Rainhorn, présidente du PLLH 2022
- Professeure d’histoire à Paris I Panthéon-Sorbonne
Aux côtés des élèves des lycées Henri IV ou Janson-de-Sailly de Paris, Fustel-de-Coulanges de Strasbourg, Saint-Sernin de Toulouse ou encore René Char d’Avignon, Alice a pu soutenir ses arguments, avec encore plus de force que la semaine précédente.
Comme lors du jury régional, elle a défendu le livre de Jérémie Foa sur le massacre de la Saint-Barthélémy, avec beaucoup de brio. Bravo à elle !
Au premier tour, c’est cet ouvrage qui a remporté le plus de suffrages (19 votes) devant celui d’Omer Bartov (12 votes). « Le premier des chefs » de Marie-Pierre Rey a quant à lui recueilli 4 voix.
Les deux ouvrages arrivés en tête ont été soumis à un vote de second tour, après le développement de nouveaux arguments par les élèves, dans l’optique de convaincre leurs camarades.
Les échanges se sont alors centrés principalement sur l’inégale facilité de lecture des deux livres : la vulgarisation recherchée par Jérémie Foa face à la complexité - y compris dans l’écriture - de l’ouvrage plus personnel d’Omer Bartov.
- « Deux très bons livres pour commencer la lecture de livres d’histoire. »
- « Ce livre nous fait franchir un niveau de réflexion, une marche vers le niveau universitaire. » (« Anatomie d’un génocide »)
- « Il est parfois important de se pousser vers un niveau de complexité supérieur. » (« Anatomie d’un génocide »)
- « il ne faut pas confondre accessibilité et facilité, l’idée est de donner le goût de l’histoire aux jeunes. » (« Tous ceux qui tombent »)
Jugé plus accessible que les autres et donc de nature à séduire davantage de néophytes et à ouvrir à un plus large public, « Tous ceux qui tombent » a finalement obtenu le Prix Lycéen du Livre d’Histoire 2022, avec 23 voix, au terme de débats passionnants et de haute tenue.
Laennec participera au jury national du PLLH
Alice et Tal-Tali participaient samedi 17 septembre au jury Ouest (Bretagne et Normandie) du Prix Lycéen du Livre d’Histoire, afin de représenter les choix du groupe d’élèves du lycée Laennec.
Ceux-ci se sont lancés dans l’aventure durant l’année scolaire dernière. L’épilogue approche, puisque le jury national se tiendra samedi 24 septembre et qu’Alice y représentera, en compagnie de six autres lycéens et étudiants, le jury Ouest.
- Alice et Tal-Tali derrière leur écran pour participer au jury Ouest du PLLH
- 17 septembre 2022 : le jury Ouest du Prix Lycéen du Livre d’Histoire se réunit en visioconférence
Seize élèves de neuf lycées ont défendu leur choix, durant deux minutes chacun. Au premier tour, « Tous ceux qui tombent » de Jérémie Foa a obtenu 12 voix, « Anatomie d’un génocide » d’Omer Bartov 3 voix et « Le premier des chefs » de Marie-Pierre Rey 1 voix.
Le second tour n’a donc constitué qu’une formalité pour l’ouvrage, à l’écriture très originale, de Jérémie Foa, consacré au massacre de la Saint-Barthélémy. Il l’a emporté très largement.
Place maintenant au jury national.
Le jury Laennec du PLLH a tranché
Dans le cadre de la 25e édition des Rendez-vous de l’histoire de Blois, qui se déroulera du 5 au 9 octobre 2022 dans la cité ligérienne, le lycée Laennec a été retenu pour participer au jury du Prix lycéen du livre d’histoire.
17 élèves des deux groupes d’HGGSP de 1re (2021-2022) se sont portés volontaires pour critiquer les ouvrages en compétition.
Leur première mission a consisté à sélectionner leurs livres préférés au sein du jury du lycée Laennec.
- Omer Bartov, Anatomie d’un génocide. Vie et mort dans une ville nommée Buczacz, Paris, Plein jour, 2021, 448 p.
- Jérémie Foa, Tous ceux qui tombent. Visages du massacre de la Saint Bathélemy, Paris, La Découverte, 2021, 352 p.
- Camille Lefebvre, Des pays au crépuscule. Le moment de l’occupation coloniale (Sahara-Sahel), Paris, Fayard, 2021, 352 p.
- Marie Pierre Rey, Le premier des chefs. L’exceptionnel destin d’Antonin Carême, Paris, Flammarion, 2021, 388 p.
- William Van Andringa, Archéologie du geste. Rites et pratiques à Pompéi, Paris, Hermann, 2021, 198 p.
La deuxième étape consiste à présenter ce palmarès au niveau régional.
Les élèves sont désormais en terminale et c’est Alice Moucha (TG4) qui a accepté de représenter le jury Laennec afin de défendre, comme coup de cœur principal, l’ouvrage de Jérémie Foa, « Tous ceux qui tombent », au sein du jury Ouest qui se réunit le 17 septembre 2022.
Les deux autres ouvrages qui ont retenu l’attention du groupe d’élèves sont ceux de William Van Andringa, « Archéologie du geste », et de Camille Lefebvre, « Des pays au crépuscule ».
Radiocast
Série de podcasts réalisés en HGGSP
L’Affaire Dreyfus d’après « #J’accuse… ! » de Jean Dytar
Retrouvez ici le 1er enregistrement de la série Radiocast réalisée par des élèves du groupe HGGSP2 de 1re.
Le thème du jour : l’Affaire Dreyfus ; l’angle choisi : l’étude de la bande dessinée « #J’accuse… ! » de Jean Dytar
Tourisme FM, la radio qui vous fait voyager
Émissions de radio réalisées par les étudiants de BTS tourisme. Retrouvez ici régulièrement des podcasts sur le tourisme dans toutes ses dimensions.
Pour un tourisme solidaire
Malo, Ilan et Maceo vous invitent à voyager autrement dans cette émission jeu de rôles où sont invités un représentant fictif de TDS Voyages et un autre de l’ATES (association pour le tourisme équitable et solidaire).
« Voyager pour de vrai,
TDS Voyage, agence de voyage associative, permet depuis plus de 20 ans de voyager autrement, en proposant des séjours équitables et solidaires en petits groupes.
Ce tourisme de rencontres et d’échanges est basé sur une immersion dans un ou plusieurs villages et le partage de la vie quotidienne. Les habitants s’organisent pour accueillir en toute sécurité nos voyageurs qui peuvent ainsi apprécier d’autres modes de vie dans le respect des populations, de leur culture et environnement.
[Ces] voyages responsables servent de point d’appui au développement local et au soutien de projets solidaires dans les destinations. » (https://www.tourisme-dev-solidaires.org)
Solidarité internationale en pays Bigouden
Les étudiants de BTS au « Festival des Solidarités »
Comme tous les ans, PASI (Pont-l’Abbé Solidarité Internationale) organise le Festival des Solidarités du 15 au 29 novembre prochain. Le thème retenu cette année, le « tourisme solidaire » permettra une mobilisation des étudiants du lycée.
Une quinzaine d’étudiants ont prévu d’arpenter le marché de Pont-l’Abbé le jeudi 22 novembre pour questionner les passants sur leurs pratiques touristiques.
Leurs motivations, leurs connaissances de l’impact du tourisme de masse, leur sensibilité au tourisme solidaire… tels seront les grands thèmes de ce micro-trottoir.
Le vendredi 23 novembre, ils participeront au Ciné-débat sur la piste d’un tourisme solidaire et responsable. Un film documentaire lancera le débat qui sera alimenté par des témoignages des étudiants de l’INSA de Rennes.
En parallèle, une exposition « Vacances, j’oublie tout ? » sera affichée au CDI à disposition de tous les élèves de l’établissement. A voir jusqu’au 9 novembre.
- Panneau extrait de l’exposition
Les étudiants sensibilisent les Bigoudens au tourisme solidaire
En partenariat avec PASI, quinze étudiants ont arpenté, le jeudi 22 novembre, le marché de Pont-l’Abbé pour questionner les passants sur leurs pratiques touristiques et leur connaissance du tourisme solidaire.
Le BTS Tourisme, partenaire du Festival des Solidarités
En ce mois de novembre 2018, les étudiants de première année du BTS tourisme de l’établissement ont participé au Festival des Solidarités à Pont-l’Abbé.
- Le groupe d’étudiants devant le stand de PASI
C’est par groupes de deux qu’ils sont allés à la rencontre des personnes présentes sur le marché (clients et commerçants), les interrogeant à l’aide d’un questionnaire préparé en amont, dans le cadre d’un projet mené en collaboration avec PASI (Pont-L’Abbé Solidarité Internationale), partenaire de longue date du lycée Laennec.
- Natacha (à gauche) et Sarah (à droite), en compagnie d’une commerçante
- Haschebel (à droite) et Milliau (à gauche)
Connaissez-vous le tourisme solidaire ?
Tel était l’enjeu de ce micro-trottoir : mesurer le degré de sensibilisation de M. ou Mme Tout-le-monde au tourisme solidaire. Le faire connaître, surtout, en "menant l’enquête » sur les habitudes de voyages et en suscitant la réflexion.
- Enora, crayon en main, en compagnie de Juliette, note les réponses d’une passante
Malgré le grand froid qui régnait à Pont-l’Abbé, de nombreuses personnes se sont prêtées au jeu, prolongeant bien souvent la discussion avec des étudiants dynamiques et motivés. Un échange fructueux et très formateur pour tous ces jeunes qui envisagent de travailler dans le secteur du tourisme.
- Julie (à gauche) et Amélia (à droite) ont pris place dans les halles pour questionner les clients
Nous vous invitons à répondre au questionnaire en ligne. Cela ne prendra que quelques minutes ! Merci
Les résultats de cette enquête seront dépouillés et analysés en classe puis transmis aux membres de PASI.
- Les bénévoles de PASI sont, eux aussi, interrogés (ici par Bleuen et Morgane)
PASI (Pont-l’Abbé Solidarité internationale) est un collectif de 9 associations implantées en Pays bigouden, animé par les motivations suivantes :
- Mobiliser les institutions et les associations afin d’associer un ensemble d’acteurs différents au déroulement du Festival des Solidarités ;
- Encourager le partenariat entre tous les acteurs de la société ;
- S’engager dans une action de coopération avec un pays en développement ;
- Réagir à l’urgence en cas de catastrophes.
Qu’est-ce que la solidarité internationale ?
La solidarité internationale est bâtie sur un concept d’égalité entre tous les humains et sur le respect des droits de l’homme.
« Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne » (article 3)
« Tout citoyen a droit à obtenir la satisfaction des droits économiques, sociaux et culturels indispensables à sa dignité et au libre développement de sa personnalité, grâce à l’effort national et à la coopération internationale » (article 22)
Dans ce but, les pays riches participent au développement des pays les plus pauvres (par la construction d’écoles…) afin que leurs habitants jouissent d’un mode de vie plus agréable. L’ONU aide également les pays en développement en cas de catastrophes naturelles, d’épidémies. La solidarité internationale est donc un moyen de s’engager contre les inégalités, la faim dans le monde… Chacun peut y participer en faisant des dons pour une ONG telle que l’AFIDESA mais également en éduquant la jeunesse aux principes d’égalité et à l’importance d’une amélioration de la qualité dans certains pays comme le Burkina Faso.
- la Journée mondiale du bénévolat (le 5 décembre) pour inciter plus de monde à devenir bénévole
- la Journée Internationale de La Solidarité Humaine (le 20 décembre)
- la Journée internationale de solidarité avec le peuple palestinien (le 29 novembre)
- la Journée internationale de solidarité avec les peuples amérindiens (le 12 octobre) popularisant les causes associées.
- la Journée mondiale contre la faim (le 15 octobre)
- la Journée mondiale de l’eau (le 22 mars)
En conclusion, la solidarité internationale vise à ce que tous les pays soient sur un pied d’égalité. Elle repose sur la réciprocité. Pour ceux qui y contribuent, c’est une forme d’engagement citoyen fondé sur un sentiment de générosité.
Réfléchir au vivre-ensemble avec l’AFIDESA
Le 7 février, l’AFIDESA est intervenue auprès d’élèves de 1re, dans le cadre de l’EMC, afin de témoigner du rôle des associations pour tisser le lien social.
Échanger avec Angéline et Roger Bosser ou Joëlle Raguénès pour appréhender ce qui constitue et nourrit le lien social, tel était l’enjeu de la séance à laquelle participait la classe de 1re G3.
Pour les lycéens, il s’agissait de comprendre comment une cause fédératrice (le développement par l’Éducation), des valeurs partagées (solidarité, égalité, justice…), au sein de l’association Action Finistérienne pour le Développement du Sanguié (province du Burkina Faso), ou encore la mobilisation de divers partenaires, pouvaient contribuer à un mieux vivre-ensemble, tant en Pays Bigouden que dans cette région d’Afrique de l’Ouest.
- Promouvoir des valeurs de solidarité, de justice, de fraternité, tel est l’objectif des bénévoles de l’AFIDESA
Ou comment les actions d’inclusion des travailleurs handicapés de l’ESAT de Ponéour-Lanvern, ainsi que la sensibilisation des écoliers, collégiens, lycéens du coin et des séniors des EHPAD pouvaient forger du lien social ici, tout en contribuant au développement là-bas.
Angéline, Joëlle et Roger ont ainsi pu témoigner de la force du lien associatif comme ciment du vivre-ensemble, tout comme des apports essentiels de la solidarité internationale afin de construire une citoyenneté mondiale.
Une belle leçon à méditer…
Le commerce équitable
Un système d’échanges plus juste
POINT DE CULTURE :
Né dans les années 1940, le commerce équitable est un partenariat commercial qui garantit aux producteurs une juste rémunération, un accès facile au marché et un développement autonome.
Le commerce équitable garantit aussi aux consommateurs des produits de qualité et le respect de l’homme et de l’environnement.
Mais pour pouvoir accéder à ce partenariat, le producteur doit faire partie d’une coopérative qui doit, elle-même, respecter une dizaine de normes très strictes (comme la préservation et la valorisation des cultures et des savoir-faire locaux ou encore le respect des droits de l’homme au travail.)
Des labels équitables
La certification d’un produit équitable : les Labels
Le Label assure le respect d’un cahier des charges pour des produits de qualité et garantit des relations Nord/Sud plus justes et équilibrées.
Ces différents labels peuvent se retrouver dans nos paniers :
- Ecocert Equitable
- ecocert équitable
Ecocert est un organisme de contrôle qui certifie des produits issus d’agriculture équitable. Pour plus d’information, nous vous proposons leur site : http://www.ecocert.fr/qui-sommes-nous
- Bio Equitable
- Bio Equitable
Créé en 2000, ce label s’adresse aux entreprises françaises en partenariat avec des producteurs des pays émergents ou en développement. Il regroupe à ce jour 20 000 producteurs réunis en 18 organisations. Le site internet bio équitable : http://www.biopartenaire.com/item/presentation-de-la-marque-bio-equitable.html
- Fairtrade Max Havelaar
- logo fairtrade max havelaar
C’est un mouvement international qui regroupe des ONG et des représentants de producteurs. Son but : utiliser le commerce pour donner à des paysans et travailleurs agricoles de l’hémisphère sud les moyens de lutter eux-mêmes contre la pauvreté. Site internet : http://www.maxhavelaarfrance.org/?gclid=CJrsor3xvMkCFcm6GwodkzoA2g
Où trouver des produits équitables ?
De nombreux commerces en pays Bigouden
Où trouver des produits équitables ?
Vous pouvez vous procurer des produits équitables de plusieurs façons :
- Dans les commerces biologiques (Biocoop …)
- Dans les supermarchés (Leclerc, Intermarché, Super U …)
- Dans des commerces dédiés (Artisans du monde …)
Nos coups de coeur
La solidarité : partout et tout le temps
Nous soutenons toutes les actions de solidarité, autant à l’international qu’à l’échelle nationale. Il ne faut donc pas consacrer son engagement uniquement à ce qui se passe à l’autre bout de la planète. On peut aussi agir ici, en pays Bigouden. Les actions que nous allons vous présenter nous ont particulièrement touchés. La solidarité est présente partout ; nous vous avons donc sélectionné quelques actions de part et d’autre du monde.
ASI
Actions de Solidarité Internationale
- Le logo d’ASI
ASI est une ONG visant à mener des actions ponctuelles pour répondre à des situations d’urgence comme les catastrophes naturelles. Elle soutient également des initiatives locales.
Plusieurs programmes ont été réalisés dans le monde mais plus particulièrement en Afrique : Bogandé au Burkina Faso, Kabaro au Mali, Maroua au Cameroun ou Makoua au Congo.
Certaines actions sont aussi en cours comme dans la République Démocratique du Congo à Pointe-Noire ou Brazzaville. Le projet de Brazzaville contribuera à l’augmentation du taux d’alphabétisation et à la diminution du phénomène des enfants des rues, tandis que celui de Pointe-Noire vise à proposer au public cible, les jeunes filles en situation de rue et de prostitution, un cycle de prise en charge complet.
La devise de cette ONG est « devenir utile ». B-)
Le Téléthon
Une solidarité contre la maladie
L’AFM-Téléthon a été créée en 1958 par une poignée de parents révoltés par la maladie de leur enfant.
Cette association a en effet pour mission d’aider les enfants atteints de maladies génétiques rares, telles que les myopathies.
Le 4 et 5 décembre 1987, le premier Téléthon télévisé passe à la télé afin de collecter des fonds. Depuis, il a lieu tous les ans au début du mois de décembre, donnant lieu à de nombreuses actions et manifestations pour recueillir de l’argent afin de financer la recherche et l’aide apportée aux malades.
Pour plus en savoir sur l’histoire du téléthon
La présidente de l’association est Laurence Tiennot-Herment .
L’Association compte près de 3545 bénévoles permanents et 523 salariés, dont 78 % travaillent directement pour les missions sociales (recherche et aide aux malades).
70 partenaires soutiennent le Téléthon, dont 6 acteurs historiques : France Télévisions, EDF, La Poste, Lions Clubs, Radio France et les sapeurs-pompiers.
Le pays Bigouden est très impliqué dans le Téléthon. En 2001, a été créée une association, « Force T en Pays Bigouden », qui organise plusieurs spectacles et animations comme des lâchers de ballons, des trocs et puces ou bien des repas.
Foyer de Pen ar Prat, rue Charles Le Bastard
29120 Pont-l’Abbé
tel : 06.19.96.65.93
Les restos du coeur
Une solidarité contre la faim
Les Restos du cœur sous son nom officiel « Les Restaurants du cœur - les Relais du cœur », ont été fondés en 1985 par Coluche. C’est une association reconnue d’utilité publique.
Elle a pour but « d’aider et d’apporter une assistance bénévole aux personnes démunies, notamment dans le domaine alimentaire par l’accès à des repas gratuits, et par la participation à leur insertion sociale et économique, ainsi qu’à toute action contre la pauvreté sous toutes ses formes ».
On peut trouver un de ces relais à Pont-l’Abbé, comme dans beaucoup d’autres communes du pays Bigouden. Chaque année, ils organisent une tournée, où des célébrités françaises passent sur scène. Leur but est de collecter des fonds, ensuite reversé à l’association grâce aux disques et aux places vendues.
Photo de la« tournée des Enfoirés » composés de célébrités.
PASI et les associations
Pont-l’Abbé Solidarité Internationale
PASI (Pont-l’Abbé Solidarité Internationale) est un rassemblement de 9 associations créé par Jacques Bodéré (l’ancien président de Cornouaille-Maroc). Le président actuel de PASI est Adrien Binet, par ailleurs membre de l’Association France Palestine Solidarité.
PASI avait comme but premier d’aider les victimes du tsunami de 2004. Aujourd’hui, elle apporte un soutien sur le terrain et redistribue, à chaque association, une partie de la subvention municipale d’un montant de 10 000 €. Elle se fixe comme mission de sensibiliser les jeunes en intervenant, notamment par le biais d’expositions, dans les écoles, collèges et lycées.
- L’exposition de PASI affichée au lycée Laennec en novembre-décembre 2015
- Les conséquences humaines du réchauffement climatique, tel était le sujet retenu en 2015 alors que se tenait à Paris la COP 21.
Elle organise aussi chaque année la Semaine de la Solidarité Internationale en pays Bigouden et peut intervenir dans des situations d’urgence.
Les associations regroupées au sein de PASI :
- AFIDESA : Association Finistérienne de Développement du Sanguié.
- CCFD : Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement
- Cornouaille-Maroc : Partenariat avec des associations villageoises des secteurs scolaires ruraux.
- DILE : Partenariat avec Tibelé dans la région de Nahouri au Burkina Faso dans le domaine de l’eau (forage de puits), de la santé (ophtalmologie), de l’éducation et de l’économie (microcrédit, aide alimentaire)
- AFPS : Association France Palestine Solidarité
- PAE TOGO
- Peuples solidaires : Partenariat avec les peuples du Sud. Défense des droits économiques et sociaux. Education à la citoyenneté internationale.
- Rwanda Avenir : Construction d’une maison de quartier destinée aux femmes victimes du génocide de 1994.
Pour contacter PASI :
AFIDESA
L’AFIDESA : une association ancrée en pays Bigouden
- Le logo de l’association
L’AFIDESA a été créée en 1980, elle est alors rattachée au groupe AICF (Action Internationale Contre la Faim). En 1997, l’association devient autonome et prend le nom d’AFIDESA qui veut dire Action Finistérienne pour le Développement du Sanguié (province située dans le centre-ouest du Burkina Faso).
L’association compte 44 adhérents dont 20 actifs et agit au Burkina Faso. Ce pays se trouve en Afrique de l’Ouest et sa capitale est Ouagadougou. L’association réalise donc des actions en Finistère et au Sanguié. En Finistère, les actions menées sont des interventions dans les écoles, sur la santé, sur l’eau, sur l’éducation… AFIDESA propose aussi animations, lectures de contes ou expositions… Au Sanguié, elle participe à la construction et l’entretien d’écoles, à l’achat de fournitures scolaires, au soutien à des groupements agricoles ou à des groupements féminins. Elle cherche aussi à améliorer l’accès à l’eau potable…
- En Finistère : sensibilisation des habitants du Finistère et des élèves de primaire et de secondaire. C’est ainsi par exemple qu’AFIDESA intervient régulièrement dans les classes de 2de du lycée Laennec pour éduquer les élèves à la solidarité internationale et éveiller les consciences citoyennes.
- Au Burkina : participation au développement de la province du Sanguié.
L’association a un salarié sur place. Il s’appelle Hubert Bazié et est Burkinabè, il fait le lien entre le Finistère et le Sanguié.
- Hubert Bazié salarié burkinabè d’AFIDESA
- Lors de sa venue au lycée Laennec en septembre 2015, en compagnie de bénévoles d’AFIDESA (ici à l’arrière-plan, avec Jean-Pierre Drézen)
Cette association fait partie de PASI.
- Des membres de l’association en visite au Burkina
tél : 02.98.82.07.16
CCFD
Le Comité catholique contre la faim et pour le développement
Le CCFD est une association (Comité Catholique contre la Faim et pour le Développement ) qui a été créée en 1961 pour lutter durablement contre la faim en s’attaquant aux facteurs, des causes les plus locales aux plus globales.
Le Comité Catholique Contre la Faim et pour le Développement - terre solidaire est une ONG française qui s’occupe donc du développement. Elle a été reconnue d’utilité publique en 1984 et a reçu son label de grande cause nationale en 1993. Depuis cinquante ans, le CCFD est principalement mobilisé contre la faim dans le monde. Il regroupe 28 mouvements et services d’Église et oeuvre au service des plus pauvres. Il a reçu des évêques, la mission de lutter contre la faim et de soutenir le développement des populations. Son but étant de renforcer les acteurs locaux du développement pour lutter contre la faim.
L’association compte 15 000 membres et 170 employés. De dimension nationale, elle mène de grands projets dans le monde, mais ne va pas souvent sur le terrain.
Contacter le CCFD de Quimper : 7 rue du Frout, 29000 Quimper Tel : 02.98.95.05.04
CORNOUAILLE-MAROC
Cornouaille-Maroc
Cornouaille-Maroc est une association pont-l’abbiste d’une trentaine d’adhérents, fondée en 2001, qui encourage à s’engager dans la citoyenneté internationale, qui cherche à promouvoir la coopération et qui œuvre dans l’humanitaire. Elle est présidée par Olivier Humbert.
Les actions de ses bénévoles sont concentrées au Maroc, comme l’indique le nom de l’association, et concernent prioritairement le domaine scolaire (amélioration des infrastructures, accompagnement des équipes enseignantes, aides à la scolarisation…)
Pour récolter des fonds, Cornouaille-Maroc organise notamment des foires aux livres, ce qui devait par exemple permettre d’amener l’eau dans l’école de Tachbibt au Maroc. L’association se charge surtout d’aider des lycéens et des étudiants à organiser des séjours sur place pour y mener des projets qui s’intègrent dans le cadre de leur formation.
Par exemple, cette année, des étudiants inscrits en 1re année de Techniques de Commercialisation à l’IUT de Quimper doivent effectuer une mission pour le compte de l’association.
Cornouaille-Maroc est membre de PASI, collectif que l’association a réintégré en 2015 après quelques années d’absence.
DILÉ
DILé : au pays des Gourounsi
DILÉ (« bonjour » en langue kasséna) est une association (ONG) oeuvrant dans la région de Tiébélé, au Pays des Gourounsi dans le Sud du Burkina Faso. Elle n’est constituée que de bénévoles qui agissent dans les domaines suivants :
- accès à l’eau (par la création et l’entretien de forages)
- santé (principalement opération oculaire)
- éducation (par la construction d’écoles)
- développement durable
L’association a été créée il y a 21 ans par Jean Viars et est désormais présidée par le docteur Serge Moulin. Elle est basée dans le haut pays Bigouden (à Tréogat). Cette association est représentée à Tiébélé par Cyrille Kouhizoura.
Pourquoi ont-ils choisi d’aider cette partie du Burkina Faso ?
Son but est de lutter contre la misère au Naouri, province du Burkina Faso. Ils ont choisi d’opérer dans cette zone car les organisations humanitaires sont peu présentes dans cette partie du pays. Cette zone est aussi enclavée car elle mal reliée aux axes routiers.
Quels territoires sont concernés ?
Il y a environ 69 villages qui correspondent à la moitié d’un département français. 55 000 habitants (année 2006) en sont les bénéficiaires potentiels.
Quel bilan peut-on dresser ?
Les actions de DILé ont permis de lutter contre la mortalité infantile, d’apporter une aide aux malades du Sida, de financer des projets agricoles et de créer un système de microcrédits destinés aux malades ou à un groupement féminin.
Comment l’association informe-t-elle ses donateurs et se fait-t-elle connaître ?
Elle a créé une « Newsletter » permettant de les informer de leurs projets futurs ou leurs réussites. Pour pouvoir s’inscrire à la Newsletter il faut s’abonner à la « Lettre info ».
Kergroas
29720 TREOGAT
Téléphone : 02 98 87 77 90
France PALESTINE SOLIDARITÉ
Solidarité avec le peuple palestinien
France-Palestine est une association nationale engagée dans la politique pour défendre le droit humain des Palestiniens. Elle fait partie d’une Plateforme de 39 ONG françaises qui œuvrent pour la Palestine.
Plusieurs groupes locaux existent dans le Finistère (Carhaix, Brest, Morlaix et Douarnenez). C’est ce dernier groupe qui est membre de PASI.
Son but :
L’AFPS s’est engagée pour la relation humaine. Le président actuel est Taoufiq Tahani. Son but est d’informer et défendre les civils mais elle reste passive donc elle n’utilise pas la violence. Elle soutient aussi une coopérative en Palestine, coopérative d’agriculteurs dans la région de Hébron produisant du jus de raisin. Elle lui achète du matériel et aide à la commercialisation.
Le rôle de Pont-l’Abbé :
Pont-l’Abbé accorde chaque année une subvention de 10 000 euros à PASI qui regroupe des associations qui œuvrent dans d’autres pays. France-Palestine Solidarité en fait partie. En 2015, l’association a reçu 2 000 euros pour la coopérative.
GESTES PLUS SOLIDARITÉ
Gestes plus solidarité
Membre du collectif PASI, Gestes Plus Solidarité est une association qui cherche à « mener toutes actions de promotion des actions citoyennes de sécurité civile, de prévention des risques, de sensibilisation et d’éducation à la santé, en France et à l’étranger lors de missions de solidarité internationale et d’aide au développement ».
Adresse : 347, rue de Méjou Braz,
29760 Penmarch
PAE TOGO
Projet d’action éducative - TOGO
Cette association humanitaire a été créée dans le cadre d’un projet scolaire mis en place au lycée Thépot par Louis Firmin, un enseignant. Elle met en place des actions de bénévoles dans le but d’améliorer les conditions de vie des enfants de la région de Bassar au Togo.
Depuis sa création en 1982, P.A.E. Togo a mené des projets comme la sensibilisation dans les établissements scolaires, la création d’un centre socioculturel pour les jeunes ou la construction d’écoles…
Elle envoie régulièrement du matériel sur place pour les établissements scolaires et les hôpitaux, oeuvre dans le développement de l’énergie solaire et construit des forages pour un meilleur accès à l’eau.
Cette association fait partie du programme PASI.
PEUPLES SOLIDAIRES
Peuples Solidaires
- Le logo de l’association
En 1971, un appel à la solidarité pour les réfugiés bangladais fuyant l’armée pakistanaise est lancé par l’abbé Pierre. Pour ceux qui y répondent, c’est le début de 40 ans d’action au service de la solidarité internationale. Naissent alors l’Union des Comités pour le Développement des Peuples (UCODEP) et 1% Tiers-monde. En 1983, ces deux associations fusionnent pour fonder Peuples Solidaires.
Principales missions de Peuples Solidaires :
- Informer le public,
- mobiliser les citoyennes et citoyens,
- alerter les médias
- faire pression sur les décideurs pour faire entendre la voix des organisations de la société civile.
L’association dispose d’un budget d’environ 1 million d’euros par an qui provient principalement de dons, de projets collectifs menés avec d’autres organisations ainsi que des cotisations de groupes locaux.
Tél. : 06.81.85.52.56
RWANDA Avenir
Rwanda avenir : aider après le génocide
- Le logo de l’association
Cette association a été créée en 2004, lors de la dixième commémoration du génocide rwandais qui a fait près de 1 million de morts parmi les deux principales ethnies du pays : les Tutsi et les Hutu.
Le Rwanda se situe dans la région des Grands Lacs, il compte huit millions d’habitants et les séquelles traumatiques de la guerre civile qui a déchiré le pays sont encore omniprésentes.
Les objectifs de Rwanda Avenir sont de participer à la reconstruction physique des victimes et d’aider prioritairement les femmes rescapées. Les bénévoles les aident aussi au niveau psychologique.
En décembre 2007, la construction d’une maison de quartier a vu le jour pour accueillir les enfants et les femmes veuves à Kigali.
- maison de quartier
Dans cette ville, 125 femmes vivent avec 650 enfants dans le quartier de Kimironko. Ces femmes et les jeunes du quartier ont participé à la fondation du bâtiment, tout en bénéficiant d’une formation en maçonnerie.
- fondation de la maison
C’est seulement au printemps 2009 que le chantier du bâtiment principal a débuté. On y trouve notamment le restaurant, la crèche, la bibliothèque, des bureaux…
- Maison de quartier en construction
Tout cela est financé par différentes actions menées par l’association afin de collecter des fonds : la vente de bijoux, de décoration (tableaux fait en imigongo, un art décoratif traditionnel du Rwanda), de chambres d’hôte pour les touristes et de culture de champignons. La municipalité de Pont-l’Abbé apporte aussi une subvention à Rwanda Avenir par le biais de PASI.
- art imigongo
Qui sommes-nous ?
Des élèves sensibilisés à la solidarité internationale
Nous sommes un groupe de 24 élèves de seconde générale et technologique du lycée Laennec. Nous avons formé des petits groupes au sein de la classe pour nous répartir les différentes tâches afin de rédiger les articles qui composent ce site.
Nous avons traité, à travers ce site internet, le thème de la solidarité internationale en partenariat avec PASI, l’AFPS, Rwanda-Avenir, AFIDESA et le Point Information Jeunesse de Pont-l’Abbé.
S’engager
Comment s’engager ?
De multiples façons de s’engager
On peut s’engager de différentes façons :
Faire un don (argent, vêtements, jouets, alimentaire, matériel scolaire…)
Les Dons d’argent
Ils permettent aux associations de mettre en place des projets et de les assurer sur le long terme.
Les Dons de vêtements
Un don qu’il faut faire prudemment. Il est préférable de passer par des structures de réinsertion pour éviter de détruire l’économie locale.
Les Dons de matériel scolaire et de livres
Un envoi de ce genre doit être préparé car il peut être mal pris par le pays receveur. En outre, l’envoi de manuels scolaires n’est jamais utile car le programme qu’il traite ne correspond pas à celui en vigueur dans le pays receveur.
Les Dons alimentaires
Envoyer de la nourriture peut être justifié dans les situations d’urgence (en privilégiant l’agriculture durable) mais, comme pour les vêtements, il ne faut pas casser l’économie locale.
Être bénévole ou volontaire au sein d’une association
Quelle est la différence entre être bénévole et être volontaire ?
La principale différence entre un bénévole et un volontaire est que le volontaire a un contrat qui peut être renouvelé et touche une indemnité.
Être bénévole :
On peut par exemple faire du soutien scolaire, venir en aide aux personnes démunies ou encore superviser une animation sportive ou culturelle.
- Sous ce statut, vous n’êtes pas rémunérés mais vous pouvez être dédommagés des frais engendrés par votre activité.
- Vous n’avez pas d’horaires imposés.
- Vous pouvez mettre un terme à votre activité quand vous le souhaitez (sans procédure ni dédommagement).
- En cas de problèmes, l’association dispose normalement d’une assurance pour la protection des bénévoles.
Être volontaire :
Être volontaire est un engagement personnel mais aussi collectif. L’engagement peut aller de 1 mois à 2 ans.
- En France : On peut faire son service civique ou devenir pompier.
- A l’étranger : le volontariat de solidarité internationale (Pour en savoir plus)
Travailler dans l’humanitaire
- - Il faut avant tout combattre les idées reçues pour ne pas oublier que les ONG (Organisation Non Gouvernementale) ou les ASI (Action de Solidarité Internationale) cherchent du personnel ayant de l’expérience et des qualifications.
- Malheureusement, le nombre de candidatures est souvent supérieur aux besoins, et les critères de recrutement sont très stricts. Depuis une quinzaine d’années, leur champ d’action s’est cependant élargi.
- - Les profils recherchés sont souvent les médecins, les infirmiers (personnels de santé), les ambulanciers, les ingénieurs et techniciens (en traitement d’eau et en BTP), les logisticiens, les administrateurs, les chefs de mission ou collecteurs de fonds.
- - Les professionnels travaillent soit sur le terrain, soit au siège de l’organisation.
