Mardi 19 novembre, 81 élèves des classes de terminale générale, technologique et professionnelle ont rencontré Gaëlle Queffélec, la responsable du Point Information jeunesse de Pont-l’Abbé.
Cette intervention s’inscrivait dans le cadre de la Semaine de la Solidarité internationale, puisqu’il s’agissait de délivrer aux futurs jeunes adultes toutes les informations nécessaires à un engagement dans l’humanitaire.
Débat mouvant pour favoriser l’échange et la participation
Tous volontaires pour participer à cette information, les lycéens ont commencé la séance par un débat mouvant. Ce jeu de positionnement consistait pour eux à prendre part à un échange construit à partir de trois phrases :
- « S’impliquer dans la solidarité internationale, c’est d’abord être motivé par la découverte et l’ouverture au monde »
- « S’investir dans la solidarité internationale, c’est acquérir une expérience à l’étranger pour la valoriser, ensuite, professionnellement. »
- « Tout le monde peut travailler dans le domaine de la solidarité internationale au sein d’une ONG ».
- Le débat s’engage : deux camps doivent argumenter pour justifier leur position
- « S’impliquer dans la solidarité internationale, c’est d’abord être motivé par la découverte et l’ouverture au monde » : chacun s’est positionné, sauf une élève indécise
Chaque élève était alors invité à choisir son camp : celui qui n’était pas d’accord avec la proposition devait se positionner à gauche de l’animatrice, celui qui était d’accord à droite et les indécis au milieu. Ainsi, s’engageait le débat, chaque camp cherchant à convaincre l’autre de le rejoindre.
Bénévolat, volontariat, chantiers de jeunesse : informations à destination des futurs majeurs
Après avoir remis en cause, par le biais de ce débat, certaines idées reçues, Gaëlle Queffélec a cherché à apporter aux élèves tous les renseignements nécessaires à un futur engagement dans la Solidarité Internationale. Elle a, notamment, beaucoup insisté sur la nécessité de prendre conscience des réalités locales et a été soucieuse de ne rien masquer de la difficulté des missions à accomplir.
- Informations sur la Solidarité internationale délivrées par Gaëlle Queffélec
Si la plupart des élèves ont réalisé qu’il n’est pas simple de s’engager dans le volontariat international, à 18 ans, sans compétences professionnelles - dans le bâtiment, la gestion de l’eau, le domaine médical, en particulier -, plusieurs d’entre eux se sont montrés intéressés par la participation à des chantiers de jeunesse.