Secteurs d’intervention
Les missions depuis la France se déroulent à l’étranger, elles durent quelques mois à quelques années et sont destinées aux personnes ou collectivités qui endurent des difficultés sociales, économiques et médicales.
- Les missions d’urgence consistent à prendre en charge des populations, lors de guerres, d’épidémies ou de catastrophes naturelles.
- Les missions de post-urgence consistent à reconstruire les régions frappées par un sinistre.
- Les missions de développement permettent aux régions peu développées de mettre en œuvre des programmes d’éducation, d’alphabétisation, d’agriculture ou de commerce équitable.
Profils appréciés :
- La gestion est préparée par des logisticiens, logisticiens watsan (eau), administrateurs de missions, spécialistes du micro-crédit et chef sde mission ou représentants légaux de l’ONG ou ASI sur le terrain.
- Le développement rural et urbain est géré par un développeur rural et un développeur urbain.
- La santé est orchestrée par les médecins, infirmiers, sage-femmes, médecins spécialistes, aides soignants, psychologues, prothésistes, …
- Le suivi au siège des ONG est réalisé par un chargé de suivi des programmes, un collecteur de fonds, un responsable technique, un délégué général, un responsable de la communication, un responsable des ressources humaines et un juriste.
Participer à un chantier de jeunes bénévoles
Voir l’article sur les chantiers de jeunes
Monter son projet de solidarité internationale
- Des projets avec déplacement physique des acteurs sont mis en place soit du Nord vers le Sud soit du Sud vers le Nord (dans le cadre d’un échange, un accueil est préparé pour les jeunes ou partenaires)
- Le contenu ou les contenus peuvent au sein d’un même projet, s’articuler entre eux comme les constructions, animations, formations, échanges-découverte interculturels et la défense des droits humains.
Rue du Petit train - 29120 PONT-l’ABBÉ / tel : 02 98 66 08 09
Les chantiers de jeunes
Gaëlle QUEFFELEC : l’engagement en quelques questions
Nous avons rencontré Gaëlle QUEFFELEC, responsable du Point Information Jeunesse de Pont-l’Abbé, le 9/11/2015 et avons eu la chance de lui poser quelques questions sur l’engagement des jeunes.}}}
« En quoi consiste votre mission ?
Gaëlle Queffélec - Nous avons pour but d’informer les jeunes dans différents domaines. On les accompagne dans leurs projets comme dans leur orientation, l’enseignement ou encore dans un souhait de participer à une action solidaire.
Combien d’employés êtes-vous ?
G. Q. - Je suis coordinatrice jeunesse employée par la Mairie de Pont-l’Abbé, c’est-à-dire que je suis responsable de tout le pôle PIJ. Je suis aussi animatrice au PIJ. Le PIJ est un réseau national. La France comporte 1500 structures sur le territoires. Je suis donc accompagnée de nombreuses personnes dans mon travail, aussi bien à l’échelle nationale que locale.
Y a-t-il beaucoup de jeunes qui viennent vous voir chaque année ?
G.Q. - Environ 2 000 jeunes viennent nous voir chaque année pour demander des renseignements et des aides pour la construction d’un projet. Ils sont généralement âgés de 11 à 17 ans, mais ils peuvent aussi être plus âgés.
Vous parlez de projet, mais avez-vous déjà reçu la visite de jeunes voulant entreprendre un geste de solidarité internationale ?
G.Q. - Oui ! De nombreux jeunes veulent partir à l’étranger pour participer par exemple à des chantiers de jeunes. Souvent ces jeunes citoyens sont âgés de plus de 18 ans car c’est plus facile d’entreprendre un projet à cet âge, quand on est majeur.
Comment les accompagnez-vous dans leurs projets ?
G.Q. - Le PIJ les aide principalement à se renseigner. Mais dans certains cas, le Point Information Jeunesse peut participer à un projet solidaire en proposant une bourse d’aide pour ces jeunes.
Pouvez-vous nous donner un exemple de projet solidaire à la réalisation duquel vous avez contribué ?
G.Q. - Nous avons déjà eu deux jeunes filles qui sont venues nous voir pour des renseignements sur l’organisation d’un voyage humanitaire en Inde pour soigner la lèpre. Nous les avons accompagnées tout au long de leur projet, avons contacté différentes associations qui les ont prises en charge une fois là-bas, et nous avons aussi aidé pour le budget du voyage. Une autre fois, nous avons aidé à la création d’un centre de loisir au Burkina Faso et nous avons aussi aidé un voyage en Mongolie de jeunes qui voulaient s’occuper d’orphelins.
Êtes-vous déjà partie voir un des projets auxquels vous avez ainsi contribué ?
G.Q. - Non. J’ai un certain confort de vie et je connais mes limites. Je pense que pour entreprendre de tels projets il faut être sûr de supporter le changement des conditions de vie. Savoir si on est prêt à sacrifier son confort habituel. Connaître l’environnement de notre lieu d’accueil et se connaître soi-même est donc primordial.
Avez-vous déjà été bénévole ?
G.Q. - Oui. J’ai déjà participé à la récolte de fonds pour certaines associations. Je pense que s’engager est très important pour un citoyen, jeune ou plus âgé. L’engagement peut aussi consister en des actions du quotidien comme trier ses déchets ou encore décider de s’occuper d’un proche.
Quels conseils donneriez-vous à un jeune voulant s’engager ?
G.Q. - Je lui dirais tout d’abord de s’informer. L’autonomie des jeunes passe avant tout par une éducation à l’information. S’informer permet de faire des choix pour être heureux dans sa vie. C’est pour cela que notre centre existe. Ensuite, il faut connaître le terme « s’engager », bien le définir pour trouver des objectifs concrets. Il faut que le jeune sache que, s’il veut s’engager, il peut tout d’abord commencer par des engagements proches, locaux, comme être écocitoyen.
Donc pour finir, pour vous, que permet l’acte de s’engager ?
G.Q.- S’engager c’est apprendre à s’informer, vivre une expérience unique. On y satisfait ses besoins : on découvre de nouvelles choses, on apprend à offrir de l’aide. S’engager peut aussi permettre d’améliorer des compétences professionnelles et personnelles. »
Renseignements auprès de Gaëlle Queffélec :
Rue du Petit train - 29120 Pont-l’Abbé / 02 98 66 08 09 mail
Les chantiers de jeunes : une expérience enrichissante
Qu’est-ce qu’un chantier de jeunes ?
Un chantier de jeunes est un rassemblement de jeunes bénévoles de 14 ans à 30 ans ayant pour but de venir en aide en restaurant ou construisant un bâtiment. Ces chantiers peuvent se situer à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale.
Comment est organisé un chantier de jeunes ?
Les chantiers de jeunes se passent généralement en juillet et en août. Ils durent environ de 2 à 3 semaines. La durée hebdomadaire du travail est en moyenne de 20 à 30 h pour les adolescents et de 30 à 35 heures pour les adultes. Les coûts pour les jeunes varient selon les associations.
Que font-ils ?
Les jeunes s’engageant dans ces chantiers réalisent différents projets d’action sociale, de préservation du patrimoine, d’animation, de construction, d’aménagement, de protection de l’environnement… Participer à un chantier de jeunes permet à un jeune citoyen de s’enrichir culturellement et professionnellement grâce aux rencontres et échanges avec d’autres bénévoles ainsi qu’aux différentes activités auxquelles il participe. On y apprend à vivre en collectivité (cuisiner ensemble, planifier des projets communs, travailler en groupe, … ) et à s’ouvrir au monde. A travers les chantiers, les jeunes apprennent à avoir des responsabilités et à entreprendre des projets et sont introduits dans la vie active.
Les chantiers de jeunes sont donc un bon moyen de s’engager dans la citoyenneté. Ils bénéficient à la fois aux jeunes citoyens et aux personnes aidées. C’est une introduction idéale à la solidarité internationale.
Pourquoi s’engager ?
De nombreuses raisons de s’engager
Il y a différentes raisons de vouloir s’engager, que ce soit au sein d’une ONG (Organisation Non Gouvernementale) ou d’une association. En premier lieu, vouloir aider les gens ou se rendre utile que ce soit à l’échelle locale, nationale ou internationale.
D’autres motifs peuvent donner envie de s’engager :
- Participer à un projet collectif
- S’impliquer dans la vie locale
- Partir à la rencontre d’autres cultures
- L’enrichissement personnel
- Rencontrer d’autres personnes
- Être fier de ses réalisations
S’engager en pays Bigouden
« La Bigoudène » au profit d’AFIDESA
Le CAB (Club Athlétique Bigouden) est une association sportive qui chaque année organise une course au profit d’AFIDESA.
Cette course s’appelait la « Torche Pont l’Abbé » et se nomme maintenant la « Bigoudène ». Chaque inscription est payante quelle que soit la distance que l’on choisit de parcourir (différentes catégories, de 1000 m au marathon). L’argent est par la suite reversé à AFIDESA, une association agissant et luttant contre des problèmes humanitaires au Burkina Faso et donc oeuvrant pour la solidarité internationale. Cette année 2015 la course a réuni environ 2500 participants pour sa 18e édition et rapporté près de 800 €.
La Semaine de la Solidarité internationale
Tous les ans, lors de la 3e semaine du mois de novembre, la Solidarité internationale est à l’honneur en France.
En pays Bigouden, le collectif PASI s’attache à organiser diverses animations à cette occasion. Ses bénévoles, membres de 9 associations locales de solidarité internationale, proposent notamment une exposition. En 2015, elle avait pour thème les conséquences humaines du réchauffement climatique et a été affichée au lycée Laennec pendant trois semaines.
Au programme également, une randonnée solidaire, une causerie-débat à la Maison des Camélias, la projection d’un documentaire, l’information délivrée par le Point Infos jeunesse de Pont-l’Abbé et un spectacle solidaire avec en pariculier la participation du collège Laennec.
La 19e édition se déroulera du 12 au 20 novembre 2016.
The Laennec Times
2 novembre 2020 : une journée d’hommage
En ce 2 novembre 2020, le lycée Laennec, comme tous les établissements scolaires, rend hommage à Monsieur Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie/EMC, assassiné par un terroriste islamiste.
The Laennec Times (12/11/18)
We are very happy to publish the very first issue of THE LAENNEC TIMES :
The articles are written by the students of ’’secondes and premières anglais approfondi’’.
The Laennec Times : deux numéros en mars
Exceptionnellement, la rédaction du Laennec Times vous propose deux numéros en ce mois de mars, dont un numéro spécial.
Le premier, rédigé entièrement dans la langue de Shakespeare, est réalisé par les élèves de terminale de la section approfondissement anglais. Il se fait notamment l’écho du tournoi de volley organisé au lycée le vendredi avant les vacances d’hiver.
Ci-dessous The Laennec Times n° 4
Quant au second, il fait suite à la visite de la rédaction quimpéroise d’Ouest-France par les élèves du groupe 1 d’HGGSP et révèle les résultats de l’enquête sur la manière dont nous nous informons aujourd’hui.
The Laennec Times : le nouveau numéro est sorti
A la veille des vacances de Noël, l’équipe du Laennec Times publie un numéro trilingue.
The Laennec Times : le numéro de janvier est sorti
The articles are written by the students in ’Secondes approfondissement’. Seeing the context at the end of last year, they decided to concentrate on the issue of global warming and raise people’s awareness about some causes and consequences. They did a great job.
THE YOUNG CARTOONISTS OF THE YEAR 2020
Afin de créer du lien, un concours de dessin a eu lieu pendant cette période de confinement et a permis de mettre en lumière une large palette de talents qui n’ont ménagé ni leur temps ni leur imagination.
Les élèves du lycée général et du lycée professionnel nous auront permis de voyager ’’entre le rêve et la réalité’’ (’’Lost between dream and reality’’) pour reprendre le titre donné au dessin gagnant.
Le jury, composé de membres représentant notre lycée, a été très impressionné par la qualité de leur travail tout en nuances et tient à les en remercier chaleureusement.
Mme Papail-Le Breton (enseignante), Nathalie Nicot (infirmière), Juliette Doux (élève de terminale), Ronan Chenebault (AED et enseignant en arts appliqués) et René Verdier (enseignant) ont eu plaisir à découvrir ces œuvres.
Les techniques utilisées ont été très variées allant des plus classiques aux plus innovantes. Chacun a témoigné de sa dextérité, que ce soit au crayon à papier ou aux crayons de couleur. Certains sont passés par l’aquarelle, l’encre ou le pastel gras quand d’autres ont mixé un ensemble de techniques.
Les couleurs couchées sur le papier nous auront permis à toutes et tous le temps d’un instant de nous élever au dessus de ces semaines bien ternes.
Après délibération, nous vous dévoilons les noms des trois premiers et vous invitons à découvrir les différents dessins sur le site.
Noms des trois premiers talents et leur dessin :
1- Jade Hellequin avec ’’Lost between dream and reality’’ 2- Alice Abgrall 3- Agathe Laporte
Le premier prix attribué à Jade Hellequin.
Le deuxième prix récompensant le dessin d’Alice Abgrall.
Le troisième prix revient à Agathe Laporte.
Retrouvez ici l’ensemble des œuvres.
A bientôt,
The Laennec Cartoonists ’ Association
Ambassadeurs de la mémoire et de la paix
11 novembre - Laennec honore la mémoire des poilus
A l’occasion de la cérémonie du 11 novembre à Pont-l’Abbé, une délégation d’« Ambassadeurs de la mémoire et de la paix » du lycée Laennec a participé à la commémoration du centenaire de l’Armistice.
Alors que Jules portait l’étendard des lycées et collèges du Finistère, en compagnie de Simon et Anaïs, formant la garde du porte-drapeau, Laora et Angèle ont déposé la gerbe du Souvenir français, avec Noël Le Quéré, le président du comité du Pays Bigouden.
- Le groupe des Ambassadeurs de la mémoire devant le monument aux morts
- Angèle déposant la gerbe du Souvenir français
- Noël Le Quéré du Souvenir français, accompagné de Laora et Angèle qui ont porté la gerbe depuis la place de la Mairie jusqu’au monument aux morts.
Ils étaient accompagnés par d’autres élèves, issus de trois classes du lycée.
La présence de tous ces jeunes parmi les anciens combattants et les représentants des autorités, en tant qu’ambassadeurs de tous les élèves de l’enseignement secondaire du département, témoigne de l’importance qu’ils accordent au travail de mémoire.
Félicités par le Maire de Pont-l’Abbé pour leur engagement citoyen, les lycéens avaient, au préalable, reçu, des mains de Mme Annie Fouré, une écharpe offerte par le Souvenir français.
Les Ambassadeurs de la mémoire et de la paix du lycée Laennec sont un groupe d’élèves volontaires qui s’impliquent dans le travail de mémoire. Actuellement, il sont au nombre de 16, venant de trois classes différentes.
Certains d’entre eux participeront à la célébration de l’Armistice et de la Paix prévue à Quimper le 16 novembre prochain. D’autres moments mémoriels durant l’année scolaire permettront une mobilisation de ces élèves.
Vous pouvez les rejoindre en vous portant volontaire à l’adresse suivante :
8 mai : trois lycéennes ambassadrices de la Mémoire
Anzia Camus (TES1), Margaux Bernard et Claudia Pereira, de 1re ES2, ont représenté l’équipe des « Ambassadeurs de la Mémoire et de la Paix » du lycée Laennec aux cérémonies du 8 mai à Pont-l’Abbé.
- Anzia, Margaux et Claudia au départ du cortège dans la cour de la Mairie
Alors que notre établissement a la garde du drapeau du CNRD 29 pour l’année scolaire 2018-2019, grâce à son implication dans le Concours National de la Résistance et de la Déportation, il a pour mission de représenter les collèges et lycées du Finistère lors des cérémonies mémorielles.
C’est ainsi qu’Anzia a joué le rôle de porte-drapeau, tandis que Claudia et Margaux en assuraient la garde, dans le défilé qui menait le cortège de la cour de la Mairie au monument aux morts, en passant par la stèle de la rue Jean Lautrédou pour rendre hommage aux résistants fusillés.
- Les porte-drapeaux devant le monument aux morts
Il s’agissait de célébrer la capitulation allemande, donc la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe, et d’honorer la mémoire des victimes de ce conflit particulièrement meurtrier.
Bravant les intempéries (pluie, grêle, vent, orage), les trois lycéennes ont bien pris à cœur leur mission pour témoigner de l’importance que la jeune génération accorde à la transmission de la mémoire.
La cérémonie était du reste rythmée par les chansons entonnées par d’autres jeunes, les élèves de l’école primaire Jules Ferry, qui ont repris Le Chant des Partisans, La Marseillaise ou Fleur de Paris.
Célébration de l’Armistice : défilé et « menu du poilu »
Le 9 novembre prochain, une délégation d’élèves du lycée Laennec célébrera l’Armistice et la Paix en tête du défilé quimpérois. Au self, un « menu du poilu » sera proposé à tous, lors du déjeuner.
Détenteur du drapeau des collèges et lycées du Finistère pour l’année scolaire 2018-2019, en récompense de ses actions mémorielles, notre établissement aura l’honneur de mener le cortège, en compagnie du Bagad Ar Re Goz.
Pour faciliter la transmission de la mémoire à la jeunesse et son appropriation par celle-ci, une quinzaine d’élèves volontaires ont en effet accepté de jouer le rôle d’« Ambassadeurs de la mémoire » : ils représenteront leurs camarades du lycée et du département, lors des cérémonies célébrant le Centenaire de l’Armistice de 1918.
Cette après-midi, à la fois mémorielle et festive, a été preparée par un groupe de travail comprenant une quinzaine de lycéens.
Avant la célébration quimpéroise, un menu spécial aura été servi au self à tous les élèves, le "menu du poilu", le même que dans les établissements quimpérois et fouesnantais.
Le dimanche suivant, le 11 novembre, c’est à Pont-l’Abbé que les lycéens, accompagnés des enfants des écoles primaires, honoreront la mémoire de ces hommes fauchés, le plus souvent dans la fleur de l’âge, durant la Première Guerre mondiale. Ils défileront avec les anciens combattants (des conflits de la deuxième moitié du 20e siècle) et les représentants des associations patriotiques.
Cérémonie des récompenses du CNRD 2023
En ce 27 mai 2023, Journée nationale de la Résistance, se tenait, dans l’amphi Guilcher de l’UBO de Brest, la traditionnelle cérémonie des récompenses du Concours national de la Résistance et de la Déportation, sous la présidence de Philippe Mahé, Préfet du Finistère.
Trois élèves du lycée Laennec y ont reçu les prix attribués par le jury départemental. Pour son remarquable devoir individuel, Valentin obtient ainsi une récompense qui lui est remise par Eric Guellec, l’adjoint au Maire de Brest, chargé des associations patriotiques et des anciens combattants. Le Prix du Comité départemental lui est aussi décerné.
- Valentin reçoit son prix spécial (Prix du Comité départemental) des mains de Laurent Héry (Président du Comité) et Emilie Kuchel (Conseillère régionale)
Avec Tal-Tali et Alice, ils sont également récompensés pour leur production audio-visuelle collective. C’est Pierre Léaustic, fondateur et ancien président de l’Association « Aux marins », qui leur a remis leur distinction. Bravo pour cette belle réussite !
- Tal-Tali, Alice et Valentin (de g. à dr.) récompensés par Pierre Léaustic de l’association « Aux marins »
La cérémonie était ponctuée de discours, tel celui de Guylène Esnault, Directrice Académique des Services de l’Éducation nationale dans le Finistère. Tout en rappelant que le CNRD reste le « vecteur essentiel de la transmission de la mémoire », elle a enjoint les jeunes récipiendaires à « faire la promotion de ce concours auprès de leurs camarades », à devenir des « ambassadeurs du CNRD ». Sans oublier de les féliciter pour leur rôle de « passeurs de mémoire » au sein de leurs établissements scolaires. Il faut transmettre le flambeau et assumer l’héritage que nous ont légué les élèves, enseignants et personnels qui ont résisté durant les heures sombres : « cette École née de la Résistance [sur laquelle ont travaillé les élèves pour le thème de cette année] a fait naître l’École d’aujourd’hui ».
C’est à Philippe Mahé, Préfet du Finistère que revient l’honneur de clore la cérémonie. « Ce n’est pas seulement un travail scolaire, c’est beaucoup plus que cela. On n’en finit pas de devenir citoyen. […] ». « Nous avons des valeurs en partage, celles qui fondent notre pacte républicain. » Surtout que dans le contexte actuel, « ce travail permet de mieux comprendre la géostratégie mondiale ».
Une telle cérémonie ne pouvait se terminer sans qu’un hommage fût rendu au résistant Alain Bodivit, décédé quelques jours auparavant, et qui n’avait cessé de témoigner auprès des élèves, collégiens et lycéens (notamment au lycée Laennec, à maintes reprises), jusque très récemment encore. Le mot de la fin revient donc à Laurent Héry, président du Comité départemental, confiant à son sujet : « il aimait transmettre. Il savait qu’un fil se tissait entre générations ». Merci pour tout Monsieur Bodivit…
Cérémonie du CNRD : une coupe et trois prix pour Laennec
La traditionnelle cérémonie de remise des prix aux lauréats départementaux du Concours national de la Résistance et de la Déportation s’est tenue samedi 25 mai à Quimper. Trois élèves du lycée y ont été primés.
Alors que quelque six cents collégiens et lycéens du Finistère ont participé au concours cette année, 80 lauréats ont reçu leur prix dans la salle du centre des congrès du Chapeau Rouge.
Trois prix pour Maëlys
Parmi eux, Maëlys Nicole, élève de 1re ES2 du lycée Laennec. Elle a été particulièrement mise à l’honneur, recevant trois prix à elle seule : le 1er prix dans la catégorie « devoirs individuels », remis par M. Martin Lesage, Sous-Préfet du Finistère, ainsi qu’un prix spécial, pour ce même travail, le prix le Résistance, qui lui a été décerné une nouvelle fois par Martin Lesage, accompagné de Ludovic Jolivet, Maire de Quimper, et des deux Résistants, Alain Bodivit et Alexis Le Gall.
- Maëlys félicitée par le Sous-Préfet, Martin Lesage
Sa copie a en outre été sélectionnée pour représenter le Finistère devant le jury national, qui se réunira cet été et publiera son palmarès en septembre.
Avec ses camarades, Florent Bernard et Célestin Léofold, elle a également obtenu une récompense dans la catégorie « production collective ». C’est Marcelle Berrou, présidente de l’association des Français Libres du Finistère, qui a remis leur prix aux trois lauréats.
Félicitations aux trois lauréats (Florent Bernard, Célestin Léofold et Maëlys Nicole) !
Une coupe d’établissement
Grâce à la qualité de leur travail, à l’investissement de l’ensemble de la classe de 1re ES2 dans le concours de la Résistance et de la Déportation, ainsi qu’à l’implication des ambassadeurs de la mémoire et de la paix dans les diverses cérémonies mémorielles en 2018-2019, le lycée Laennec a en outre remporté une coupe d’établissement.
En fin de journée, les élèves du lycée Laennec, détenteurs du drapeau des lycées et collèges du Finistère, l’ont transmis à un autre établissement, chargé de représenter les élèves du département aux différentes cérémonies mémorielles qui se dérouleront en 2019-2020.
- Remise de la coupe d’établissement
Félicitations à tous les « Ambassadeurs de la mémoire et de la Paix » du lycée Laennec qui ont parfaitement rempli ce rôle durant l’année scolaire qui s’écoule : Anaïs, Angèle, Anzia, Aziliz, Camille, Claudia, François, Jules, Kim, Laora, Margaux, Margot, Marie, Simon, Sterenn et Théa.
Félicitations aussi à Florent, Margaux, Léa et Célestin pour leur implication (rédaction et lecture d’un discours) lors de la réception du Résistant Alain Bodivit et des autres témoins des répressions et déportations durant la Seconde Guerre mondiale.
Clara (1G3) lauréate du concours de la Résistance
Après une année blanche liée à la crise sanitaire, le Concours national de la Résistance et de la Déportation a pu se tenir en ce printemps 2021. Clara Lappart, élève de 1re G3, a vu son travail récompensé par le jury départemental.
Datant de 1961, ce concours, l’un des plus anciens et des plus connus de l’Éducation nationale, "est ouvert aux collégiens de troisième et aux lycéens […]. Il perpétue chez les élèves la mémoire de la Résistance et de la Déportation pour leur permettre de s’en inspirer et d’en tirer des leçons civiques dans leur vie d’aujourd’hui" (source : https://www.education.gouv.fr/le-concours-national-de-la-resistance-et-de-la-deportation-4295).
"Entrer en Résistance : comprendre, refuser, résister", voilà le thème proposé à la réflexion des élèves cette année. Clara s’est illustrée dans la catégorie individuelle, lors d’une épreuve constituée d’une composition et d’une étude de documents.
Il s’agissait de s’interroger sur les raisons et les formes de la résistance en France dès 1940 et d’expliquer, à partir d’un témoignage de Constant Monjaret, un résistant qui s’est engagé dans les FFL dès juin 1940, ce que signifie comprendre, refuser, résister à cette époque.
En soulignant habilement le lien qui existe entre les engagements du passé et ceux d’aujourd’hui, la copie de Clara, comme du reste celle des autres candidats du lycée Laennec, n’a pas manqué de séduire le jury du concours.
Son prix lui a été remis au sein de l’établissement le 9 juin, en comité restreint (contrairement aux autres années où peut avoir lieu une cérémonie officielle et solennelle). C’est Monsieur François Fouré, délégué départemental du Souvenir français, qui représentait le jury à cette occasion.
Mme Lamy, la proviseure, s’est jointe à lui pour féliciter la récipiendaire, tout en y associant une autre lycéenne, Emma Chevalier (TG2), dont l’implication dans ce concours s’est révélée remarquable et qui s’est, elle aussi, illustrée par la qualité de sa production.
Félicitations à Clara, ainsi qu’à Ayronn, Célia, Cérian, Emma et Yahina pour leur belle implication dans la préparation de ce concours et leurs copies, remarquables elles aussi.
CNRD 2019 : Sur les traces du réseau Shelburn
Les lauréats finistériens, dont les lycéens de Laennec, ont été invités par le Comité départemental du prix de la Résistance et de la Déportation à une découverte de la Résistance costarmoricaine le 5 juin 2019.
Deux des trois lauréats du lycée Laennec (Maëlys Nicole et Célestin Léofold) étaient de la partie.
Après une matinée dédiée à la visite guidée du musée de la résistance en Argoat à Saint-Connan et au site du maquis de Coat-Mallouen, un repas était offert par le comité finistérien du CNRD à l’auberge de l’Etang neuf.
L’après-midi, direction Plouha et la plage Bonaparte pour une cérémonie mémorielle, devant la stèle Shelburn, en présence du Maire de la commune (le 2e à partir de la droite sur la photo ci-dessous).
C’est de ce site que le réseau Shelburn organisait l’évasion des aviateurs alliés vers l’Angleterre.
Suite au discours du premier édile, le Président du Comité départemental du CNRD, Alain Méléard (2e en partant de la gauche), a transmis aux lauréats le message de Jane Birkin, marraine du réseau Shelburn auquel son père, David Birkin, appartenait.
« Mon père disait que les vrais héros étaient les Bretons, qui étaient extrêmement courageux et ne refusaient jamais de donner abri à des aviateurs anglais en dépit du danger qu’ils encouraient ».
Une gerbe a ensuite été déposée par un représentant de chaque établissement vainqueur d’une coupe. Au nom du lycée Laennec, c’est Maëlys qui s’en est chargée, Célestin, également volontaire, lui laissant cet honneur.
Malgré la pluie d’orage, l’ensemble du groupe a pu découvrir une partie du circuit Shelburn, notamment la plage Bonaparte d’où les la aviateurs alliés, abattus au-dessus de la France et de la Belgique, pouvaient s’évader grâce à l’organisation exceptionnelle mise en place par la résistance locale. Huit évasions ont ainsi pu se dérouler, au nez et à la barbe des Allemands, permettant à 135 aviateurs et 7 agents de regagner l’Angleterre.
Dès que la BBC diffusait le message « Bonjour à tous dans la maison d’Alphonse », cela signifiait qu’une opération d’évasion était prévue pour la nuit suivante. Les aviateurs devaient alors se regrouper au domicile de Jean et Marie Gicquel surnommé la maison d’Alphonse.
L’ensemble de ces opérations ne furent possibles qu’au prix d’un danger permanent et grâce à l’aide et à la discrétion de nombreux habitants du coin.
Réussite exceptionnelle : le réseau Shelburn n’a jamais été démantelé par les Allemands.
CNRD 2019 : trois lauréats au lycée, 1er prix départemental pour Maëlys Nicole
Le jury départemental du Concours national de la Résistance et de la Déportation vient de rendre son verdict : trois élèves du lycée Laennec figurent à son palmarès, dont la lauréate de la catégorie individuelle, doublement primée.
Sélectionnée pour le jury national
La palme revient ainsi à Maëlys Nicole (1re ES2), premier prix dans la catégorie « devoir individuel » pour sa réflexion, dans une composition, sur les répressions et déportations en France et en Europe durant la Seconde Guerre mondiale.
- Maëlys, lauréate dans la catégorie individuelle
Premier prix départemental, elle a, en outre, l’honneur de voir sa copie sélectionnée pour le jury national qui se réunira cet été à Paris.
Primée au sein d’un groupe
Maëlys s’est aussi illustrée dans la catégorie « production collective », en compagnie de deux de ses camarades, Florent Bernard et Célestin Léofold, pour leur dossier intitulé « A nos héros réprimés ».
- Les trois lauréats dans la catégorie « production collective »
- De gauche à droite : Florent, Maëlys et Célestin tenant le drapeau des lycées et collèges du Finistère
Félicitations à tous les trois, ainsi qu’aux autres élèves de la classe de 1re ES2 pour avoir repris, avec brio, le flambeau de la promotion 2017-2018, en charge du drapeau des collèges et lycées du Finistère pour une année. A eux désormais d’œuvrer au sein des « Ambassadeurs de la mémoire et de la Paix », en compagnie de tous les autres lycéens volontaires.
Félicités lors d’une cérémonie officielle
La cérémonie des récompenses se déroulera le samedi 25 mai au Centre des Congrès du Chapeau Rouge à Quimper : Maëlys, Florent et Célestin y recevront leurs prix. Les lauréats se verront aussi offrir une sortie, le 5 juin, dans les Côtes-d’Armor, au musée de la Résistance en Argoat à Saint-Connan puis à Plouha, sur la plage Bonaparte, un des hauts lieux des réseaux d’évasion des aviateurs alliés.
CNRD 2022 : de multiples récompenses pour le lycée
La traditionnelle cérémonie des récompenses du Concours National de la Résistance et de la Déportation s’est tenue le samedi 21 mai au Centre de congrès du Chapeau Rouge à Quimper. Présidée par Philippe Mahé, Préfet du Finistère, elle a permis au lycée Laennec d’obtenir pas moins de six récompenses.
Jamais autant d’élèves de l’établissement n’avaient été primés dans la seule catégorie individuelle. C’est dire la qualité de leurs productions.
En voyage scolaire à Madrid, Anton n’a pu honorer la cérémonie de sa présence. Mais cela ne l’a pas empêché d’obtenir deux prix ô combien mérités. Son père le représentait pour l’occasion. En plus d’un prix avec une sélection pour le jury académique, il s’est vu remettre, des mains de Laurent Héry (Président du comité départemental du concours), Maryvonne Moal (Présidente des Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation du Finistère) et Éric Guellec (adjoint au Maire de Brest), le Prix du Comité départemental. Le 1er juin, il a par ailleurs appris que sa copie avait été sélectionnée pour représenter l’académie de Rennes au jury national.
Valentin, quant à lui, récipiendaire d’un prix avec mention spéciale, remis par Guylène Esnault, Directrice Académique des Services de l’Éducation Nationale du Finistère, a également reçu le Prix de l’ordre national du Mérite. Récompense qui lui a été remise par Sylvain Le Berre (Directeur départemental de l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre du Finistère) et Dominique Pette du Souvenir français.
Enfin, le Prix de la Fondation de la France libre a été attribué à Benjamin. Marcelle Berrou (Présidente de l’Amicale de la France Libre) et Anne Le Mignon (Trésorière du Comité départemental du Concours) n’ont pas manqué de le féliciter vivement.
- Benjamin vient d’être récompensé du prix de la Fondation de la France Libre par Marcelle Berrou, ancienne élève du lycée Laennec
Pour conclure la cérémonie, le message du Préfet du Finistère, Philippe Mahé, s’adressait directement aux lauréats pour souligner la responsabilité qui leur incombe : « vous recevez en héritage ce pays et ses valeurs. Il faut les protéger. » Message bien reçu et accompagné, bien sûr, de chaleureuses félicitations !
Bravo à tous les participants qui se sont engagés avec enthousiasme et détermination, ainsi qu’à Anton, Valentin et Benjamin.
Le palmarès avait été proclamé il y a quelques semaines.
CNRD 2023 : trois lauréats au lycée Laennec
Retour à la normale pour le Concours National de la Résistance et de la Déportation, après plusieurs éditions perturbées par la crise sanitaire : 26 élèves du lycée Laennec se sont ainsi lancés dans l’aventure cette année encore. Avec succès, puisqu’ils ont réalisé de remarquables productions et que trois d’entre eux figurent au palmarès 2023.
C’est un thème original qui était proposé à la réflexion des élèves cette année : « L’école et la Résistance. Des jours sombres au lendemain de la Libération (1940-1945) ».
De belles productions individuelles
Loan, Faustine et Valentin ont choisi de préparer l’épreuve individuelle, consistant en une question problématisée sur les bouleversements de l’École par la Seconde Guerre mondiale, ainsi qu’en une étude de documents visant à montrer comment les étudiants et les élèves ont réagi face aux décisions de l’occupant et du régime de Vichy.
- Extraits des copies du CNRD 2023
Ils s’y sont investis avec sérieux et détermination, produisant des travaux de grande qualité. "De toutes les copies que j’ai vues, c’était la meilleure, et de loin", soulignera du reste un des membres du jury du CNRD, au sujet d’un de ces devoirs, pourtant non primé. En revanche, une autre production a, quant à elle, reçu les faveurs du jury : Valentin obtient ainsi un prix. Sa copie sélectionnée pour le jury régional y a été sélectionnée pour être présentée au jury national.
Voir le palmarès du jury académique.
Valentin, doublement primé
Déjà lauréat l’an dernier, dans l’épreuve individuelle, avec une mention spéciale, Valentin avait aussi décidé de préparer l’épreuve collective, en compagnie d’Alice et de Tal-Tali. Bien lui en a pris : le trinôme figure au palmarès départemental pour une production audiovisuelle intitulée L’éducation de la révolte.
- « L’éducation de la révolte », la production audiovisuelle de Tal-Tali, Alice et Valentin, primée par le jury
Ils y décrivent, notamment, l’histoire et l’engagement d’Albert Le Noane, arrière-grand-père de Valentin et membre actif de la Résistance bretonne, alors qu’il était instituteur à Saint-Gilles-Pligeaux. "C’est un honneur pour moi aujourd’hui de présenter son histoire dans ce concours qui, j’en suis sûr, lui aurait tenu à cœur. […] Son premier acte de résistance fut, lors de son stage de validation d’études, en août 1941, où lorsqu’on lui demanda de commenter l’appel du Maréchal Pétain, Albert décida de ne pas effectuer le travail."
- Extrait de la production l’éducation de la révolte
- Lors de la présentation du thème 2023 du CNRD à Pont-de-Buis en novembre 2022, Alain Bodivit, ancien résistant, a livré son témoignage et son message à la jeunesse. Tal-Tali, Valentin et Alice ont choisi de reprendre ses mots dans leur vidéo, tant ils résonnent encore très fort 80 ans après.
Deux autres travaux ont également retenu l’attention du jury, sans pour autant obtenir de récompense.
Lou-Ann et Argan avaient pourtant eu la belle idée d’interroger deux témoins de l’époque : "Pour réaliser notre production, nous avons recouru aux témoignages de deux personnes, M. Raymond Jaouen et Mme Yvonne Le Floc’h. Ces personnes ont toutes les deux grandi dans une petite commune du Pays bigouden dans le Finistère, Tréguennec. A l’époque Tréguennec, et la Bretagne en général, étaient assez rurales avec un mode de vie campagnard pour de nombreuses personnes. Durant la guerre, M. Jaouen et Mme Le Floc’h ont été certes touchés par les événements et les conditions de vie difficiles au quotidien, mais comme ils nous l’ont communiqué « plutôt en retrait et à l’abri comparé aux grandes villes et au nord de la France ». M. Jaouen, 84 ans, et Mme Le Floc’h, 89 ans, ont vécu une partie de leur enfance et donc de leur scolarité durant la Seconde Guerre mondiale. Durant cette période, chacun à sa façon a été marqué par des évènements plus ou moins tristes et pas faciles à vivre forcément au quotidien".
Manon et Flore, quant à elles, ont décidé de réaliser non moins qu’un court métrage, « Demain, il fera beau », à partir du témoignage de Denise Domenach. Jolie production qui aura mobilisé famille, amies, professeurs.
Félicitations à Alice, Argan, Faustine, Loan, Lou-Ann, Tal-Tali et Valentin pour leur engagement en faveur du travail de mémoire.
"Nous ne sommes que lycéens, et notre production n’est ni professionnelle, ni diffusée sur les grandes chaînes télévisées. Pourtant, nous espérons apporter notre pierre à l’édifice ; nous souhaitons amener la lumière sur ces héros, héroïnes, auxquels nous devons tout. Par leur courage, leur détermination et leur dévouement, nous sommes aujourd’hui un pays libre. Leurs noms méritent alors, à défaut d’être gravés sur la pierre des monuments dédiés aux morts, la postérité qui leur est due.
[Notre production audiovisuelle] est un travail de mémoire, de recherche ; c’est un devoir citoyen, que nous avons effectué avec sérieux et plaisir." (Tal-Tali, Alice et Valentin)
Concours de la Résistance : les lycéens de Laennec s’illustrent à nouveau
La cérémonie du prix départemental du concours de la Résistance s’est tenue le samedi 26 mai 2018 au Centre d’instruction navale de Brest. Jules Brigant, de 1re ES2, et le groupe 2 de littérature & société y ont été récompensés.
Jules Brigant sélectionné pour le prix national
C’est dans la catégorie individuelle que Jules, élève de 1re ES2, s’est distingué. Son devoir a d’abord été choisi par le jury départemental - qui lui a décerné son 1er prix -, avant d’être retenu à l’échelon académique.
- Le 1er prix dans la catégorie individuelle remis à Jules par Jean-Charles Larsonneur, député du Finistère
La qualité de sa production sur le thème « S’engager pour libérer la France » lui vaut à présent de concourir au niveau national.
Sa réflexion et son argumentation sur l’engagement lui ont aussi permis de recevoir le prix spécial de l’Ordre des Palmes académiques.
- Jules, accompagné du Proviseur du lycée, Michel Aymerich, reçoit le prix de l’Ordre des Palmes académiques
Bravo à lui !
Une mention spéciale pour les 2de 5 et 6
En partant sur les traces d’Yves Bernard, un Résistant arrêté, en plein cours, par la police de Vichy, alors qu’il était scolarisé dans notre établissement, le groupe de 2de 5-6 de littérature & société a, lui aussi, obtenu les faveurs du jury. Les courtes vidéos sur l’engagement du jeune Pont-l’Abbiste au service de la liberté ont même remporté une mention spéciale.
- Alexis Le Gall, Résistant FFL, remet leur prix aux élèves de 2de (Littérature & société)
- Claudia, Mélissa, Marion, Léna et Eva représentant leurs camarades du groupe de littérature & société lors de la cérémonie.
Le drapeau des lycées et collèges du Finistère remis à nos représentants
- Le Sous-préfet du Finistère, Ivan Bouchier, remet à Jules le drapeau des Lycées et Collèges du Finistère
Pour clore la cérémonie, le Sous-préfet du Finistère, Ivan Bouchier, a remis à l’établissement, pour ses actions de Mémoire, le « drapeau des lycées et collèges » du comité départemental du concours de la Résistance et de la Déportation.
Les lauréats ont ensuite été invités à une sortie à la Pointe Saint-Mathieu. Jules Brigant et Anzia Camus (1re ES2) y représentaient le lycée Laennec, comme porte-drapeau des lycées et collèges du Finistère.
Les projets menés cette année dans le cadre du concours national de la Résistance et de la Déportation ont bénéficié du soutien :
- de la Direction de la Mémoire, du Patrimoine et des Archives du ministère des Armées,
- du Souvenir français
- des Amis de la Fondation de la Résistance.
- du Conseil Régional de Bretagne (programme Karta)
- de Mme Liliana Tanguy, Députée du Finistère.
- du Foyer socio-éducatif
- du lycée Laennec
- Au nom des Amis de la Fondation de la Résistance et du Souvenir Français, François Fouré et Noël Le Quéré remettent au Proviseur, Michel Aymerich, les chèques qui ont contribué au financement d’un voyage mémoriel des 1re ES2 en région parisienne.
Merci aussi à Mme Bernard, MM Balliot, Berrou et Kervision pour leur aide.
Concours de la Résistance : trois prix pour le lycée
Le jury départemental du prix de la Résistance et de la déportation vient de publier son palmarès 2017 : trois récompenses sont attribuées aux élèves du lycée Laennec. La cérémonie a eu lieu le samedi 20 mai.
Une mention spéciale
Jeanne Pellen, élève de 1re ES2, a ainsi obtenu une mention spéciale pour son très bon devoir individuel. Invitée à réfléchir à la négation de l’homme dans l’univers concentrationnaire nazi, dans le cadre d’une composition puis d’une étude de documents, elle s’est illustrée par la pertinence de son argumentation. Le jury lui a en outre attribué un prix spécial.
- Jeanne reçoit son prix spécial
- Le prix spécial de « Mémoire et espoirs de la Résistance » est remis par François Fouré, délégué départemental pour le Finistère de cette association mémorielle.
Neuf autres élèves de la classe ont également participé à cette épreuve.
La mise en scène d’une opérette
De son côté, le groupe de Littérature & société, comprenant 16 élèves de 2de 1 & 2, a séduit le jury en réalisant une vidéo sur l’opérette de Germaine Tillion, le Verfügbar aux Enfers, intitulée « une échappatoire à la déshumanisation dans un camp nazi ».
- Pochette de la vidéo réalisée par les élèves de 2de 1 & 2
Les élèves ont en effet cherché, en étudiant l’oeuvre et son contexte ainsi qu’en mettant en scène quelques extraits de l’opérette, à comprendre comment l’écriture et l’autodérision pouvaient lutter contre la déshumanisation mise en œuvre par les nazis dans le camp de Ravensbrück.
- Des représentants du groupe de Littérature & société reçoivent la récompense collective
- Kim, Mélanie et Simon reçoivent, des mains d’Anne Le Mignon, le prix attribué au groupe
- Des représentants du groupe de Littérature & société reçoivent la récompense collective
- Nelly et Solveig complètent l’équipe des représentants du groupe de Littérature & société
Outre ces récompenses, les lauréats sont invités par le comité départemental du prix de la Résistance et de la Déportation à un voyage mémoriel en Normandie les 31 mai et 1er juin prochains.
Félicitations à eux, ainsi qu’à leurs camarades qui se sont lancés dans l’aventure du concours de la Résistance.
Des lycéens à la Journée nationale de la Résistance
C’est à l’Île-Tudy devant la plaque dédiée à l’opération Dahlia que s’est tenue la cérémonie départementale, organisée par la Préfecture, à l’occasion de la Journée nationale de la Résistance du 27 mai 2022. Le lycée Laennec y était dignement représenté par six de ses élèves.
"L’Assemblée nationale a instauré le 27 mai comme Journée nationale de la Résistance. Cette journée est l’occasion d’une réflexion sur les valeurs de la Résistance et celles portées par le programme du Conseil national de la Résistance", selon le Ministère de l’Éducation nationale. La date du 27 mai 1943 correspond en effet à la fondation du Conseil national de la Résistance par Jean Moulin, sous l’autorité du général de Gaulle, et donc à l’unification de toutes les résistances. Par leur présence et leur participation à la cérémonie, les lycéens ont témoigné de l’importance que revêtent pour eux le travail de mémoire et l’hommage rendu à ces Résistants qui, au péril de leur vie, ont permis la renaissance de la République et de ses valeurs.
Faustine et Valentin étaient chargés d’expliquer à l’assemblée l’importance symbolique du lieu où ils se trouvaient. C’est de cette plage de l’Île-Tudy que part, le 2 février 1944, le Jouet des flots, avec à son bord d’éminents Résistants, dont Pierre Brossolette, afin de rejoindre au nord d’Ouessant une vedette de la marine britannique. Hélas, une voie d’eau les contraint à accoster à Feunteun Aod (Plogoff). Une grande partie des 32 hommes de l’opération Dahlia sont rapidement arrêtés, dont Brossolette, qui choisit de se suicider dans les locaux de la GESTAPO parisienne, afin de ne pas risquer de parler sous la torture.
Benjamin, quant à lui, accompagnait Anne Friant-Mendrès, vice-présidente du comité national de l’ANACR et présidente du comité du Finistère, pour la lecture du message commun des associations patriotiques.
- Benjamin lisant le discours de l’ANACR 29, accompagné d’Anne Friant, la présidente départementale de cette association mémorielle
Pour terminer la cérémonie, Charlotte et Gwenvaël, ont participé au dépôt de gerbe de la Préfecture du Finistère, en compagnie du Sous-Préfet David Foltz.
- Les six représentants du lycée Laennec
- De g. à dr. : Benjamin, Charlotte (élèves de TG4) ; Faustine (1G2), Valentin et Lou-Ann (1G1) et Gwenvaël (1G3)
Félicitations pour cet hommage magnifique rendu aux héros, souvent martyrs, de la Résistance ! Bravo pour ce bel engagement au service de la mémoire !
La restauration de l’alvéole « Finistère » par le lycée Laennec
Après la cérémonie organisée devant la stèle de La Torche le 12 octobre 2021, c’est lors du 80e anniversaire des « Fusillés de Châteaubriant » que le sable prélevé, symbolisant les terres de Résistance du département, a été déposé dans l’alvéole « Finistère » du monument commémoratif.
La foule (6000 personnes environ) était rassemblée dans la Carrière de Châteaubriant le 17 octobre pour rendre hommage aux fusillés de 1941 et, par là même, à tous les Résistants exécutés par l’occupant nazi.
80 ans après les faits, 70 ans après la création de ce lieu de mémoire, au lieu-dit « La Sablière », le temps est venu de restaurer le Monument aux Fusillés, réalisé par le sculpteur Antoine Rohal en 1950. Intégrant 183 alvéoles destinées à recevoir la terre de différents lieux d’exécution, celui-ci commémore les massacres d’otages et honore la mémoire de tous les Résistants.
- La « Sablière », carrière des Fusillés, avant la cérémonie
En ce mois d’octobre 2021, ce sont 14 alvéoles qui s’apprêtent à accueillir de nouveaux prélèvements effectués par les élèves de différentes régions de France.
- Les terres de résistance déposées en 2021
C’est le Finistère qui représente, cette année, l’Académie de Rennes, et plus particulièrement le lycée Laennec missionné pour effectuer la collecte de terres de résistance.
- L’alvéole du Finistère au sein du Monument aux Fusillés
Sol et Zia s’en sont chargées le 12 octobre, pour leurs camarades, et ont remis le prélèvement de sable à Madame Anne Friant de l’ANACR. Sable déposé ensuite, à Châteaubriant, au nom de l’établissement, de tous les lycéens et de l’ensemble des élèves du Finistère. Merci à elle.
- Sable collecté à La Torche par les lycéens de Laennec
« Vous qui restez, soyez dignes de nous, les 27 qui allons mourir », écrivait le jeune Guy Môquet, tout juste âgé de 17 ans et demi, avant l’exécution de la sentence.
Nul doute que cette dignité aura présidé aux diverses cérémonies organisées en cet automne 2021. Les lycéens se seront parfaitement mués en passeurs de mémoire, se montrant à la hauteur de l’événement, tout en en mesurant la portée.
Merci à Anne Friant de nous avoir transmis les photos prises le 17 octobre dans la Carrière des Fusillés à Châteaubriant et lors de ce week-end commémoratif.
Laennec célèbre l’Armistice et la Paix
Après la cérémonie du 11 novembre à Pont-l’Abbé, c’est à Quimper que les « Ambassadeurs de la Mémoire et de la Paix » du lycée étaient conviés pour la célébration du Centenaire, cinq jours plus tard.
Défilant en tête de cortège, avec le drapeau des lycées et des collèges du Finistère, ils avaient pour mission de représenter tous les établissements du département.
Une cérémonie pour la jeunesse à Quimper
Ils répondaient à l’invitation d’un groupe de travail composé, notamment, de 16 lycéens quimpérois.
- Une partie du goupe des Ambassadeurs de la Mémoire et de la Paix
Rassemblés place Saint-Corentin, avec leurs camarades des autres établissements (1500 jeunes), ils entendaient défendre des valeurs auxquelles ils sont attachés, comme en témoigne le discours inaugural : « Il y a cent ans une des guerres les plus meurtrières qu’ait connues l’Europe, se terminait enfin. Ils avaient en grande partie notre âge, 16, 17, 18 ans, l’âge des groupes de lycéens qui sont présents ici aujourd’hui. Et ils sont tombés pour défendre nos valeurs : Liberté Égalité Fraternité ! Ça aurait pu être nous, si nous étions nés il y a un peu plus de cent ans. Mais ce n’est pas le cas… Nous leur sommes redevables ! Nous leur sommes redevables de pouvoir vivre libre et en paix aujourd’hui ! Nous devons transmettre leur Mémoire pour que cela ne recommence plus jamais. »
S’en est suivi un parcours de Mémoire, en direction de l’ancienne caserne de Quimper, de laquelle sont partis, le 8 août 1914, les soldats du 118e régiment d’infanterie.
Laennec en tête de cortège
Ouvert par le bagad Ar Re Goz, le défilé était mené par les élèves du lycée Laennec, porteurs du drapeau des lycéens et collégiens du Finistère, créé sur une initiative du Souvenir Français.
- Défilé derrière le bagad Ar Re Goz
Ce drapeau, confié à un établissement impliqué dans les actions de Mémoire, et plus particulièrement dans la participation au Concours National de la Résistance et de la Déportation, a accompagné, depuis sa création en 2011, tous les grands moments mémoriels du département.
Six projets de logos, réalisés par Hélène Le Bolzer, ont été présentés aux lycéens « Ambassadeurs de la Mémoire et de la Paix ».
Après consultation, il n’en reste plus que deux en lice. Celui de droite, fera l’objet d’une petite modification : le bleuet devrait être déplacé.
Laennec se lance dans le concours de la Résistance
Comme chaque année depuis 2012, des élèves du lycée participeront au Concours national de la Résistance et de la Déportation. Certains d’entre eux ont assisté au lancement de l’édition 2020 à Châteaulin.
Devant 250 collégiens et lycéens du Finistère, réunis dans la salle Coatigrac’h à Châteaulin, différents intervenants ont ainsi exposé les enjeux du sujet proposé en 2020, « 1940, entrer en résistance, comprendre, refuser, résister ». Les élèves sont invités à y réfléchir, individuellement ou collectivement. Ils pourront s’inspirer du témoignage des deux Résistants finistériens, Alexis Le Gall et Alain Bodivit.
- Alexis Le Gall, au centre, et Alain Bodivit, à gauche : deux Résistants témoignent devant la jeunesse
Alexis Le Gall fait partie des rares personnes qui ont, dès juin 1940, refusé la défaite française et cherché à continuer le combat. Il embarque ainsi, à 17 ans, pour l’Angleterre, afin de se mettre au service du général de Gaulle et de la France Libre, puis combat en Afrique contre l’Afrika Korps, à El Alamein, en Libye, puis en Tunisie. Avant de débarquer en Italie d’abord, en Provence ensuite pour participer à la libération de l’Europe de l’Ouest.
Alain Bodivit, quant à lui, un peu plus jeune que son camarade au moment de la débâcle de 1940, s’engage en janvier 1943. Il décrit, devant le jeune public ébahi, l’état d’esprit des habitants de Pleuven, sa commune d’origine, lors de l’arrivée des Allemands. Ainsi évoque-t-il la « catastrophe », avec des gens « désorientés », en plein « désarroi », dans la « détresse », dans « l’incompréhension ». « C’était une période noire, vraiment noire. Nous avions perdu la liberté ». C’est pourquoi, en 1943, il est « heureux de rentrer en résistance, même s’il fallait une bonne part d’inconscience ». Enfin, il lance son message à la jeunesse : « ce que vous avez de plus précieux, c’est votre liberté. Cette liberté, c’est comme l’air que vous respirez : vous ne savez pas qu’il est là. Mais si vous venez à en manquer, vous étouffez, vous mourez. Cette liberté, il vous faudra la défendre ». Alexis Le Gall n’est pas en reste : « Il faut s’engager pour défendre cette liberté, ce mode de vie, la démocratie. Il faut savoir lutter contre ces dictateurs. Gardez votre liberté, votre droit de parler. Soyez bons et généreux. C’est la générosité qui donne le bonheur ».
Après le témoignage de ces héros de l’histoire vient le tour des anciens lauréats du concours qui cherchent à expliquer ce que cela leur a apporté. Parmi eux, deux anciennes élèves du lycée Laennec :
- Camille Coïc, vainqueure de trois prix en 2014, avec l’immense fierté de voir son travail sélectionné pour le jury national et qui a une nouvelle fois été récompensée en 2015. Poursuivant ses études à Bordeaux, elle a tenu à s’adresser à l’assemblée par le biais d’une petite vidéo.
- Et Anzia Camus, qui a remporté, avec le lycée Laennec, le drapeau des collèges et lycées du Finistère en 2018.
- Le témoignage d’anciens lauréats du concours
- A droite, Anzia Camus, côtoyant Alain Méléard, Président du Comité du Prix de la Résistance et de la Déportation, et le Résistant Alexis Le Gall.
Le témoignage d’Anzia Camus (élève du lycée Laennec de 2016 à 2019) à Châteaulin le 11 décembre 2019 « C’est au lycée Laennec de Pont-l’Abbé, durant mon année de première que mon investissement dans le travail de mémoire s’est accentué. J’ai pu participer au Concours National de la Résistance et de la Déportation, qui selon moi, devrait être inclus dans les programmes scolaires. Y participer est déjà accomplir un acte de mémoire. Pour préparer ce concours, ma professeure d’histoire avait organisé pour notre classe un séjour à Paris nous amenant à visiter certains des plus grands lieux de mémoire de la capitale, et nous invitant à nous placer dans les pas de ceux qui nous ont précédés. Ce séjour nous a d’ailleurs tous remplis d’émotions et nous a fait prendre conscience de l’importance de notre passé collectif, de notre Histoire, surtout quand elle est si douloureuse. Suite à ce concours mon lycée a remporté le drapeau des lycées et collèges du Finistère, attribué par le jury départemental du concours de la Résistance et de la déportation. En terminale, je suis allée plus loin dans mon investissement en devenant ambassadrice de la mémoire et de la paix ; j’ai assisté aux cérémonies de l’année scolaire : celles de novembre 2018, à Pont-l’Abbé d’abord puis à Quimper pour les Cent ans de la fin de la Première Guerre Mondiale. J’ai également eu l’honneur de représenter les collégiens et lycéens du Finistère en étant porte-drapeau le 8 mai à Pont-l’Abbé ».
En clôture de cette après-midi, les résultats de l’enquête réalisée par les élèves du groupe 1 d’HGGSP sur la perception par les jeunes du travail de mémoire ont une nouvelle fois été présentés au public, après un premier exposé à Plougastel-Daoulas, le 26 octobre, lors de l’Assemblée départementale du Souvenir Français, puis le 11 novembre à l’occasion du Rendez-vous Mémoire et Citoyenneté à Fouesnant. Des dirigeants politiques, ainsi que des représentants d’associations mémorielles ont même demandé à être destinataires des graphiques issus de l’analyse des résultats de ce sondage.
Un véritable succès pour ce travail réalisé collectivement par Anaëlle, Eva, Stoyann, Emeline, Cédric, Emma, Pauline, Oan, Romane, Anaïs, Méline, Stan, Adrien et Célia. Bravo à eux pour la qualité des questions qu’ils ont préparées !
Le Lycée Laennec au palmarès du CNRD 2022
Alors que 561 élèves de 30 établissements du Finistère ont participé au Concours national de la Résistance et de la Déportation 2021-2022, trois lycéens de Laennec viennent d’apprendre qu’ils figurent au rang de lauréats.
Vingt élèves de l’établissement s’étaient portés volontaires pour relever le défi du concours, en y travaillant sur leur temps libre. Leurs productions, individuelles ou collectives, ont toutes retenu l’attention du jury départemental, dont les membres avaient pour mission de départager 237 lycéens.
Tous les élèves avaient mené une réflexion sur le thème suivant : "La fin de la guerre. Les opérations, les répressions, les déportations et la fin du IIIe Reich (1944-1945)".
Les uns par la production d’une vidéo (Alice, Louane et Maëlle), d’autres par la réalisation d’un jeu pédagogique (Axelle, Bleuenn, Charlotte, Yanis et Célia) ou par une approche plus classique mais tout aussi pertinente, avec la rédaction d’un solide dossier (Argan, Lou-Ann, Raphaël, Lou-Anne, Joseph et Angélina). Les commentaires du jury se sont tous révélés élogieux sur le travail accompli.
- Jeu pédagogique « Hist’éducation »
Alice, Louane et Maëlle
A l’heure de la proclamation du palmarès, ce sont les participants à l’épreuve individuelle qui se sont le plus distingués.
- Ainsi Anton Le Goualher (TG3) voit-il sa copie retenue pour le jury académique.
- Valentin Vichard (1G1), de son côté, obtient une mention spéciale
- Et Benjamin Turquier (TG4) se trouve également récompensé, en particulier pour son analyse établissant les liens entre le passé (1944-1945) et le présent (la situation en Ukraine).
Félicitations aux lauréats ! Bravo aussi à tous les participants pour la qualité de leurs productions et leur implication, signe d’un bel engagement.
La cérémonie des récompenses se tiendra le samedi 21 mai au Chapeau-Rouge à Quimper. Les lauréats sont par ailleurs invités à un voyage à Saint-Marcel et Port-Louis pour une découverte du Musée de la Résistance en Bretagne, une cérémonie au Monument de la Résistance du Maquis de la Nouette, une visite de la Citadelle de Port-Louis et une seconde cérémonie au Mémorial des fusillés.
Le lycée Laennec, lieu d’histoire, lieu de mémoire
Les élèves du groupe B de Littérature & société ont rencontré deux spécialistes de l’histoire locale, Pierre-Jean Berrou et Gaston Balliot. Au programme : le Pays bigouden pendant la Seconde Guerre mondiale et la figure du Résistant Yves Bernard.
Octobre 1942, il venait d’avoir 18 ans, trois hommes de la police de Vichy sont venus le cueillir, en plein cours de chimie, à l’Ecole Primaire Supérieure de Pont-l’Abbé, l’ancêtre du lycée Laennec. Yves Bernard est arrêté pour faits de Résistance au sein des Francs-Tireurs-et-Partisans, puis emprisonné et déporté en Allemagne, au camp de Dora.
C’est son histoire, replacée dans le contexte local de la Résistance en Pays bigouden, que Pierre-Jean Berrou et Gaston Balliot, sont venus relater aux élèves de 2de.
- Pierre-Jean Berrou (à gauche), le spécialiste de l’histoire locale, et Gaston Balliot qui a côtoyé Yves Bernard
Ceux-ci se sont lancés dans la réalisation d’une sorte de docufiction sur ce jeune homme, à peine plus âgé qu’eux, qui s’est engagé, au péril de sa vie, pour lutter contre l’occupation nazie et pour faire triompher la liberté et la démocratie.
Le lycée rend hommage au Résistant Yves Bernard
L’émotion était palpable dans la salle Autret du lycée Laennec en ce mercredi 5 avril 2023 : les étudiants de BTS2, en prolongement d’un travail mené en atelier de professionnalisation sur le tourisme de mémoire, entendaient honorer Yves Bernard, ancien élève de l’établissement, arrêté pour faits de résistance et déporté au camp de Dora.
Présidée par Mme Guylène Esnault, la Directrice académique des services de l’Éducation nationale dans le Finistère, la cérémonie d’hommage a rassemblé la communauté du lycée Laennec (élèves et étudiants mais aussi différentes catégories de personnels de l’établissement), en compagnie des deux filles d’Yves Bernard, ainsi que de nombreux représentants des associations patriotiques.
- Maelle joue les parfaites maîtresses de cérémonie
- En arrière-plan le portrait d’Yves Bernard en tenue de déporté, dessiné par le peintre Léon Delarbre à Dora en 1944
C’est Maelle, remarquable maîtresse de cérémonie, qui raconte la genèse du projet : « Notre classe de BTS tourisme s’est engagée l’an dernier, aux côtés du Souvenir français, dans la réflexion sur la création d’un chemin de mémoire sur le GR34. Nous avons recensé, par tronçons, les lieux de mémoire dans le Pays bigouden Sud. C’est alors que Camille et Mathilde, en charge du secteur de Pont-l’Abbé, ont appris qu’un ancien élève de notre établissement, Yves Bernard, avait œuvré pour la Résistance durant la Seconde Guerre mondiale, ce qui lui avait valu arrestation et déportation. Or, rien au lycée ne rappelait ces faits et ces actes courageux. Nous avons donc décidé de porter le projet d’installation d’une plaque mémorielle et remercions vivement M. François Fouré, ici présent, de nous avoir accompagnés au nom du Souvenir français. Merci aussi à Maryvonne Moal pour l’AFMD et Anne Friant de l’ANACR ».
Mathilde et Camille prennent alors le relais pour présenter, à l’assistance, nombreuse pour l’occasion, le parcours d’Yves Bernard, des bancs de l’École Primaire Supérieure de Pont-l’Abbé aux châlits et paillasses du camp de Dora. « 20 ans. Nous sommes au printemps 1945. Yves Bernard a 20 ans. Mon âge. L’âge de la plupart d’entre nous ici. Il revient juste de l’enfer. Il vient de vivre l’inimaginable : la déportation dans les camps nazis, à Buchenwald, à Dora, puis les si bien nommées marches de la mort.
6 ans auparavant, Yves, n’est encore qu’un jeune de moins de 15 ans, scolarisé, en classe de Première B, à l’EPS de Pont-l’Abbé, l’ancêtre du lycée Laennec. Il déambule dans les couloirs de ce bâtiment, y fréquente les salles de classe où sont dispensés les différents enseignements, s’amuse avec ses camarades, joue au foot sur les terrains extérieurs. Bref, il est un élève comme les autres, ni plus sage ni moins sage, ni meilleur, ni moins bon, mais déjà animé d’une conscience politique et citoyenne qui ne va cesser de croître durant les années qui suivent. Quelques semaines après la déclaration de guerre, c’est la rentrée pour Yves, en classe de 2de désormais. Même si l’insouciance de la jeunesse s’estompe peu à peu, son quotidien n’en est pas encore bouleversé. Cependant l’attaque de l’Armée allemande et son arrivée en Pays bigouden en juin 1940 marquent la fin d’une époque, la fin de son enfance pourrait-on dire. Les bâtiments de l’EPS sont réquisitionnés par la Wehrmacht, Yves fait partie de ceux qui poursuivent leur scolarité dans le « pigeonnier », dans des salles de classe de l’actuelle école élémentaire Jules Ferry. Peu à peu, la présence de l’occupant, les règles instaurées par le régime de Vichy, l’antisémitisme de celui-ci, la restriction des libertés, la collaboration, lui deviennent insupportables.
C’est lors de la grande fête de la Treminou en septembre 1941 qu’il franchit le pas et intègre la Résistance, au sein des Francs-Tireurs et Partisans (FTP), à la suite de son frère aîné Jean. Il mène alors toute une série d’actions, en particulier la distribution de tracts et de journaux qu’il va chercher à Quimper. La nuit, à vélo, il les rapporte à Pont-l’Abbé. Il les entrepose ensuite chez Corentinik, Corentine Tanniou, qui dissimule dans son commerce l’un des dépôts utilisés par les résistants. Le principal « fait d’armes » du groupe auquel appartient Yves consiste en une inscription, tracée au goudron sur le mur de la salle de cinéma du patronage laïque, à quelques dizaines de mètres seulement de la Kommandantur : « Vive le Front national qui se bat pour la libération de la France ! ». Au nez et à la barbe des Nazis… Quelle audace !
Yves est finalement arrêté, par trois policiers français, au milieu de ses camarades de classe, alors qu’il suit un cours de chimie, le 28 octobre 1942. Il a tout juste 18 ans. Emprisonné à Saint-Charles à Quimper, puis à Montfort-sur-Meu près de Rennes, il est condamné à un an de prison le 21 janvier 1943. Il est d’abord écroué au Pré-Pigeon à Angers durant trois mois, puis à Baugé pendant 9 mois. Ensuite, après avoir pourtant purgé sa peine, il se trouve livré aux Allemands puis transféré au camp de transit de Compiègne, avant sa déportation dans le camp de concentration de Buchenwald, à la fin du mois de janvier 1944. Il a seulement 19 ans. C’est alors le camp de Dora qui l’attend : il y arrive le 18 février 1944, avec la mission de travailler à la construction de fusées V1 et V2. Mais avec ses camarades, il se livre à des petites opérations de sabotage. Résistant un jour, résistant toujours ! Même quand il est piégé entre les pattes de la bête immonde qui lui fait subir toute une série d’expériences médicales, en plus des traitements inhumains du quotidien.
A partir du 4 avril 1945, les nazis procèdent à l’évacuation du camp de Dora. C’est pour Yves et ses compagnons d’infortune le début des marches de la mort, une nouvelle terrible épreuve. Sa débrouillardise et sa force de caractère lui permettent d’échapper à la colonne de prisonniers, en compagnie de Jean Bastié et de Jean Di Domenico, ses « camarades de paillasse », sans doute le 30 avril,… une première libération. Ils sont alors évacués par les alliés lors d’un nouveau périple de plusieurs jours.
Yves est finalement rapatrié en France par Valenciennes puis l’hôtel Lutétia à Paris, avant de regagner son Finistère natal, le 25 mai 1945, à l’âge de… 20 ans. Il revient traumatisé par ce qu’il a vécu mais aussi victime dans sa chair, en tant que cobaye, des expériences médicales menées par les Nazis.
Nous lui rendons hommage en ce jour, 82 ans après son engagement dans la Résistance, 78 ans, après sa libération. Il a sacrifié 4 ans de sa vie, 4 ans de sa jeunesse, la fin de ses études, pour contribuer à la défaite de la bête immonde, pour permettre aux valeurs de la République, à ces valeurs qui nous sont chères, de triompher. C’est un honneur pour nous, étudiants de 2023, qui fréquentons les mêmes salles de classe que lui, de dévoiler cette plaque honorant sa mémoire. La flamme de la résistance ne doit pas s’éteindre et ne s’éteindra pas ! »
- Mme Esnault, DASEN du Finistère, prend la parole afin de féliciter élèves et étudiants pour leur engagement en faveur des valeurs républicaines et pour leur hommage à Yves Bernard
- Mme Aubertot, Proviseure du lycée : l’École ne doit jamais cesser de jouer son rôle de sanctuaire pour les jeunes qu’elle accueille.
Entrecoupée de discours - Mme Esnault insistant sur la valeur de l’engagement des jeunes, hier comme aujourd’hui, ou Mme Aubertot, la Proviseure, déplorant que l’école n’ait pu jouer son rôle de sanctuaire durant les heures sombres de la Seconde Guerre mondiale -, la cérémonie aura atteint le point d’orgue de l’émotion par la lecture de poèmes : « Dora » de Stanislas Radinesky, repris avec beaucoup de brio par Faustine, élève de terminale, et « Ne jamais oublier d’Annie Mathieu » que Louane, sa camarade de classe, a récité sans la moindre fausse note.
- Faustine nous livre une remarquable récitation du poème « Dora » de Stanilsas Radinesky : elle nous plonge avec émotion dans l’univers concentrationnaire, celui qu’a subi Yves Bernard
Du « Chant des marais », au « Chant des partisans », en passant par « Nuit et brouillard » de Jean Ferrat, la musique a joué toute sa partition pour accompagner dignement l’événement. Avant le clou de la cérémonie : le dévoilement de la plaque, opéré par Régine, la fille cadette d’Yves Bernard, et Louison, étudiant de BTS.
- La plaque dévoilée par Régine, une des deux filles d’Yves Bernard, en compagnie de Louison, étudiant de BTS
Bravo et merci à tous les élèves et étudiants impliqués dans cette matinée qui restera dans les mémoires, aussi bien les personnes chargées de l’accueil que celles qui ont œuvré, avec talent, lors de la cérémonie. La conclusion reviendra à Danielle, la fille aînée d’Yves Bernard « merci de graver ces mots dans la pierre, dans les cœurs. Vous l’avez fait, vous si jeunes, afin que nous ne les oubliions pas. Infiniment merci pour eux. Et pour les générations à venir, ne pas oublier. »
Un très grand merci au Souvenir français du Finistère, et en particulier à la section Pont-l’Abbé/Pays bigouden, pour son aide de tous les instants et son soutien sans faille.
Les 1re ES2 sur les traces des Résistants bigoudens
Pour préparer leur voyage pédagogique en région parisienne, les élèves de 1re ES2 recevaient trois spécialistes de l’histoire locale pour étudier la Résistance en Pays bigouden.
Engagés dans la préparation du Concours national de la Résistance et de la Déportation, ils travaillent cette année, à partir de l’exemple local, sur l’engagement (« S’engager pour libérer la France », thème au programme en 2017-2018).
C’est dans ce cadre qu’ils ont rencontré Gaston Balliot, Pierre-Jean Berrou et Jean Kervision, à l’origine d’un travail de mémoire et d’histoire sur la Seconde Guerre mondiale.
- Pierre-Jean Berrou et Jean Kervision lors de leur intervention auprès des 1re ES2
Il s’agissait, pour les lycéens, de s’informer sur la vie quotidienne dans le Pays bigouden occupé et de comprendre l’engagement dans la Résistance - intérieure ou extérieure - de ces femmes et de ces hommes qui ont choisi, souvent dès 1940, de se dresser contre l’occupant et contre le régime de Vichy.
Tantôt dans un rôle d’historiens, tantôt en tant que témoins, Jean Kervision et Pierre-Jean Berrou les auront éclairés sur quelques figures glorieuses de ce passé : Yves Bernard, Jean Le Brun, Pierre Dréau, Jean-Désiré Larnicol, entre autres. Les opérations de sabotage, la mission périlleuse de récupération d’armes au large des Glénan, les représailles des Allemands, la déportation dans les camps en Allemagne ont rythmé la présentation effectuée par les trois spécialistes de l’histoire locale et alimenté les échanges avec la classe.
Nul doute que l’évocation de ces parcours de Résistants bigoudens aura nourri la réflexion des lycéens, dans l’optique du concours, et qu’ils se rappelleront alors cette citation de Lucie Aubrac, « le verbe résister doit toujours se conjuguer au présent. »
Les jeunes et le travail de Mémoire
Quatorze élèves du groupe 1 d’histoire-géo, géopolitique, sciences politiques ont élaboré un questionnaire sur la perception, par les jeunes, du travail de Mémoire, dans le cadre du Rendez-vous départemental « Mémoire et Citoyenneté ».
Soutenus dans leur initiative par le Souvenir français, l’ONAC-VG et le Comité départemental du Prix de la Résistance et de la déportation, ils ont obtenu 437 réponses, émanant de collégiens, lycéens et étudiants scolarisés dans différents établissements du Finistère.
Retrouvez ci-dessous les résultats de cette enquête.
Ces résultats serviront de base aux échanges qui seront menés, lors d’une table ronde, dans le cadre du Rendez-vous Mémoire et Citoyenneté qui se tiendra à Fouesnant le 11 novembre prochain. Pour un débat intitulé « la transmission mémorielle vers la jeunesse, enjeux et méthodologie ».
Merci à tous les élèves et étudiants qui ont bien voulu répondre au questionnaire.
Merci aussi à leurs enseignants de les y avoir invités.
Les lauréats du CNRD en sortie scolaire
Après la cérémonie officielle présidée par le Préfet, nos lauréats du Concours National de la Résistance et de la Déportation étaient conviés, en guise de récompense, à une sortie dans le Morbihan à Saint-Marcel, puis à Port-Louis, le 1er juin.
Dans les pas des maquisards
La matinée était consacrée à la visite du Musée de la Résistance de Saint-Marcel (Morbihan), tout juste réhabilité.
Implanté sur les lieux où 150 parachutistes SAS de la France libre et 2000 résistants français ont défié les troupes allemandes le 18 juin 1944, il évoque, grâce à une multitude d’objets et des pièces diverses (véhicules, vêtements, faux-papiers, affiches,…), la vie quotidienne sous l’occupation et l’organisation de la Résistance en Bretagne, tout en soulignant le rôle de celle-ci au moment de la Libération. Sans oublier bien sûr l’évocation du principal maquis de Bretagne, celui de Saint-Marcel.
En fin de matinée, une cérémonie commémorative était organisée au Mémorial de La Nouette, avant un déjeuner à Saint-Marcel.
- Mémorial de La Nouette
- (Photo : Erwan Crouan, Comité Départemental du Prix de la Résistance et de la Déportation)
Sélectionné pour le jury national
C’est à cette occasion qu’Anton a eu l’immense satisfaction d’apprendre que sa copie avait été sélectionnée par le jury académique pour être adressée au jury national. Bravo à lui !!! Cela lui a valu l’honneur de jouer un rôle actif lors de la seconde cérémonie de la journée, devant le Mémorial de Port-Louis.
- Anton dépose la gerbe en compagnie de Laurent Héry, Président du Comité du prix de la Résistance et de la Déportation, de Daniel Martin (maire de Port-Louis) et d’une autre lauréate
Port-Louis, lieu d’histoire, lieu de mémoire
Ce Mémorial a vu le jour en 1960, afin d’honorer 69 résistants fusillés par l’occupant allemand au pied de la Citadelle de Port-Louis. Leurs corps ont été découverts le 18 mai 1945 à l’endroit même où le Mémorial a été édifié depuis. Pour terminer cette riche journée, chacun était invité à une visite libre de la Citadelle de Port-Louis, qui abrite les Musées de la Marine et de la Compagnie des Indes.
- Entrée de la citadelle de Port-Louis
- (Photo : Erwan Crouan, Comité Départemental du Prix de la Résistance et de la Déportation)
- Musée de la Compagnie des Indes
- (Photo : Erwan Crouan, Comité Départemental du Prix de la Résistance et de la Déportation)
Les lycéens restaurent la Mémoire de la Résistance
En ce 12 octobre 2021, sous le soleil radieux des dunes de La Torche, une cinquantaine de lycéens, ambassadeurs de la mémoire et de la paix, ont rendu hommage aux 15 Résistants de Lesconil exécutés par l’occupant nazi en juin 1944.
Représentés par trois de leurs camarades porte-parole, Célia, Faustine et Yann, les lycéens honorent d’abord la mémoire de ceux qui se sont engagés, dans les années noires, au prix de leur vie, pour que les valeurs de la République retrouvent tous leurs droits. Et avant tout la Liberté.
C’est Célia qui inaugure la cérémonie avec brio : "dans l’imaginaire collectif, les dunes et la Pointe de La Torche où nous sommes à présent représentent un immense espace naturel, les vacances, le divertissement, le tourisme balnéaire, le surf aussi, bien entendu. Pourtant, il y a de cela plus de 77 ans s’est joué ici un des trop nombreux drames de la Seconde Guerre mondiale. Ces dunes, sur lesquelles nous nous trouvons, ont, en effet, été le théâtre d’un événement historique marquant pour le Pays bigouden : 15 de ses fils y ont perdu la vie. Du sang a coulé sur ces dunes, le sang de 15 hommes, 15 héros, 15 martyrs. Ils ont été exécutés par l’occupant nazi pour faits de résistance".
Yann enchaîne ensuite avec la même maestria pour expliquer le drame qui s’est noué : "Nous sommes en juin 1944, peu de temps après le débarquement en Normandie, la défaite du IIIe Reich semble inéluctable. Devant l’avancée des troupes américaines, les Résistants locaux s’enhardissent. Au cours d’une opération de réception d’un parachutage d’armes sur la commune de Plomeur, ils capturent quatre soldats de l’Armée allemande qu’ils retiennent prisonniers".
Le talent oratoire de Faustine confère alors à la cérémonie une tonalité très émouvante. "Les représailles sont terribles, rappelle-t-elle : arrêtés et emprisonnés à leur tour, ils sont jugés par un tribunal militaire allemand et condamnés à mort. Neuf d’entre eux sont fusillés sur les dunes de la Torche, le 15 juin 1944. Ils sont alignés, pieds et poings liés, devant une fosse dans laquelle leur corps s’écroule sous les balles du peloton d’exécution. Le 22 juin, une nouvelle session du tribunal militaire de la Feldkommandantur 752 condamne à mort six autres résistants. La commune de Plobannalec-Lesconil vient alors, en une semaine, de perdre 15 de ses fils : ils sont tous reconnus « morts pour la France »".
- Le Maire de Plomeur (Ronan Crédou) et la Proviseure du Lycée Laennec (Élodie Aubertot) encadrent le Résistant Alain Bodivit
Yann et Faustine égrènent ensuite le nom et l’âge de chacun des Résistants fusillés, évoquant plus spécifiquement Yves Biger, exécuté à l’âge de 17 ans, l’âge des lycéens présents sur les dunes de La Torche.
Le message est clair, martelé par Célia : "Nous sommes leurs héritiers, nous sommes les héritiers des valeurs qu’ils ont défendues au prix du sacrifice de leur vie. Leur engagement constitue un exemple pour nous. En organisant cette cérémonie, nous honorons leur mémoire en ce mardi 12 octobre. Ces Résistants bigoudens incarnent la résistance à la barbarie nazie, ils représentent tous les Résistants finistériens, tous les Résistants de France et d’ailleurs".
- Sol et Zia remettent à Anne Friant de l’ANACR le sable collecté.
- « Que ce sable repose dans l’alvéole du Finistère au sein du monument de Châteaubriant. Nous vous le confions, Madame ».
Pour renforcer la portée de ce message, deux élèves de 1re, Sol et Zia, recueillent, symboliquement, une poignée du sable de ces dunes, où les héros ont perdu la vie, pour qu’il soit déposé dans le Monument de Châteaubriant en Loire-Atlantique. Monument dont la base est constituée de 183 alvéoles, remplies avec de la terre prélevée sur les lieux de résistance à travers l’Europe et l’Algérie.
- Les trois orateurs, guidés, durant toute la cérémonie, par François Fouré (délégué général du Souvenir français) laissent la parole à Alain Méléard, président du Comité départemental du Prix de la Résistance et de la Déportation
La cérémonie s’achève avec le dépôt d’une gerbe par Yanis et Charlotte, accompagnés du Résistant Alain Bodivit, qui s’est engagé lui-même, à l’âge de 17 ans, en 1943, au sein du réseau Turma Vengeance.
- En fin de cérmonie, lors du dernier moment de recueillement, les Rafale de l’Armée de l’air s’invitent dans le ciel de la baie d’Audierne pour un hommage impromptu.
Merci à vous chers Jeunes gens, chers professeurs du Lycée Laennec de Pont-l’Abbé
Nous venons de vivre un moment très fort, hautement symbolique, que nous garderons tous en mémoire. Par ce geste de prélever un peu de ce sable qui fut leur linceul, par leurs noms dits à haute voix, par les fleurs déposées,vous venez de créer un lien indéfectible entre vous et la génération qui dut affronter une situation exceptionnelle. Vous avez donné de la chair et du cœur à l’Histoire, vous avez fait œuvre de passeurs de mémoire à votre tour.
« Le vent souffle sur les tombes, la liberté reviendra, on nous oubliera, nous rentrerons dans l’ombre. » Ainsi se termine la Complainte du Partisan écrite par Emmanuel d’Astier de la Vigerie.
Ici à la Torche le vent souffle fort sur les tombes, la liberté est revenue, mais vous n’oublierez pas. Vous avez mesuré ce qu’il en a coûté à ces combattants de l’ombre pour rétablir la République, la Paix, la Liberté . Et vous serez des citoyens éveillés, éclairés, à la haute conscience. Merci à vous !
Croyez bien que c’est avec la même ferveur, le même recueillement, qu’en votre nom, dimanche 17 octobre, je déposerai cette terre de Résistance dans l’alvéole qui lui sera consacrée, lors de la cérémonie de Châteaubriant.
Des photographies seront prises et je viendrai vous en rendre compte.
Anne F-M
Félicitations aux trois maîtres de cérémonie qui se sont parfaitement acquittés de la mission confiée par leurs camarades et qui ont reçu des mains de François Fouré, son délégué général, un diplôme officiel du Souvenir français.
Merci aussi à Yanis, Charlotte, Sol et Zia, ainsi qu’à l’ensemble des élèves.
Mention spéciale pour Sterenn, la photographe de la cérémonie.
Un immense merci aussi, pour son aide active, au parrain de la cérémonie, François Fouré, secrétaire général du Souvenir français,
Un vent de Résistance souffle sur Laennec
Le mardi 11 décembre, trois classes de 1e recevaient des témoins directs et indirects des répressions et déportations durant la Seconde Guerre mondiale, dont Alain Bodivit qui s’est engagé dans la Résistance, en 1943, à l’âge de 17 ans.
Cette rencontre s’inscrit, pour certains élèves, dans le cadre de la préparation du Concours national de la Résistance et de la Déportation.
- Léa, Margaux et Célestin (de g. à dr.) lisant le discours inaugural rédigé par Florent
Elle a commencé par un discours inaugural rédigé par Florent Bernard de 1e ES2 et lu par trois de ses camarades (Margaux Bernard, Célestin Léofold et Léa Noël) qui terminent en invitant l’assemblée à une minute de silence en hommage à toutes les victimes de la barbarie nazie, ainsi qu’à Marcel Marblez, Résistant pont-l’abbiste tout juste décédé.
- Alain Bodivit, Résistant au sein du réseau Turma Vengeance
Sous la forme d’ateliers tournants, les échanges auront permis à chacun d’entendre le récit d’Alain Bodivit, un Résistant entré dans le réseau Turma Vengeance en 1943, à l’âge de 17 ans. « Nous n’étions pas considérés comme des soldats, nous n’étions donc pas protégés par la convention de Genève, si bien que si nous étions pris, nous pouvions être fusillés sur-le-champ comme franc-tireur », raconte l’ancien des Forces Françaises Combattantes.
Constitué d’anecdotes, de moments d’émotion mais aussi de phases de distanciation et de remises en contexte, ce récit fait prendre conscience aux adolescents, à peine plus jeunes qu’Alain Bodivit au moment où il a rejoint la Résistance, de la force de l’engagement et des risques encourus.
L’engagement, c’est aussi le thème que mettent en avant Maryvonne Moal des Amis de la Fondation de la Déportation et François Fouré des Amis de la Fondation de la Résistance : « engagez-vous ! Mais choisissez bien la cause pour laquelle vous vous engagez ».
- Maryvonne Moal, fille d’Emile Jégaden résistant déporté au Struthof
Le père de Mme Moal, le grand-père de M. Fouré ont, l’un et l’autre, été déportés en raison de leur participation active à la Résistance. Ils ont payé un lourd tribut, le second y laissant même la vie. Quant au premier, les souvenirs de cette sombre période l’auront hanté jusqu’à la fin de ses jours. Edgard de Bortoli, de son côté, raconte l’histoire de son père, Carlo, fusillé en 1942 à Paris pour son activisme au sein de la Résistance brestoise.
Autre histoire, autre destin, celui de Marcel Gléhen, évoqué par sa fille Nelly Masseron. Ce Plomeurois de naissance s’est illustré, alors qu’il était prisonnier de guerre en Allemagne, en cherchant à s’évader à plusieurs reprises.
Cela lui a valu la déportation dans le camp de représailles de Rawa Ruska, situé dans l’actuelle Ukraine. « Camp de la goutte d’eau et de la mort lente », selon Winston Churchill, le Premier ministre britannique. Marcel Gléhen en a réchappé grâce à son caractère et sa force morale exceptionnels, grâce aussi à une part de chance, grâce encore à la solidarité entre détenus et à quelques Allemands qui lui auront « apporté une aide précieuse, par exemple, l’un d’entre eux, en partageant son maigre repas », souligne sa fille.
Le récit de Lucienne Nayet est tout autre, la douleur est encore présente : elle figure au rang des victimes des répressions et persécutions. Alors que son père Michel Lerman a été arrêté en tant que juif et qu’il est « parti en fumée à Auschwitz », elle a vu le jour à l’hôpital Rotschild à Paris, le seul où les médecins juifs étaient encore autorisés à travailler.
- Lucienne Nayet : les souvenirs douloureux d’une enfant juive cachée durant la Seconde Guerre mondiale
Elle est déclarée mort-née par des membres de la Résistance qui œuvrent dans cet hôpital, afin de soustraire les enfants juifs à la folie criminelle des Nazis. Elle passe ainsi les six premiers mois de sa vie à la morgue puis vit cachée, en Vendée, dans un appartement où, pour écarter tout risque de dénonciation, le bébé ne doit faire aucun bruit.
- Lucienne Nayet (à gauche) et Marie-Noëlle Postic, l’une apporte son témoignage, l’autre le remet en contexte.
Trois-quarts de siècles plus tard, Lucienne en conserve un traumatisme, encore palpable, à travers ce témoignage poignant.
Charge à présent aux élèves, en compagnie de leurs enseignants d’histoire, de dépasser l’émotion pour tirer des leçons de la diversité des parcours, de la complémentarité des témoignages et des messages forts véhiculés.
Voyage à Paris sur les traces des Résistants bigoudens
Dans le cadre d’une préparation au concours national de la Résistance et de la Déportation, 27 élèves de 1re ES2 et leurs deux accompagnatrices ont accompli un voyage mémoriel en région parisienne.
- Cérémonie devant le Monument aux étudiants morts pour la France
- Théa et François, accompagnés par François Fouré (à gauche) des Amis de la Fondation de la Résistance et Michel Canévet (à droite), Sénateur du Finistère, après le dépôt d’une gerbe au monument dédié aux étudiants morts pour la France.
Après une cérémonie, sous la présidence de Michel Canévet, Sénateur du Finistère, au monument dédié aux étudiants et lycéens morts pour la France, les élèves ont découvert le Palais du Luxembourg dans les pas de l’élu. Le clou de la visite : la possibilité de prendre place, au sein de l’hémicycle, dans le fauteuil d’un ministre ou d’un parlementaire de renom.
- Dans l’hémicycle du Palais du Luxembourg
- Les explications du Sénateur sur le travail des Parlementaires et les règles de fonctionnement de cette assemblée.
- Michel Canévet
Pour suivre les traces des Résistants bigoudens, il a fallu ensuite se rendre à Compiègne, dans l’Oise, au Mémorial de l’internement et de la Déportation, par où ont transité nombre d’entre eux, avant leur transfert dans les camps de concentration allemands, tels Yves Bernard, ancien élève de notre établissement, déporté à Buchenwald puis à Dora.
- Un des bâtiments du camp de Royallieu
- Le camp de Royallieu après avoir servi de camp de transit pour des Résistants, des Juifs ou des prisonniers anglais, américains et soviétiques, abrite désormais le Mémorial de l’internement et de la Déportation.
- En plein travail…
- Théo, Angèle, Ornella et Angèle répondant au questionnaire du dossier pédagogique proposé par le mémorial de l’internement et de la déportation.
S’il a réchappé de l’enfer concentrationnaire, d’autres Résistants, quant à eux, ont payé de leur vie leur engagement au service de la France, au service de la liberté, de notre liberté. Plusieurs d’entre eux sont ainsi tombés sous les balles allemandes lors d’exécutions, au Mont-Valérien notamment. C’est dans ce fort de Suresnes qu’est désormais abrité le Mémorial de la France Combattante, l’une des étapes majeures du parcours mémoriel des lycéens. Il conserve ainsi la mémoire de ces fusillés, parmi lesquels les Bigoudens Jean Baudry ou Louis Lagadic.
- La clairière du Mont-Valérien
- Moment d’émotion sur le lieu d’exécution, par la Wehrmacht, de 1008 hommes pendant la Seconde Guerre mondiale.
Honorer l’engagement et le sacrifice suprême de ces hommes ou de ces femmes, tel était aussi l’objectif du périple en région parisienne. La visite du Musée de l’Ordre de la Libération aux Invalides aura ainsi permis aux élèves de découvrir quelques-uns des 1038 compagnons de la Libération, distingués par le général de Gaulle, afin de « récompenser les personnes ou les collectivités militaires et civiles qui se seront signalées dans l’oeuvre de libération de la France et de son Empire ».
- Le groupe devant la croix de Lorraine, autour de la flamme de la Résistance
- « Quoi qu’il arrive, la flamme de la Résistance ne s’éteindra jamais. » (Charles de Gaulle)
Après cette escapade parisienne, nul doute que les 27 lycéens seront parés pour mener et nourrir leur réflexion sur le thème du concours 2018 « s’engager pour libérer la France ».
Ce voyage mémoriel a bénéficié du soutien :
- de la Direction de la mémoire, du patrimoine et des archives du Ministère des Armées
- du Conseil Régional de Bretagne
- de la Députée Liliane Tanguy
- du Souvenir Français
- des Amis de la Fondation de la Résistance
- du Foyer socio-éducatif du lycée Laennec
- du lycée Laennec
Voyage de mémoire en Normandie pour les lauréats du CNRD
Le 31 mai et le 1er juin 2023, les trois élèves de l’établissement, lauréats départementaux du CNRD, étaient conviés, en guise de récompense, à un voyage mémoriel en Normandie. En compagnie des autres récipiendaires finistériens, Alice, Tal-Tali et Valentin y ont parfaitement endossé le rôle d’ambassadeurs de la mémoire et de la paix du lycée Laennec.
Le Mémorial de Caen, entre Histoire et Mémoire
C’est sous le signe de la paix qu’a commencé le séjour en Normandie ; la façade du Mémorial de Caen, découvert dès le premier jour, ne donne-t-elle pas le ton d’emblée, en reprenant la citation du poète caennais Paul Dorey : « La douleur m’a brisée, la fraternité m’a relevée, de ma blessure a jailli un fleuve de liberté » ?
Afin que les générations futures soient préservées du fléau de la guerre, il est essentiel que chacun tire les leçons du passé et perçoive la fragilité de la paix. La spirale de descente vers la Seconde Guerre mondiale, en 8 étapes, permet ainsi d’inaugurer la visite du Mémorial et d’expliquer comment le monde sombre dans ce conflit.
- La descente vers la Seconde Guerre mondiale : une spirale en 8 étapes-clés
Plus de 8 000 objets et plus de 100 000 documents exposés aident les visiteurs à comprendre les caractéristiques principales de la Seconde Guerre mondiale, notamment sur le sol européen. Mais ce musée pour la paix n’oublie pas non plus la phase qui suit, celle de la Guerre froide, tout en gardant comme fil conducteur la construction d’une Europe pacifique. Une aile entière y est dédiée à cette période s’achevant avec la chute du Mur de Berlin et la dislocation de l’URSS.
- Une aile du mémorial est désormais consacrée à la Guerre froide
- La conquête spatiale, un enjeu majeur de la Guerre froide
- Message pour la paix de Victor Hugo
- L’esplanade du Mémorial de Caen pavoisée aux couleurs des drapeaux des pays, vainqueurs comme vaincus, qui ont participé à la bataille de Normandie
A la sortie du Mémorial, un détour impromptu à l’Abbaye d’Ardenne plonge les élèves dans les drames de la Seconde Guerre mondiale et les exactions commises par les Nazis. Alain Méléard, ancien président du Comité du prix de la Résistance et de la Déportation, se mue en guide pour raconter l’histoire de ces soldats canadiens arrêtés et massacrés dans ces lieux, le 8 juin 1944, par la 12e Panzerdivision SS Hitlerjugend, au mépris de toutes les lois de la guerre.
- Alice, Tal-Tali et Valentin à l’Abbaye d’Ardenne
Réception en Mairie de Caen
C’est à l’Abbaye aux Hommes, fondée en 1063 par Guillaume le Conquérant, que se poursuit le parcours : les lauréats du CNRD y sont accueillis par un adjoint au Maire, après la présentation de l’histoire des lieux et la visite du magnifique cloître.
- L’Abbaye aux Hommes où siège l’Hôtel de Ville : la Mairie de Caen y réserve un chaleureux accueil à nos lauréats.
La première journée se termine à Bayeux, dans les pas du général de Gaulle et sur les lieux du fameux « discours de Bayeux ». L’occasion d’une première cérémonie mémorielle où Valentin, dont le travail individuel est sélectionné pour le jury national, est invité à déposer une gerbe en compagnie d’un autre lauréat.
- Dépôt de gerbe effectué par Valentin et Paul, un autre lauréat, au cimetière militaire britannique de Bayeux
« Réconciliation par-dessus les tombes »
Le lendemain matin, direction La Cambe pour y découvrir le cimetière militaire allemand et le centre d’exposition attenant.
- « Versöhnung über den Gräbern - Arbeit für den Frieden » (réconciliation par-dessus les tombes, travail pour la paix), telle est la devise du Volksbund Deutsche Kriegsgräberfürsorge, chargé de l’entretien du cimetière militaire allemand de La Cambe
Après un détour à Omaha beach, le temps fort de ce voyage se déroule au cimetière militaire américain de Colleville-sur-Mer, avec une cérémonie mémorielle qui se tient devant de nombreux visiteurs, français comme étrangers, à quelques jours du 79e anniversaire du débarquement.
- Cimetière militaire américain de Colleville-sur-Mer où reposent les corps de 9 387 personnes
- Tombe d’Elizabeth Ann Richardson, l’une des quatre femmes enterrées au cimetière de Colleville-sur-Mer
- Cérémonie mémorielle au cimetière militaire américain de Colleville-sur-Mer
- L’ensemble du groupe à l’issue de la cérémonie mémorielle organisée à Colleville-sur-Mer
Ensuite, direction Arromanches-les-bains et les vestiges du port artificiel, préfabriqué en Angleterre et acheminé dès le 7 juin 1944 en Normandie, qui a permis de débarquer 2 500 000 hommes, 500 000 véhicules et 4 000 000 tonnes de matériel en quelques semaines, point de départ de la reconquête de l’Europe de l’Ouest.
- Arromanches-les-Bains : les vestiges du port artificiel
- Vestiges du port artificiel d’Arromanches (port Winston, encore appelé Port Mulberry)
- Valentin, Tal-Tali et Alice à Arromanches devant le musée du débarquement
- Fresque sur un mur en face du musée du débarquement à Arromanches
Voyage mémoriel en Normandie
En tant que lauréats du Concours de la Résistance et de la Déportation, nous avons été invités par le Comité départemental du Prix de la Résistance et de la Déportation à un voyage mémoriel sur les sites du débarquement du 6 juin 1944.
Ce voyage fut un mélange d’émotions. Nous avons découvert les lieux où le débarquement s’était produit. On réalise alors bien mieux ce qui s’est passé. La visite des musées (Mémorial de Caen ou musée du débarquement à Arromanches), associée à la découverte de lieux emblématiques (Courseulles-sur-Mer, batteries de Longues-sur-Mer, plage d’Arromanches) nous ont permis d’étudier cet événement de l’histoire sous différents angles.
- Courseulles-sur-mer
Nous avons vu des images choquantes, des vrais objets, des photos, des costumes. Nous avons visité les cimetières américain et allemand. On se rend alors compte du nombre impressionnant de victimes.
Certains d’entre nous y étaient déjà allés plus jeunes, s’intéressant alors davantage aux aspects militaires. Tandis que désormais, en étant plus mûrs, ils ont pu y donner un autre sens, prendre davantage la mesure de ce qui s’est joué sur ces plages de Normandie.
- Cimetière américain de Colleville-sur-Mer
La visite du cimetière américain de Colleville-sur-Mer était particulièrement émouvante avec toutes ces tombes et en particulier celles où reposent les juifs, que l’on distingue par l’étoile de David à la place de la croix chrétienne. D’autant plus que nous avons participé à une cérémonie commémorative très solennelle.
- Cérémonie au cimetière de Colleville-sur-Mer
La visite de l’Abbaye d’Ardenne où des soldats canadiens ont été fusillés a constitué un autre grand moment d’émotion.
Et puis, c’était très bien organisé par les membres du comité du Prix de la Résistance et de la Déportation. Ce voyage était donc très intéressant, enrichissant. Cela nous a permis de prendre conscience de ce qui s’était passé, d’autant que nous avons pu faire des rencontres avec des lycéens d’autres établissements (lycée naval, école des mousses, lycée Brizeux…).
Mélanie Gloaguen, Kim Mougin, Simon Clément et Solveig Gaucher—Boissier
Horizon mer
2e conseil des [ÉCO]conseillers de l’Océan
Le mardi 14 mars se tenait à Océanopolis à Brest le deuxième conseil des [ÉCO]conseillers de l’Océan pour l’année scolaire 2022-2023. Maëlle, Raphaëlle, Lola et Loan y représentaient leurs camarades du lycée Laennec, en compagnie de Léna et Fabien, afin de mener une réflexion sur la thématique retenue : « un littoral sous pression »
De l’école élémentaire au lycée, les délégués de onze établissements de l’Académie de Rennes ont pu réfléchir, au sein de groupes de travail interdegrés, à la mise en œuvre d’actions concrètes pour protéger l’Océan.
Les problématiques de la pollution plastique, de l’érosion, de la préservation de la biodiversité étaient au programme, afin de se questionner sur la gestion durable du littoral et sur les impacts que les sociétés humaines peuvent engendrer sur les milieux naturels.
Pour mesurer tous les enjeux, les élèves ont bénéficié d’un programme diversifié :
- test de connaissances,
- temps d’échange par petits groupes sur les projets des différentes écoles, animé par Fabio Perruchet, médiateur scientifique à Océanopolis.
- conférence de Maxime Salaün, de la Surfrider Foundation, visant à les sensibiliser aux risques liés à la pollution plastique et à évoquer les moyens de lutter contre celle-ci.
- conférence consacrée aux « informations sur les risques côtiers et à la présentation du programme de sciences participatives de l’application CoastAppli ». Cette application a été créée par l’IUEM « afin de faciliter l’acquisition de la donnée et permettre au grand public de participer et s’intéresser à ces problématiques de dynamiques côtières », "avec le soutien de l’Ecole Universitaire de Recherche EUR ISblue, le projet Sea-EU et le projet INTERREG AGEO".
Nos 4 [ÉCO]conseillères de l’Océan ont pu présenter leur projet consistant à développer une machine qui permettrait de ramasser les micro-plastiques. Elles ont en effet constaté que les séances de ramassages sur les plages étaient inefficaces pour les micro-déchets.
Au vu du court temps imparti d’ici le prochain conseil du mois de juin, il a donc été convenu qu’elles essaieraient de présenter un prototype / une maquette (avec l’aide d’un fablab) et qu’elles proposeraient un cahier des charges aux [ÉCO]conseillers qui prendront leur relève.
Paroles d’[ÉCO]conseillères de l’Océan
- "Les deux conférences à Océanopolis étaient passionnantes. Notre guide, Fabio, a cherché à bien nous accompagner tout au long de notre projet" (Lola)
- "J’ai trouvé la journée enrichissante. C’est important selon moi de partager sur la protection des milieux marins et de sensibiliser tout le monde. Parmi les [ÉCO]conseillers de l’Océan figuraient en effet des élèves d’école primaire. Cela permet de planter, dès le plus jeune âge, des graines qui vont pouvoir germer ensuite." (Loan)
- "Nous avons trouvé ce forum des [ÉCO]conseillers intéressant car nous avons pu recueillir une liste de contacts qui nous seront utiles pour la réalisation de notre projet (un système pour ramasser efficacement le micro plastique sur la plage). Et des experts de la mer nous ont permis de mieux le mettre en perspective. Nous avons également apprécié les conférences sur la pollution plastique et sur l’évolution du littoral, et nous avons découvert l’application « coast appli », qui est une application de science participative qui permet de mesurer plus facilement l’évolution du littoral grâce à des photos prises tout au long de l’année." (Maëlle)
- Dans le pavillon tropical d’Océanopolis
Appel des pôles : Laennec récompensé
Mercredi 2 février 2022 s’est tenue, en visioconférence, la cérémonie de remise des prix de l’Appel des pôles 2021, ouverte par Emmanuel Ethis, le Recteur d’Académie, et Laurent Mayet le Président-fondateur du think tank le Cercle Polaire.
A cette occasion, un groupe d’une trentaine d’élèves du Lycée Laennec a reçu le Grand Prix de l’Appel des pôles 2021 (l’équivalent du 1er Prix régional).
- Le palmarès s’affiche au fur et à mesure. Et, pour terminer, le Grand Prix de l’Appel des pôles 2021 est décerné… au Lycée Laennec !
En lançant, en mai dernier, un « Appel pour l’Arctique », dans le cadre de l’enseignement de spécialité HGGSP (Histoire, Géographie, Géopolitique et Sciences Politiques), les lycéens ont particulièrement retenu l’attention du jury.
Deux des vidéos réalisées dans le cadre de ce jeu de rôles, sous forme de simulations diplomatiques, ont été diffusées aux participants à la cérémonie. Célia et Charlotte, volontaires pour jouer le rôle de porte-paroles du groupe, se sont parfaitement acquittées de leur mission visant à représenter l’ensemble des élèves et à expliquer le projet mené l’an dernier.
- Célia explique le projet au nom du groupe…
Incarner un État, le représenter, défendre ses intérêts, sans négliger l’intérêt général, tel était en effet l’enjeu du projet proposé à la classe, avec comme objectif de réfléchir à un développement durable de cette région si fragile. Parrainés par une professeure de droit de l’UBO, Anne Choquet, ils se sont ainsi initiés aux échanges inter-étatiques, tout en exerçant leur esprit critique afin de rechercher le compromis. Avec succès, au vu du palmarès rendu public en ce mercredi 2 février.
Bravo pour cette belle réussite et cet engagement en faveur de l’Arctique !!!
Appel pour l’Arctique : au cœur des jeux diplomatiques
Anne Choquet, marraine du projet de simulations diplomatiques, organisées dans le cadre du projet académique de l’Appel des pôles, est intervenue auprès des élèves du groupe 1 d’HGGSP, le 7 juin 2021. Pour les éclairer sur les enjeux liés à la gouvernance de l’Arctique et leur faire part de sa propre expérience des négociations interétatiques.
Se faire le représentant de la Russie, de la Chine, des États-Unis ou du Canada, le temps d’un jeu de rôle de simulations diplomatiques, voilà l’exercice proposé aux élèves du groupe 1 d’HGGSP. Mission : rédiger un Appel pour l’Arctique.
Celui-ci, soumis au jury de l’Appel des pôles, attend le verdict de ses membres, qui ne devrait cependant pas intervenir avant le mois d’octobre.
- Appel pour l’Arctique lancé par une trentaine d’élèves, représentés ici par un petit groupe d’ambassadeurs
Pour en cerner tous les enjeux, ils ont bénéficié des conseils avisés de leur « marraine », Anne Choquet, lors d’une intervention en visioconférence.
Professeure de droit, spécialiste des pôles, membre de la délégation française lors de différentes négociations entre pays, en sa qualité d’experte juridique, elle leur fait part de son expérience à l’approche de la 43e Réunion Consultative du Traité sur l’Antarctique (RCTA), qui doit se tenir à Paris à partir du 14 juin.
- Visioconférence d’Anne Choquet
Elle a abordé autant les questions juridiques, liées à l’appropriation des espaces maritimes ou des territoires continentaux, que la nécessité de réglementer les activités en plein développement du fait du changement climatique, telles que l’exploitation des ressources (minerais, hydrocarbures) et « le tourisme de la dernière chance » (qui consiste à vouloir découvrir les pôles avant qu’il ne soit trop tard). Ce sont en effet des espaces fragiles d’un point de vue environnemental et où les activités anthropiques peuvent s’avérer dangereuses, tant pour la sécurité humaine que pour les écosystèmes.
Un panorama fort instructif pour les élèves, dont certains souhaitent s’orienter dans des études de droit ou de sciences politiques.
Carteles « Por una playa limpia » (exposition au CDI)
Les élèves des classes de 1re S2 et 1re STMG2 de Mme Moreno ont participé au projet Horizon mer, en réalisant des affiches en espagnol.
Outre le travail sur la grammaire, la syntaxe et le vocabulaire propres à la langue de Cervantès, il s’agissait pour eux de réfléchir aux enjeux de la protection du littoral (protección del litoral), en particulier les plages, et donc à ceux du développement durable (desarrollo sostenible).
Sans oublier de s’interroger sur le slogan pour interpeller au mieux les destinataires des affiches.
La campagne publicitaire en espagnol pour protéger notre littoral est exposée au CDI.
Concours 2021 : votez pour les meilleures photos
Cette quatrième édition du concours photo a donné lieu, une nouvelle fois, à des productions de qualité, témoignant d’une réelle sensibilité artistique. Choisissez vos clichés préférés pour contribuer à l’élaboration du palmarès.
En ce début d’année 2021, le thème proposé à la réflexion des candidats au concours se fondait sur une citation de Charles Baudelaire, extraite de L’homme et la mer, « Homme libre […], la mer est ton miroir ».
Retrouvez, via l’un des deux liens ci-dessous, les clichés en lice pour le concours 2021.
Tous les élèves du lycée sont invités à voter, par un sondage Pronote, pour déterminer les lauréats des prix FSE. Vous avez jusqu’au 9 avril pour choisir votre photo préférée.
Concours photo « Horizon mer » : découvrez les clichés 2019
La phase de remise des photos est désormais close. A présent, place aux jurys. Avant la proclamation du palmarès, vous pouvez découvrir les différents clichés réalisés sur le thème : « le littoral, à la lisière de deux mondes ».
Plus de 50 photos ont été soumises aux jurys cette année, dans les deux catégories proposées. Le thème du littoral aura ainsi suscité sa dose de réflexion, d’humour ou de poésie.
Découvrez ici les oeuvres des 14 photographes qui ont relevé le défi du concours dans la catégorie « production individuelle », avec 35 clichés au total.
Félicitations à eux pour la qualité de leur travail !
En raison d’un calendrier peu propice, la catégorie « classe » n’aura quant à elle rencontré qu’un succès mitigé. Parmi les trois classes pré-inscrites, une seule est parvenue à la réalisation d’une production, en traitant de deux sujets différents avec l’oeil du géographe.
- Le littoral, entre nature et aménagement
- Le littoral, entre activités récréatives et activités productives
Deux jurys distincts : deux palmarès
- Le jury des élèves attribuera les prix du FSE.
- Le jury des personnels de l’établissement décernera, quant à lui, les prix du Lycee Laennec.
Les résultats seront proclamés le
Concours photo 2020 : à vos appareils !
Après la mer en 2018, puis le littoral l’an dernier, c’est le thème du port qui a été retenu par l’équipe organisatrice du concours photo 2020, dans le cadre du projet Horizon mer. Tous les élèves du lycée (LP et LGT) sont invités à y participer.
- Affiche de l’édition 2020 du concours photo (réalisée par Ronan Chenebault)
"Un port est un séjour charmant pour une âme fatiguée des luttes de la vie", telle est la citation, empruntée à Charles Baudelaire (Le Spleen de Paris), qui est, cette année, proposée à la réflexion des candidats.
La participation au concours peut se faire selon deux modalités :
- une candidature individuelle, où chacun est libre de traiter le sujet selon son inspiration (les productions de groupe sont acceptées).
- une candidature initiée par un enseignant pour une de ses classes/un de ses groupes et s’inscrivant dans le cadre d’un projet pédagogique.
Vous trouverez ci-dessous le règlement complet du concours photo :
Chaque candidat pourra déposer 3 photos au maximum (au format 20 cm x 30 cm). Tous les clichés seront obligatoirement accompagnés d’un titre.
Les productions numériques sont à adresser au jury pour le 9 mars 2020, par mail, à l’adresse suivante : concoursphoto.laennec@gmail.com
Si vous souhaitez transmettre des photos argentiques, développées par vos soins, merci de les déposer au CDI pour le 9 mars 2020.
Indiquez bien vos nom, prénom et classe, ainsi que le titre que vous donnez à votre photographie.
Plus de renseignements :
- au CDI
- à la vie scolaire
- par mail
- le palmarès 2019 : « le littoral, à la lisière de deux mondes »
- les photos candidates en 2019
- le palmarès 2018 : « mer réelle, mer rêvée »
- les photos candidates en 2018
Concours photo 2022 : à vous de voter !
La 5e édition du concours photo se termine. Choisissez vos clichés préférés pour participer au jury des élèves.
Dans le cadre du projet Horizon mer 2022, tous les élèves et étudiants des lycées Laennec (professionnel, général et technologique) sont membres de droit du jury 2022. Vous pouvez donc tous voter sur Pronote. Vous avez jusqu’au 16 mai pour effectuer votre choix, en fonction de 4 critères :
- le traitement du sujet (« Littoral : sculptures paysagées »)
- les qualités esthétiques des clichés
- l’originalité
- le coup de cœur
Retrouvez ci-dessous les photos 2022 sur le sujet suivant : "Littoral, sculptures paysagées"
Les photos en vidéo.
Rendez-vous sur Pronote pour nous transmettre votre vote.
Concours photo 2022 : le palmarès
Les votes sont clos depuis le 16 mai à 23 h 59. Les deux jurys ont désigné leurs clichés lauréats pour le concours photo 2022, sur le thème du littoral « sculptures paysagées ». Découvrez le palmarès complet.
Le jury des élèves
Tous les élèves des lycées professionnel, général et technologique étaient invités à se prononcer. 424 voix se sont portées sur les différents clichés en lice. Toutes les photos ont du reste recueilli des suffrages. Les lycéens ont ainsi élaboré le palmarès suivant.
C’est la photo n° 11, Tasogaredoki (= le crépuscule), celle d’Enora Marseillou (2de 2) qui l’a emporté de peu, devant les clichés n°1, De sable noir et de glace, de Maureen Fer (BTS1) et n°12, Traversée de la tortue, de Gaëtan Fernandes (1re MELEC).
Le jury du lycée Laennec
Le 2d jury, quant à lui, était constitué de 14 membres, dont Frédérique Gérard et Soizic Brondello de la Médiathèque Julien Gracq de Pont-l’Abbé. Les services d’intendance, la vie scolaire, l’équipe de direction, les enseignants des lycées Laennec étaient eux aussi représentés parmi les jurés.
La photo n°8, sans titre, de Clet Cornou (2de 4) a remporté la majorité des voix. A ses côtés, sur le podium, figurent les clichés n°1 De sable noir et de glace, déjà primé par le jury des élèves, et n°4, Soleil couchant de Zoé Le Roy (2de 2).
Un coup de cœur a également été attribué par le jury au cliché n°7 intitulé Falaises d’ardoise et réalisé par Robinson Laurens (1G1).
Bravo à tous les lauréats qui recevront leurs récompenses d’ici quelques jours.
Retrouvez toutes les photos ici.
Concours photo 2022 : osez vous lancer !
Le 5e concours photo du lycée Laennec est lancé. Il prend une dimension internationale cette année, avec la participation annoncée des élèves de l’IES Sa Blanca Dona d’Ibiza. Osez, vous aussi, vous lancer !
Le projet Horizon mer vit sa 8e édition en cette année scolaire 2021-2022. Le point d’orgue en sera, comme ces quatre dernières années, le concours photo.
Thème 2022 :
« Littoral : sculptures paysagées »
« Littoral : sculptures paysagées »
Tous les élèves des lycées professionnel, technologique et général sont invités à y participer. Et cette année, nous y convions aussi les correspondants espagnols de l’IES Sa Blanca Dona (Ibiza).
- Affiche du concours photo 2022
La participation au concours peut se faire selon deux modalités :
- une candidature individuelle, où chacun est libre de traiter le sujet selon son inspiration (les productions de groupe sont acceptées).
- une candidature initiée par un enseignant pour une de ses classes/un de ses groupes et s’inscrivant dans le cadre d’un projet pédagogique.
Vous trouverez ci-dessous le règlement complet du concours photo :
Chaque candidat pourra déposer 3 photos au maximum (au format 20 cm x 30 cm). Tous les clichés seront obligatoirement accompagnés d’un titre.
- le traitement du sujet (« Littoral : sculptures paysagées »)
- les qualités esthétiques des clichés
- l’originalité
- le coup de cœur
Les productions numériques sont à adresser au jury pour le 21 mars 2022, par mail, à l’adresse suivante : courriel
Si vous souhaitez transmettre des photos argentiques, développées par vos soins, merci de les déposer au CDI pour le 21 mars 2022. Indiquez bien vos nom, prénom et classe, même si vous choisissez l’anonymat d’un pseudonyme, ainsi que le titre que vous donnez à votre photographie.
Plus de renseignements :
- au CDI
- à la vie scolaire
- par mail
Concours photo 2023 : le palmarès des jurys
Pour le 6e concours photo du lycée Laennec, organisé dans le cadre du projet horizon mer, le sujet de « L’Art en bord de mer » était proposé à la réflexion de l’ensemble des élèves.
Les deux jurys ont élaboré leur palmarès en fonction des 4 critères suivants :
- le traitement du sujet (« l’art en bord de mer »)
- les qualités esthétiques des clichés
- l’originalité
- le coup de cœur
Le titre retenu pour chaque cliché a aussi été pris en compte.
328 élèves ont participé au vote pour choisir leurs clichés préférés. Le jury du lycée Laennec était, quant à lui, constitué de 14 membres du personnel, auxquels se sont ajoutées nos partenaires de la Médiathèque Julien Gracq de Pont-l’Abbé.
Retrouvez l’intégralité du palmarès :
- dans la vidéo ci-dessous.
- via calaméo
Les photos sont exposées lors de la Semaine culturelle dans le hall de l’externat. venez les découvrir.
Merci à tous les participants pour la qualité de leurs photos et bravo à tous les lauréats.
Ce projet bénéficie du soutien du programme Karta et de celui de la Maison des Lycéens du lycée Laennec.
Concours photo : « l’art en bord de mer »
Dans le cadre des Journées de la mer & du littoral, qui se dérouleront fin mars-début avril, le lycée organise, pour la 6e année consécutive, un concours de photos destiné à tous les élèves.
Le thème du concours de cette année vient d’être déterminé : « L’art en bord de mer ». Tous les élèves du lycée professionnel et du lycée général et technologique peuvent y participer.
Chacun peut laisser libre cours à sa créativité et à son imagination. Toutes les interprétations du thème peuvent être envisagées. Il peut s’agir d’œuvres artistiques naturelles ou humaines du bord de mer, voire de clichés d’artistes en pleine création.
Les photos sont à déposer au plus tard pour le 24 mars 2023 :
- à l’adresse mail suivante : concoursphoto.laennec@gmail.com (pour les versions numériques)
- au CDI pour les photos argentiques.
Les candidats veilleront à bien indiquer leurs nom, prénom et classe, ainsi que le titre attribué à la photographie.
Les résultats devraient être proclamés et les prix distribués le jeudi 06 avril à 11 heures. A vos appareils !
Concours photo : découvrez le palmarès 2021
Les deux jurys du concours photo ont établi leur palmarès : retrouvez, dans cet article, tous les clichés lauréats et le nom des élèves récompensés.
Sept élèves étaient candidats au concours photo 2021, en cette année si particulière. Il s’agissait de traiter un sujet tiré d’un célèbre poème de Charles Baudelaire, "Homme libre […], la mer est ton miroir" (L’homme et la mer).
C’est avec sensibilité, originalité, créativité, que les lycéens et étudiants se sont lancés dans l’aventure de ce concours, pour proposer des clichés tous plus remarquables les uns que les autres.
Le jury des élèves a rassemblé 188 votants (chacun des lycéens de Laennec étant invité à désigner sa photo préférée) pour attribuer les prix du FSE. Le jury du Lycée Laennec, quant à lui, était composé de 9 membres (émanant des différentes catégories de personnels).
Retrouvez le palmarès complet.
- soit en vidéo (cliquez sur l’image ci-dessous)
Toutes les photos seront exposées au CDI, dans un premier temps, puis à la médiathèque Julien Gracq de Pont-l’Abbé.
Projet mené avec le soutien de la Région Bretagne.
Le 28 avril 2021
Concours photo : la présélection du jury
En raison de la crise sanitaire, le jury n’a pu se réunir comme prévu. Il dévoile cependant une présélection des meilleurs clichés en compétition pour le concours photo 2020, dans la catégorie individuelle.
Ce sont donc 11 photos, sur les 42 en compétition, qui se retrouvent désormais en lice pour l’attribution des prix.
Le choix s’est effectué, par vote électronique, sur la base de 4 critères :
- la photo qui traite le mieux le sujet (« Un port est un séjour charmant pour une âme fatiguée des luttes de la vie » - Charles Baudelaire).
- la photo qui présente les plus grandes qualités esthétiques
- la photo la plus originale
- la photo préférée
Retrouvez ci-dessous la présélection du jury des personnels, dans la catégorie individuelle :
Le palmarès (jury des élèves pour le prix FSE et jury des personnels) sera proclamé dans le courant du mois de mai.
Concours photo : le palmarès 2020
Les deux jurys du concours photo 2020 viennent de rendre leur verdict et récompensent de nombreux lauréats dans le cadre du projet Horizon mer.
« Un port est un séjour charmant pour une âme fatiguée des luttes de la vie », telle était la citation de Charles Baudelaire livrée à la réflexion des photographes en herbe.
Avec créativité, originalité, émotion, recherche esthétique, 23 élèves ont relevé le défi et proposé 42 clichés aux jurys (celui des élèves, membres du Foyer socio-éducatif - FSE - et celui des personnels du lycée).
La richesse des productions a suscité l’enthousiasme général et rendu difficile l’établissement d’un palmarès.
Retrouvez ci-dessous l’intégralité du palmarès :
Bravo à tous les participants pour la qualité de leurs clichés et leur implication dans ce concours !
Projet mené avec le soutien de la Région Bretagne.
Découvrez l’intégralité des photos proposées par les élèves dans cet article.
Concours photo : remise des prix en temps de pandémie
Comme tous les ans, les lauréats du concours photo ont été récompensés lors d’une remise de prix, cette fois-ci au format inhabituel.
Une petite cérémonie, en comité restreint, présidée par Mme le Proviseur, était organisée le jeudi 6 mai pour féliciter les élèves ayant remporté les deux premiers prix, Jade et Danaïde.
Toutes les autres lauréates, quant à elles, ont reçu leur prix des mains d’Isabelle Houlez, la professeure documentaliste, au gré de leur passage au CDI. L’occasion aussi de découvrir l’ensemble des photos de cette 4e édition du concours.
- Louna lauréate du 3e prix du jury des élèves
- Bénédicte, diplôme en mains, posant devant le cliché récompensé par le jury
De son côté, le service de presse du Rectorat n’a pas manqué de féliciter aussi les lauréates, via les réseaux sociaux.
- Sur Instagram
https://www.instagram.com/p/COvEXuOMBir/?utm_source=ig_web_copy_link
Concours photo Horizon mer : le palmarès 2019
Les deux jurys (celui des élèves - pour le prix du FSE - et celui des personnels) ont rendu leur verdict. Découvrez le palmarès qu’ils ont établi et qui vient d’être dévoilé jeudi 28 mars, à l’occasion des Journées de la mer & du littoral.
Au total, les jurys devaient départager 35 photos. Tâche ardue, au vu de la qualité des clichés réalisés sur le thème du « littoral, à la lisière de deux mondes ».
Finalement, ce sont 10 lauréats qui ont été primés par :
- le prix FSE et deux coups de cœur ex æquo, décernés par le jury des élèves.
- trois prix (dont un à un binôme) et trois coups de cœur, attribués par le jury des personnels.
Le palmarès du concours photo 2019
Félicitations à Marine Raphalen (1re S2) qui a remporté le prix des lycéens pour sa photo intitulée « Nostalgie d’un monde oublié »
- Nostalgie d’un monde oublié
- Photo de Marine Raphalen
Félicitation aussi à Basile Affret, récompensé par le 1er prix du jury du lycée pour son cliché "Storm arrives on the coastline".
- « Storm arrives on the coastline »
- Photo de Basile Affret
Un coup de coeur spécial a par ailleurs été décerné à Laura Carnec de la classe ULIS pour la qualité de ses clichés.
- Laura Carnec reçoit son prix des mains d’Hélène Le Bolzer, membre du jury
Bravo également à tous les autres lauréats et aux participants pour la qualité de leurs productions !
Retrouvez ici l’intégralité des photos soumises au jury.
Ou, mieux encore, découvrez-les au CDI où elles seront exposées jusqu’au vendredi 5 avril.
Découvrez les clichés en lice pour le concours photo
Cette année, 23 élèves ont participé au concours photo, sur le thème du « port » : 42 clichés se retrouvent ainsi en compétition. C’est à présent aux jurys de désigner les lauréats.
La citation de Charles Baudelaire, extraite du Spleen de Paris, "Un port est un séjour charmant pour une âme fatiguée des luttes de la vie", a particulièrement inspiré les candidats, les uns photographiant les ports de pêche, d’autres se consacrant aux ports de plaisance, tous produisant un travail de qualité.
Retrouvez ici toutes les photographies dans la catégorie individuelle et, par ce lien, celles de la catégorie classe, fruit du travail initié par un professeur avec ses élèves. Le palmarès sera publié durant les « Journées de la mer & du littoral » qui se tiendront du 30 mars au 3 avril. Le jury des élèves regroupant des membres du FSE désignera ses lauréats.
Le jury des personnels, de son côté, récompensera aussi ses clichés préférés.
Des [ÉCO]conseillères de l’Océan à Laennec
Quatre élèves du lycée Laennec, Maëlle, Loan, Lola et Raphaëlle viennent d’être nommées [ÉCO]conseillères de l’Océan, dans le cadre d’un projet mené conjointement par Océanopolis et l’Académie de Rennes.
Dès que Maëlle a eu connaissance de l’existence de ce projet, elle a immédiatement cherché à mobiliser une petite équipe autour d’elle, afin de proposer une candidature au nom du lycée Laennec. Bien lui en a pris, puisqu’elle celle-ci a été retenue.
Les objectifs
- Comprendre le rôle de l’Océan dans le climat et les impacts du changement climatique sur l’Océan,
- Susciter chez les élèves l’envie de comprendre l’érosion de la biodiversité marine, son impact sur les écosystèmes mais aussi sa capacité à résister aux perturbations, à s’adapter aux changements climatiques,
- Comprendre le monde dans toute sa complexité pour mieux appréhender les enjeux,
- Sensibiliser les jeunes à la préservation de l’environnement,
- Éveiller l’esprit critique des élèves,
- Initier les élèves au débat citoyen,
- Encourager les élèves à réfléchir à leurs actes et à provoquer des comportements plus durables.
https://www.oceanopolis.com/les-ecoconseillers-de-locean-page
Les missions des [ÉCO]conseillers de l’Océan
- Les [ÉCO]conseillers de l’Océan débattent de sujets sur l’Océan, invitent des experts, des grands témoins (scientifiques, décideurs, professionnels de la mer, citoyens) en fonction des sujets abordés.
- Les [ÉCO]conseillers de l’Océan font émerger des idées, des envies collectives et le font savoir auprès des organisations et instances partenaires.
- Les [ÉCO]conseillers de l’Océan diffusent de l’information rigoureuse sur l’Océan et ses enjeux auprès des élèves en s’appuyant sur différents réseaux comme les éco-délégués, le CAVL, les aires éducatives…
- Les [ÉCO]conseillers de l’Océan proposent des journées d’actions citoyennes pour protéger l’Océan, à l’échelle régionale, européenne et pourquoi pas internationale dans un futur proche
https://www.oceanopolis.com/les-ecoconseillers-de-locean-page
Grand prix de l’Appel des pôles 2021 pour le lycée Laennec
Une trentaine d’élèves de 1re ont participé, l’an dernier, au projet culturel et scientifique de l’Appel des pôles, lancé par l’académie de Rennes et l’association Le Cercle Polaire. Ils viennent d’apprendre qu’ils sont récompensés par le Grand Prix appel des pôles pour leur travail intitulé « Les pôles : entre fragilités et attractivité ».
Dix établissements avaient répondu à la seconde édition de « l’appel des pôles », opération en partenariat avec le Cercle polaire, ce qui a mobilisé 375 élèves, aux côtés de personnalités aussi diverses que Hervé Le Treut, climatologue, membre de l’Académie des sciences, Noël Mamère, ancien député, ancien maire écologiste, rapporteur de la mission d’information parlementaire sur l’Arctique et l’Antarctique (n°2704), le Dr Stéphane Hergueta, biologiste, membre fondateur du Cercle Polaire ou Pierre Taverniers, diplômé en langue et culture inuit de l’INALCO.
Les élèves du groupe 1 d’HGGSP de 1re, accompagnés de quelques élèves du groupe 1 de SES, avaient quant à eux travaillé sous le parrainage d’Anne Choquet, enseignante-chercheuse en droit à Brest, spécialiste des pôles, chercheuse à l’Institut Universitaire européen de la Mer (IUEM) et membre du Comité national français des recherches arctiques et antarctiques (CNFRA).
Jeu de rôles sous forme de simulation diplomatique, le projet a consisté en la réalisation, par groupes, de vidéos de présentation des principaux pays ayant des intérêts en Arctique puis en la rédaction collaborative d’un « Appel pour l’Arctique ».
Retrouvez leur travail ici.
Ils recevront leur prix à l’occasion d’une cérémonie en visioconférence prévue le 2 février.
Bravo à eux !
"Félicitations aux élèves de 1re (de l’an passé) du Lycée Laennec de Pont-l’Abbé (29) qui ont obtenu le Grand prix de l’Appel des pôles 2021. En tant que "marraine" du groupe d’élèves, je ne peux qu’être fière du groupe et du travail effectué : « Les pôles : entre fragilités et attractivité ». Vous aviez un beau projet avec des messages importants pour les régions polaires. Votre "Appel pour l’Arctique" est à retenir.
Félicitations également à l’équipe pédagogique. Merci pour votre dynamisme autour de cet "Appel pour l’Arctique".
Ravie d’avoir participé à ce projet culturel et scientifique de l’Appel des pôles, lancé par l’Académie Rennes et l’association Le Cercle Polaire".
Le palmarès 2021 :
* Grand Prix appel des pôles 2021 pour le projet intitulé « Les pôles : entre fragilités et attractivité » : Lycée Laennec (Pont-l’Abbé)
* Catégorie collège :
- Prix spécial « cercle polaire » pour "le concept de bio climat, écosystème comme indicateur de la santé des pôles" : Collège Saint Joseph (Paimpol)
- Prix spécial académique pour le projet sur "Les pôles, sentinelles du changement climatique" : Collège Laennec (Pont-l’Abbé)
* Catégorie lycée :
- Prix spécial cercle polaire pour « Les pôles réservoir d’eau potable pour l’humanité » : Lycée de Cornouaille (Quimper)
- Prix spécial académique pour « La faune comme indicateur de la santé des pôles » : Lycée Brocéliande (Guer)
HORIZON MER : découvrez les photos du concours « mer réelle, mer rêvée »
Les résultats du concours seront dévoilés le jeudi 19 avril à partir de 11 heures. Venez découvrir les photos remises au jury.
Plus d’une centaine d’élèves et d’étudiants des lycées professionnel, général et technologique ont relevé le défi du premier concours photos organisé dans l’établissement.
Vous trouverez leurs œuvres ci-dessous :
Les classes de 1re STMG2 et 2de 4 & 6, sous la houlette de leur professeure de lettres, Mme Le Gall, ont contribué au concours sous une forme originale.
- Les 1re STMG2 ont en effet réalisé un recueil de textes poétiques, en s’inspirant de Georges Pérec (« Tentative d’épuisement d’un lieu parisien »). Chaque poème est accompagné de photos prises à trois moments de la journée. Découvrez-les : « Mer réelle, mer rêvée : tentative d’épuisement d’un lieu bigouden »
- Quant aux élèves des classes de 2de 4 & 6, c’est un recueil de poèmes « Du romantisme au surréalisme : mer réelle, mer rêvée », accompagnés de photographies, qu’ils présentent au jury.
De leur côté, trois élèves de 2de 4 ont saisi l’opportunité de ce concours pour dénoncer la pollution des mers.
Une élève a également déposé, au CDI, trois clichés tirés sur papier.
Ces œuvres, ainsi que toutes les autres, sont à présent soumises au jury.
Retrouvez-nous le 19 avril pour connaître les lauréats. Le palmarès sera publié sur le site du lycée dès 12 heures.
Horizon mer : au rendez-vous du printemps
Après deux années marquées par les restrictions liées à la crise sanitaire, les activités pédagogiques, prévues dans le cadre du projet Horizon mer, ont pu se dérouler normalement, à l’occasion des Journées de la mer & du littoral 2022. A la plus grande satisfaction des élèves et de leurs enseignants.
A la découverte de l’histoire locale
C’est le tout nouveau Musée Alexis Le Gall de Loctudy qui a livré aux 1re G2 et 1re STMG2 les secrets du monde de la Conserverie et du travail à l’usine dans la première moitié du 20e siècle.
- Le musée de la Conserverie Alexis Le Gall à Loctudy
La Conserverie Alexis Le Gall est le dernier témoin d’une histoire bretonne extraordinaire : l’aventure de la conserve de poisson ! Cette industrie née au XIXe siècle est encore bien vivante en Pays Bigouden. Ce lieu vous racontera cette épopée industrielle et humaine, au rythme de l’arrivée du poisson et de la cloche de l’usine !
» (www.destination-paysbigouden.com)Deux autres classes, les 1re MELEC et les 1re ASSP-S, avaient ouvert le bal quelques semaines auparavant. Retrouvez ici le compte-rendu de leur visite.
- L’intérieur du musée pour visualiser les postes de travail d’antan.
Cours de géologie sur le terrain
Les trois groupes de 1re spécialité SVT ont, quant à eux, pu suivre les cours dispensés par leurs enseignants en dehors de la salle de classe, sous un soleil une nouvelle au rendez-vous. Un cadre certes inhabituel mais qui les invite à porter un regard nouveau sur leur environnement, en se livrant à une analyse scientifique.
- Étude de la géologie sur le terrain : une belle manière de donner tout leur sens aux apprentissages
Rien de tel en effet qu’une sortie de terrain pour chercher à interpréter les paysages de notre quotidien et étudier les affleurements de roches afin de comprendre les mécanismes géologiques. L’occasion aussi bien sûr de réinvestir in situ les connaissances théoriques sur la dynamique de la Terre.
- Cours de géologie en plein et sous un soleil radieux
- Lire un paysage littoral pour comprendre les dynamiques géomorphologiques et les mécanismes géologiques.
Présentation du chemin de mémoire par les BTS
Le projet « chemin de mémoire sur le GR®34 » prend forme peu à peu. Lancé au mois de janvier, il a connu une première étape avec la réalisation du diagnostic du territoire par les étudiants, lors d’une sortie de terrain au début du mois de février. Les journées de la mer & du littoral étaient l’occasion pour les élèves de BTS tourisme de présenter leurs suggestions et leurs premières pistes de réflexion aux commanditaires du projet, les membres du Souvenir français.
- Maceo, Malo et Jade, après avoir joué les chefs d’orchestre pour l’ensemble du groupe d’étudiants, exposent leurs choix et leurs pistes de réflexion
- Danielle Hill et François Fouré pour le Souvenir français, accompagnés de Nelly Masseron de l’association mémorielle « Ceux de Rawa Ruska », à l’écoute des propositions des étudiants
- Mathilde et Camille ont une requête à formuler : installer une plaque commémorative à la mémoire d’Yves Bernard, arrêté en plein cours de chimie pour faits de résistance, alors qu’il était élève de l’ancêtre du Lycée Laennec
Horizon mer : le 2e concours photo est lancé
Après le succès de l’édition 2018, l’équipe organisatrice des Journées de la mer & du littoral, a décidé de lancer une nouvelle édition du concours photo, dans le cadre du projet Horizon mer 2019.
Si l’an dernier, le thème imposé était centré sur la mer, en 2019, c’est le littoral qui fera l’objet du concours.
Les élèves du lycée professionnel ou du lycée général et technologique peuvent y participer, individuellement ou dans le cadre d’un projet pédagogique mené par leurs enseignants.
Les photos sont à déposer au plus tard pour le
- à l’adresse mail suivante : concoursphoto.laennec@gmail.com (pour les versions numériques)
- au CDI pour les photos argentiques développées par vos soins.
Indiquez bien vos nom, prénom et classe, ainsi que
Les résultats seront proclamés le jeudi 28 mars 2019 à partir de 11 heures. Les lauréats recevront de nombreux lots.
Comme l’an dernier, le Foyer socio-éducatif du lycée est le partenaire privilégié du concours photo.
Les élèves membres du FSE décerneront deux prix spéciaux et le FSE offrira et financera plusieurs lots.
HORIZON MER : le palmarès du concours photos
Le jury vient de dévoiler le palmarès du concours photos sur le thème « mer réelle, mer rêvée ». Retrouvez les lauréats et leurs photos.
Catégorie individuelle :
- 1er prix : « Purples lines burn in the sunset » (Martin Biger, 1ère S3)
- 2ème prix : « Pour vous, quelle est la mer rêvée ? » (Loralie Doucet, 2nde 4)
- 3ème prix : « Silence, ça mousse » (Thierry Courtès, terminale ELEEC)
15 élèves ont participé au concours dans cette catégorie : du lycée professionnel au BTS, en passant par le lycée général et technologique, le concours a réuni des candidats aux parcours scolaires très variés. Au final, 34 photos ont été présentées au jury dans cette catégorie.
Prix spécial des lycéens (FSE) : « Seagulls playing in the wind » (Martin Biger, 1ère S3)
Catégorie classe :
- 1er prix : « Perdue dans mon rêve… » (Louise Cayrasso, 1ère L/ES)
- 2ème prix : « La vie est belle quand on est vivant » (Mamoudou Konaré, APR1)
- 3ème prix : « Sessions dangereuses » (Collectif de 2de 4)
Prix spécial des lycéens (FSE) : « Tentative d’épuisement d’un lieu bigouden… et autres lieux » (classe de 1ère STMG2)
6 classes ou groupes, soit une centaine d’élèves, ont concouru dans cette catégorie, à l’initiative de leurs professeurs qui leur ont proposé des projets divers, de la photo artistique au recueil de poèmes.
Félicitations à tous pour la qualité de vos productions.
Toutes les photos sont à découvrir ici.
HORIZON MER : le programme 2018
La 4e édition des Journées de la mer & du littoral se déroulera du 16 au 20 avril prochain au lycée Laennec. Retrouvez le programme.
Concours, expositions, conférences, sorties de terrain… la mer & les littoraux constituent un objet d’étude pluridisciplinaire qui permet la mise en oeuvre de nombreux projets pédagogiques, aussi bien au lycée professionnel qu’au lycée général et technologique.
Le programme des Journées de la mer & du littoral 2018 comporte deux volets principaux :
- Développement durable et agenda 21
- Éducation artistique et sensibilisation à l’art, à la culture, aux sciences et techniques.
Il implique différentes disciplines : arts plastiques, géographie, lettres, SES et SVT ainsi que l’association sportive par les actions menées par la Section Surf.
HORIZON MER : un recueil de textes poétiques créé par les 1re STMG2
Dans le cadre du projet Horizon Mer 2018, les élèves de la classe de 1re STMG2 ont relevé le défi du concours photo, sous la houlette de leur professeur de lettres, Armelle Le Gall, par une création originale.
Présentation du projet
C’est sur ce sujet que les élèves de 1re STMG 2 ont composé les textes qui constituent ce recueil.
Merci à Monsieur Le Cleac’h et Madame Papail.
Un grand merci également à tous les élèves qui ont participé à ce projet. Vous avez su, avec vos mots, avec vos photos, montrer « les innombrables variations imperceptibles du temps, de la lumière, du décor, du vivant » … « ce qui se passe quand il ne se passe rien, sinon du temps, des gens et des nuages ».
Horizon mer : une 5e édition particulièrement riche et réussie
C’est sous un soleil radieux que s’est déroulée la 5e édition des Journées de la mer & du littoral, organisée au lycée Laennec. Ce projet pluridisciplinaire ouvre les élèves sur les principales problématiques de leur environnement proche, en y mêlant une petite note artistique.
Débuté le 11 mars, avec l’inauguration de l’exposition des oeuvres de Marion Zylberman au CDI et son intervention auprès des élèves de l’option arts plastiques, le projet Horizon mer s’est surtout tenu lors de la semaine des Journées de la mer & du littoral, du 25 au 29 mars.
Parallèlement à ces pastels, encres ou lavis de Marion Zylberman, le CDI présentait aussi l’exposition des clichés pris par les candidats du concours photos sur le thème, « le littoral, à la lisière de deux mondes ». Une belle complémentarité artistique.
Les classes de 1re L, ES1 & ES2 se sont par ailleurs rendues, le 26 mars, à l’Île-Tudy et Combrit pour étudier la gestion durable du milieu littoral et les problématiques liées à la montée du niveau de la mer et aux risques auxquels elle expose les sociétés.
Appréhender le milieu littoral et l’environnement proche, en saisir les enjeux et les grandes problématiques, comprendre les choix de société, du passé, du présent et pour le futur, tels étaient les objectifs des études de terrain menées sous l’angle géographique. Les 1re S, de leur côté, ont réfléchi à ces enjeux, le 28 mars, à La Palue du Cosquer (Loctudy) et au Ster de Lesconil, en étudiant aussi les formes géologiques et la dégradation du granit à la Pointe de Goudoul, en compagnie de leurs enseignants de SVT.
Ce jeudi-là, le palmarès du concours photo a aussi été dévoilé : deux élèves se sont particulièrement illustrés, Basile Affret (1re ES1) remportant le 1er prix du lycée et Marine Raphalen le Prix spécial des Lycéens décerné par le FSE.
- « Storm arrives on the coastline »
- Photo de Basile Affret, lauréat du 1er prix du Lycée
Dans l’après-midi, les élèves des deux classes de 1re ES ont rencontré, à Haliotika, Soazig Le Gall-Palmer, patronne de l’Armement Bigouden, qui leur a fait découvrir les dessous de son entreprise et les spécificités du secteur de la pêche mais qui a surtout répondu à leurs très nombreuses questions, en particulier sur les effets redoutés du Brexit.
Un échange fructueux et enrichissant, avant la visite guidée des entrailles de la criée pour étudier le fonctionnement du marché du poisson et, notamment, le système des enchères descendantes.
Dernier volet : en prolongement de la sortie de terrain à l’Ile-Tudy et Combrit, deux classes, les 1re ES2 et les 2de 4, ont suivi une émission Web TV exceptionnelle, diffusée par le Conservatoire du Littoral avec deux spécialistes chargés d’évoquer : « Les littoraux, des espaces naturels face aux conséquences du changement climatique : quels compromis entre les forces de la nature et l’occupation humaine ? »
HORIZON MER : une riche semaine
Pour la quatrième année consécutive, le lycée a organisé des Journées de la mer & du littoral, à destination principalement de ses élèves de 1re. A l’heure des bilans, la satisfaction est de mise.
Une exposition des œuvres de Marjatta Taburet au CDI
- Marjatta Taburet, en compagnie de Michel Aymerich
- Exposition de Marjatta Taburet
« De la Laponie à la Bigoudénie : parcours maritimes d’une Européenne de la première heure », tel est le thème de l’exposition des œuvres de l’artiste d’origine finlandaise.
Lauréat de deux prix : Martin Biger, le grand gagnant du concours photos
Le jury du concours photo dans la catégorie individuelle lui a décerné son premier prix pour l’un de ses clichés. C’est une autre de ses photos qui a été primée par le jury des élèves. Félicitations à lui. Retrouvez l’intégralité du palmarès ici.
Une conférence sur l’E.S.S.
- Dominique Breton des Paniers de la mer : une conférence sur l’économie sociale et solidaire
Dominique Breton, Directeur de la Fédération Panier de la Mer, a présenté aux élèves de 1re ES le fonctionnement de l’économie sociale et solidaire, et notamment l’IAE (l’insertion par l’activité économique), en exposant l’exemple de l’atelier de mareyage de Penmarc’h.
Des sorties pédagogiques
- Cours de géographie à l’Île Tudy
- Il n’est pas toujours aisé de réaliser un croquis du paysage en plein air et dans le vent. Les 1re ES2 s’y essaient pourtant.
- La visite de la criée du Guilvinec par les élèves de 1re ES 1 & 2
- L’étude du fonctionnement du marché par un exemple local : du concret pour mieux comprendre l’économie.
- Cours de géographie sur la plage et sous le soleil pour les 1re S
La mer au menu du 4e concours photo
Après le thème du littoral en 2019 et celui du port en 2020, c’est le sujet de la mer qui est proposé à la réflexion des photographes en herbe, au printemps 2021, pour le déjà traditionnel concours photo du lycée Laennec.
Tous les élèves, du lycée professionnel, comme du lycée général et technologique, sont invités à y participer.
- Affiche du concours photo 2021
Chacun connaît ce célèbre poème de Charles Baudelaire, L’Homme et la mer, dont est extraite la citation pour le concours 2021 : « Homme libre (…), la mer est ton miroir ».
La participation au concours peut se faire selon deux modalités :
- une candidature individuelle, où chacun est libre de traiter le sujet selon son inspiration (les productions de groupe sont acceptées).
- une candidature initiée par un enseignant pour une de ses classes/un de ses groupes et s’inscrivant dans le cadre d’un projet pédagogique.
Vous trouverez ci-dessous le règlement complet du concours photo :
Chaque candidat pourra déposer 3 photos au maximum (au format 20 cm x 30 cm). Tous les clichés seront obligatoirement accompagnés d’un titre.
- le traitement du sujet (« Homme libre, (…), la mer est ton miroir »)
- les qualités esthétiques des clichés
- l’originalité
- le coup de cœur
Les productions numériques sont à adresser au jury pour le 16 mars 2021, par mail, à l’adresse suivante : concoursphoto.laennec@gmail.com
Si vous souhaitez transmettre des photos argentiques, développées par vos soins, merci de les déposer au CDI pour le 16 mars 2021.
Indiquez bien vos nom, prénom et classe, ainsi que le titre que vous donnez à votre photographie.
Plus de renseignements :
- au CDI
- à la vie scolaire
- par mail
LEPORELLO, LA MER AU FIL DES PAGES
Ce projet a été réalisé par tous les élèves de seconde et de première suivant l’option d’arts plastiques, dans le cadre des journées de la mer.
Il leur a été proposé :
• Inventer la mer sous forme écrite et graphique. • Dessin et écriture se lient, se composent et se lisent ensemble.
• Le dessin en continu d’une page à l’autre.
• Travail à deux. • Format et nombre de pages libres
Mots clés : le dessin dans tous ses états, gravure, collage, graphisme, outils, expériences, empreintes, composition
NB : Un leporello est un livre qui se présente sous la forme d’un soufflet que l’on déplie comme un accordéon
Les « surfeurs respectueux de l’environnement » soufflent leurs 10 bougies
Depuis dix ans maintenant, Emmanuelle Monfort, professeure d’EPS, organise, à destination des jeunes surfeurs de Laennec, des chantiers nature sur le littoral.
Lors de la saison hivernale, les surfeurs de la section sportive du lycée Laennec abandonnent en effet leur planche pour quelques semaines. Ils en profitent alors pour s’intéresser au milieu littoral dans lequel ils s’adonnent habituellement à leur passion en Baie d’Audierne.
Accompagnés par Emmanuelle Monfort, ils sont ainsi sensibilisés à la vulnérabilité du milieu dans lequel ils évoluent. « Il faut que les élèves se familiarisent avec ce lieu, qu’ils le connaissent, qu’ils le respectent », souligne du reste leur enseignante.
Ce sont Grégory Thomas, garde du littoral, et Stéven Hélias, animateur à la Communauté de Communes du Pays Bigouden Sud, qui les accompagnent sur le terrain, dans la réalisation de chantiers nature à vocation pédagogique. Ils installent alors des ganivelles parallèles au front de mer pour piéger le sable et permettre la reconstitution de la dune. Ils participent aussi, certaines années, à des opérations de nettoyage des plages et à diverses autres actions. Ainsi, en 2011, ils ont même pu prendre part à des programmes de recensement des macro-déchets d’échouage, dans le cadre d’un protocole financé par l’Union européenne (OSPAR : Oslo-Paris),
Cette remarquable initiative, lancée il y a désormais une décennie et renouvelée chaque année, bénéficie à présent des honneurs de la presse locale, qui ne manque pas d’en souligner toutes les vertus. A la fois écologiques et citoyennes.
Les clichés du concours photo exposés
Du 29 septembre au 16 octobre 2020, les oeuvres des photographes en herbe du lycée Laennec seront exposées au CDI.
Remises aux jurys au printemps 2020, juste avant le confinement, ces photos n’avaient encore pu être dévoilées. C’est désormais chose faite !
L’exposition organisée au CDI permet à tous les lycéens et personnels de découvrir le résultat de la réflexion, menée par les artistes, sur la citation de Charles Baudelaire (« un port est un charmant séjour pour une âme fatiguée des luttes de la vie »).
- L’exposition des photos lauréates
Le palmarès avait tout de même été proclamé en mai dernier, récompensant de nombreux lauréats.
Félicitations à tous les participants.
Venez découvrir l’ensemble de l’exposition jusqu’au 16 octobre.
- « Âme solitaire, Ballet portuaire » de Juliette Doux, Charlotte Gouzien et Klerwi Le Roux (1er prix du jury des personnels)
- « Quiétude et silence d’un petit port de pêche » de Lohyce Boulet (2e prix du jury des personnels)
- « Expecto Patronum » de Jade Hellequin (3e prix du jury des personnels)
- « Boom ! » de Basile Affret (1er prix des lycéens - FSE)
Les clichés du concours photo exposés à la médiathèque
La médiathèque Julien Gracq de Pont-l’Abbé a accueilli durant deux semaines, au cours du mois de juin, les œuvres photographiques de nos lycéens et étudiants.
Affichées au CDI du lycée, durant le mois de mai, les clichés lauréats du concours photo ont ainsi bénéficié, par la suite, d’une exposition auprès du grand public.
Celui-ci a pu découvrir le talent des photographes en herbe de Laennec et admirer leurs œuvres, inspirées du fameux vers de Charles Baudelaire « Homme libre, […] la mer est ton miroir ».
Merci à l’équipe de la médiathèque Julien Gracq !
La remise des prix avait auparavant eu lieu en comité restreint au lycée.
Rendez-vous en 2022 pour une nouvelle édition du concours photo ! Le sujet, à découvrir d’ici quelques mois, sera centré sur le littoral.
Les lycéens de Laennec répondent à l’Appel des pôles
Dans le cadre du projet Horizon mer 2021, les élèves des groupes HGGSP1 et SES1 se sont lancés dans le projet académique de l’Appel des pôles par un jeu de simulations diplomatiques.
Répartis en différents groupes, ils devaient incarner les représentants des principaux États intéressés par la région de l’Arctique. C’est ainsi qu’ils ont commencé par réaliser des vidéos dans le but de présenter « leur » pays et les enjeux que revêt l’Arctique pour celui-ci.
Retrouvez les vidéos en flashant le Qr Code ou par les liens ci-dessous :
- Le Groenland danois, un territoire au coeur des enjeux de l’Arctique
- le Canada, pays riverain de l’Arctique
- les États-Unis, un regain d’intérêt pour l’Arctique
- la Chine, un « État quasi-arctique »
- la Norvège, un pays de l’Arctique
- la Finlande, un pays de l’Arctique
- L’Union européenne dans l’Arctique
- La France : des intérêts pour l’Arctique
Pour mener leur travail à bien, ils ont bénéficié de l’aide et des conseils apportés par une marraine, Anne Choquet, conseillère de l’ONG le Cercle Polaire. Elle est membre depuis 2001 de la délégation de la France aux réunions des États parties consultatives au Traité sur l’Antarctique, dont la réunion aura lieu cette année à Paris. Elle a également participé à l’équipe de Michel Rocard quand ce dernier a proposé, au Parlement européen, un traité sur la protection de l’environnement en Arctique, ce qui en fait une spécialiste, à la fois de la région mais aussi des jeux diplomatiques.
La seconde phase du projet visait en l’organisation de simulations d’échanges diplomatiques. Du fait de la crise sanitaire qui a perturbé les conditions d’enseignement, les réunions en petits comités sur les quatre thématiques envisagées (enjeux économiques, environnementaux, sociaux, militaires) et l’assemblée plénière n’ont pu se tenir. C’est donc par la réalisation d’un document collaboratif écrit que les élèves ont pu lancer leur « Appel pour l’Arctique ».
Retrouvez cet appel en cliquant sur l’image ci-dessous.
Maëlle, candidate pour devenir (ECO)conseillère de l’Océan
Élue éco-déléguée par sa classe de 1re G2, Maëlle L’Hénoret prolonge son engagement en candidatant pour devenir (ECO)conseillère de l’océan.
"Le dispositif des [Eco]conseillers de l’Océan a pour ambition de favoriser l’engagement des élèves du CM1 à la Terminale en faveur de la préservation du milieu marin. Il s’agit de permettre aux jeunes de comprendre toute la complexité et la fragilité du système océanique pour qu’ils soient en mesure de construire des propositions argumentées qui seront relayées vers les décideurs et le réseau des éco-délégués. C’est un bel exemple d’engagement sur le chemin de la citoyenneté en participant de manière active et responsable à susciter des comportements plus durables."
Grâce à ce projet créé, en septembre 2020, par la région académique de Bretagne, Océanopolis et 70.8 by Océanopolis, Maëlle entend apprendre à porter un regard plus concret sur les problématiques auxquelles sont exposés les océans, afin d’assumer encore mieux ses fonctions d’éco-déléguée. Échanger avec des experts et des scientifiques lui permettra ainsi de mener davantage d’actions de sensibilisation au sein du lycée Laennec. L’objectif principal qui motive sa candidature…
Félicitations pour ce bel engagement !
Participez au concours de photos des Journées de la mer
Dans le cadre des Journées de la mer & du littoral, qui se dérouleront du 16 au 19 avril, le lycée organise un concours de photos destiné à tous les élèves.
Le thème du concours de cette année vient d’être déterminé : « mer réelle, mer rêvée ». Tous les élèves du lycée professionnel et du lycée général et technologique peuvent y participer.
Les photos sont à déposer au plus tard pour le 30 mars 2018 :
- à l’adresse mail suivante : concoursphoto.laennec@gmail.com (pour les versions numériques)
- au CDI pour les photos argentiques développées par vos soins.
Indiquez bien vos nom, prénom et classe, ainsi que le titre que vous donnez à votre photographie.
Les résultats seront proclamés et les prix distribués le jeudi 19 avril à 11 heures.
Vous pourrez y remporter de nombreux lots, dont ceux qui seront décernés par le jury des élèves membres du FSE.
Règlement complet du concours :
Projet Horizon mer : une approche pluridisciplinaire de la mer & du littoral
La 3e édition des Journées de la mer & du littoral s’est tenue au lycée Laennec du 3 au 6 avril 2017.
Au programme :
* Le 3 avril : la gestion durable du milieu littoral à l’Île-Tudy/Combrit.
- Sur la digue de Kermor : les 1re ES 1 & 2 étudient le milieu littoral
- Lecture et interprétation paysagères dans le sillage d’un géophysicien Benoît Guillot
Étude menée par les 1re ES1 & 2, en présence du doctorant de l’Université de Bordeaux et pilote de drone, Benoît Guillot.
* Le 4 avril : une après-midi consacrée à l’économie. Après la visite de la conserverie familiale Furic-Marée de Saint Guénolé (la compagnie bretonne du poisson), place à la découverte du fonctionnement de la criée du Guilvinec pour comprendre comment se fixent les prix des produits halieutiques issus de la pêche côtière.
* Le 5 avril : conférence d’Erwan Lemeilleur (responsable hydraulique dans la team trimaran MACIF de François Gabart) intitulée « la course au large : de la passion à la filière économique »
- Erwan Lemeilleur en salle Autret
* Le 6 avril : la stratégie maritime de la Région Bretagne (conférence de Pierre Karleskind, vice-président du Conseil Régional chargé de la mer et des infrastructures portuaires, à destination des élèves de 1re ES 1 & 2 et S1, 2 & 3).
- Pierre Karleskind au lycée Laennec
Regards croisés géologie/géographie à Loctudy/Lesconil : les 1re S à la découverte de leur environnement.
- Cours de géologie à la pointe de Goudoul (Lesconil )
* du 23 mars au 7 avril : exposition de tableaux de Ronan Olier.
- Des oeuvres de Ronan Olier exposées au CDI du lycée
Une délégation de Laennec au One Ocean Summit
Forts de leur Grand Prix de l’Appel des pôles 2021, les lauréats du lycée Laennec ont été conviés au Premier Sommet mondial de l’Océan, qui se déroulait à Brest du 9 au 11 février 2022, afin de présenter leur projet et leur « Appel pour l’Arctique ».
En cette période de vacances scolaires, ce sont six élèves qui se sont portés volontaires pour jouer les ambassadeurs de l’ensemble du groupe.
En guise de récompense, ils étaient conviés à une visite libre d’Océanopolis, pour découvrir les pavillons « tropical » ou « Bretagne » et, bien sûr, « polaire ». Le pavillon events arborait, quant à lui, les couleurs du One Ocean Summit et proposait toute une série de conférences destinées au grand public. Au programme ce jeudi, Serge Ségura, Ambassadeur français en charge des océans, pour évoquer la « Gouvernance de la haute mer » ou encore Gilles Boeuf pour une intervention sur la « Mer nourricière ».
Rendez-vous était ensuite fixé à la manchotière pour une présentation, au Ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, de l’opération « Appel des pôles », initiée par l’Académie de Rennes et portée par Yaëlle Melki, enseignante de SVT au Lycée Ernest Renan de Saint-Brieuc, conseillère du Délégué académique à l’action culturelle, David Guillerme.
- Dans la manchotière avant l’arrivée du Ministre : au 1er rang (de g. à dr.), Romane, Charlotte et Axelle / à l’arrière-plan : Mme Gétin, Yanis, Sterenn et Tifenn
L’occasion pour les 6 porte-paroles du lycée Laennec d’échanger avec M. Jean-Michel Blanquer, sur leur projet d’Appel pour l’Arctique, "un projet, selon le Ministre, à la croisée de la connaissance et de l’engagement, qui permet de préparer l’avenir et votre vie".
- Jean-Michel Blanquer saluant le travail des élèves de l’académie de Rennes, réalisé dans le cadre de l’Appel des pôles
Retrouvez en vidéo l’intégralité du projet :
Au vu de l’intérêt pédagogique qu’il revêt ("offrant une vision pluridisciplinaire", allant de la science à la géopolitique), des enjeux qu’il soulève et de la qualité des productions réalisées, Jean-Michel Blanquer a décidé, sur les conseils de Laurent Mayet, Président-fondateur du think tank Le Cercle polaire, de généraliser le projet d’Appel des pôles à toutes les académies.
- Les 6 lycéens de Laennec et les deux lauréats de l’édition précédente de l’Appel des pôles pour une photo de famille en présence, notamment, du Ministre de l’Education nationale, du Recteur de l’Académie de Rennes, de Laurent Mayet du Cercle Polaire, de David Guillerme (DAAC) et d’Anne Choquet, la marraine de l’Appel pour l’Arctique.
Et au même moment, curieuse coïncidence, Pierre Le Gall, ancien élève du lycée Laennec répond lui aussi à l’Appel des pôles. Désormais océanographe-prospector, hydrographe et data-processor, il fait partie d’une expédition en Antarctique depuis le 5 février dernier. Le principal objectif de celle-ci est de retrouver les vestiges de l’épave de l’Endurance de Shackleton coulée en mer de Weddel en 1915. Pierre avait déjà participé à la première expédition en 2019.
Alors que les lycéens de Laennec ont été récompensés lors de la 2e édition de l’Appel des pôles, la 1re édition avait permis de sélectionner deux lycéens de l’Académie de Rennes pour devenir envoyés spéciaux en Antarctique. Leur aventure commence le 22 février 2022. Vous pouvez suivre Elsa et Julien sur twitter (@appeldespoles) ou sur instagram.
Archives
Yves Bernard, un Résistant de notre établissement
2013-2014
Concours de la Résistance - cérémonie de récompenses : Laennec à l’honneur
Samedi 24 mai, la traditionnelle cérémonie de remise des récompenses du concours national de la Résistance et de la Déportation s’est tenue à Quimper sous la présidence du Préfet du Finistère, M. Jean-Luc Videlaine. A cette occasion, Camille Coïc, Maxence Lagogué et Elio Le Coz ont reçu leurs prix.
Quatre récompenses pour Laennec
Lauréate de l’épreuve individuelle avec une mention spéciale, Camille a eu l’honneur d’ouvrir la cérémonie en recevant son prix des mains du préfet. La victoire dans l’épreuve collective avec un dossier qui, rappelons-le, est sélectionné pour être présenté au jury national, lui a en outre valu, ainsi qu’à ses camarades, les félicitations de M. Maurice Laval, grand résistant et déporté. Par ailleurs, Camille a également été récompensée par un prix spécial, le prix de la Résistance.
- Camille récompensée à titre individuel
- Camille reçoit son prix des mains de M. Jean-Luc Videlaine, préfet du Finistère
Grâce au travail qu’elle a réalisé avec Elio et Maxence, mais grâce aussi à l’implication des 24 élèves de 1re L/ES et à l’engagement du lycée Laennec dans le travail de mémoire, le jury leur a remis la 1re coupe d’établissement .
- Chant des Partisans
Cette cérémonie solennelle s’est par ailleurs déroulée au rythme des chants entonnés par nos trois lycéens : Le Chant de Partisans, dans un premier temps, avant la clôture de l’après-midi par le Chant des Marais.
Bravo à Camille, Elio et Maxence ! Félicitations aussi à tous les autres élèves de la classe !
Voyage en Normandie en guise de récompense
Les 20 et 21 mai, les lauréats du Concours de la Résistance étaient invités par le Comité départemental en Normandie.
Découvrons l’histoire Eté 1944 – Normandie
Dans le cadre du Concours National de Résistance et de la Déportation, nous sommes partis sur les lieux clés du débarquement du 6 juin 1944 et de la bataille de Normandie. [C’était l’une des récompenses attribuées par le Comité Départemental du Prix de la Résistance et de la Déportation].
Tout d’abord, nous avons fait la visite du Mémorial de Caen, dans lequel nous avons pu visiter une exposition de l’Europe avant 1945. Malheureusement, par manque de temps, il ne nous a pas été possible de voir l’exposition de l’Europe après 1945. Un film nous a été proposé, le Jour-J. Ce musée nous a paru riche, organisé, intéressant, émouvant par moments, mais frustrant du fait du manque de temps consacré à la visite de Mémorial. Le moment le plus émouvant pour tout le groupe a été la visite de l’Abbaye d’Ardenne, où le Résistant Alain Bodivit a provoqué en nous de l’empathie en raison de l’émotion qu’il a montrée. Le dernier lieu historique de cette journée a été l’hôtel de ville de Caen, historiquement Abbaye aux hommes, dans lequel un élu local nous a honoré de sa présence et a prononcé un discours sur l’importance du devoir de mémoire que nous perpétuons aujourd’hui.
Le lendemain, nous sommes allés au cimetière allemand de La Cambe, qui au regard de ses 21 222 tombes, nous a une nouvelle fois beaucoup touchés. En face du cimetière, se trouvait le musée de la Paix qui a fait lui aussi l’objet d’une visite. S’en est suivie la visite du cimetière américain de Colleville-sur-Mer dans lequel nous avons eu l’honneur de participer à une cérémonie officielle en hommage aux soldats.
- Cérémonie du souvenir au cimetière américain de Colleville-sur-Mer
- 21 mai 2014 : Camille portant la gerbe du comité départemental du Prix de la Résistance et de la Déportation. A ses côtés, deux autres lauréats du Concours, Alain Bodivit (ancien Résistant) et Alain Méléard (président du Comité finistérien).
En fin de séjour, nous nous sommes rendus au port artificiel d’Arromanches, pour y découvrir les vestiges (en béton) de ce port flottant imaginé par W.Churchill. Vint ensuite le visionnage d’un film imaginé par le Mémorial de Caen au cinéma 360° projeté sur 9 écrans disposés en cercle tout autour de la salle. Ce film est à notre avis une vraie réussite. Pour finir notre séjour, la visite de Bayeux, où le Général Charles de Gaulle a mis le pied, le 14 juin 1944, pour la première fois depuis 1940, constitua aussi une étape de choix de notre périple. En somme, ce voyage a été très enrichissant culturellement, particulièrement émouvant et devrait, pour nous, faire partie intégrante d’un programme d’Histoire-Géographie, tant son impact nous sensibilise au devoir de préserver la paix dans le monde.
Maxence Lagogué, Elio Le Coz , Camille Coïc.
8 mai : un message lu par Camille
Invités par Alain Méléard, président du Comité départemental du Prix de la Résistance et de la Déportation, Camille Coïc et Elio Le Coz ont participé à la 69e cérémonie publique départementale commémorative de la victoire de 1945.
Lors de cette cérémonie solennelle, présidée par le Préfet du Finistère, Jean-Luc Videlaine, Camille a eu l’honneur de lire le message de l’UFAC (Union française des associations de combattants et victimes de guerre).
- Camille donnant lecture du discours de l’UFAC
Prononcés devant le monument de la Libération à Quimper, ses mots résonnent comme un écho au travail de recherche réalisé avec Elio sur les héros et les martyrs de la Libération : « en ce jour anniversaire, rendons hommage à tous les soldats français […] tués sur les différents théâtres opérationnels, aux soldats alliés engagés sur tous les fronts et dont le sacrifice permit la libération de la France ».
- Elio et Camille en compagnie des anciens Résistants
Camille poursuit, dans une continuité certaine avec son propre travail visant à honorer les héros et les martyrs de la Seconde Guerre mondiale : « Rendons hommage aux combattants de la Résistance et saluons la mémoire des hommes, des femmes et des enfants exterminés dans les camps nazis en raison de leur nationalité, de leur religion, de leurs convictions ou de leur engagement dans le combat. Souvenons-nous de tous ces sacrifices, souvenons-nous du prix de la Liberté ! »
Sa remarquable prestation lui vaut du reste les félicitations des autorités, du Préfet au Maire de Quimper, en passant par Jean-Jacques Urvoas, député du Finistère, ou Maryvonne Blondin, Sénatrice du département.
Quant à Elio, il confie « j’ai beaucoup apprécié la lecture de Camille et le discours du Préfet [donnant lecture du discours de M. Kader Arif, Secrétaire d’Etat aux Anciens combattants et à la Mémoire] qui, tous deux, m’ont ému. »
- Dépôt de gerbe
Par la suite, Camille et Elio ont également aidé au dépôt de la gerbe du Souvenir Français et ont achevé la matinée en point d’orgue, à la Préfecture, où ils étaient conviés à la réception offerte par M. Le Préfet.
- Réception à la Préfecture
Cet événement s’inscrit aussi dans le prolongement de la Journée nationale du souvenir de la Déportation à laquelle ont participé plusieurs élèves de la section européenne allemand, à Plobannalec-Lesconil, le dimanche 27 avril. A cette occasion des lycéens de 2de et de 1re avaient en effet rendu hommage aux internés des camps nazis en entonnant, dans la langue de Goethe, le Chant des Marais (das Börgermoorlied).
Une matinée inoubliable pour les deux lycéens qui ont dignement représenté leur établissement en ce 8 mai 2014 : « c’était la première cérémonie officielle à laquelle je participais. J’ai été impressionné par le côté protocolaire et militaire. Enfin, il était intéressant de revoir M. Bodivit [ancien Résistant du réseau Turma] et de discuter avec lui », souligne Elio. Quant à Camille, elle estime que « préserver la mémoire de nos aïeux, célébrer ceux qui ont œuvré pour la France d’aujourd’hui est un devoir de citoyen qui me semble fondamental. J’étais fière et honorée qu’on m’ait proposé de lire un discours : il ne suffit pas d’être lauréate d’un concours (pour ma part du concours national de la Résistance), il faut en mériter le titre et c’est son engagement et son investissement dans le devoir de mémoire qui y contribuent. »
Concours de la Résistance : trois lauréats au lycée
Camille Coïc (1re 2), Maxence Lagogué (1re 2) et Elio Le Coz (1re 5) viennent d’être primés pour leur travail sur les « Héros et les Martyrs de la Libération en Pays Bigouden ».
Sélectionnés pour le prix national
Leur dossier vient en effet de recevoir le 1er prix attribué par le jury départemental du Concours de la Résistance. Dans le cadre du thème proposé cette année, « la Libération du territoire et le retour de la République », ils avaient choisi d’axer leur recherche sur l’histoire locale, celle du Pays bigouden, et sur les personnages qui ont oeuvré, parfois au péril de leur vie, pour chasser l’occupant et mettre fin à la dictature de Vichy. Le sujet choisi et la forte implication des trois lycéens ont manifestement séduit le jury qui a décidé de sélectionner leur travail pour le prix national.
- les lauréats du concours
- De gauche à droite : Maxence, Camille et Elio.
Pour la qualité de sa production dans l’épreuve individuelle, Camille Coïc a, par ailleurs, obtenu une mention spéciale.
- Camille Coïc
- Camille, double lauréate du Concours de la Résistance (épreuve individuelle et travail collectif). Ici en compagnie d’Alain Bodivit, Résistant de l’intérieur (21 janvier 2014)
Félicitations à tous les trois !
Un voyage en Normandie en guise de récompense
Les trois élèves, scolarisés en 1re L pour deux d’entre eux et en 1re ES pour le troisième, recevront le prix départemental, le samedi 24 mai, au pôle Pierre Jakez Hélias de Quimper. Ils sont en outre invités à un déplacement en Normandie - au Mémorial de Caen et sur les plages du Débarquement - les 20 et 21 mai prochains.
Concours national de la Résistance et de la Déportation
Les élèves de 1re L/ES participent au concours national de la Résistance et de la Déportation.
Au programme : « La Libération du territoire et le retour à la République »
Un devoir de mémoire
Créé en 1961 par le ministre de l’éducation nationale, Lucien Paye, le concours national de la Résistance et de la déportation (CNRD) vise :
- à perpétuer, auprès des jeunes générations, la mémoire de cette période troublée
- à honorer les combattants - les Français libres et le peuple de la nuit - qui ont lutté contre l’oppression et ont contribué à libérer la France et l’Europe du joug nazi
- à rendre hommage aux victimes, les civils comme les soldats, les déportés comme les résistants.
Les élèves à la découverte de l’histoire locale
Les 24 élèves de 1re L/ES ont l’occasion de s’intéresser à l’histoire locale puisque le thème de cette année s’y prête particulièrement. Aidés par l’ANACR (Association nationale des Anciens Combattants et Résistants) et l’association des « Ami(e)s de la Résistance », ils vont rencontrer des témoins de cette période et collecter des documents qui dorment encore dans les archives familiales.
Deux anciens Résistants, Alain Madec et Joël Lazennec, sont invités au lycée, le 21 janvier 2014, pour faire part de leur expérience et transmettre leur témoignage.
Les lauréats du concours seront récompensés lors de la cérémonie de remise des prix le samedi 24 mai 2014 au Pôle Universitaire Jakez-Hélias à QUIMPER à 14 heures 30. En plus, un déplacement en Normandie, au Mémorial de Caen et sur les lieux du débarquement, leur sera proposé les 4 et 5 juin 2014.
Conférence de l’AFIDESA : le Burkina Faso, un PMA en quête d’un développement durable
Invités à présenter les actions qu’ils mènent dans une région du Burkina Faso, les bénévoles de l’Action Finistérienne de Développement du Sanguié (AFIDESA) ont sensibilisé les élèves des cinq classes de 2de générale et technologique aux questions du développement et de la solidarité internationale.
Témoignant de leur expérience du terrain, Michelle Andro et Angéline Bosser, accompagnées de Véronique Frenkel et Marcelle Joncour, ont présenté aux lycéens la situation de cette province burkinabée où est implanté l’établissement de Réo, jumelé avec le lycée Laennec depuis 2004.
Chacune des cinq classes de 2de, séparément, a bénéficié de cette intervention d’une durée de deux heures. S’appuyant sur un très riche diaporama, celle-ci était structurée selon trois grands thèmes :
- les difficultés de développement (problèmes de l’enclavement et des transports, alimentation, accès à l’eau, santé, éducation,…)
- les solutions mises en œuvre (par les populations locales ou par les associations de solidarité internationale)
- les résultats obtenus (les quelques progrès réalisés mais aussi l’ampleur de la tâche qu’il reste à accomplir).
- Conférence de l’AFIDESA (13 décembre 2013)
- Michelle Andro (à gauche) et Angéline Bosser (à droite) accompagnées de Véronique Frenkel et Marcelle Joncour font part de leur expérience de terrain. Tous les ans, elles se déplacent dans la province du Sanguié (Burkina Faso) pour assurer le suivi des actions de solidarité qu’elles initient en Pays bigouden.
Un discours empreint d’un grand humanisme et d’une inébranlable foi dans la capacité de la population du Sanguié à progresser sur la voie du développement. Comme aime à le répéter, Michelle Andro, « grâce aux femmes, l’Afrique s’en sortira. Mais il faut les aider, leur permettre d’accéder à la scolarité et à l’alphabétisation ». Assurément, l’avenir du continent repose sur leurs frêles mais solides épaules, elles qui, au Sanguié, s’activent du matin au soir, un enfant dans le dos. C’est du reste en ce sens que l’AFIDESA oeuvre auprès de groupements féminins et au sein des écoles. Il faut leur donner les moyens, par l’éducation, de maîtriser la fécondité, d’éviter les grossesses précoces et les IST et tout simplement d’apprendre à lire, à écrire et à compter.
- Conférence de l’AFIDESA (13 décembre 2013)
- Un échange interactif grâce aux nombreuses questions posées par les élèves (ici la classe de 2nde3)
Une information interactive qui vise à éduquer non seulement à la solidarité internationale mais aussi à une citoyenneté mondiale et qui invite les lycéens de Pont-l’Abbé à entreprendre des échanges avec ceux de Réo.
Des nouvelles du lycée de Réo
L’AFIDESA, association de solidarité internationale, nous tient régulièrement au courant de ce qui se passe à Réo, dans l’établissement jumelé avec le lycée Laennec.
Les dernières nouvelles :
Début avril : Sayouba Ouedraogo, professeur correspondant de l’AFIDESA au lycée de Réo, nous informe que la connexion internet par WIFI fonctionne désormais dans son établissement.
L’action de solidarité menée à Laennec au mois de novembre 2013 et qui avait permis de collecter 340 € porte donc ses fruits.
Il ne reste plus aux élèves des deux lycées qu’à entamer une correspondance par mail.
Depuis le début de l’année scolaire
- Les élèves du lycée de Réo
- La rentrée a eu lieu le 1er octobre. 1800 élèves de la 6e à la terminale sont scolarisés au lycée de Réo. Comme d’habitude, les classes sont particulièrement chargées (en moyenne 100 élèves par classe).
- le lycée de Réo, par l’intermédiaire de Sayouba Ouedraogo, a fait part de ses besoins à l’AFIDESA. Les enseignants souhaiteraient bénéficier d’une imprimante matricielle monochrome pour pouvoir reproduire quelques documents. Autre demande : un abonnement à internet.
- salle des profs au lycée de Réo
- Fin octobre : AFIDESA a accueilli, en Pays bigouden, Honoré Sorgo, l’un des directeurs régionaux de l’enseignement au Burkina Faso (l’équivalent du recteur d’Académie en France).
- 16-24 novembre : lors de la Semaine de la Solidarité internationale, le lycée Laennec a récolté 340 €. Les élèves ont choisi de destiner cette somme au financement d’un abonnement à internet à Réo.
- Début décembre : un conteneur vient de partir du Havre, avec en particulier 5 ordinateurs déclassés, cédés par une commune pour le lycée de Réo. Arrivée prévue dans quasiment 3 mois. AFIDESA espère les mettre en fonctionnement lors du séjour annuel sur place.
- La cour du lycée de Réo
- Une demi classe en contrôle (février 2014)
1er mars : L’AFIDESA vient de rentrer de sa mission annuelle sur le terrain. Des bénévoles de l’association (Angéline, Michelle, Hervé, Michel et Roger) ont pu faire le point sur les besoins du lycée de Réo et ont eu le plaisir d’installer, dans l’établissement, des ordinateurs en provenance du Pays bigouden, de lui offrir une imprimante, achetée d’occasion au Burkina Faso, et de mettre en place une connexion internet Wifi.
- Achat d’une imprimante
- Michel et Hervé de l’AFIDESA achètent une imprimante d’occasion pour le lycée de Réo (février 2014)
- Installation des ordinateurs
- Michel et Hervé installent les ordinateurs donnés par une mairie bigoudène à l’intention du lycée de Réo (13 février 2014)
Au programme :
- Les élèves de 2de de Laennec envisagent d’organiser un relais de la solidarité pour récolter des fonds à destination de leurs camarades de Réo.
Des Résistants au lycée : trois grands passeurs de mémoire
Mardi 21 janvier 2014, Alain Bodivit, le Commandant Lazennec et André Robeson ont rencontré les classes de 1re (L, ES, S, STMG) et de terminale littéraire pour leur faire part de leur expérience de Résistants durant la Seconde Guerre mondiale.
Camille Coïc, une élève de 1re L, dans son message introductif emprunté à Daniel Trellu, fondateur du maquis de Saint-Goazec-Spézet, donne d’emblée le ton de la cérémonie. Il s’agit avant tout, pour la jeune génération d’honorer, les anciens qui ont combattu pour la Liberté et de prendre conscience de ce qu’elle leur doit.
- Alain Bodivit, Joël Lazennec et André Robeson, les trois grands témoins, accompagnés par François Fouré (animateur de Mémoire et espoirs de la Résistance)
« … Ils n’étaient pas nés pour être des héros ou des martyrs. Mais si c’est être un héros que de se lever quand il faudrait rester couché, de se révolter contre la force brutale, de refuser l’humiliation et d’entrer dans l’arène, les mains nues face aux fauves, alors ils ont mérité ce titre. Mais si c’est être un martyr que de savoir souffrir et mourir pour que d’autres connaissent la joie de la liberté, alors ils ont mérité ce titre… »
Le chant des Partisans en guise d’hommage
A travers le témoignage de Joël Lazennec, d’Alain Bodivit et d’André Robeson, ce sont toutes ces femmes et ces hommes, souvent jeunes, voire à peine sortis de l’enfance, qu’il importe en effet de célébrer et de remercier à cette occasion. Le Chant des Partisans, hymne de ralliement de la Résistance, entonné par une poignée de volontaires, souligne la solennité du moment.
- Chant des Partisans entonné par les élèves
- Au premier plan (de gauche à droite) : Justine, Gwendolyne, Titouan, Kilian, Camille et Elio rendent hommage aux Résistants en entonnant, à leur intention, l’hymne de la Résistance.
A l’arrière-plan : Michel Aymerich (Proviseur), Alain Méléard (président du comité départemental du prix du CNRD), Alain Bodivit, Joël Lazennec, André Robeson, les trois Résistants, et François Fouré (animateur de Mémoire et espoirs de la Résistance).
Un des 11 hommes du cuirassé le Paris à avoir rallié de Gaulle
Tour à tour chacun des invités raconte son histoire personnelle qui s’inscrit, depuis plus de 70 ans, dans l’Histoire de France. Joël Lazennec, le premier, qui s’engage dès juin 1940 aux cotés du général de Gaulle pour que« le pavillon français continue de battre sur toutes les mers du monde » et ne soit pas souillé par l’infamie de la capitulation et de la collaboration. Ralliant l’Angleterre au moment de la débâcle, à bord du cuirassé le Paris, il fait partie des onze hommes d’équipage sur plus de 3000 à répondre favorablement à l’Appel de l’Homme du 18 juin. Guidé par l’insouciance de ses 21 ans et par son inébranlable foi dans la capacité de la France à gagner la guerre, il n’a de cesse de se battre pour la Victoire. « Nous avions l’ambition et la certitude de gagner ».
- Le Commandant Lazennec, héros de la Bataille de l’Atlantique
Alors qu’il est rattaché à la marine marchande britannique, il participe à la bataille de l’Atlantique à bord du cargo le Saint-Bertrand.« On ne mesure pas assez à quel point le ravitaillement de l’Angleterre était décisif pour que le conflit bascule en faveur des Alliés. Sans les convois de l’Atlantique, le débarquement en Normandie n’aurait pu se produire. Il fallait acheminer des produits alimentaires, du matériel, des explosifs,… des États-Unis vers l’Europe ». Il fallait surtout déjouer les torpilles des U-Boote allemands. « Bien sûr que j’avais peur, d’autant que les sous-marins étaient dissimulés et que dans nos convois certains bateaux étaient touchés. Ainsi nous n’avons pu sauver aucun homme d’un pétrolier en feu. »
Le réseau Turma-Vengeance à l’honneur
Les deux autres invités, quant à eux, sont membres de la Résistance intérieure. Alain Bodivit rejoint en effet les rangs du réseau Turma-Vengeance en janvier 1943 à l’âge de 17 ans, dans la région de Pleuven. Approché par un copain lors d’un match de football, il intègre une équipe de dix jeunes hommes, sans jamais prendre conscience de l’organigramme du groupe auquel il appartient. « C’était très cloisonné, ce qui permettait d’assurer la sécurité de chacun. Parce que si l’un des membres était pris, il était torturé, dans le meilleur des cas fusillé, et bien souvent il parlait et « trahissait » tout le réseau. » Au sein de son réseau spécialisé dans le renseignement, il participe au sabotage de lignes téléphoniques mais aussi à des représailles contre les collabos. Intégrant les Forces françaises de l’Intérieur (FFI) après le débarquement, il répond au signal de l’insurrection généralisée de la Bretagne, suite au message codé de la BBC « Le chapeau de Napoléon est-il toujours à Perros-Guirec ? » et prend les armes pour participer aux combats de la Libération, à Quimper, à Fouesnant ou à Cléden-Cap Sizun.
Victime de la Déportation
Si l’expérience d’André Robeson présente quelques similitudes avec celle d’Alain Bodivit (résistance intérieure au réseau Vengeance, participation à de nombreux sabotages), elle diffère aussi par son dénouement. Alors que l’insurrection de Paris vient de se produire, il est chargé, avec 160 hommes du réseau Hildevert du 1er Régiment de Paris, de préparer un terrain d’atterrissage pour des parachutistes canadiens. Ceux-ci ont pour mission d’empêcher l’arrivée de renforts allemands. Mais l’opération tourne au fiasco, lorsque le groupe se trouve confronté à la tristement célèbre division Das Reich (la responsable du massacre d’Oradour-sur-Glane) et André se retrouve au peloton d’exécution.« C’est bien évidemment l’image qui m’a le plus marqué ». Voyant sa dernière heure arrivée, il ne doit la vie sauve qu’à un officier allemand, blessé dans les combats mais soigné par son groupe. Suivent cependant de longs mois de déportation dans le Nord de l’Allemagne (déplacé de camps en camps, à Stargard, Stalag IID, ou à Greifswald, Stalag IIC notamment). L’avancée des soldats de l’Armée rouge lui permet de recouvrer une certaine liberté mais l’entraîne à parcourir l’Europe de l’Est, en train, en camions et le plus souvent à pied. S’approchant d’Odessa, il pense la libération proche, cependant des désaccords entre les Trois Grands à Yalta (Roosevelt, Churchill et Staline) le renvoient sur les routes d’Ukraine et de Pologne. « Je ne suis rentré qu’en juin 1945. »
Un message à destination de la jeunesse
Interrogés par les élèves sur la manière dont ils ont vécu la Libération et sur leurs souvenirs les plus marquants, les trois Résistants se posent en passeurs de mémoire et donnent une véritable leçon de civisme à leur auditoire. Sans s’ériger en modèles, ils tentent d’éveiller la conscience citoyenne de leurs jeunes interlocuteurs. Le Commandant Lazennec en tête « Si j’ai agi ainsi, c’est parce que j’avais un idéal et une ambition. Ayez tous un idéal et une ambition ! »
Citant Antoine de Saint-Exupéry, Alain Bodivit explique aussi pourquoi il ne se considère pas comme un héros. « La guerre n’est pas une aventure. La guerre est une maladie. Comme le typhus… ». Et surtout, il estime que « quand on n’a pas tout fait, on n’a rien fait. » En 1944, il ne participe pas à la liesse générale lors de la Libération, tant il continue à être habité par une certaine amertume, contre les Résistants de la dernière heure mais aussi, plus encore sans doute, du fait d’un « sentiment de culpabilité à l’égard de ceux qui ont été dénoncés, parce que l’on a été imprudents. Par notre faute, des femmes ont été déportées à Ravensbrück. Je garde aussi un fond de tristesse pour ceux qui sont partis. »
- Élèves entourant les Résistants
Même si Alain Bodivit se refuse à endosser ce rôle, pour les élèves ces Résistants sont de véritables héros qu’ils ont envie de saluer en leur serrant la main, ou de photographier. Certains demandent aussi à poser à leurs côtés sur les clichés pris par leurs camarades ou leurs professeurs.
- Serrer la main des héros : la conclusion souhaitée par les élèves impressionnés - et souvent émus - par l’histoire des Résistants.
Exposition sur l’eau au château de Pont-l’Abbé
Des élèves de 2de sensibilisés aux enjeux d’une gestion durable de l’eau.
Lors de la Semaine de la Solidarité Internationale (16-24 novembre 2013), le collectif PASI (Pont-l’Abbé Solidarité Internationale) a organisé, comme tous les ans, une exposition au château. Cette année, c’est le thème de l’eau que ce regroupement de 9 associations a retenu.
Trois classes de seconde du lycée Laennec s’y sont rendues avec leurs professeurs d’histoire-géographie, la question de l’eau étant à leur programme.
Trois expositions :
- L’eau, source de vie (CCFD)
- L’eau, une ressource vitale (photographies de Yann Arthus-Bertrand)
- Palestine, l’eau confisquée - Quand l’eau devient une arme de la politique d’annexion par Israël (Association France Palestine Solidarité, nov.2012)
- La présentation de l’exposition de Yann Arthus-Bertrand, « l’eau, une ressource vitale »
Ces panneaux auront permis à chacun de mesurer les nombreux et puissants enjeux que revêt la question de l’eau et de comprendre qu’elle constitue une des causes des tensions géopolitiques dans certaines régions de la planète, telles le Proche-Orient.
- Un groupe d’élèves de 2de 5 attentifs aux explications d’Yves Jardin (président de l’Association France Palestine Solidarité Cornouaille)
Les élèves ont pu compter sur les explications complémentaires apportées par les bénévoles des associations, comme Y. Jardin, président de France Palestine Solidarité Cornouaille.
Interviewés pour Le Télégramme}
- Un groupe d’élèves interviewés par Michel Mari, journaliste du Télégramme
Michel Mari, journaliste du Télégramme a en outre interrogé quelques élèves volontaires pour savoir ce qu’ils avaient appris en visitant l’exposition et comment celle-ci les avait sensibilisés à la solidarité internationale. Spontanément, ils ont tous fait part de leur sentiment de révolte devant le sort réservé aux Palestiniens. Ils ont pris conscience que l’eau est une ressource convoitée et même disputée en certains endroits de la planète.
Éduquer à une citoyenneté mondiale active
« ll faut sensibiliser les gens, faire en sorte que les Israéliens se rendent compte de ce qu’ils font en privant d’eau les Palestiniens. Nous ne nous rendons pas compte de la chance que nous avons d’accéder à autant d’eau que l’on veut. Lorsque nous rechignons au self pour aller chercher une carafe d’eau, il faudrait penser que certains font des kilomètres chaque jour pour en avoir seulement quelques litres », a conclu Anagael Pereira-Moncoiffe. Quant à Klara Boulaire, elle s’est indignée en estimant qu’il « est injuste de tirer sur les citernes comme le font les Israéliens pour priver d’eau les Palestiniens ».
Intervention de Gaëlle Queffélec du Point Information Jeunesse
Le bénévolat et le volontariat international présentés aux élèves de terminale
Mardi 19 novembre, 81 élèves des classes de terminale générale, technologique et professionnelle ont rencontré Gaëlle Queffélec, la responsable du Point Information jeunesse de Pont-l’Abbé.
Cette intervention s’inscrivait dans le cadre de la Semaine de la Solidarité internationale, puisqu’il s’agissait de délivrer aux futurs jeunes adultes toutes les informations nécessaires à un engagement dans l’humanitaire.
Débat mouvant pour favoriser l’échange et la participation
Tous volontaires pour participer à cette information, les lycéens ont commencé la séance par un débat mouvant. Ce jeu de positionnement consistait pour eux à prendre part à un échange construit à partir de trois phrases :
- « S’impliquer dans la solidarité internationale, c’est d’abord être motivé par la découverte et l’ouverture au monde »
- « S’investir dans la solidarité internationale, c’est acquérir une expérience à l’étranger pour la valoriser, ensuite, professionnellement. »
- « Tout le monde peut travailler dans le domaine de la solidarité internationale au sein d’une ONG ».
- Le débat s’engage : deux camps doivent argumenter pour justifier leur position
- « S’impliquer dans la solidarité internationale, c’est d’abord être motivé par la découverte et l’ouverture au monde » : chacun s’est positionné, sauf une élève indécise
Chaque élève était alors invité à choisir son camp : celui qui n’était pas d’accord avec la proposition devait se positionner à gauche de l’animatrice, celui qui était d’accord à droite et les indécis au milieu. Ainsi, s’engageait le débat, chaque camp cherchant à convaincre l’autre de le rejoindre.
Bénévolat, volontariat, chantiers de jeunesse : informations à destination des futurs majeurs
Après avoir remis en cause, par le biais de ce débat, certaines idées reçues, Gaëlle Queffélec a cherché à apporter aux élèves tous les renseignements nécessaires à un futur engagement dans la Solidarité Internationale. Elle a, notamment, beaucoup insisté sur la nécessité de prendre conscience des réalités locales et a été soucieuse de ne rien masquer de la difficulté des missions à accomplir.
- Informations sur la Solidarité internationale délivrées par Gaëlle Queffélec
Si la plupart des élèves ont réalisé qu’il n’est pas simple de s’engager dans le volontariat international, à 18 ans, sans compétences professionnelles - dans le bâtiment, la gestion de l’eau, le domaine médical, en particulier -, plusieurs d’entre eux se sont montrés intéressés par la participation à des chantiers de jeunesse.
L’engagement associatif humanitaire : rencontre avec des bénévoles de l’AFIDESA
Le 28 Novembre 2013, Angéline Bosser, la présidente de l’AFIDESA, et Jean-Pierre Drézen, son vice-président, sont intervenus au lycée auprès d’un groupe de 2de dans le cadre de l’accompagnement personnalisé. Deux semaines auparavant, deux autres groupes d’élèves avaient déjà rencontré Angéline Bosser et Michelle Andro, une autre bénévole de l’association.
Les lycéens ont pu leur poser les questions qu’ils avaient préparées durant les cours précédents. Les membres de l’AFIDESA leur ont présenté les objectifs de leur association et leurs motivations. Ils leur ont fait partager leurs points de vue sur la solidarité internationale et leur expérience du Burkina Faso.
Quel dévouement pour l’association et l’action humanitaire !
Les membres de l’AFIDESA, principalement des retraités, donnent beaucoup de leur temps pour l’association, entre leurs voyages humanitaires au Burkina et les actions qu’ils mènent dans le Finistère, en particulier pour sensibiliser les habitants et les motiver à se lancer dans des actions de solidarité. Mais c’est un « sacrifice » qui permet d’aider les plus démunis, de se battre contre les injustices de ce monde et de lutter contre les inégalités, notamment entre les pays du Sud et ceux du Nord. Selon eux, « on ne peut imaginer la pauvreté, la misère, les souffrances des familles sans être allé sur place ». « C’est parce que j’ai toujours été révoltée par l’injustice, parce que je ne voulais plus voir des enfants mourir de faim que je me suis engagée » , a insisté Michelle Andro. « Si j’interviens auprès des lycéens, c’est surtout pour les sensibiliser et les faire réfléchir sur ce sujet. » Quant à Angéline Bosser, elle a précisé que, depuis toute petite, elle est attristée de voir des images d’enfants maigres parce qu’il n’ont pas à manger dans un monde où la nourriture ne fait pourtant pas défaut. Sa motivation première vient de là.
L’association agit principalement de deux manières :
- Sur le terrain, au Burkina Faso, en particulier en faveur de l’éducation, pour aider à construire des classes, pour améliorer les conditions de vie à l’école et fournir le matériel nécessaire. Ils aident aussi les groupements féminins. Ainsi, ils espèrent contribuer au développement de la province du Sanguié.
- Dans le Finistère, pour sensibiliser les élèves avec des interventions reconnues par l’inspection académique.
- Échanges avec Angéline Bosser (à gauche) et Michelle Andro, membres de l’AFIDESA
1 tonne de papier = une table banc.
Mais pour pouvoir agir, il faut de l’argent : collecte et recyclage de papiers, ventes d’objets Burkinabés, récoltes de pomme de terres, vente de pain au chocolat par les Lycéens du Lycée Laennec, … dans le but d’obtenir des fonds pour réaliser des actions.
Cette rencontre aura permis aux lycéens de mesurer et de comprendre les différences qu’il y a entre leur mode de vie et celui des Burkinabés. Ils ont ainsi été sensibilisés aux besoins de ces populations et à la nécessité de mettre en place des actions pour récolter des fonds.
Rencontre avec la responsable du PIJ - Au programme : l’engagement humanitaire
Les élèves de 2de ont rencontré Gaëlle Queffélec la responsable du PIJ (point information jeunesse) de Pont-l’Abbé. Elle est venue leur présenter le volontariat dans la solidarité internationale et le travail dans l’humanitaire et leur a expliqué comment s’engager.
Le jeudi 21 novembre, durant la Semaine de la Solidarité Internationale, trois groupes d’élèves de 2de travaillant sur ce thème en accompagnement personnalisé ont participé à une intervention organisée par leurs professeurs d’histoire-géographie qui avaient invité Gaëlle Queffélec au lycée.
Un débat mouvant pour susciter la réflexion et les échanges
Gaëlle Queffélec a entamé la rencontre avec les élèves par un jeu de questions sous forme de débat mouvant. Un débat mouvant est un débat où une affirmation est proposée à un groupe. Debout, les participants doivent se déplacer du côté gauche en cas d’accord, à droite en cas de désaccord et ne pas bouger s’ils sont indécis. Chaque camp doit convaincre les autres de le rejoindre. Les élèves ont ainsi débattu sur les affirmations suivantes :
- La solidarité internationale ne concerne que l’aide d’urgence après une catastrophe naturelle.
- Il faut être majeur pour s’investir dans la solidarité internationale.
- La solidarité internationale n’intervient que dans les pays sous développés d’Afrique.
- Débat mouvant animé par Gaëlle Queffélec
D’une manière générale, les adolescents n’ont pas approuvé les affirmations énoncées et ils ont su justifier leur position. Ils ont ainsi avancé que, même s’ils sont mineurs, ils ont oeuvré pour la solidarité en vendant et en achetant des pains au chocolat. Ils ont aussi souligné que, lors de l’ouragan Katrina aux États Unis, les aides alimentaires avaient été nombreuses alors que c’est l’un des pays les plus riches du monde.
- La solidarité internationale : uniquement pour les pays du Sud ?
Tual, Thomas et Vincent estiment que « ce fut une expérience très enrichissante pour [eux] ». Quant à Maverick et Romane, ils ont trouvé que « le débat [s’était] plutôt bien passé, parce que tous les lycéens y ont participé et ont donné leurs arguments ».
- La solidarité internationale : une aide d’urgence seulement ?
Nolwenn a trouvé, de son côté, qu’« au fil de cette phase les élèves ont commencé à prendre de l’assurance et à donner des réponses pertinentes. »
Bien distinguer bénévolat et volontariat
Par la suite, Gaëlle Queffélec a aussi sensibilisé les lycéens aux actions menées à l’étranger et leur a appris la différence entre le bénévolat et le volontariat :
- Être bénévole dans une association, c’est être une personne volontaire et disponible, non rémunérée. Certains participent à un chantier de jeunes bénévoles, ce qui constitue, pour la plupart des jeunes, leur première expérience de solidarité. C’est une mission sociale. Afin de rénover un chantier par exemple.
- Quelques personnes sont volontaires au sein d’une association avec un contrat d’engagement, des missions bien précises et une rémunération d’environ 600 € par mois. Être volontaire, c’est par exemple s’occuper des orphelins. Mais il ne faut surtout pas oublier de s’adapter au pays que l’on veut aider et aux modes de vie des populations locales (nourriture, coutumes, religion…). Il est nécessaire aussi de prendre conscience que le confort est rarement présent. Pour travailler dans l’humanitaire, un jeune peut partir à l’étranger à partir de 18 ans. Les personnes sont recrutées en fonction de leurs compétences, leurs qualifications et des besoins sur le terrain. Par exemple, de jeunes étudiants en médecine peuvent se proposer de venir bénévolement en aide aux populations victimes d’épidémies. D’autres personnes peuvent construire des écoles grâce à leurs compétences techniques dans les métiers du bâtiment.
Des précisions sur les missions du PIJ
Pour terminer son intervention, Gaëlle Queffélec a expliqué le rôle du PIJ : le point info jeunesse aide les jeunes qui veulent partir en mission humanitaire à monter des projets. Mais c’est aussi un lieu d’accueil, de proximité, gratuit, anonyme et personnalisé. Il informe sur les études, les emplois (petits jobs), la santé, le logement, etc…
Agir pour la solidarité internationale, l’exemple des chantiers jeunes.
Gaëlle Queffélec a également fait part aux lycéens de deux expériences qu’elle a accompagnées. Elle leur a présenté différents voyages effectués par de jeunes étudiantes, un en Mongolie, un autre en Inde et enfin le dernier au Burkina-Faso.
Qu’est-ce qu’un chantier de jeunes ?
Il est possible de participer aux chantiers de jeunes à partir de 16 ans, pendant une durée plus ou moins longue allant de 2 semaines à 6 mois. Les chantiers consistent à partir à l’étranger pour aider les populations dans le besoin. Sur place, les jeunes peuvent animer ou ouvrir un centre de loisirs pour les enfants, ou encore proposer des solutions durables pour améliorer la vie des populations. Plus de 5000 chantiers se montent chaque année dans plus de 86 pays, il y a donc une grande possibilité d’intervenir pour la solidarité internationale à l’étranger.
Une action solidaire : la vente de pains au chocolat
Durant la Semaine de la Solidarité internationale du 16 au 24 novembre, le lycée Laennec s’est mobilisé, à sa manière, pour aider le lycée de Réo au Burkina Faso.
Une bonne action
Des élèves de 2de du lycée Laennec ont vendu des pains au chocolat, dans le but de collecter des fonds pour l’AFIDESA (association aidant la région du Sanguié, au Burkina Faso). Ils se sont spontanément investis pour cette cause en y consacrant une partie de leur temps lors des récréations du matin. Belle opération du lycée bigouden qui a récolté environ 340€ !
- La vente de pains au chocolat par les élèves de 2de 3 et de 2de 5 : une récréation consacrée à une action solidaire.
340 euros pour le lycée de Réo
Cette somme a été entièrement reversée à l’AFIDESA pour aider le lycée de Réo au Burkina, jumelé avec l’établissement pont-l’abbiste. Le 28 novembre, Angéline Bosser, la présidente de l’association, et Jean-Pierre Drézen, le vice-président, ont reçu des mains des élèves le chèque de 340 euros. Les membres de l’association ont remercié les lycéens de leur engagement dans cette action et leur ont laissé le choix de la destination de la somme collectée : le financement d’un abonnement à internet pour le lycée de Réo ou l’achat d’un thermocopieur. A l’unanimité, ils ont pris la décision de payer la connexion internet. Cela leur permettra de pouvoir communiquer plus facilement et plus rapidement avec les élèves de leur lycée partenaire.
- Remise de l’argent collecté aux responsables de l’AFIDESA (Angéline Bosser, présidente de l’association, et Jean-Pierre Drézen, vice-président)
Des élèves sensibilisés
Cette action aura aussi permis à l’AFIDESA et aux enseignants de sensibiliser la jeunesse bigoudène à la solidarité envers des pays en développement, comme le Burkina Faso, l’un des plus pauvres de la planète. « Participer à une action solidaire nous permet de nous intéresser aux pays en difficulté et de nous rendre utiles pour les aider », n’a pas manqué de souligner Ewen Cornou, élève de 2de 5. Espérons qu’après tous ces efforts, quelques âmes solidaires naîtront et s’investiront à leur tour dans une association.
Une petite exposition sur les acteurs de la solidarité internationale
A l’occasion de la semaine de la Solidarité internationale (16-24 novembre 2013), une exposition sur les acteurs institutionnels et associatifs était présentée au CDI du lycée.
Constituée d’affiches du Secours Populaire, de Médecins sans frontières, du CCFD-Terre Solidaire ou de Solidarité laïque, l’exposition visait à faire réfléchir les élèves sur la nature des messages qui peuvent être diffusés lors des campagnes de sensibilisation.
Les messages misérabilistes n’ont pas disparu
Sur de nombreuses affiches, les pays du sud, et l’Afrique en particulier, restent associés à la famine, aux gros ventres des enfants dénutris ou aux corps décharnés des adultes affamés. Les regards implorants ou les mains tendues visent à nous culpabiliser et à victimiser les populations des États en développement. « Nous ne cherchons pas à choquer, mais à interpeller sur une réalité de terrain très difficile », affirme une consultante de Médecins sans frontières. Il s’agit prioritairement d’attendrir les donateurs potentiels afin de récolter le maximum de fonds.
- Exposition sur les acteurs de la Solidarité internationale
Des campagnes de communication centrées sur l’éducation au développement
Mais les ONG et les Associations de Solidarité Internationale cherchent de plus en plus à dépasser les clichés misérabilistes pour véhiculer des messages plus positifs, insistant sur les atouts de ces pays, sur les initiatives qu’ils prennent et sur les projets qu’ils mettent en oeuvre. Ainsi plusieurs affiches nous invitaient-elles à agir de manière solidaire, à nous interroger sur les ressorts du développement et à remettre en cause nos représentations néo-colonialistes. « La solidarité que nous défendons repose donc sur le partage et la réciprocité, non sur l’assistance ou le paternalisme », selon le CRID (Comité de recherche et d’informations pour le développement).
Des acteurs institutionnels
Un autre volet de l’exposition présentait les organismes de l’ONU, tels que l’OMS, l’UNICEF, la FAO qui agissent aussi en faveur du développement des pays du Sud. L’Union européenne, les États ou les collectivités locales ne sont pas en reste, soutenant les projets initiés par les citoyens et les associations, nouant des partenariats, favorisant les jumelages ou accordant des aides et des subventions.
Visite de l’exposition « Tous des sauvages ! Regards sur la différence » à l’abbaye de Daoulas
Les 1re L/ES à la rencontre de l’Autre
Lundi 14 octobre, trente-huit élèves de 1re L et ES du lycée Laennec ont visité l’exposition « Tous des sauvages ! Regards sur la différence » à l’abbaye de Daoulas. Organisé par deux de leurs professeures, ce déplacement s’inscrivait dans le cadre des programmes de sociologie et d’histoire-géo : en abordant les multiples formes de l’altérité, l’exposition invitait les lycéens à une rencontre avec l’Autre, celui qui fait peur parce que l’on ne le connaît pas, que l’on trouve monstrueux ou que l’on infériorise parce qu’il est différent. Ce fut l’occasion pour chacun de se rendre compte du regard ethnocentrique porté sur autrui et sur les autres peuples, de remettre en cause ses représentations mais aussi de prendre conscience des stéréotypes qui conduisent à stigmatiser et construisent les discours racistes et colonialistes. Mais pour beaucoup, le moment le plus mémorable de la visite restera, à coup sûr, la dégustation de fourmis noires et de vers de farine.
2014-2015
« La paix, faut s’accrocher ! » : l’exposition de PASI au lycée
Comme tous les ans, à l’occasion de la Semaine de la solidarité, le collectif d’associations PASI (Pont-l’Abbé Solidarité Internationale), a réalisé une exposition à destination des scolaires. Le thème retenu cette année est celui de la paix.
Reprenant le titre de l’ouvrage de Maryvonne Connan, militante pacifiste qui vient de décéder au mois de juin, (« la paix, faut s’accrocher ! »), cette exposition est centrée sur l’Afrique, de la Conférence de Berlin (1884-1885) au génocide rwandais de 1994. Elle accorde aussi une place importante à la situation de la Palestine pour aider à mieux comprendre les enjeux dans ce point chaud de la planète.
- La paix, faut s’accrocher !
Des dessins sur le thème de la paix réalisés par les enfants des écoles primaires locales permettent aussi d’illustrer l’exposition.
- La Colombe de la paix (dessin et acrostiche d’écoliers)
Contrairement aux années passées, les membres du collectif PASI ont voulu qu’elle soit itinérante afin de la rendre accessible au maximum d’élèves des lycées et collèges de Pont-l’Abbé.
- Dessins et acrostiche d’écoliers
C’est ainsi que les lycéens de Laennec peuvent la découvrir, seuls ou guidés par leurs enseignants, du 24 novembre au 5 décembre.
70e anniversaire de la libération des camps : le fil du passé tendu aux lycéens
Alors que les grands de ce monde sont réunis à Auschwitz le 27 janvier 2015, les lycéens de Laennec célèbrent eux aussi, à leur manière, la libération des camps nazis. Ils accueillent des témoins directs ou indirects de cette sombre période de notre histoire.
Moins de trois semaines après les attentats qui ont endeuillé la France, la présence de Résistants, de Déportés ou de leurs descendants au lycée Laennec résonne d’un écho particulier. "Liberté, égalité, fraternité mais aussi LAÏCITÉ ", proclame avec conviction Alain Méléard, le président du Prix Départemental du Concours National de la Résistance et de la Déportation. « Croyants et non-croyants ont affronté le pire, c’est-à-dire la barbarie. Ensemble. » Le lien entre le passé et le présent n’a jamais été aussi tangible.
- Chant des Partisans et Chant des Marais
- Elio Le Coz et Camille Coïc, lauréats du Concours de la Résistance et de la Déportation en 2014, ont inauguré de manière solennelle la rencontre avec les Résistants en entonnant ces deux hymnes.
« Le fil ne doit pas être rompu »
Michel Aymerich, le proviseur du lycée, citant Nietzsche (« L’homme de l’avenir est celui qui aura la mémoire la plus longue »), invite, quant à lui, les élèves à ne pas oublier le passé, au risque d’être condamnés à le revivre. « L’homme est à surveiller comme le lait sur le feu », souligne-t-il. « A l’heure ou des bruits de bottes résonnent à l’Est de l’Europe, à l’heure où, ici ou là, nous voyons monter des extrémistes de tout bord, il faut avoir en tête que l’homme est capable du pire. Du pire et du meilleur ; des petites voix soulignent ces instants d’humanité dans les camps, volés aux tortionnaires, entre détenus. Ou entre soldats ennemis, sur le front, qui fraternisent le temps d’une nuit. » Il conclut en s’adressant aux adolescents qui l’écoutent avec attention et gravité : « vous, les jeunes générations, il faut absolument que vous sachiez ce qui s’est passé dans votre histoire. Le fil ne doit pas être rompu ». Message saisi ! Tout comme celui de Maryvonne Moal, dépositaire de la parole de son père, Émile Jegaden, Résistant, déporté au Struthof-Natzweiler, qui conseille aux jeunes de bien choisir leur engagement.
Un engagement héroïque et ô combien risqué
- Alain Bodivit et André Robeson
Une leçon d’histoire que n’oublieront pas de sitôt les plus de 130 lycéens des classes de 1re générale et technologique ou de terminale de bac professionnel. D’autant que la présence d’Alain Bodivit et d’André Robeson, engagés l’un et l’autre dans la Résistance à l’âge de 17 ans, le même que leurs auditeurs du jour, permet de rendre palpables les risques encourus, les souffrances endurées et l’horreur de la déportation. Mais aussi l’héroïsme de ceux qui ont choisi le bon camp, avec enthousiasme et non sans une certaine témérité. Les arrestations, les interrogatoires violents, les tortures, la déshumanisation du camp, les marches de la mort (390 km, à pied, en 10 jours, avec un seul quignon de pain en guise de nourriture et des escargots crus ramassés en chemin pour tenir…) ne manquent pas d’interpeller les lycéens. « Comment conserver sa foi dans l’homme, dans l’humanité, dans de telles conditions, face aux tortures physiques et psychologiques ? », interroge Barbara (élève de 1re 2). "Je vais employer ses propres mots, tout en l’appelant Émile pour garder la distance nécessaire", lui répond Maryvonne Moal. « Mon père croyait en l’homme. Pourtant si une part de lui était vivante, l’autre était morte. Dans les derniers temps de sa vie, il n’était plus avec nous. Il était retourné dans le camp avec ses camarades, ceux qui n’étaient pas revenus ».
Sur les traces de Robert Fouré
Le grand-père de François Fouré, lui n’est jamais rentré. Sa famille a perdu sa trace lorsqu’il a été arrêté et déporté en Allemagne. Le Chef des FFI de la région parisienne, prédécesseur du célèbre Rol-Tanguy, est mort dans le camp de Dora après sa libération par les Américains. Alice son épouse et son fils n’en sauront jamais rien. C’est seulement en 2005, que François découvre l’histoire de ce grand-père, ce héros, qu’il n’a pas connu. Il le doit au hasard : un dossier secret dissimulé dans une cache et retrouvé au moment de la mise aux normes des ascenseurs. François va alors remonter le fil de l’histoire, jusqu’au cimetière où est enterrée la dépouille du colonel Fouré, dans l’Ehrenfriedhof de Nordhausen.
« Nous étions une minorité »
- Une salle attentive et captivée
- 6 classes de 1re et une dizaine d’élèves de terminale rassemblés dans la salle Autret écoutent avec attention et gravité le témoignage de Maryvonne Moal.
Destin tragique qui contraste avec celui d’André Robeson : « la chance ne m’a jamais quitté tout au long de mon parcours », d’un camp à l’autre ou lors des marches de la mort, de Stargard sur la Mer Baltique à Odessa dans le Sud de l’Ukraine. Quand Anagaëlle (élève de 1re 4) cherche à savoir s’il n’a jamais cédé au désespoir, il lui répond, dans un grand sourire, « malgré tout cela, je n’ai pas pensé que j’allais mourir sans doute parce que je suis de nature optimiste ». A la question de Lomig (élève de 1re 4), « quelles motivations vous animaient lorsque vous êtes entrés en Résistance ? », c’est Alain Bodivit qui répond, en soulignant l’importance du milieu dans lequel il vivait. La défense de la France, de la République française, de la liberté, allait de soi dans la famille Bodivit. « C’est tout naturellement que je suis entré dans la Résistance, en 1943, au sein du réseau Turma-Vengeance. Je n’attendais que ça depuis juin 1940. Mais à l’époque, nous étions une minorité. La France était majoritairement pétainiste ». Une manière subtile de rappeler à chacun la nécessité de défendre les valeurs qui fondent aujourd’hui encore notre vivre-ensemble, quand d’autres les ont bafouées et salies aux heures les plus sombres de notre histoire, il y a plus de 70 ans.
Cette rencontre s’inscrivait dans le cadre de la préparation au Concours national de la Résistance et de la Déportation. Cette année les élèves - une vingtaine à Laennec - doivent plancher sur « la libération des camps nazis, le retour et l’accueil des déportés et la découverte de l’univers concentrationnaire ».
AFIDESA - portrait de bénévole : Angéline Bosser, une bénévole enthousiaste et généreuse
Le 4 novembre, nous avons rencontré Angéline Bosser par l’intermédiaire du lycée, une femme dynamique, enthousiaste, généreuse et engagée. Nous avons échangé avec elle sur l’association qu’elle préside : l’Action Finistérienne pour le Développement du Sanguié (AFIDESA). Voici les résultats de cet échange qui nous a permis d’approfondir notre culture sur le bénévolat.
Une femme engagée
Angéline Bosser, 62 ans, originaire du haut Pays bigouden, ancienne professeure d’histoire-géographie au collège Laennec pendant 30 ans, fut passionnée par son métier. Son métier de professeur lui a en effet beaucoup apporté, notamment son ouverture sur le monde ainsi que l’enrichissement de ses connaissances et la transmission à autrui. Mère de 3 enfants et grand-mère de 8 petits enfants, elle partage sa vie entre sa famille et l’association dont elle est présidente depuis 5 ans. Elle fut aussi adjointe au maire de Plomeur.
Membre d’une association
Depuis 1980, Angéline Bosser est membre d’une association qui intervient dans le Sanguié, région du Burkina Faso. Cette association a actuellement porté assistance à 22 écoles primaires, 2 lycées ainsi que 2 collèges. L’association compte 50 adhérents, plus particulièrement des retraités. Cette bénévole nous a particulièrement touchées par ses propos, montrant sa sensibilité : « Lorsque tu vois leur [les habitants du Sanguié] situation, leur manière de vivre, leur volonté de faire avancer les choses, tu as envie de les aider. » Elle nous a également fait part d’une expérience qui l’a énormément touchée : « Là-bas, devant mon hôtel, j’ai aperçu un groupe d’enfants sous un réverbère dans la nuit. Intriguée, je suis allée à leur rencontre et j’ai compris qu’ils faisaient leurs devoirs. N’ayant pas d’électricité chez eux, ils se regroupaient tous en-dessous pour pouvoir s’éclairer. Touchée par ce que je venais de voir, je suis allée leur acheter à tous des crayons, ce n’était qu’un petit geste, mais leur sourire a suffi à m’émouvoir. »
- Angéline Bosser au lycée Laennec 2015
Cette rencontre a été enrichissante pour nous, en tant qu’élèves qui étudions la solidarité internationale mais aussi en tant que personne. Nous retenons la générosité et la volonté d’Angéline, ainsi que de ses collègues. Désormais nous en savons davantage sur le fonctionnement d’une association.
AFIDESA - portrait de bénévole : Christian Geoffroy, un homme engagé
Christian Geoffroy, que nous avons eu la chance de rencontrer le 4 novembre dernier, nous a fait partager son engagement pour l’association AFIDESA dont il est membre depuis presque 2 ans.
Christian Geoffroy est un retraité de 65 ans. Il vient de l’Est de la France (Marne) et a déménagé vers la Bretagne, il y a maintenant deux ans. Il a été trésorier d’une association dans la Marne pour aider le Burkina-Faso. Son épouse et lui sont désormais membres de l’AFIDESA. Selon lui, « Le meilleur côté du bénévolat, c’est le contact avec les gens ».
- Christian Geoffroy
D’après lui, le fait d’être bénévole perturbe la vie de famille (voyages, réunions, engagement.. etc) mais cela ne le dérange plus car ses enfants sont grands et sa femme partage son engagement dans l’AFIDESA. Pour eux, l’association fait donc partie de leur quotidien, de leur vie. Cependant leurs enfants s’inquiètent tout de même quand une expédition a lieu au Burkina-Faso.
« S’impliquer dans une association n’est pas un devoir mais plutôt un plaisir pour nous », nous a-t-il confié.
Les membres de l’association qui interviennent directement au Burkina-Faso doivent payer le déplacement (environ 900 euros). Les déplacements ont lieu deux fois par an en général. Tous n’ont pas les moyens de financer leur billet d’avion car cela représente un coût important pour chacun. Ceux qui ne peuvent pas se déplacer interviennent localement, en menant des actions pour collecter des fonds ou sensibiliser les élèves, collégiens et lycéens.
Christian, quant à lui, s’est déjà rendu une fois dans la région du Sanguié au Burkina. Il a pu nous transmettre ainsi sa précieuse expérience du terrain et nous faire comprendre ce que représente son engagement humanitaire.
AFIDESA - portrait de bénévole : Jean-Pierre Drézen, un engagement de longue durée
Jean-Pierre Drézen, vice-président de l’Afidesa, est venu, le 14 octobre 2014, répondre aux questions de certains lycéens de 2de, sur le fonctionnement de l’association et sur les actions qu’elle mène au Burkina Faso.
A 71 ans, il continue à s’engager très activement dans la solidarité internationale, en venant en aide à de nombreux Burkinabè. Son but principal est maintenant de soutenir cette association caritative qu’est l’AFIDESA. Quand on lui demande ce qu’il aime dans l’engagement humanitaire, il répond ainsi : « C’est quand on voit la joie de ces gens qui nous reçoivent ».
Sensibilisé à l’âge de 22 ans
Lorsqu’il avait 22 ans, les 6 ans qu’il passa en Afrique du Nord furent un élément déclencheur pour lui. Membre de l’AFIDESA depuis 1987, date à laquelle on lui propose une correspondance entre l’école de Plomeur, dont il est le directeur, et un établissement du Burkina, Jean-Pierre a renforcé son engagement depuis sa retraite en 1998. Si son métier d’instituteur lui permettait de cumuler sa vie professionnelle et son engagement associatif, il l’empêchait se s’impliquer pleinement. Il est à présent vice-président de l’association. Toute l’équipe aide actuellement, dans le Sanguié, 22 écoles primaires, 2 collèges, ainsi qu’un lycée qui se trouve à Réo et avec lequel le lycée Laennec est jumelé. Elle soutient aussi les paysans et les groupements féminins.
Des actions sur le terrain dans le Sanguié
Tous les deux ou trois ans, Jean-Pierre accompagné de sa femme et d’autres bénévoles, fait une excursion au Burkina Faso. Ils séjournent dans un simple hôtel situé à Koudougou et ils louent ensuite un véhicule conduit par un chauffeur local qui les guidera tout au long de leur séjour. Ils y vérifient la bonne utilisation de l’argent, entrent en contact avec les habitants et se réservent une semaine de tourisme. Ils voyagent entièrement à leurs frais, en s’assurant de conditions sanitaires décentes.
Pour les financements de l’association, Jean Pierre Drézen contribue à plusieurs actions, comme par exemple la récolte de papier (pour 140 tonnes, l’AFIDESA gagne environ 15000€) ou la vente de pommes de terre et de couscous.
- Jean-Pierre Drézen au lycée Laennec le 14 octobre 2014
Un objectif : sensibiliser les jeunes Bigoudens.
Jean-Pierre se rend aussi régulièrement dans les établissements scolaires du Pays bigouden, que ce soient les écoles primaires, les collèges ou les lycées. Courageux et engagé, il a permis, par son action, aux enfants du Sanguié d’aller à l’école et d’avoir une chance d’avancer dans la vie, grâce au coup de pouce donné à ce petit pays.
Son intervention auprès des lycéens de Laennec n’aura pas manqué de susciter des questions dans leur esprit : pourquoi ne pas s’engager ? Participer à cette solidarité ? Aider les autres dans la détresse ?
Elèves : « L’association a-t-elle un impact sur votre vie privée ? »
Jean-Pierre Drézen : « Oui énormément ! Il faut être disponible et organisé ! »
Élèves : « Pourquoi vous-êtes vous engagé dans cette association ? »
J-P D. : « Avant, nous étions professeurs et après avoir travaillé pendant 8 ans en Tunisie, nous avons été sensibilisés aux difficultés des Africains et nous avons eu envie de les aider. »
Élèves : « quels sont les bons côtés de votre engagement dans l’AFIDESA ? »
J-P D. : « Aider les autres, sensibiliser, les plus jeunes comme les plus âgés, ouvrir les yeux aux gens »
Élèves : « Y a-t-il aussi de mauvais côtés ? »
J-P. D. : « Oui, bien sûr ! Cela peut empiéter sur la vie personnelle et demande beaucoup d’efforts. Mais les bons côtés l’emportent, sinon je ne m’impliquerais pas de la sorte… »
Élèves : « Merci Jean-Pierre ! Cet entretien nous a permis d’ouvrir les yeux sur les problèmes du monde qui nous entoure et de prendre conscience de l’importance des ONG ».
Interview réalisé par des élèves de 2de 2 et 3.
AFIDESA - portrait de bénévole : Martine Sacré, membre d’une association qui change des vies
La rencontre avec trois bénévoles de l’AFIDESA a eu lieu au Lycée Laennec le mardi 14 octobre, ce qui nous a permis de découvrir le rôle de chacun - et surtout celui de Martine Sacré - au sein d’une petite association, qui emploie de grands moyens.
Martine Sacré, retraitée, ancienne bénévole d’une autre association a récemment rejoint l’Afidesa en vue d’aider les Burkinabè. A l’aide d’actions caritatives, ce groupe de bénévoles auquel elle appartient récoltent des fonds pour subvenir aux besoins éducatifs des enfants, leur donner une chance d’avancer. Martine a rejoint cette association avec l’espoir d’aider des personnes démunies et de leur rendre la vie meilleure. Cette ancienne professeure d’arts plastiques trouve en effet impensable que certains êtres humains n’aient pas accès à une éducation. C’est pour cela qu’elle participe à la collecte de papier et le transforme en joie de vivre chez les Burkinabè. ’’ Je pense que le fait d’aider crée des liens très forts et apporte une grande leçon de vie.’’
Martine espère maintenant que de nombreux jeunes rejoindront l’Afidesa et continueront le travail que ses camarades et elle ont commencé. Un message à destination des élèves qu’elle a rencontrés en ce mardi 14 octobre…
Centenaire de la Première Guerre mondiale : deux expositions au lycée.
Alors que la France commémore, en cette année 2014, les débuts de la Grande Guerre et rend ainsi hommage à ses « poilus » qui se sont sacrifiés dans les tranchées, deux groupes d’élèves ont réalisé des expositions affichées durant les mois de novembre et décembre dans le bâtiment historique du lycée.
Au CDI : « Écrivains soldats témoins de la Première Guerre mondiale ».
La première exposition intitulée « Écrivains soldats témoins de la Première Guerre mondiale » a vu le jour dans le cadre de l’enseignement d’exploration Littérature et société suivi par vingt et un élèves de 2de.
Fondé sur l’étude d’œuvres littéraires produites par des artistes qui ont combattu sur le champ de bataille, tels Roland Dorgelès, Henri Barbusse, Maurice Genevoix ou encore l’Allemand Erich Maria Remarque, ce travail a permis aux lycéens de prendre conscience de la terrible et douloureuse expérience vécue par les soldats durant le conflit.
- Affiche extraite de l’exposition
Pour mieux la percevoir et la mettre en évidence, ils ont accompli un travail de recherche complémentaire afin de redonner tout leur sens historique aux textes littéraires. Ils ont pu également s’appuyer sur des documents d’archives prêtés par le collectionneur quimpérois Christophe Rochet.
Dans l’escalier d’accès au CDI : « L’expérience combattante dans une guerre totale »
La seconde exposition, produite par la classe de 1re 2, s’inscrit quant à elle dans le cadre du cours d’histoire et de la thématique du programme : « L’expérience combattante dans une guerre totale ».
- Affiche de l’exposition
Il s’agissait pour les élèves, répartis en groupes de deux, de mener un travail de recherche sur un sujet de leur choix. Les uns ont axé leur étude sur les combattants, dans les tranchées, sur la mer ou dans les airs, tandis que les autres s’interrogeaient sur la dimension totale du conflit. L’ensemble des affiches témoigne ainsi de la brutalisation subie par les hommes et les sociétés.
- panneau de l exposition
Une manière pour chacun d‘honorer ceux qui ont, malheureusement en vain, combattu pour que la Guerre 14-18 soit la der des ders.
A voir jusqu’aux vacances de Noël.
Concours de la Résistance : 4 élèves de Laennec primés
Deux groupes d’élèves du lycée viennent de voir leur travail de recherche récompensé par le jury départemental.
A l’occasion du 70e anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale, le thème national au programme, cette année, visait à étudier « la libération des camps nazis, le retour et l’accueil des déportés et la découverte de l’univers concentrationnaire ».
Sensibilisés par le sort des enfants
Pauline Berder et Tristan Le Guirriec de 1re ES2 ont choisi de faire porter leur travail sur « Des enfants et adolescents revenus de l’enfer », à travers le vécu et le témoignage de trois d’entre eux : Simone Veil et Henri Borlant qui, bien des années après leur libération, ont eu la force de rédiger et de publier un livre autobiographique retraçant cette expérience douloureuse et profondément traumatisante. Les dessins naïfs du jeune Thomas Geve, réalisés à l’âge de 15 ans, pendant sa période de convalescence après les camps, ont constitué l’autre support de leur étude. Le sujet choisi et la manière de le traiter ont ainsi remporté les faveurs du jury.
Le poids des mots
Camille Coïc (Terminale L) et Elio Le Coz (Terminale ES) ont, quant à eux, prolongé l’aventure entamée l’an dernier. Déjà plusieurs fois primés en 2014, avec une mention spéciale pour l’épreuve individuelle remportée par Camille et un dossier sélectionné pour être présenté au jury national, ils ont à nouveau séduit les membres de la commission départementale.
Leur réflexion portait cette année sur « les mots » : « des mots pour savoir, des mots pour comprendre, des mots pour transmettre, des mots pour le dire ». Elle s’est donc fondée sur de multiples lectures de récits autobiographiques : de Primo Levi (Si c’est un homme) à Ida Grinspan (J’ai pas pleuré), en passant par Simone Veil (Une vie), Sam Braun (Personne ne m’aurait cru, alors je me suis tu), Charlotte Delbo (Auschwitz et après), Marguerite Duras (La douleur) ou encore Elie Wiesel et Jorge Semprun qui ont rédigé ensemble Se taire est impossible .
Prix et récompenses
Le 30 mai 2015 les quatre lauréats ont reçu leurs prix, à l’occasion d’une cérémonie solennelle organisée au pôle Pierre-Jakez Hélias de l’UBO et présidée par le Préfet du Finistère Jean-Luc Videlaine, le Maire de Quimper Ludovic Jolivet et la Vice-Présidente du Conseil Départemental, Armelle Huruguen.
- Les lauréats de Laennec à l’issue de la cérémonie de récompenses
- de gauche à droite : Pauline, Tristan et Camille (Elio était absent)
A cette occasion, outre la récompense qui lui a été décernée pour son travail collectif, Pauline Berder a également reçu, le Prix de Mémoire et Espoir de la Résistance.
- Photo de groupe à destination du magazine Pen Ar Bed
- Camille, au premier plan, à la gauche de M. J.-L. Videlaine, Préfet du Finistère. Tristan, en arrière-plan sur la gauche.
Les lauréats ont également été invités, le 3 juin, à visiter le fort de Bertheaume, le poste de direction de Keromnes et le Cénotaphe de la Pointe Saint-Mathieu.
- Visite du blockhaus de Keromnes
- Ce blockhaus accueillait le poste de direction de tir de la batterie de Keringar. Il n’y en a que trois de ce type en France.
- Échanges avec les deux derniers FFI de Plougonvelin
- René Pellen et Roger Priol, fringants nonagénaires, racontant leur engagement au sein de la Résistance.
Ils ont aussi participé à un magnifique hommage aux « Marins résistants morts pour la France ».
- Émouvante lecture, par Elio, de la dernière lettre de Bernard Maitre
Elio a alors eu l’honneur de lire la dernière lettre que Bernard Maître, un jeune marin résistant, membre des FTPF, a écrite à ses parents juste avant d’être fusillé à l’âge de 20 ans. « C’est un mercredi, par un beau matin de février, que mon pauvre corps tombera sous les balles de nos ennemis. […] Je suis né français et mourrai français. […] Je redis avant de mourir les nobles et belles paroles qu’un patriote comme moi a dites avant de mourir :“ Je meurs pour que la France vive”. »
Une cérémonie rythmée par de nombreux chants, de La Marseillaise à l’Ode à la joie en passant par le Choeur des esclaves de Nabucco ou encore trois chansons de Maxime Piolot. Tous les ingrédients étaient donc réunis pour faire planer une vive émotion sur le site de la Pointe Saint-Mathieu baigné d’un soleil radieux.
Félicitations à nos quatre lauréats !!!
Des surfeurs respectueux de l’environnement : chantiers nature en baie d’Audierne
Chaque année, lors de la trêve hivernale, les surfeurs de l’association sportive du lycée Laennec participent à des chantiers nature en baie d’Audierne.
Accompagnés par Grégory Thomas, le guide du littoral de la Communauté de Communes du Pays Bigouden Sud (C.C.P.B.S.) et Emmanuelle Monfort, professeure d’EPS, ils sont sensibilisés aux enjeux du milieu dans lequel ils évoluent.
- Plantation d’oyats visant à fixer le sable de la dune
Ainsi prennent-ils conscience de la nécessaire préservation des écosystèmes. Selon les années, ils ont pu participer :
- au programme européen OSPAR (Oslo-Paris) qui visait à ramasser, trier et recenser, en suivant une grille très précise, les déchets sur une des plages de la baie d’Audierne (en 2012).
- à la restauration du milieu dunaire (pose de ganivelles et plantation d’oyats), en 2013.
- à la sécurisation des lieux après la série de tempêtes de l’hiver 2014.
- à la préparation de l’arrivée des guêpiers d’Europe en baie d’Audierne en 2015.
« Ces actions, financées par le programme Karta du Conseil Régional, s’inscrivent dans le cadre d’une initiation à la gestion et à la découverte d’un patrimoine menacé qui nous permet d’expliquer aux jeunes, outre la fragilité de la dune, la faune et la flore qu’on trouve dans le secteur », précisent Grégory Thomas et Emmanuelle Monfort.
- Explications de Grégory Thomas
Une exposition retrace les différents chantiers menés ces dernières années. Elle sera affichée au lycée au mois de mars, à l’occasion des « Journées de la mer & du littoral ».
Journées de la mer & du littoral : un projet pluridisciplinaire à destination des 1re
Du lundi 23 au vendredi 27 mars, le lycée Laennec a mis en oeuvre, sur un thème transversal - la mer et les littoraux -, un projet impliquant différentes disciplines.
Il s’agissait de proposer aux élèves des activités diverses, ayant toutes un lien avec l’un des marqueurs majeurs de leur territoire : la proximité de l’Océan Atlantique et de ses rivages, qu’ils connaissent si bien.
Impliquant les enseignements d’arts plastiques, de géographie, d’économie-gestion, de SVT ou de SES, ce projet avait pour objectif de « décloisonner les savoirs, tout en ouvrant le lycée et les lycéens sur l’environnement proche ».
Des conférences comme à la fac
Il visait également à travailler sur la liaison avec le monde de l’enseignement supérieur « pour démystifier l’université ». C’est ainsi que ces Journées de la mer & du littoral étaient parrainées par Jean-Claude Bodéré, éminent professeur de géographie de la mer, spécialiste de géomorphologie littorale, et que deux autres enseignants-chercheurs de l’UBO ont été invités à intervenir, auprès des élèves, lors de conférences sur les ressources halieutiques ou sur les zones côtières.
- Jean-René Couliou et Jean-Claude Bodéré : deux universitaires interviennent au lycée Laennec
S’ouvrir sur l’environnement proche
Les dunes et les plages se sont, pour l’occasion, transformées en véritables salles de classe à ciel ouvert. Ancien élève de l’établissement, Jean-Claude Bodéré a accompagné deux groupes d’élèves sur le terrain pour des séances d’observation et d’étude du milieu, tandis qu’un autre groupe profitait, au Treustel, de la leçon dispensée par Patricia Rolland du SIVOM de l’Île-Tudy/Combrit.
Les classes qui suivent un enseignement d’économie (1re STMG et 1re ES) ont, en outre, bénéficié d’une sortie pédagogique combinant la visite d’une entreprise avec la découverte de la criée du Guilvinec pour une étude du marché de la pêche.
- Visite d’Haliotika et de la criée du Guilvinec (1re ES1 et 1re ES2)
Une grande variété d’expositions
Par ailleurs, le Peintre officiel de la Marine, Patrick Camus, avait gracieusement prêté, à l’établissement, quelques-unes de ses oeuvres pour une exposition intitulée « Rivages de Bretagne ».
- « Rivages de Bretagne » : exposition de Patrick Camus au CDI
- De part et d’autre des tableaux du Peintre Officiel de la Marine, les élèves suivant l’option Arts plastiques ont déposé leurs propres oeuvres, ces petites boîtes qui nous invitent à voyage en mer.
- Oeuvre de Patrick Camus exposée au CDI
- Oeuvre de Patrick Camus exposée au CDI
Celle-ci était accompagnée de travaux d’élèves, s’inspirant de Yann Kersalé, pour un étonnant « Voyage en mer ».
- Voyage en mer
- Voyage en mer 6
- Voyage en mer… à la manière de Yann Kersalé
- Travail réalisé en cours d’arts plastiques
Les chantiers nature, réalisés chaque année, sur les dunes de la Torche-Tronoën, par les sportifs de l’association du lycée étaient également mis en valeur par le biais d’une autre exposition (« Des surfeurs respectueux de l’environnement »).
- Exposition : « Des surfeurs respectueux de l’environnement »
La dimension scientifique de la thématique de la mer n’était pas oubliée non plus puisque les organisateurs avaient fait venir une série de panneaux réalisés par l’Institut de Recherche pour le Développement : « Océan & climat : des échanges pour la vie »
Rencontre du Souvenir – 70 ans de la Libération
Invités par la Région Bretagne, 24 élèves de terminales L et ES ont participé, en compagnie de lycéens de quatre autres établissements bretons, à une Rencontre du Souvenir le 18 septembre à Rennes.
Ils étaient en effet conviés à présenter les travaux mémoriels réalisés l’an dernier dans le cadre du Concours national de la Résistance et de la Déportation. Un journaliste de TV Rennes 35, Vincent Simonneaux, était chargé d’animer cet après-midi d’échanges entre les adolescents, le Directeur de l’ONAC, Antoine Rodriguez, et Erwan Le Guillermic, auteur d’un documentaire intitulé Éclats d’une Libération (sur la situation en Bretagne entre avril 1944 et mai 1945).
En guise de point départ, sept élèves du lycée Laennec ont entonné Le Chant des Partisans, avant que leurs camarades du Lycée La Fontaine des Eaux de Dinan ne lisent les très beaux poèmes écrits à partir du témoignage d’un Résistant qu’ils ont rencontré.
- Chant des Partisans
- de gauche à droite : Titouan, Justine, Camille, Gwendolyn, Kilian, Elio et Maxence
Lorsque la réflexion s’est portée sur le lien entre histoire et mémoire, Elio Le Coz (TES) et Camille Coïc (TL), représentant leurs camarades, sont remontés sur scène pour présenter, à l’assemblée, le travail effectué l’an dernier : de la rencontre avec trois Résistants (André Robeson, Alain Bodivit et Joël Lazennec) à la cérémonie organisée dans le cimetière américain de Colleville-sur-Mer en passant par celle du 8 mai à Quimper, ils ont souligné avec force le rôle, essentiel à leurs yeux, des manifestations mémorielles et des lieux de mémoires (la stèle de La Torche ou le Monument du Poulguen).
Youn Tardivel (TL) s’est immiscé dans le débat en soulignant à quel point il était sensible à la signification de certains lieux, y compris lorsqu’il crapahute sur les dunes de la Torche pour s’adonner à sa passion des sports nautiques. En effet, il n’en oublie jamais ces jeunes hommes tombés sous les balles des Nazis, au mois d’août 1944, en ce lieu devenu aujourd’hui mythique pour bien des surfeurs de la planète.
- Elio et Camille
Une après-midi instructive, enrichissante et, par moments émouvante, qui a permis de rappeler à chaque participant que la paix se gagne chaque jour et qu’il importe de ne pas la considérer comme acquise à jamais.
Solidarité internationale : sensibilisation et information des élèves de terminale
A l’occasion de la Semaine de la Solidarité internationale (15-23 novembre 2014), Gaëlle Queffélec, responsable du Point Infos Jeunes de Pont-l’Abbé, a proposé une animation aux élèves de terminales sous forme de débat mouvant.
Réunis dans la salle Autret, près de soixante-dix élèves des filières professionnelles, générales et technologiques ont participé activement à une séance d’information, de sensibilisation et de réflexion.
- Les animateurs : Anaïs, Romain et Gaëlle
Gaëlle Queffélec, accompagnée de Romain et Anaïs, ses deux collègues, a en effet cherché à susciter le débat entre les lycéens en leur proposant des phrases polémiques : « Il faut être majeur pour s’investir dans la solidarité internationale. » « S’impliquer dans la solidarité internationale, c’est d’abord être motivé par la découverte et l’ouverture au monde. » « La solidarité internationale, c’est assistance et paternalisme. »
- Se positionner sur une phrase « polémique »
Chaque élève devait prendre position en se plaçant dans un camp : ceux qui approuvent la citation, ceux qui ne sont pas d’accord avec elle ou ceux qui demeurent indécis. La discussion pouvait alors s’engager, le but étant de faire bouger les lignes, au sens propre comme au sens figuré.
- Un débat animé entre les élèves pour essayer de faire bouger les lignes
Au terme de débats intenses, parfois très animés, auxquels ont pris très activement part quelques élèves tels que Maëlle, Emeric, Julie, Damien, Paul, Youn, Élodie ou Elouan, Gaëlle Queffélec a pu délivrer des informations sur le volontariat, les chantiers de jeunesse, le bénévolat, l’engagement humanitaire, etc…
Il ne s’agissait pas tant de susciter des vocations que de déconstruire certains préjugés, d’éduquer à une autre vision de la solidarité internationale et de faire prendre conscience de la difficulté des missions menées sur le terrain dans les pays en crise.
Au vu de l’attroupement autour de l’animatrice à la fin de la séance et de la pertinence des questions posées, nul doute que le message est passé !
La solidarité internationale correspond à :
- un acte réfléchi qui vise à induire des changements de comportements individuels et collectifs.
- un acte politique qui vise à rendre plus équitables les règles de la politique mondiale.
- un acte nécessaire pour tous car c’est la condition d’un monde plus juste !
Elle repose sur le partage et la réciprocité.
Cordées de la réussite
Visite du laboratoire de recherche à l’INSERM -mars 2022
Parcours d’arts, d’ici et d’ailleurs
Projet pluridisciplinaire autour des arts (art urbain, muralisme, art engagé, bande dessinée, poésie, art exposé en Bretagne…) mené en 2022-2023 par une équipe d’enseignants avec leurs classes. Ce projet s’inscrit dans le cadre des cours de français, d’arts plastiques, d’arts appliqués, d’espagnol, d’anglais, de DNL espagnol, d’HGGSP et implique plus de 250 élèves. Suivez ici, pas à pas, au fil de l’année, le parcours d’arts, d’ici et d’ailleurs…
Le projet est financé par :
Deux expositions pour commencer le « Parcours d’arts »
En ce 30 septembre, deux visites d’exposition étaient au programme des classes de 1re STMG. La première au Fonds Hélène et Edouard Leclerc à Landerneau, la seconde à l’Abbaye de Daoulas, ponctuées d’un atelier.
La visite de l’exposition consacrée à Ernest Pignon-Ernest au FHEL aura permis aux élèves de découvrir près de 300 œuvres de cet artiste souvent considéré comme un des pionniers de l’art urbain. « Ses installations, ses dessins, ses photographies révélant l’ensemble de son processus de création » auront constitué une bonne entrée en matière pour la suite de leur « parcours d’arts, d’ici et d’ailleurs ».
C’est avec une grande curiosité que les élèves ont ensuite parcouru les jardins de l’Abbaye de Daoulas, à la découverte des clichés d’Ayana V. Jackson et d’Omar Victor Diop.
"L’Abbaye de Daoulas invite deux photographes dans ses jardins, Ayana V. Jackson et Omar Victor Diop. Ces deux artistes, l’une Américaine et l’autre Africain, explorent l’histoire, les représentations et les interrogations de la diaspora africaine au travers de différentes séries. Leurs visions témoignent du regard occidental porté sur les corps et les mémoires du peuple noir". Source : Chemin du Patrimoine en Finistère
A l’issue de cette "balade photographique", les lycéens se sont initiés à la réalisation de cyanotypes au cours d’un atelier révélant, par la pratique, que la photographie, consiste, selon l’étymologie du terme, à « écrire avec la lumière ».
- Cyanotype réalisé lors de l’atelier
Retrouvez ici l’album photo de cette sortie pédagogique, ainsi que les œuvres réalisées par les lycéens.
L’engagement des artistes dans la construction de la nouvelle Constitution au Chili
La nouvelle Constitution écologique et sociale actuellement en construction au Chili correspond à un moment historique pour la vie démocratique, car elle pourrait devenir une référence internationale dans le domaine des droits humains. Découvrez comment les artistes chiliens ont participé à l’essor de ce mouvement social unique au monde !
Laennec à l’heure chilienne
Point d’orgue du projet transversal et pluridisciplinaire mené aux lycées professionnel, technologique et général, la rencontre avec des artistes de Valparaiso aura permis aux élèves de découvrir l’histoire et la culture chilienne, tout en pratiquant l’art du muralisme et celui de la sculpture.
En ces jeudi 17 et vendredi 18 novembre, au lycée Laennec, il ne fallait pas avoir oublié les leçons d’espagnol apprises depuis des années.
Les jeunes artistes de Valparaiso (Juan Pedro - alias JOTAPE - et Magdalena - Maida K. -, peintres muralistes, ainsi que Pedro Riveros, sculpteur, invités en Bretagne par l’association Breizh Chile Rapa Nui) ne s’exprimant que dans la langue de Cervantès, les lycéens devaient mobiliser tous leurs acquis pour bien comprendre les attentes et les consignes. Grâce aux conférences organisées en guise de préambule, les élèves ont pu mesurer la diversité des enjeux de la création artistique, en particulier ceux de l’art urbain comme revendication politique.
De l’art engagé au Chili, entre 1970 et 1973, durant la période Allende, aux manifestations de 2019 et aux revendications peintes sur les murs des villes, les lycéens ont retissé, dans les pas de leurs invités latino-américains, le fil de l’histoire jusqu’à exprimer, à leur tour, sur un pan du bâtiment d’externat, une vision optimiste de l’avenir. Invitant surtout à un éveil des consciences.
Explicación :
" Conscience durable
La perception de notre propre mortalité, cette démarche est la clé pour transcender notre conscience et, en conséquence, nous conduire vers une culture durable. Nous vivons dans un monde aveuglé par l’immédiateté de la consommation, l’ignorance des coûts de nos actes, le sens de la vie passe après la volonté de produire. Déprédation et dévastation sont le miroir d’une mort que l’on n’intègre pas comme sienne et c’est pour cela que l’on ne s’intègre pas dans la nature, car c’est insoutenable. C’est une atteinte contre nous-mêmes et contre notre environnement".
"Elijo una mujer porque representa la fertilidad, y por ende la vida, que integra su conciencia que aflora : ella sosteniendo un espejo con tal refleto. Al mural lo cruza un alambre de púa, imagen del mundo humano separado de natura, la cual florece con colores vivos en el cricula, donde cuelga una llave, simbolo de la conciencia. Es un mural con elementos simples, y rápidos de ser pintados por niños, al mismo tiempo contener un sentido critico, presentado poéticamente y con belleza".
Traduction : "J’ai choisi une femme car elle représente la fertilité, et donc la vie. Sa conscience affleure, c’est pour cela qu’elle porte un miroir avec un tel reflet. Un fil barbelé traverse la fresque, image du monde humain séparé de la nature, laquelle est en fleurs, avec des couleurs vives dans le cercle et la clé suspendue, symbole de la conscience. C’est une fresque avec des éléments simples et qui peuvent être peints rapidement par des jeunes tout en transmettant un sens critique, présenté poétiquement et avec beauté".
Accompagnés d’une trentaine d’élèves volontaires, onze classes ou groupes se sont ainsi retrouvés impliqués dans le projet, se relayant au fil des deux jours. Et mêlant différentes disciplines et les trois lycées Laennec : les 2de MTNE, Ajonc, Genêt1 et Genêt2, les 1re STMG1 et STMG2, les 1re HGGSP1, ainsi, bien entendu, que les élèves de section européenne espagnol de 2de, 1re et terminale et ceux de l’option arts plastiques.
- Les dernières finitions
Ces ateliers artistiques et ces conférences étaient accompagnés d’une exposition réalisée par les élèves de section européenne espagnol, complétée par des panneaux sur le muralisme, ainsi que par la présentation de planches de BD issues de l’ouvrage de Carlos Reyes (scénariste) et Rodrigo Elgueta (dessinateur), Les années Allende.
Un beau projet fédérateur qui laissera une empreinte durable dans les mémoires mais aussi sur les murs du lycée Laennec.
Le 9e art pour apprendre la géopolitique et l’histoire contemporaine
Initié par le CIN de Brest et l’association Excalibulles qui ont formé Géopoli’bulles, le « Prix de la BD géopolitique - histoire contemporaine » donne l’occasion aux élèves de 1re HGGSP de se plonger dans le 9e art et d’en découvrir différentes facettes, tout en acquérant une grande diversité de connaissances.
12 bandes dessinées sont en lice pour la 2e édition de ce prix, traitant de sujets aussi variés que l’expédition de La Condamine en Amérique du Sud visant à déterminer la forme de la terre ou la biographie du mercenaire Bob Denard.
Après une phase de lecture, les élèves réalisent des podcasts pour présenter et critiquer chaque BD puis établissent leur palmarès (vous retrouverez les chroniques sur notre webradio d’ici quelques semaines). Un de leurs représentants défendra ce choix auprès du jury de sélection le 18 janvier 2023.
La remise des prix et la proclamation du palmarès auront lieu au CIN de Brest le 30 janvier, en présence de tous les élèves participants.
Sortie au domaine de Kerguéhennec
Vendredi 21 octobre, veille des vacances, l’ensemble des élèves de l’option arts plastiques du lycée sont partis tôt le matin de Pont l’Abbé pour découvrir le domaine de Kerguéhennec sur la commune de Bignan dans le Morbihan. Le site propose un dialogue permanent entre patrimoine et création contemporaine.
Le projet a vu le jour à l’occasion de l’exposition de MARC DIDOU, « Retour d’expérience ». Il se construit aussi dans l’objectif de donner à connaître et à partager des lieux riches dans leur proposition culturelle.
Proposer aux élèves une expérience singulière du regard entre représentation et perception, entre image et volume, tels ont été les enjeux de la visite. Ils ont alors suivi une visite conférence où leur participation orale a nourri et enrichi leur observation et leur expérience de spectateur.
La rencontre avec les œuvres s’est alors poursuivie par une pratique active en atelier, en lien avec le travail de Marc Didou sur l’anamorphose. L’anamorphose est une représentation déformée d’une chose qui demande au regardeur de se situer à un point précis pour recomposer une vraisemblance à ce qui semblait illisible.
- Exposition Marc Didou (Crédits photo : Gilles Didou)
Le domaine a pu aussi offrir un parcours libre dans le parc où sont inscrites depuis 1986, une trentaine de sculptures d’artistes contemporains de renommée internationale. Elles sont conçues en lien avec le paysage arboré du domaine ou avec son histoire.
Si chacun des élèves, par petit groupe ou individuellement, a découvert à son rythme la diversité des œuvres contemporaines, il était pour autant question de porter un certain regard sur des œuvres choisies et de s’interroger sur leur intégration dans leur environnement.
Les objectifs :
- Faire découvrir aux élèves la richesse artistique de leur propre territoire
- Les rendre sensibles aux œuvres inscrites dans le patrimoine, comme celles plus contemporaines
- Les sensibiliser aux modalités d’exposition
- Leur permettre de saisir la diversité des approches artistiques
- Leur permettre de se construire en tant que spectateur sensible et critique.
Ces différents objectifs sont en lien direct avec les QUESTIONNEMENTS ARTISTIQUES TRANSVERSAUX des 3 niveaux de classe de l’option arts plastiques.
- En 2de : se penser, se situer comme artiste
- En 1re : l’œuvre et la pluralité de ses formes et statuts
- En terminale : se construire comme spectateur sensible et critique